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Il contributo dell'Italia alla costruzione dell'Algeria indipendente La ...

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lations qui sont enlevées de Naples, d’Otrante et deCrotone. En 1667, un navire des Indes était capturé.<strong>La</strong> même année ils pillaient les côtes de Naples, desPouilles, et de l’île de Capri et ramenèrent de Tranitout un couvent de Cordeliers ; en 1668, ils pillaientles environs de Gênes, des Pouilles et de la Calabred’où ils ramenèrent des captifs ; en 1669 , ils écumaientà Monaco, en Corse et à Gênes. Les archivesitaliennes mentionnent, à partir de 1748, la présencede bateaux algériens dans les eaux d’Antibes etde Nice. <strong>Il</strong>s furent en force sur les côtes italiennes etde Sicile.Au XVI e siècle, les Raïs qui commandaient, étaientde diverses origines. On note plusieurs Italiens, FererRaïs (Génois); un Sarde juif (Memet Raïs), un Sicilien(Mami Raïs). Tous étaient convertis à l’Islam.En 1588, sur 34 Raïs, on comptait 19 « renégats » etdeux fils de « renégats ».Au moment de la première guerre d’indépendancede l’Italie en 1848, l’Algérie entrait dans sa dix-huitièmeannée d’occupation coloniale. Le général Cavaignacqui était chef de l’exécutif s’interposa en tantque médiateur entre l’Autriche et le peuple italien.Nous rappelons que pour les Algériens, Cavaignacavait été commandant de la place de Tlemcen et quec’est dans l’ouest algérien qu’il eut ses galons par larépression de la population algérienne 1 . Le maréchalRandon, qui fut ministre de la Guerre entre 1859et 1866, fut également celui qui brisa les révoltes deKabylie de 1852 et 1857. Deschamps affi rme: « sasympathie pour l’Italie était très vive et sa résolutiond’assurer son affranchissement très ferme. Mais d’unepart, il ne voulait pas faire la fortune d’un roi enmettant tout ou partie de la Péninsule sous la loide Charles Albert ; d’autre part, tout en s’interdisantde s’immiscer dans les affaires intérieures des Italiens,il ne voulait pas faciliter la formation d’une unité1 Henri Dunant, Un Souvenir de Solferino, Fick, 1862, p.34qui eût condamné l’Italie au système monarchique etcréé sur notre frontière un grand Etat ». Le comte deCavour pour avoir l’appui de Napoléon III lui donnaNice et la Savoie (24 mai 1860). Quand l’Italiedevenait unie et indépendante en 1861, l’Algérie enétait à sa trente et unième année d’occupation. L’Italierécupérait la Vénétie en 1866 et Rome en 1870.Aussi, l’état algérien ne pouvait avoir un avis indépendantsur les évènements qui <strong>alla</strong>ient changer lacarte de l’Europe et surtout celle de la nouvelle entitéqui naissait : l’Italie. <strong>Il</strong> n’avait pas de relations d’étatà état. Mais les événements qui amenèrent l’indépendancede l’Italie eurent des répercussions sur la viepolitique de l’AlgérieEn effet le confl it entre l’empire austro-hongrois etla coalition franco-sarde est né de la promesse faiteau roi Victor Emmanuel II de l’aider à faire l’unitéitalienne autour du roi en échange de la Savoie etNice. Des Algériens furent recrutés pour fournir uncontingent pour la campagne d’Italie. En plus d’unrégiment de zouaves, ils fournirent trois régiments detirailleurs algériens, composés de trois bataillons desix compagnies chacun. Cela faisait 1100 soldats. Cerégiment s’illustra particulièrement lors de l’attaquedu mont Fontana qui relie San Cassiano à Cavriana.Henri Dunant le fondateur de la Croix Rouge raconte: « A l’attaque du mont Fontana les tirailleurs sontdécimés. Leurs colonels <strong>La</strong>ure et Herment sont tués,leurs offi ciers succombent en grand nombre, ce qui redoubleleur fureur : ils s’excitent à venger leurs mortset se précipitent, avec la rage de l’Africain et le fanatismedu Musulman, sur leurs ennemis qu’ils massacrentavec frénésie sans trêve ni relâche et comme destigres altérés de sang. Plus loin il ajoute: « Les Croateségorgent tout ce qu’ils rencontrent; ils achèvent lesblessés de l’armée alliée et les font mourir à coups decrosse tandis que les tirailleurs algériens, malgré les effortsde leurs chefs pour calmer leur férocité, frappent37

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