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PARC TERTIAIRE GOURAUDAvantagesfiscauxA VENDRE4300 m 2Locaux divisibles, à usage de bureauxLivraison : 1 trimestre 2007Contacts :Direction <strong>du</strong> développement économiqueStéphane AUGÉ : 06 61 69 12 13Serge COCHARD : 06 70 30 08 06l’agglo en <strong>action</strong>


en scèneet des élusLe soutien de la populationdéterminésLa population très motivée et solidaire porte même les banderolles des élusLa situation est inadmissible pour les élus quand, depuis des années, ilsse battent pour faire de la RN2 un axe de développement économiquevers l’Europe <strong>du</strong> Nord. Ceints de leur écharpe tricolore et d’un giletfluo, ils sont partis dans leur premier combat le 17 juin dernier.Entre le calendrier prévisionnelannoncé lors <strong>du</strong> comité de suivi deseptembre 2004 et celui présenté le27 janvier 2005, l’Etat affiche plusieursannées de retard.Déviation Villers-CotterêtsCalendrier prévisionnel au 23 septembre 2003Début des travaux : 2 e trimestre 2005Mise en service prévisionnelle : fin 2006Calendrier prévisionnel au 27 janvier 2005Début des travaux : 3 e trimestre 2005Mise en service prévisionnelle : fin 2008Tous les médias étaient présents le 17 juin pour couvrir la manifestation.Monique CHALMIN, Jean-Marie CARRE élus de la communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong>et Alain BIZOUARD, maire de Gondreville, ici interrogés par FR3.Les élus de l’agglo sont cependant satisfaits, ils ont réuni des personnalitésde tous bords, députés, conseillers généraux, maires, adjoints, de l’Aisne,de l’Oise... en tout six structures intercommunales étaient parties prenantesdans le mouvement. Tous étaient sur la route pour faire signer auxautomobilistes une pétition et leur offrir un stylo portant les couleurs dela manifestation. Il y a eu trois à quatre kilomètres de ralentissement dansle sens Paris-Soissons et près d’un kilomètre dans l’autre sens.L’enfer de la RN2 : parfois jusqu’à 18 000 véhicules par jour, dont 1/3 de camions, onne compte plus les accidents...Pour les habitants des villages c’est même mission impossible pour traverser la route.Liaison Le Plessis-NanteuilCalendrier prévisionnel au 23 septembre 2003Début des travaux : 3 e trimestre 2005Mise en service prévisionnelle : fin 2006Calendrier prévisionnel au 27 janvier 2005Début des travaux : courant 2009Mise en service prévisionnelle : 2011Déviation de NanteuilCalendrier prévisionnel au 23 septembre 2003Début des travaux : 4 e trimestre 2004Mise en service prévisionnelle : fin 2006Calendrier prévisionnel au 27 janvier 2005Début des travaux : courant 2009Mise en service prévisionnelle : 2011Déviation de GondrevilleCalendrier prévisionnel au 23 septembre 2003Début des travaux : 4 e trimestre 2005Mise en service prévisionnelle : fin 2006Calendrier prévisionnel au 27 janvier 2005Début des travaux : début 2010Mise en service prévisionnelle : 2011Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.20055


en scèneL’agglomération !une institution qui travaille pour votre quotidienLa Communauté d’Agglomération <strong>du</strong><strong>Soissonnais</strong>, née le 31 décembre 1999,regroupe 28 communes pour une populationde 54 112 habitants. Il s’agit d’unecollectivité à part entière, disposant desa propre fiscalité (basée sur la taxeprofessionnelle et non sur les ménages),recevant des subventions de l’Etatet autres collectivités selon les projetsentrepris.Elle initie des projets d’aménagementou des <strong>action</strong>s dans le cadre des sesmissions.Au 01/01/2005, on comptait 162 communautésd’agglomérations en Franceet 5 en Picardie. Celle <strong>du</strong> soissonnais estla 2 e communauté d’agglomération del’Aisne. Elle s’est construite autour de la6 e ville Picarde : Soissons.Naissance de l’intercommunalité <strong>Soissonnais</strong>ePremière grande phase d’organisation :Autour de la ville-centre, le besoin de services communs génère lacréation :- <strong>du</strong> SIVOM (arrêté <strong>du</strong> 18/04/1966) pour les besoins de l’assainissement,des or<strong>du</strong>res ménagères, <strong>du</strong> balayage des routes et pour leszones d’activités (compétence qu’elle ne mettra jamais en œuvre)- <strong>du</strong> SITUS (création <strong>du</strong> 17 avril 1984) pour les besoins en transporturbain.Deuxième grande phase d’organisation- Création d’une association APDLS (Association pour leDéveloppement Local <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong>). Elle a vocation intercommunale,en 1989, pour répondre au besoin de financement de laRN 31 (3 e tranche). L’association correspond à la mise en oeuvrede la politique de développement intercommunale voulue par laRégion- Le SIEP (Syndicat Intercommunal d’Etudes et de Programmation)est créé pour la révision <strong>du</strong> Schéma Directeur en 1992. Son territoireest éten<strong>du</strong>- L’association (APDLS) se transforme en syndicat de communespour gérer le Programme Local de l’Habitat en 1993- Le Syndicat devient Communauté de communes (loi ATR) en 1993.Troisième grande phase d’organisationAu regard de la loi Chevènement, la Communauté de Communesdevient Communauté d’Agglomération au 31/12/1999. Conformémentà cette loi, elle doit définir des domaines d’intervention (compétences)obligatoires et optionnels, et choisit les compétences assainissementet schéma directeur. Le SIEP organise son autoliquidation.La Communauté d’Agglomération reprend par transfert la compétenceor<strong>du</strong>res ménagères au 1/01/2003. La dissolution <strong>du</strong> SIVOMest prononcée.D’une intercommunalité de services à une intercommunalitéde projetsAvant 1989, l’intercommunalité se fonde sur des services à la population.En 1989, la mise à 2x2 voies de la RN 31 ouest est le premierprojet commun. Trois autres projets se construisent entre 1993 et1995, sous l’égide de la Communauté de Communes :- Aménagement de la zone des Etomelles (1 er zone d’activités intercommunale)- Participation au financement pour la réalisation de l’IUT de Cuffies/Soissons- Participation de l’intercommunalité au financement de l’améliorationde la ligne SNCF Paris-Laon.Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.2005


Le choix de l’intérêt « communautaire »Quand la Communauté d’Agglomération est créée le 29 décembre 1999,elle définit des compétences obligatoires et optionnelles comme l’exigeaitla loi relative au renforcement de la simplification de la coopération intercommunale.Elle prend les compétences obligatoires :- Développement économique- Aménagement de l’espace- Equilibre social de l’habitat- Politique de la villeet choisit celles optionnelles : assainissement, valorisation des déchets,création, aménagement et entretien de voirie, et construction aménagementet gestion d’équipements culturels et sportifs.L’exercice d’une partie de ces compétences est cependant subordonné à lareconnaissance de leur intérêt communautaire.L’intérêt communautaire peut être définit comme étant la liste des domainesdont s’occupera la communauté d’agglomération. Sachant qu’il est fixéque, dans ce cas, les communesn’ont pas compétence et viceversa.Ainsi, lors d’une récente délibération,le conseil communautairea défini, pour chacunedes compétences énuméréesci-dessus, quel était l’intérêtcommunautaire.Intérêt communautaireen matière dedéveloppement économique: les zones d’activitéin<strong>du</strong>strielle, commerciale,tertiaire et artisanale à caractèrestratégique (> 5000 m 2 ), les zones anciennes à requalifier (friches in<strong>du</strong>strielles> 5000 m 2 ). Citons, par exemple : le parc d’activités <strong>du</strong> Plateau,la zone d’activités des Etomelles, la zone d’activités des Taillepieds, la zoneartisanale des Entrepôts, le parc Gouraud, étude et création d’une zoned’activités à Sermoise, et à Mercin et Vaux.Sont, par ailleurs, d’intérêt communautaire les <strong>action</strong>s suivantes :- La prospection et l’accueil des entreprises à l’exception des entreprisessituées dans une zone d’activité communale,- L’immobilier d’entreprises,- Le soutien à l’enseignement supérieur,- Les <strong>action</strong>s en faveur de l’emploi et de la formation à travers la MissionLocale (ou toute autre association s’y substituant)- Les opérations de soutien au commerce et à l’artisanat (Prêts bonifiés etle soutien aux opérations commerciales intervenant sur l’ensemble dela Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong>),- Les contractualisations liées à la ZFU : pilotage, animation, coordination etmise en oeuvre des contrats.Intérêt communautaire en matière d’équilibre socialde l’habitat sur le territoire communautaire :Outre le Programme Local de l’Habitat (PLH), sont considérés d’intérêtcommunautaire :en scène- Les <strong>action</strong>s et les aides financières en faveur <strong>du</strong> logement social d’intérêtcommunautaire,- Les réserves foncières pour la mise en oeuvre de la politique communautaired’équilibre de l’habitat prévue au PLH ou annexée au PLH.- Les <strong>action</strong>s en faveur <strong>du</strong> logement des personnes défavorisées, par desopérations d’intérêt communautaire- L’amélioration <strong>du</strong> parc immobilier bâti d’intérêt communautaire.Intérêt communautaire en matière de politique de laville :Au titre des dispositifs contractuels de développement urbain et de développementlocal, la Communauté d’Agglomération <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> prendraen charge le contrat de ville.Au titre des dispositifs d’insertion économique et sociale, sont reconnuesd’intérêt communautaire :- La prise en charge <strong>du</strong> PLIE (Programme Local d’Insertion par l’Economie)et les dispositifs qui viendraient s’y substituer, ainsi que les <strong>action</strong>s quiconcourent à l’insertion par l’économie- Les dispositifs de préventionde la délinquance, le contratlocal de sécurité (CLS) et lecontrat local de sécurité et deprévention de la délinquance(CLSPD) deviendront communautaires.Définition de la voiried’intérêt communautaire:Considérant que le transfertde cette compétence est particulièrementcomplexe, il estproposé de limiter strictementle champ de cette compétence.Conformément au plan annexé à cette délibération, la compétence voiried’intérêt communautaire se limite :- Aux entrées de ville ( cf les limites sur le plan)- A la voirie qui compose le site des Terrasses <strong>du</strong> Mail- Aux nouveaux ouvrages d’art sur l’Aisne.Intérêt communautaire en matière de création, gestionet entretien des équipements sportifs et culturels :Concernant les équipements culturels, sont considérés d’intérêt communautaire:- Les équipements culturels publics permettant l’enseignement de la musique,de la danse et de l’art dramatique : ces enseignements étant obligatoirementagréés par l’Etat- Les équipements de grande envergure susceptibles de modifier la politiqueculturelle <strong>du</strong> territoire (future grande salle de spectacle)- Le site <strong>du</strong> Château de Septmonts (hors espaces verts)Concernant les équipements sportifs, sont considérés d’intérêt communautaire:- Les piscines publiques existantes ou à créer- La salle d’escrime et d’arts martiaux de Saint Waast- Les équipements sportifs universitaires des Terrasses <strong>du</strong> Mail à Cuffies.Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.20057


en directnos travauxLes arts martiauxauront bientôt leur salleC’est le quartier Saint-Waast qui a été choisi comme site d’implantationpour le futur équipement sportif communautaire. Il s’agitd’une salle dédiée aux arts martiaux. Elle permettra de répondreaux besoins des sportifs de ces disciplines, mais aussi de restructurerun quartier de Soissons afin de mieux l’intégrer à la ville.Le quartier Saint-Waast est situé à l’entrée de Soissons en venantde Laon et occupe la berge droite de l’Aisne. Il est marqué par uneurbanisation désordonnée et il est composé de contructions de toustypes : logements collectifs de grande hauteur, maisons indivi<strong>du</strong>elles.Il est, par ailleurs, dépourvu d’équipements collectifs. A la suite de ladésafectation de la ligne SNCF, de grands espaces demeurent inoccupés.La sous-urbanisation de l’ensemble de ce quartier permet despotentialités importantes de développement de l’urbanisme pour laville de Soissons : ces deux quartiers, Saint-Waast et Saint-Médardpossèdent la réserve foncière la plus importante de la ville !Un réseau de cheminement sera réalisé pour relier ce quartier aureste de la ville. Il permettra ainsi de gérer les déplacements liés auxnouveaux logements qui ne manqueront pas d’être construits dansce quartier.L’opportunité d’un terrain (rue <strong>du</strong> Belvédère) proche de l’abbayeSaint-Médard, et appartenant à la ville, va permettre la réalisation d’untroisième projet après le centre social Saint-Waast et le foyer de viede l’APEI : il s’agit de la salle d’arts martiaux.Un projet pour le quartier Saint-WaastDes objectifs ont été arrêtés quantà la réalisation de la salle d’arts matiauxet c’est l’agence d’architectureLemonnier d’Amiens, en charge<strong>du</strong> projet, qui devra y répondre, entenant compte des prescriptionsdonnées par les fédérations :- réaliser une structure de salle desports à proximité <strong>du</strong> cheminementpiétons qui s’articule au parcà l’oiseau,- structurer l’espace urbain par ceprojet- améliorer le traitement de la rue<strong>du</strong> Belvédère et de l’espace piétonqui connecte le centre Saint-Médardau parc à l’oiseau- créer un équipement à l’échelled’un quartier permettant de mieuxintégrer Saint-Waast à la ville.La réalisation de la salledoit correspondre aux besoinsde l’escrime et desautres arts martiaux, dontle karaté. D’autres clubspourront être amenés àpartager les locaux et unerépartition des horairesdevra s’effectuer. L’escrimedisposera de 5 pistes.L’espace d’évolution sera de 551m 2 dont 314 m 2 dévolus à la pratique<strong>du</strong> karaté.Cependant, il a été nécessaire decroiser les besoins des deux sports.Il a donc été décidé que l’équipementcomporterait un espace deservice commun et des salles particulières.Le projet livrera, outrele sas d’entrée, 1 hall spécifi quepour chaque discipline, 2 vestiaireshommes de 20 m 2 chacun, serépartissant en escrime et karaté,un vestiaire femme, commun aux 2disciplines. De plus, chaque disciplinedisposera d’un espace convivialde 20 m 2 , d’un local de rangementde 20 m 2 pour le karaté, et de 25m 2 pour l’escrime. Chacun disposeraaussi de 27 m 2 pour l’espacevisiteur.Le permis de construireest en cours d’instructionet les travaux commenceronten fin d’année 2005.Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.2005


en scènevous etvotre logement !2 e partieFaisant suite à un premier article consacré aux aidesque vous pouvez obtenir, dès lors que vous êtes locataire,le service Habitat de l’agglomération se proposede poursuivre aujourd’hui et de vous éclairer sur cellesdont vous pouvez disposer quand vous souhaitez effectuerdes travaux dans votre logement, en tant que locataire.La subvention de l’Agence Nationale pourl’Amélioration de l’Habitat (ANAH)Une subvention peut être attribuée à un locataire pour la mise auxnormes de décence <strong>du</strong> logement qu’il occupe. Plus généralement, cesont les propriétaires qui réalisent les travaux d’amélioration dansles logements qu’ils occupent ou louent. Locataires, contactez absolumentvotre propriétaire ! Après avoir reçu son accord, vous pourrezentreprendre les travaux.Conditions générales pour recevoir une subvention de l’ANAH :Le logement est achevé depuis au moins 15 ans,Les travaux sont réalisés par des professionnels,Les travaux ne doivent pas être commencés avant d’avoir obtenu uneautorisation écrite,Le logement doit être occupé après travaux pendant 9 ans à titre derésidence principale,Le dossier doit être déposé auprès de la délégation <strong>du</strong> départementdans lequel est situé l’immeuble concerné par les travaux.Les travaux envisagés doivent permettre d’améliorer l’habitat enmatière de sécurité, de confort, de salubrité, d’équipement, d’accessibilitéet d’adaptation aux personnes handicapées physiques, d’économiserl’énergie et d’améliorer l’isolation acoustique. Ces travauxpeuvent être réalisés dans les parties privatives ou communes desimmeubles.le périmètre d’une opération programmée d’amélioration de l’habitat(OPAH) ou s’il inscrit dans un programme social thématique (PST)pour le logement des personnes défavorisées .Si vous souhaitez :- Bénéficier d’un conseil tant sur le plan juridique que technique avantde prendre une décision concernant votre projet de réhabilitation,- Connaître les subventions auxquelles vous pourriez prétendre,Être aidé pour remplir votre demande de subvention pour travaux :n’hésitez pas à contacter la délégation de l’ANAH de l’AisneANAH, 50 Boulevard de Lyon 02011 Laon cedex, téléphone :03 23 24 64 00 mardi et jeudi après-midi de 13h30 à 16h30 et àconsulter le www.anah.fr.Des dispositions fiscales favorablesVous pouvez éventuellement bénéficier d’un crédit d’impôt sur lerevenu pour certaines dépenses liées à l’amélioration de votre logement(sous conditions). Ces aides peuvent se tra<strong>du</strong>ire par une TVAré<strong>du</strong>ite à 5,5 % (travaux d’amélioration, de transformation...) ou descrédits d’impôts (équipements de pro<strong>du</strong>ction d’énergie renouvelable,maîtrise des dépenses de chauffage...). Pour plus de renseignements,contactez votre centre des impôts (ou le site <strong>du</strong> Ministère de l’Economieet des Finances : www.minefi.gouv.fr)Attention, une subvention de l’ANAH n’est jamais de droit. Votredossier sera étudié au regard des objectifs définis au niveau nationalet local, de l’opportunité des travaux et de leur intérêt social, économiqueou environnemental.Le montant de la subvention varie en fonction des situations, mais ilest généralement de 20 %. Il peut être majoré si le propriétaire s’engageà respecter un plafond de loyer et si le logement est situé dansCommunauté <strong>du</strong> Soissonnai 09.20059


gros planImage Cabinet Wilmotte & AssociésGouraudet ses concepteursL’ancienne caserne Gouraud située boulevard Jeanne d’Arcva devenir un parc tertiaire au sein d’un nouveau quartier<strong>du</strong> centre-ville de Soissons. La Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong>a choisi le cabinet d’architecture Wilmotte & Associés pourêtre l’architecte en chef de l’ensemble <strong>du</strong> projet, associés auxpaysagistes Neveux et Rouyer et au bureau d’études Infra-Services.D’autres architectes interviennent et vont intervenir, selonun cahier de recommandations précis.L’espace Gouraud s’étend sur 8,5 hectares. L’ancienne place d’armes, au centre, va être transformée en une vaste esplanadeengazonnée comprenant une pièce d’eau. De chaque côté, 5 bâtiments, dont le premier est en travaux depuis octobre 2004,accueilleront des bureaux et des commerces. En bor<strong>du</strong>re des voies, sont prévues des constructions réservées aux logements dontla réalisation est laissée aux promoteurs privés. Dès septembre 2005, les travaux concernant le premier immeuble de logementscommenceront. En façade, côté boulevard Jeanne d’Arc, les deux pavillons d’accueil, après réhabilitation, sont destinés à la promotion<strong>du</strong> site pour l’un, et lieu de formation à l’informatique pour l’autre. Un hôtel se situera également à l’entrée <strong>du</strong> parc. A son extrémité,en vis-à-vis de Saint-Jean-des-Vignes, sera construit le futur conservatoire intercommunal de musique.Pour cette future zone, tournée vers l’activité tertiaire, les partenaires fi nanciers sont l’Europe, l’Etat, la Région et le Conseil Général del’Aisne. Ce sont eux qui permettent à la Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> de réaliser ce projet.Cet aménagement d’envergure va transformer radicalement le quartier tant <strong>du</strong> point de vue de la destination des locaux que <strong>du</strong> point de vue del’ambiance qui va régner sur ce site d’ici quelques années. Le site a obtenu, il y a un an, la qualifi cation de « zone franche urbaine », ce qui signifi eque les entreprises qui s’y installeront pourront bénéfi cier d’exonérations fi scales importantes.Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.2005


gros planWilmottel’architecte en chef <strong>du</strong> projetJean-Michel Wilmotte est originaire de Soissons et y a vécu 20 ans. Y revenir par lebiais <strong>du</strong> grand projet de restructuration de l’ancienne caserne Gouraud constituepour lui une réelle fierté. A la tête d’une agence de 100 personnes,il aime à dire que l’équipe qui l’entoure, composée de 19 nationalitésdifférentes, est un lieu de brassage de cultures qui permetà la créativité de s’exprimer au mieux. Répartie sur 5 étages,l’agence Wilmotte & Associés est une véritable entreprise.Des équipes sont constituées pour répondre aux concourset aux commandes privées. Les domaines d’interventionde l’agence sont trés variés. La construction ou l’aménagementde musées représente environ 20 % de l’activité(musée des arts islamiques au Qatar - en coopérationavec Peï, architecte de la pyramide <strong>du</strong> Louvre - musée del’imaginaire pour Lalique... Les grands aménagements dequartier (comprenant logements, bureaux, commerces... )constituent une part importante des missions, comme à Rouenet Dijon ou bien encore l’aménagement de 4 km le longde la Volga à Volgograd, une marina en Malaisie, lareconversion d’une ancienne caserne à Montélimaret, bien sûr, le Parc Gouraud àSoissons. Par ailleurs, six à sept personnesde l’équipe sont designerset consacrent leur temps à lacréation de mobilier urbain (lampadaires,bancs, abribus... ). Celapermet à l’agence de décrocherdes projets comme celui desaménagements liés à l’arrivée <strong>du</strong>tramway parisien ou celui d’Orléans.Et puis, il y a « l’équipe luxe», en charge de projets privés :boutique John Galiano FaubourgSaint-Honoré ou biencelle de Cartier et Chaumetà Osaka, siège de LVMH avenueMontaigne, ou bien celuide Leclerc (les hypers) à Ivry.Il y a aussi les constructions devillas ou les aménagements debateaux de plaisance... Devantun tel palmarés de réalisations, le<strong>Soissonnais</strong> peut être fièr de porterhaut la griffe Wilmotte.Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.200511


gros planL’image de marqueUn projet signé Wilmotte est un formidable vecteur de communicationet le <strong>Soissonnais</strong> peut en tirer parti pour attirer des entreprisesassurées de travailler dans un lieu de qualité. L’agence travaille dans 21pays et sa renommée est internationale. Plus d’une centaine de projetssont en cours dans l’agence, dont une cinquantaine en France. Certainesde ses réalisations vous sont peut être familières : l’ensemble <strong>du</strong>mobilier urbain des Champs Elysées (lampadaire, bancs...), 70 % del’aménagement intérieur <strong>du</strong> musée <strong>du</strong> Louvre, la place de Valenciennesou bien celle de Thionville, le centre commercial dédié aux marquesà Cocquelles ou le Marques-Avenue de Romans, la gare de péage deBiriatou...Le projet d’aménagementSuite au départ des militaires la Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> a lancéun concours en 2001 pour l’aménagement de l’espace Gouraud.Plusieurs cabinets d’architecture ont concouru et ont proposé dessolutions pour restructurer le secteur. La proposition <strong>du</strong> cabinetWilmotte de réhabiliter les bâtiments existants et de les réhausserpour leur donner plus d’envergure a fait la différence avec lesautres projets. En ce qui concerne les logements en façade <strong>du</strong> boulevardJeanne d’Arc, le parti retenu par l’architecte concepteur estde garder le même esprit que celui que l’on trouve actuellementsur le boulevard : à savoir des bâtiments dont l’esprit rappelleraJean-Michel Wilmotte (au centre) et Philippe Pingusson (Chef deprojet Cabinet Wilmotte & Associés) en compagnie de Jean-MariePaulin, président de la Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong>les maisons <strong>du</strong> boulevard Jeanne d’Arc. Dans ce projet, l’architecteen chef a voulu que les constructions s’intègrent au maximum autissu existant. L’architecture n’est pas purement contemporaine etles matériaux sont traditionnels.Pour les toitures, l’emploi de la tuile, d’en<strong>du</strong>its à la chaux et deplacage pierre pour les façades. Le verre sera fortement présent,puisqu’il va habiller l’ensemble des ouvertures des façades principalesdes bâtiments.L’ensemble sera considérablement paysagé et plusieurs centainesd’arbres seront plantés sur le site.Résidence « Le Jardin Fleuri » Parc GouraudImmeuble de standing- Parking en sous-sol.- 51 appartements fonctionnelset confortablesloi de RobienArchitecte : Thierry ABARNOUProche centre-ville, sur le boulevard Jeanne d’Arc,face à l’abbaye Saint-Jean-des VignesLIVRAISON 4 è trimestre 2006- Terrasses et balcons donnentsur un jardin intérieur- Architecture de qualité utilisanttechnologies modernes et matériauxde haute qualité.Investissement immobilier- La résidence est proposée enaccession- Elle répond également auxexigences d’investisseurs locatifsdans le cadre des avantagesfiscaux <strong>du</strong> dispositif loi deRobienContact :CEDIBAT 01 64 61 07 22Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.2005


Image Cabinet Wilmotte & AssociésLe bâtiment de droite, pépinière et hôtel d’entreprises sera achevé en fin d’année 2005Les architectes en visite sur le chantierB.M Architectureréalise le 1 er bâtimentNoël Ba<strong>du</strong>el et Pierre Monmarson sont tous deux architectes et à latête d’une agence de 5 personnes en équipe de base. L’effectif peutcependant augmenter quand il s’agit de travailler sur certains projetsou répondre à des concours d’architecture. A leur actif : la constructionde plusieurs très belles usines et universités (pôle universitairede Chateauroux, Ecole d’ingénieurs de Reims...), siège social de Médecinssans Frontières à Paris, bureaux et nombreux logements...Souvent l’utilisation de matériaux contemporains accompagnent avecharmonie les matériaux traditionnels comme le bois, la brique et leverre. Ils affectionnent tout particulièrement les restructurations debâtiments militaires et apprécient de travailler en province, jugée trèsréactive sur les projets. Lauréats <strong>du</strong> concours organisé par la Communauté<strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> pour la réhabilitation <strong>du</strong> premier bâtiment,ils ont bien receptionné les recommandations <strong>du</strong> cabinet Wilmotteet se sont attachés à réaliser ce qui sera la pépinière-hôtel d’entreprises.Dès décembre 2005, ce bâtiment proposera 1700 m 2 de pépinièreen location, 1600 m 2 d’hôtel en location.Le bâtiment s’organise sur 3 niveaux en privilégiant pour le dernier,une plateforme de grande dimension, avec une très belle charpentequi restera visible pour partie.La façade principale est complétement vitrée et l’ensemble des menuiseriesest en aluminium noir. L’en<strong>du</strong>it des façades est un en<strong>du</strong>it à lachaux avec par endroit un placage pierre. La couverture sera composéede tuiles brunes.Un second bâtiment, idendique à celui-ci d’une surface de 4886 m 2sera dédié à la vente. Pour toute information concernant cette opérationprendre contact avec le service <strong>du</strong> développement économiquede la Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> : 03 23 53 88 40.gros planNeveux-Rouyerpaysagistes <strong>du</strong> siteFrançois Neveux et Bernard Rouyer, tous deux diplômés de l’Ecole NationaleSupérieure <strong>du</strong> Paysage de Versailles ont créé leur agence en 1991. Ilsinterviennent essentiellement sur deux types de projets (mises à part lescréations de jardins privés) : le territoire, qui les amène à travailler, parexemple, sur l’intégration paysagère de réseaux EDF, sur la revalorisation<strong>du</strong> site de l’aéroport de Montaudran, ou celle <strong>du</strong> port autonome <strong>du</strong> Havre...et l’espace public, avec l’aménagement de jardins publics comme leparc de la culture à Shanghaï, d’espaces urbains à Levallois ou Gentilly, oubien encore l’aménagement de parcs de logement et, bien sûr : lareconvertion <strong>du</strong> site de la caserne Gouraud. Ces deux paysagistessont très attachés aux liens qui unissent l’architecture et le paysage.Pour eux, chaque projet est unique selon son environnement. Ainsi,pour chacun d’entre eux, proposent-ils des spécificités proprespour qu’il s’inscrive au mieux dans le territoire. Leur philosophieest claire : « le végétal a aujourd’hui un rôle déterminant dans l’élaborationdes projets et l’amélioration <strong>du</strong> cadre de vie ». Pour leprojet Gouraud, l’agence a été appelée par le cabinet Wilmotte &Associés. Le principe d’aménagement est le suivant : le site réaménagécomportera des liaisons vers les quartiers périphériques.Pour cela, le mur d’enceinte actuel sera rabaissé, couronné d’une haie decharmilles et percé pour permettre, à certains endroits, des accès piétonspar des escaliers ou des grilles.L’aménagement paysager <strong>du</strong> site a été conçu en se basant sur des milieuxnaturels forestiers. Des arbres de hautes tiges seront plantés le long desvoies et au niveau des parkings. Il s’agira de 30 % de conifères et de 70 % defeuillus (érables, chênes, tilleuls, charmes). Les arbres de taille importanteexistant actuellement sur la zone seront, pour la majorité, insérés dansl’aménagement paysager.Entre les bâtiments, seront aménagés des jardins de type « patios » avecune majorité d’espèces arbustives de taille inférieure aux précédentes (entre0,50 et 1,20 m). Le couvert végétal de ces aménagements sera assurépar des espèces couvre-sols, telles que le lierre, la bruyère, la callune ainsique par des plantes à bulbe. Le but est d’obtenir un sol totalement végétaliséqui nécessite un minimum d’entretien. L’entrée <strong>du</strong> site sera marquée,d’une part, par les deux bâtiments de services situés de chaque côté, et,d’autre part, par la création d’un mail planté. Ce mail sera constitué d’unalignement d’arbres de hautes tiges et d’un sol minéral destiné au cheminementpiéton. Il constituera une transition entre le milieu urbain extérieuret le « techno-parc ».Les fossés de collecte des eaux pluviales (le long des voies) seront plantésavec des bambous nains. L’esplanade pourra servir de champ d’inondationen cas d’orages, de manière à soulager la charge des réseaux d’assainissementsur la ville de Soissons et d’éviter des débordements préjudiciables.Les parkings seront bordés de noues plantées d’arbustes recevant les eauxde ruissellement.Image Cabinet Wilmotte & AssociésLe mur d’enceinte de l’ancienne caserne sera rabaissé, couronné d’une haie de charmilles et« percé » pour permettre à certains endroits des accès piétons par des escaliers ou des grilles.Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.200513


à l’afficheUne coopération s’engagepour l’emploiAgglo et Chambre de CommercePhotos : Musée de SoissonsARSENALGeorges ROUSSE« Photographies »<strong>du</strong> 10 septembre au 30 octobre 2005Né en 1947 à Paris, Georges Rousse est un artiste qui utilisecomme seul et unique médium, la photographie : un même typede lieux, des bâtiments à l’abandon ou en attente de travaux, danslequel l’artiste intervient par le dessin ou la peinture : une photographiede cette intervention conçue selon le point de vue particulierde l’appareil photo.Deux projets liés à l’Arsenal et à la Poudrière seront réalisés àl’occasion de l’exposition.« Le lieu n’est pas transformé dans le seul but de faire une image.Il l’est pour pro<strong>du</strong>ire une énergie méditative dans cette mêmequalité d’intention que ce qui règle, par exemple, la création d’unjardin zen. La nature y est rigoureusement composée, pensée, desorte à pro<strong>du</strong>ire intuitivement quelque chose de très fort. La photographieque je cherche à faire procède d’une même synthèse.Non seulement des éléments de lumière, de peinture et d’espace,mais quelque chose de proprement indicible.»Entrée librede 9h à 12h / 14h à 17hLundi, mardi, jeudi, vendredide 14h à 18hSamedi, dimancheFermé le mercrediDébut juillet, une convention de partenariat pour la mise en œuvre d’<strong>action</strong>sde développement et de promotion économique sur le territoire dela Communauté d’Agglomération <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> a été signée entre cettedernière et la Chambre de Commerce et d’In<strong>du</strong>strie de l’Aisne. Elle décritles objectifs mutuels liés à la promotion et au développement économique<strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong>.Ce renforcement <strong>du</strong> partenariat intervient avec l’arrivée de nouveaux dispositifssur le <strong>Soissonnais</strong> (Zones Franches Urbaines, pépinières d’entreprises,nouvelles offres foncières) et va permettre la poursuite des effortsen matière de développement économique.Les deux partenaires s’associent pour assembler leurs moyens, leurs méthodeset leurs connaissances afin de permettre un essor <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong>sur le plan économique.Le territoire d’<strong>action</strong> des dispositifs proposés correspond au territoiregéré par la Communauté d’Agglomération <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> et particulièrementla zone franche urbaine (notamment Presles-Chevreux et la zone desEntrepôts ainsi que le parc Gouraud), la zone <strong>du</strong> Plateau, et concerne d’unemanière générale, l’ensemble des outils d’aménagements économiquesexistants ou en développement. Le périmètre pourra cependant s’étendreau Pays <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> en fonction de la demande.Les <strong>action</strong>s qu’elles s’engagent à mener se situent dans les domainessuivants :- le développement endogène : encourager la création et la reprise d’entreprises,échanger régulièrement des informations sur la santé et lesperspectives d’évolution des entreprises <strong>du</strong> bassin d’emploi...- le développement exogène : encourager l’arrivée de nouvelles entreprises,- l’exploitation des données économiques locales : mise en commun desoutils d’observation des terrains d’activités, soutien de la Chambre deCommerce par la diffusion d’informations ou la réalisation d’étudesLa convention est valable pour une <strong>du</strong>rée de 2 ans.Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.2005


zappingTrophées <strong>du</strong> LibrePalmarésA Soissons, le 27 mai 2005, la seconde édition des Trophées<strong>du</strong> Libre, organisée par le pôle technologique deSIL-CETRIL - Soissons Informatique Libre et le CentreEuropéen de Transfert et de Recherche en InformatiqueLibre, a récompensé les vainqueurs 2005 <strong>du</strong>Concours International <strong>du</strong> Logiciel Libre en présencede Renaud Dutreil, Ministre de la fonction Publique,de la Réforme de l’Etat et <strong>du</strong> Ministère délégué à laRecherche.Cette année, le concours international <strong>du</strong> logiciel librea réuni 157 candidats originaires de 25 pays.Le jury, constitué de personnalités emblématiques etde professionnels, était présidé par David Axmark,co-fondateur de MySQL AB. Parmi 18 projets nommés,un lauréat a été sélectionné dans chacune des 6catégories : Sécurité / Applications pour les structuresPubliques et collectivités / Gestion d’entreprise /E<strong>du</strong>catif / Multimédia / PHP.«SÉCURITÉ» Vainqueur : NuFW (France),proposé par Eric Leblond. Suite de logiciels pare-feudestinés à gérer de manière sécurisée les tâchesd’authentification sous Linux.«APPLICATIONS POUR STRUCTURES PU-BLIQUES ET COLLECTIVITES» Vainqueur: Lodel (France), proposé par Francois Lermigeaux.CMS mo<strong>du</strong>lable permettant de publier en XHTMLdirectement depuis un traitement de texte.«GESTION D’ENTREPRISE» Vainqueur : MedinTux(France), proposé par Roland Sevin. Progicielde gestion de dossier médical en médecine générale,spécialisée et services d’urgences.«EDUCATIF» Vainqueur : Prométhée (France),proposé par Dominique Laporte. Intranet pédagogiqueet administratif clef en main.«MULTIMEDIA» Vainqueur : VideoLAN (France),proposé par Rémi Denis-Courmonti. Lecteur multimédialéger multi-normes / Serveur de diffusion deflux vidéo sur IP.«PRIX SPÉCIAL PHP» Vainqueur : Mediawiki(USA), proposé par Brion Vibber. Logiciel permettantle travail collaboratif via Internet, utilisé entre autrespour le site Wikipédia.Les partenaires de l’événement ont remis leurs prixaux lauréats : HP offrait des PC portables de dernièregénération, Nexen Services et Clever-Age : unhébergement Internet gratuit. La Communauté d’Agglomération<strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> permettait, quant à elle,d’obtenir un hébergement d’entreprise gratuit <strong>du</strong>rantune année au sein <strong>du</strong> Techno-parc de Soissons.Cette année encore le double objectif de cette manifestationunique était, d’une part, de mettre en lumièreet d’encourager les remarquables initiatives dans ledomaine <strong>du</strong> logiciel à code ouvert et, d’autre part, deconfirmer le positionnement <strong>du</strong> Pays <strong>Soissonnais</strong> qui ainscrit le logiciel libre comme élément structurant dedéveloppement de son territoire.FormationinformatiqueDès la rentréeSuivez gratuitement, le nouveaumo<strong>du</strong>le de formation :Initiation vidéo : 20 heures.Renseignements :06 73 00 36 15mail : pelinitia@hotmail.com15Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.2005


objectifnos travauxLa 2 e tranche de travaux surCourmelles (95 ha) a commencé cet étéPhoto : Cabinet Houdry et Cabinet HYLRN 2 vers SoissonsLa 1 ère tranche de travaux sur Ploisy(65 ha) est en phase d’achèvementL’entrée de la zone (tranche 1)Le Plateaula 2 e tranche de travauxest lancéeLes travaux d’aménagement de la zone de Ploisy (65 ha) s’achèvent.Petit historique :Terrassements ont été effectués entre juillet et novembre 2003.En 2004 : mise en place de l’ensemble des réseaux internes, raccordementdes eaux usées de la zone d’activités à la station d’épuration dePommiers, réalisation de la voirie primaire et d’une partie de la voiesecondaire, mise en place de la terre végétale et préparation des sols.Dans le courant de l’hiver 2004-2005 : plantations des bandes forestières,des fonds de parcelles et en alignement de la voie primaire (48 000 arbresont été plantés), mise en place des candélabres et amenée des réseauxélectriques et eau potable.Pour cette seconde tranche de travaux de 5,8 millions d’Euros (ZAC deCourmelles) concernant la zone d’activités stratégique <strong>du</strong> Plateau, lesdifférents partenaires financiers sont l’Europe, l’Etat, le Conseil Régionalde Picardie, le Conseil Général de l’Aisne.Cet seconde tranche concerne 95 hectares et se situe dans le prolongementde la première tranche de Ploisy qui occupe 65 hectares.Le projet d’aménagement de la zone d’activités sur lacommune de Courmelles a pour objectif la créationd’un parc d’activités en extension de la zone de Ploisy,dont les travaux d’aménagement se terminent. L’ensembleconstituera à terme un vaste parc de 160 hectares,dédié aux entreprises in<strong>du</strong>strielles.Un nouveau pôle de développement économique vaainsi voir le jour.Les paysagistes qui travaillent sur ce dossier ont conscience qu’ils doiventcréer un nouveau lieu de travail et de vie qui doit s’inscrire dans le longterme. C’est pour eux l’occasion d’inventer « un paysage contemporain,répondant à des contraintes techniques, écologiques, d’usage et économiquedans le cadre d’un développement <strong>du</strong>rable ». Un dispositif paysager estmis en oeuvre pour transformer ces 95 hectares plutôt inhospitaliers. Cedispositif poursuit le même objectif que celui développé pour la tranchede Ploisy. Deux bandes de forêt seront plantées aux limites nord et sud<strong>du</strong> terrain. Leur épaisseur atteindra 70 mètres. Les boisements se situerontaussi en bor<strong>du</strong>re de la RN 2 et en bor<strong>du</strong>re des bassins d’orage. Cesplantations, composées de hêtres, de charmes et de merisiers ont pourobjectifs d’obtenir des parcelles qui s’appuiront sur des masses boisées,de protéger des vents et des intempéries, de créer un évènement forten écho à la forêt de Villers-Cotterêt. A l’intérieur de la zone, les voiriesprimaires et secondaires seront également arborées selon un doublealignement d’arbres de haute tige (15 à 20 m de haut). Ces plantationsreprésenteront environ 20 % de l’ensemble de la zone.Les engins sont arrivés sur le site en juillet dernier pour commencer lesterrassements. Une nouvelle phase est ainsi enclenchée.Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.2005


en scèneun projetUne communeun projetIl fait bon vivre à Pommiers !Aménagementdes bords de l’AisneInstallée sur les bords de l’Aisne, la commune de Pommiers est exposéeplein sud et bénéficie d’un ensoleillement maximal. Elle dispose des servicesde la Poste, d’une école maternelle et primaire, d’un boulanger, d’unrestaurant, d’un bistrot, d’une école de voile. La municipalité, conscientede la qualité de vie dans sa commune, continue ses efforts pour rendreencore plus accueillant le village. Elle vient d’achever divers travaux etpossède encore des projets dans ses cartons.Les berges, non loin de l’école de voile, viennent d’être aménagées. Ellesvont permettre aux pêcheurs et aux promeneurs de bénéficier d’unespace bien agréable qui n’attend plus que les plantations, prévues àl’automne. Des bancs et des tables vont permettre aux mor<strong>du</strong>s de la ligne,aux randonneurs et aux boulistes - puisqu’un terrain de boules a été créé- de pouvoir pique-niquer au bord de l’eau. Le montant total des travauxest de 15 000 Euros, dont la commune a pris en charge 50 %. La Régionet le Conseil Général ont participé pour l’autre moitié.Afin de ré<strong>du</strong>ire la vitesse des véhicules (5500 véhicules jours dont environ40 % de camions) et pour permettre aux gros engins de se croiser, levirage de la RD6 vient d’être élargi et réaménagé. Ces travaux ont été l’occasionde créer des places de parking, de faire des plantations, de procéderà l’enfouissement des réseaux d’éclairage public. Là encore, la communea reçu des aides de l’Etat et de la Région pour financer ce chantier qui acoûté 160 000 Euros. Fin 2005, les travaux d’aménagement d’un giratoireseront entrepris, à la sortie de Pommiers en direction de Vic-sur-Aisneet de Chauny. L’occasion également de procéder à l’enfouissement desréseaux d’éclairage et de renforcer le réseau d’eau potable.Les projets auquels tient particulièrement Lionel Barriquand, maire dePommiers, concernent les logements. Près de 70 logements sont en projetsur l’ensemble de la commune. A commencer par une opération de la SA.LOGIVAM à la sortie de Pommiers en direction de la gare. 6 logementsindivi<strong>du</strong>els locatifs y sont prévus : 5 F4 et 1 F5. Sécurisé, ce lotissementn’aura qu’une entrée débouchant sur la RD6, ce qui créera un espacefaisant fonction de cour commune.Le plus gros projet en matière de logement sera la création d’un lotissementsitué sur un grand terrain face à la rivière. Il permettra la constructionde 40 habitations. La commune se rend actuellement maître<strong>du</strong> foncier avec l’aide financière et technique de la Communauté <strong>du</strong><strong>Soissonnais</strong>.Jouxtant ce futur lotissement, des terrains vont prochainement accueillirdes constructions indivi<strong>du</strong>elles privées et 9 permis de construire sont déjàdéposés. Les calculs sont faits : ces nouveaux logements vont permettreune arrivée de près de 150 nouveaux habitants. « Et il était temps », affirmeMonsieur Barriquand. « A la municipalité, nous avons fait les comptes,nous avons per<strong>du</strong> 80 habitants en 14 ans. Mais, surtout, notre populationveillit de plus en plus. Les enfants quittent le foyer des parents. Prenonsl’exemple <strong>du</strong> lotissement des Amandiers : dans les années 80, sur les 45logements qui le constituaient, il y avait 54 enfants, aujourd’hui, il n’y ena plus qu’un... » cela laisse à réfléchir...Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.200517


alade en pays soissonnaisen couleursPasly« Ici, ce n’est pas de la colline, c’est de la montagne », prévientDaniel Kuturasinski, secrétaire général de la mairiede Pasly. Et on le croit sans peine lorsqu’on visite les boves,creuttes et autres carrières qui parsèment les flancsvallonnés de ce village proche de Soissons, si proche etcomme caché au milieu d’un écrin de ver<strong>du</strong>re depuisl’époque gauloise. C’est à cette époque que nos ancêtresont creusé ce qui est en fait les contreforts des Ardennesfrançaises. Le tuf très tendre leur a permis de s’abriterdans des grottes à l’agencement remarquable. Cela vaut lapeine de s’y attarder, de même qu’il est intéressant de serendre au musée de Soissons, afin d’admirer trois urnesfunéraires romaines découvertes lors de la construction<strong>du</strong> pont de Pasly.Au moyen âge, Pasly est un village de cultivateurs et unechapelle est le seul lieu de culte. C’est sur son site quesera édifiée, au début <strong>du</strong> siècle dernier, l’église Saint Jean-Baptiste. Une curiosité, puisqu’elle n’est pas classée, n’aaucun caractère dans un département au patrimoine architecturalsi riche. Peu importe aux Paslysiens… Ils ontbien d’autres raisons d’être fiers de leur village. En particulier,lorsqu’on évoque l’héroïsme de Jules Debordeaux<strong>du</strong>rant la guerre de 1870. Ce jeune instituteur organiseraune escarmouche contre les Prussiens qui tentaient de réparerle pont de Pommiers. Il sera exécuté le 9 octobre.Aujourd’hui, Pasly est devenu un village résidence de 1069âmes et il ne reste plus qu’un agriculteur, Franck Dufour.Refusant la fatalité de ce que certains appellent des « villes-dortoirs», la municipalité a joué la carte des associations.Carte maîtresse ! La population se maintient etpermet de conserver un effectif scolaire d’une centained’élèves. Mais, comme ailleurs, la population vieillit et lamunicipalité aimerait amener <strong>du</strong> logement locatif. Cependant,sans terrain à vendre, elle ne peut rien faire et cesont les initiatives privées qui ont le vent en poupe. Enprojet, deux lotissements de 20 unités. On le voit, la patrie<strong>du</strong> Paslygout (plat à base de viande de mouton, de bœuf etde haricots de Soissons) ne veut pas s’assoupirAccès et contact :Sortie Soissons en direction de Pommiers.Tourner à droite sur la RD 914.Tél mairie : 03 23 53 15 20Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.2005


en couleurs1920, Soissons, détruite parla guerre, se reconstruit. Grâceà un don américain, géré par unWindsor et initialement destinéà un terrain de football, Soissonsachète les 13 hectares <strong>du</strong> châteauSaint-Crépin pour en faireun parc avec stade.En 1926, on abandonne l’idéed’une halte d’atterrissage à Presles.Le CAS (Club Aéronautiquede Soissons), nouvellement créé,obtient de s’installer à Saint-Crépin. Il y restera 65 ans. Il étaitparrainé par Suzanne Deutschde la Meurthe, in<strong>du</strong>strielle à Moÿde l’Aisne, dont le père avaitcréé la Coupe portant son nom.C’est alors que Soissons prétendouvrir un champ de courses près<strong>du</strong> terrain d’aviation.Le 22 juin 1927, le 4 e bureau <strong>du</strong>Ministère de la Guerre, celui del’Aviation, déplore le choix d’unchamp de course qui constitueraitune gêne pour les liaisonsaériennes avec le 34 e Régimentd’aviation au Bourget et rendraitimpossible l’emploi <strong>du</strong> terrainPhoto : Sté Historiquecomme piste de secours pour lesavions de la ligne Paris-Berlin, encas de détresse.Sous la responsabilité de MM.Marcel Pierre, Bernard Miot etErnest Rocault, le parc volant seconstitue progressivement d’unHenriot, d’un Luciole, d’un Potez36. On y utilise un autre Potez36, propriété de M. Liénard,agriculteur à Chau<strong>du</strong>n, où il avaitétabli une piste d’atterrissage.On le complète par un SFAN,présenté par M. Thoret, père <strong>du</strong>Vol en Montagne à St Rémy deProvence.Avec le glorieux prestige des ancienspilotes de guerre, les clubsaéronautiques pouvaient servird’écoles de formation. C’étaitl’ambition de Pierre Cot, ministrede l’Air, qui les voulait écoles depromotion populaire, alors quel’axonais Jean Mermoz les voyaitécoles de formation de chefs.Le 13 février 1935, Mermozvisite l’aéroclub et y laisse saphoto dédicacée.C’est l’époque de manifestationsLes origines del’aviationsoissonnaise2 e partieaériennes sur le terrain, qui pritle nom de Marcel Goulette. Aucours de l’une d’elles, une jeuneparachutiste se noya dans unétang Becker.Le 19 mars 1937 : cérémonieau terrain pour la disparitionde Mermoz avec les héroïnesAdrienne Bolland, Maryse Bastiéet le père <strong>du</strong> pilote. En pleinsuccès, le CAS ajoute la pratique<strong>du</strong> Vol à Voile.1939 : c’est la guerre. L’activitéaérienne militaire se limite àquelques liaisons avec l’Arrière.1940 : dissolution des aéro-clubspar l’occupant allemand.1942 : l’occupant ayant toléréla pratique de l’aéromodélismedans la Zone Occupée, les responsablesPierre, Miot, Rocaultet Mme Davesne créent l’ACS(Aéro-Club de Soissons) qui pritune importance considérable,puisqu’il allait englober quinzesections dont deux en ville, auCentre d’apprentissage et àl’école Saint Georges, appeléesection Georges Guynemer, avecd’autres dans les communesde Guny, Blérancourt, Vailly, etc.Des concours y furent organisés,ainsi qu’à Bétheny près deReims.1943 : reconnaissance officielle<strong>du</strong> Club d’AéromodélismeLe 4 juin 1944 : concours àBlérancourt, deux jours avant leDébarquement en Normandie.La pratique de l’aéromodélismene comportait pas uniquementla construction de planeurset d’avions dont l’hélice était<strong>action</strong>née par des écheveaux decaoutchouc. On y avait dispensédes cours de mécanique <strong>du</strong>vol, d’aérologie, de météorologieet d’Histoire de l’Aviation,sanctionnés par un Certificatélémentaire des Sports Aérienset <strong>du</strong> chef des sections locales.Le 28 août 1944, c’est la libérationde Soissons. On exhumedeux planeurs, le XIA et leCastel 32, de leur cachette dansl’atelier de la menuiserie DeReyer, à St-Waast. Une équipeentreprit la remise en état deces planeurs et une autre s’occupade la voiture-treuil laquelle,après quatre ans de planque,était à réviser entièrement.Après des soirées et week-endspassés à ces remises en étatdans l’enthousiasme, l’activitéaérienne de l’ACS put reprendrele 1 er dimanche de décembre.Les débuts furent très <strong>du</strong>rs. Parexemple, par manque d’essence,il fallait, à la main, tirer le planeuren début de piste, puis ramenerle câble après lancement. Lehangar avait été démonté etrécupéré par les Allemands, maisle club obtint un baraquementde même type.Si les aéroclubs ne devinrentni des écoles populaires, ni desécoles de chefs à Soissons, lesjoies <strong>du</strong> ciel récompensèrentles élèves de leurs efforts etcertains purent devenir pilotesde ligne.L’ACS a payé son tribut dedrames, mais il prospère sur leshauteurs dominant SoissonsRené VerquinVice-Président Sté HistoriqueDocuments privés. Archiveslocales, manuscrits et souvenirsde G. Janodet et R. Bouldoire.Communauté <strong>du</strong> <strong>Soissonnais</strong> 09.200519


ACYSeptembre30 Bourse aux vêtementsOctobre1-2 Bourse aux vêtements2 BrocanteBERZYSeptembre9-10-11 2 e édition <strong>du</strong> festival 1001 Facettesdemandez le programmeSOISSONSOctobre13 Forum Santé Jeunes Espace Parisot30 Concert de l’orchestre d’harmonie de la garderépublicaine CathédraleCUFFIESSeptembre4 BrocanteDécembre10 Marché de NoëlMERCINSeptembre17-18-19 Fête communaleNOYANTSeptembre11 BrocantePASLYOctobre15 Kermesse de la bièreNovembre25-26-27 Rencontres amicales internationalesSERMOISESeptembre17-18 Fête patronaleSEPTMONTSSeptembre3-4 Fête communale18 ou 25 Brocante et journées <strong>du</strong> patrimoineNovembre5 Soirée HalloweenLa GardeRépublicainedans la nefSOISSONSSeptembreTous les mardis Boeuf musical esplanade <strong>du</strong> Mail par l’EJC17-18 Bourse d’échange minéraux et fossiles àl’Espace Parisot17-18 Journée <strong>du</strong> patrimoine24-25 Fête <strong>du</strong> haricotOctobreTous les mardis Boeuf musical esplanade <strong>du</strong> Mail par l’EJC1-2 Sur les pas des Grognards expo esplanade <strong>du</strong> Mail2 Journée nationale des quartiers Presles, Chevreux, St WaastL’association « Sur les pas des Grognards » organisele 30 septembre (20h00) un concert de l’orchestred’harmonie de la Garde Républicaine en la cathédralede Soissons.Au programme, musique profane et sacrée. Émanationde la Garde nationale, ce corps d’armée a étécréé par Napoléon. Une semaine de manifestation sedéroulera d’ailleurs en 2006. On y évoquera sa dernièrecampagne et la bataille de Craonne (1814).Vente et réservation à l’Office <strong>du</strong> Tourisme, magasinsCamara et Vase de Soissons.NovembreTous les mardis Boeuf musical esplanade <strong>du</strong> Mail par l’EJC5-27 Foire Saint Martin esplanade <strong>du</strong> Mail27 Cross de la ville parc St CrépindécembreTous les mardis Boeuf musical esplanade <strong>du</strong> Mail par l’EJC2-3-4 TéléthonVAUXREZISSeptembre4 Brocante24-25-26 Fête communaleDécembre31 Reveillon de la Saint SylvestreVILLENEUVE-SAINT-GERMAINOctobre2 et 16 Thé dansant21 HalloweenNovembre6 Thé dansantDécembre4-20 Thé dansantPhoto service patrimoine ville de Soissons

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