Il contributo dell'Italia alla costruzione dell'Algeria indipendente La ...

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un percorso negoziale; un lucido pessimismo circala possibilità che la Francia riuscisse a conservarele sue posizioni nei dipartimenti maghrebini; unaprecisa consapevolezza dei danni che Parigi, continuandocon la sua guerra, arrecava alla credibilitàdella politica occidentale nel Mediterraneo. Gli interpretidi questi dubbi (e di queste certezze), nellapenisola, erano ormai molti: il segretario democristianoFanfani aveva espresso tutte le sue preoccupazioniper l’incapacità francese di chiudere laguerra, fra le righe e non solo, anche prima di arrivarealla presidenza del Consiglio e a Palazzo Chigi,nel luglio 1958, e, una volta al potere, l’evoluzionealgerina, sommandosi alla vivacità dell’offensivasovietica nel Mediterraneo, non aveva che confermatola validità degli assunti originari della sua tesiinterpretativa; Gronchi era da tempo persuaso chela Francia dovesse al più presto accettare l’indipendenzaalgerina e, dopo essersi proposto più volte(e inutilmente) da raccordo tra Parigi e l’FLN, simanteneva pronto a fungere da trait d’union trale due parti; Mattei, che, con “Il Giorno” difendevale ragioni dell’indipendenza, chiarì in modofin troppo evidente, con il suo rifiuto delle offertefrancesi di partecipare ai progetti di valorizzazionedelle risorse sahariane, che era sua intenzionetrattare di temi petroliferi solo con il governo diun’Algeria libera; i rappresentanti diplomatici italianinei paesi del Medio Oriente erano convintidella necessità che il focolaio di tensione algerinofosse spento al più presto, anche per liberare la politicaestera del loro governo da un laccio condizionante.Pochi, insomma, nel mondo politico – enon solo politico - italiano, sembravano dispostia scommettere, per l’Algeria, su un futuro diversoda quello dell’indipendenza; tutti, sia pur consapevolidelle mille difficoltà che De Gaulle dovevaaffrontare e risolvere, erano convinti della necessiavaitexprimé toutes ses préoccupations pour l’incapacitéfrançaise à mettre fin à la guerre, plus ou moinsouvertement, même avant d’arriver à la présidencedu Conseil et au Ministère des Affaires Etrangères,en juillet 1958, et, une fois au pouvoir, l’évolutionalgérienne, qui s’ajoutait à la vivacité de l’offensivesoviétique en Méditerranée, n’avait fait que confirmerla validité de ses hypothèses d’interprétation; lePrésident de la République Gronchi était convaincudepuis longtemps que la France devait accepter auplus vite l’indépendance algérienne et, après avoirproposé plusieurs fois (sans succès) de jouer le rôled’intermédiaire entre Paris et le FLN, il se tenait prêtà fonctionner comme un trait d’union entre les deuxparties; Mattei, qui, avec le quotidien “Il Giorno”défendait les raisons de l’indépendance, expliqua trèsclairement, par son refus des offres françaises de participeraux projets de mise en valeur des ressourcessahariennes, qu’il n’avait l’intention de traiter lesthèmes pétroliers qu’avec le gouvernement d’une Algérielibre; les représentants diplomatiques italiensdans les pays du Moyen Orient étaient convaincus dela nécessité d’éteindre au plus vite le foyer de tensionalgérien, y compris pour libérer la politique étrangèrede leur gouvernement d’une contrainte encombrante.Ils n’étaient donc pas nombreux ceux qui, dans lemonde politique – et pas seulement politique - italien,étaient disposés à parier, pour l’Algérie, sur unfutur autre que l’indépendance; tout le monde, bienque conscient des mille diffi cultés que De Gaulle devaitaffronter et résoudre, était convaincu de la nécessitépour Paris d’agir avec moins de réticences pourouvrir des négociations crédibles avec les “rebelles”.Mais l’Italie était alliée de la France. Et la tâche del’Italie, qui voulait rester proche de la France sansrenoncer à sa politique de sympathie envers les paysarabes, était, selon la synthèse de Fanfani, celle depersuader Paris, avec un langage plus clair que celui60

un percorso negoziale; un lucido pessimismo circala possibilità che la Francia riuscisse a conservarele sue posizioni nei dipartimenti maghrebini; unaprecisa consapevolezza dei danni che Parigi, continuandocon la sua guerra, arrecava <strong>alla</strong> credibilitàdella politica occidentale nel Mediterraneo. Gli interpretidi questi dubbi (e di queste certezze), nellapenisola, erano ormai molti: il segretario democristianoFanfani aveva espresso tutte le sue preoccupazioniper l’incapacità francese di chiudere laguerra, fra le righe e non solo, anche prima di arrivare<strong>alla</strong> presidenza del Consiglio e a Palazzo Chigi,nel luglio 1958, e, una volta al potere, l’evoluzionealgerina, sommandosi <strong>alla</strong> vivacità dell’offensivasovietica nel Mediterraneo, non aveva che confermatola validità degli assunti originari della sua tesiinterpretativa; Gronchi era da tempo persuaso chela Francia dovesse al più presto accettare l’indipendenzaalgerina e, dopo essersi proposto più volte(e inutilmente) da raccordo tra Parigi e l’FLN, simanteneva pronto a fungere da trait d’union trale due parti; Mattei, che, con “<strong>Il</strong> Giorno” difendevale ragioni dell’indipendenza, chiarì in modofin troppo evidente, con il suo rifiuto delle offertefrancesi di partecipare ai progetti di valorizzazionedelle risorse sahariane, che era sua intenzionetrattare di temi petroliferi solo con il governo diun’Algeria libera; i rappresentanti diplomatici italianinei paesi del Medio Oriente erano convintidella necessità che il focolaio di tensione algerinofosse spento al più presto, anche per liberare la politicaestera del loro governo da un laccio condizionante.Pochi, insomma, nel mondo politico – enon solo politico - italiano, sembravano dispostia scommettere, per l’Algeria, su un futuro diversoda quello dell’indipendenza; tutti, sia pur consapevolidelle mille difficoltà che De Gaulle dovevaaffrontare e risolvere, erano convinti della necessiavaitexprimé toutes ses préoccupations pour l’incapacitéfrançaise à mettre fin à la guerre, plus ou moinsouvertement, même avant d’arriver à la présidencedu Conseil et au Ministère des Affaires Etrangères,en juillet 1958, et, une fois au pouvoir, l’évolutionalgérienne, qui s’ajoutait à la vivacité de l’offensivesoviétique en Méditerranée, n’avait fait que confirmerla validité de ses hypothèses d’interprétation; lePrésident de la République Gronchi était convaincudepuis longtemps que la France devait accepter auplus vite l’indépendance algérienne et, après avoirproposé plusieurs fois (sans succès) de jouer le rôled’intermédiaire entre Paris et le FLN, il se tenait prêtà fonctionner comme un trait d’union entre les deuxparties; Mattei, qui, avec le quotidien “<strong>Il</strong> Giorno”défendait les raisons de l’indépendance, expliqua trèsclairement, par son refus des offres françaises de participeraux projets de mise en valeur des ressourcessahariennes, qu’il n’avait l’intention de traiter lesthèmes pétroliers qu’avec le gouvernement d’une Algérielibre; les représentants diplomatiques italiensdans les pays du Moyen Orient étaient convaincus dela nécessité d’éteindre au plus vite le foyer de tensionalgérien, y compris pour libérer la politique étrangèrede leur gouvernement d’une contrainte encombrante.<strong>Il</strong>s n’étaient donc pas nombreux ceux qui, dans lemonde politique – et pas seulement politique - italien,étaient disposés à parier, pour l’Algérie, sur unfutur autre que l’indépendance; tout le monde, bienque conscient des mille diffi cultés que De Gaulle devaitaffronter et résoudre, était convaincu de la nécessitépour Paris d’agir avec moins de réticences pourouvrir des négociations crédibles avec les “rebelles”.Mais l’Italie était alliée de la France. Et la tâche del’Italie, qui voulait rester proche de la France sansrenoncer à sa politique de sympathie envers les paysarabes, était, selon la synthèse de Fanfani, celle depersuader Paris, avec un langage plus clair que celui60

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