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À LA UNE10<strong>La</strong> <strong>Gazette</strong> numéro 242 du 31 mars 2011Un nouvel espoirPHOTOS DRL’ESC Dijon a peut-être trouvé lasolution pour exister et se développerdans un univers éducatif <strong>de</strong> plus enplus mondialisé en s’associant à Oxfordvendredi 25 mars en Ang<strong>le</strong>terre.UAND L’ESC avaitannoncé son rapprochementavec Oxford, el<strong>le</strong> ne cachaitpas son ambition : utiliser<strong>le</strong> prestige <strong>de</strong> ce campusbritannique pour assoir un nouveaurayonnement en Europe. Les dirigeantsd’Oxford Brookes vont dans <strong>le</strong> même sens.Mettre en avant la marque Bourgogne pourlégitimer <strong>le</strong>ur formation en management <strong>de</strong>la gastronomie. Les <strong>de</strong>ux éco<strong>le</strong>s ont biencompris <strong>le</strong>s intérêts d’un tel rapprochement.Cette alliance a été officialisée vendredi25 mars, à Oxford, où une délégationdijonnaise a fait <strong>le</strong> déplacement.Le but <strong>de</strong> ce partenariat est d’exister dansune éducation s’ouvrant à la mondialisation.Les <strong>de</strong>ux éco<strong>le</strong>s auraient pu faire <strong>le</strong> dosrond et se plaindre dans <strong>le</strong>ur coin que <strong>le</strong>urtail<strong>le</strong> <strong>le</strong>s empêchait <strong>de</strong> se développer. Aulieu <strong>de</strong> cela, el<strong>le</strong>s ont décidé <strong>de</strong> s’associeretc. Au final, <strong>le</strong>s étudiants sont diplômés<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux universités. Mais l’alliance entrel’ESC Dijon et Oxford Brookes va plus loinpuisqu’el<strong>le</strong> intègre une dimension <strong>de</strong> réel<strong>le</strong>complémentarité. « Cela me fait penser àune Airbus-académie » s’enthousiasme ÉricCornuel, directeur <strong>de</strong> l’EFMD (fondationeuropéenne pour <strong>le</strong> développement dumanagement) qui attribue <strong>le</strong> label Equis (1).<strong>La</strong> comparaison avec Airbus industrie n’estpas galvaudée car comme pour l’avionneur,l’ESC et Oxford Brooks gar<strong>de</strong>nt <strong>le</strong>uri<strong>de</strong>ntité et ajoutent <strong>le</strong>ur spécificité pour unproduit commun. « Ce n’est plus un rêve,mais c’est <strong>de</strong>venu notre avenir » expliqueStephan Bourcieu <strong>le</strong> directeur <strong>de</strong> l’ESCDijon. « L’objectif <strong>de</strong> cette alliance est<strong>de</strong> créer un nouveau modè<strong>le</strong> <strong>de</strong> businessschool, et <strong>de</strong> partager un maximum. »Sur <strong>le</strong> papier et dans <strong>le</strong>s esprits ce nouveaumodè<strong>le</strong> est accessib<strong>le</strong>. En pratique, celaC’est <strong>de</strong>venunotre avenirsans perdre <strong>le</strong>ur i<strong>de</strong>ntité. Une première enEurope. Le fonctionnement paraît simp<strong>le</strong> :échange d’étudiants et <strong>de</strong> professeurs. Maisce « qui est plus qu’un flirt, mais pas encoreun mariage » comme <strong>le</strong> souligne ChrisCooper, <strong>le</strong> directeur d’Oxford Brooks, vaplus loin dans <strong>le</strong> rapprochement. Le diplômeen commun repose sur la gastronomie et<strong>le</strong> vin. Les programmes sont conjoints,tout comme <strong>le</strong>s recherches. Ce <strong>de</strong>rnieraspect n’a rien d’anecdotique puisqu’ilpeut combiner <strong>le</strong>s approches française etbritannique sur une même problématique.Le fonds commun pour soutenir <strong>de</strong>s projetspilotes s’élève à 50 000 euros par an.Jusqu’à présent, <strong>le</strong> système éducatif européenoffrait quelques possibilités d’échange. Ontrouve, bien sûr, Erasmus permettant à <strong>de</strong>smilliers d’étudiants <strong>de</strong> suivre <strong>de</strong>s coursdans <strong>de</strong>s universités étrangères. Ou biencomme à Dijon où la faculté d’al<strong>le</strong>mandpratique <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années <strong>le</strong> cursusintégré. Son fonctionnement est huilé. Uneannée en France, l’autre en Al<strong>le</strong>magne,n’a pas été très simp<strong>le</strong>. Depuis plus <strong>de</strong>trois ans, <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux éco<strong>le</strong>s apprennent à seconnaître. Leurs différences <strong>le</strong>s ren<strong>de</strong>ntcomplémentaires. Ainsi, à l’ESC, <strong>le</strong>sétudiants sont très encadrés, <strong>le</strong> volumed’heures <strong>de</strong> cours est important, et laparticipation est <strong>de</strong> mise. À Oxford, <strong>le</strong>système est tout autre, d’ail<strong>le</strong>urs, il serapproche du système universitaire français :peu d’heures <strong>de</strong> cours, beaucoup <strong>de</strong> travailpersonnel. Il n’est nul<strong>le</strong>ment question <strong>de</strong>chercher <strong>le</strong> système <strong>le</strong> plus efficace car ilsapportent différents éléments aux étudiants.Ainsi, en France l’objet <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>commerce repose surtout sur la mise ensituation et en pratique. En Ang<strong>le</strong>terre, <strong>le</strong>côté théorique est mis en avant.Siân Hervert-Jones est galloise. El<strong>le</strong> estdirectrice financière et membre du comitéexécutif <strong>de</strong> So<strong>de</strong>xo. Le groupe français,<strong>le</strong>a<strong>de</strong>r mondial <strong>de</strong> la restauration...SUITE Page 12

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