LE BOURGEOIS GENTILHOMME MOLIRE - Pitbook.com
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Scène dernièreMadame Jourdain, Monsieur Jourdain, Cléonte, etc.Madame Jourdain: Comment donc? qu'est-ce que c'estque ceci? On dit que vous voulez donner votre fille enmariage à un carême-prenant.Monsieur Jourdain: Voulez-vous vous taire,impertinente? Vous venez toujours mêler vosextravagances à toutes choses, et il n'y a pas moyen devous apprendre à être raisonnable.Madame Jourdain: C'est vous qu'il n'y a pas moyen derendre sage, et vous allez de folie en folie. Quel est votredessein, et que voulez-vous faire avec cet assemblage?Monsieur Jourdain: Je veux marier notre fille avec le filsdu Grand Turc.Madame Jourdain: Avec le fils du Grand Turc!Monsieur Jourdain: Oui, faites-lui faire voscompliments par le truchement que voilà.Madame Jourdain: Je n'ai que faire du truchement, et jelui dirai bien moi-même à son nez qu'il n'aura point mafille.Monsieur Jourdain: Voulez-vous vous taire, encore unefois?Dorante: Comment, Madame Jourdain, vous vousopposez à un bonheur comme celui-là? Vous refusez SonAltesse Turque pour gendre?
Madame Jourdain: Mon Dieu, Monsieur, mêlez-vous devos affaires.Dorimène: C'est une grande gloire, qui n'est pas à rejeter.Madame Jourdain: Madame, je vous prie aussi de nevous point embarrasser de ce qui ne vous touche pas.Dorante: C'est l'amitié que nous avons pour vous quinous fait intéresser dans vos avantages.Madame Jourdain: Je me passerai bien de votre amitié.Dorante: Voilà votre fille qui consent aux volontés de sonpère.Madame Jourdain: Ma fille consent à épouser un Turc?Dorante: Sans doute.Madame Jourdain: Elle peut oublier Cléonte?Dorante: Que ne fait-on pas pour être grand'dame?Madame Jourdain: Je l'étranglerais de mes mains, si elleavait fait un coup comme celui-là.Monsieur Jourdain: Voilà bien du caquet. Je vous disque ce mariage-là se fera.Madame Jourdain: Je vous dis, moi, qu'il ne se ferapoint.Monsieur Jourdain: Ah! que de bruit!Lucile: Ma mère.Madame Jourdain: Allez, vous êtes une coquine.Monsieur Jourdain: Quoi? Vous la querellez de cequ'elle m'obéit?Madame Jourdain: Oui: elle est à moi, aussi bien qu'àvous.Covielle: Madame.
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- Page 135: Tout cela finit par le mélange des
Madame Jourdain: Mon Dieu, Monsieur, mêlez-vous devos affaires.Dorimène: C'est une grande gloire, qui n'est pas à rejeter.Madame Jourdain: Madame, je vous prie aussi de nevous point embarrasser de ce qui ne vous touche pas.Dorante: C'est l'amitié que nous avons pour vous quinous fait intéresser dans vos avantages.Madame Jourdain: Je me passerai bien de votre amitié.Dorante: Voilà votre fille qui consent aux volontés de sonpère.Madame Jourdain: Ma fille consent à épouser un Turc?Dorante: Sans doute.Madame Jourdain: Elle peut oublier Cléonte?Dorante: Que ne fait-on pas pour être grand'dame?Madame Jourdain: Je l'étranglerais de mes mains, si elleavait fait un coup <strong>com</strong>me celui-là.Monsieur Jourdain: Voilà bien du caquet. Je vous disque ce mariage-là se fera.Madame Jourdain: Je vous dis, moi, qu'il ne se ferapoint.Monsieur Jourdain: Ah! que de bruit!Lucile: Ma mère.Madame Jourdain: Allez, vous êtes une coquine.Monsieur Jourdain: Quoi? Vous la querellez de cequ'elle m'obéit?Madame Jourdain: Oui: elle est à moi, aussi bien qu'àvous.Covielle: Madame.