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et LVp (La Vendéenne des plastiques) spécialisée - CCI Rennes

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Édition spéciale septembre 2010<strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Br<strong>et</strong>agneL’annéepour01 01www.rennes.cci.fr


CROISSANCE ET DIVERSIFICATION ÉCONOMIQUEACCUEIL ET ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISESPARCS D’ACTIVITÉS ET IMMOBILIER D’ENTREPRISESCRÉATIVITÉ, RECHERCHE, INNOVATIONEMPLOIS ET COMPÉTENCES<strong>Rennes</strong>MétropoleCULTIVE DES CHAMPS FERTILESDirection Economie - Recherche -Enseignement Supérieureconomie@agglo-rennesm<strong>et</strong>ropole.fr02 99 86 64 40Afin de conforter son attractivité <strong>et</strong> ses fonctionsde capitale économique régionale, <strong>Rennes</strong> Métropoleréalise de nombreux parcs d’activités <strong>et</strong> développeun ensemble de services à <strong>des</strong>tination <strong>des</strong> entreprises :ai<strong>des</strong> aux investissements <strong>et</strong> aux créations d’emplois,recherche de sites ou locaux d’activités, bureauxclés en main, impulsion <strong>et</strong> structuration de nouvellesfilières d’activités, financement de proj<strong>et</strong>s de recherchecollaboratifs, soutien aux pôles de compétitivité...


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Le salon du BTPde l’OuestRENNES1, 2, 3 décembre 2010Tant & Plus - Photos : J.J. BernierL’événement incontournable<strong>des</strong> professionnels de la construction65 000 m 2 d’exposition Plus de 1 000 exposantsQuincaillerie - Outillage / Décoration - Fabricants, distributeurs <strong>et</strong> sociétésFinition / Menuiserie - Ferm<strong>et</strong>ure / Électricité de services- Chauffage - Sanitaire / Maçonnerie -Façade / Gros matériel - TP / Charpente- MOB - Couverture / Services NOUVEAU LIEUPARC EXPO-RENNESSALON ORGANISÉ PAR : AVEC LE SOUTIEN DE :Membre de :Demandez votre badge d’accès gratuit code ANPRE sur www.artibat.com


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L’efficacité mutualiste…... c’est apporterson expertise à plusde 15 000 entreprisestout en aidant Claire,dirigeante, à entr<strong>et</strong>enirson cœur.Plus de 2 millions d’adhérentsbénéficient aujourd’huide l’efficacité Prévadiès.www.prevadies.fr/prevention<strong>Rennes</strong> Centre<strong>Rennes</strong> Nord-Est23, rue Jules-Simon239, rue de Fougères<strong>Rennes</strong> Gare<strong>Rennes</strong> Sud-Ouest8, boulevard de Beaumont268 bis, rue de Nantes0 980 98 98 98(numéro non surtaxé)Prévadiès, mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Codede la Mutualité, n° RNM 442 224 671. Siège social : 143, rue Blom<strong>et</strong> -75015 Paris. DirCom - 09/10 - Illustration : Jacques Després


| transports - logistiqueBr<strong>et</strong>agne Manutention distribuele 1 er transpal<strong>et</strong>te électrique de villeGrâce à ses techniciens répartis sur l’ensemble du territoirerégional, Br<strong>et</strong>agne Manutention apporte toute l’expertisedu numéro 1 de la manutention ; elle est le concessionnaireexclusif Fenwick sur la région. Pour répondre à laproblématique de la livraison du dernier kilomètre enmilieu urbain, la société de Pacé commercialise depuispeu le « Citi », premier transpal<strong>et</strong>te électrique de ville.Finies les livraisons avec <strong>des</strong> camions qui s’arrêtent, livrent,refont 200 mètres, s’arrêtent à nouveau, <strong>et</strong> qui consomment35 litres au 100 ! Sans parler de l’encombrement <strong>et</strong> de lapollution <strong>des</strong> rues, très mauvais pour la revitalisation del’hyper-centre… Compact, silencieux agile <strong>et</strong> performant,ce nouveau transpal<strong>et</strong>te électrique Fenwick « Citi » sejoue <strong>des</strong> obstacles pour assurer en un temps record <strong>des</strong>livraisons, sans effort <strong>et</strong> en toute sécurité.Solution de livraison urbaineLe « Citi » est aussi un concentré d’innovations : une roueà l’avant de large diamètre, en pneu plein souple pourfranchir facilement tous les obstacles ou sols difficiles<strong>et</strong> <strong>des</strong> gal<strong>et</strong>s doubles révolutionnaires en bout de fourches,assurant un passage <strong>des</strong> bateaux jusqu’à 70 mm(trottoirs, seuils de porte), <strong>et</strong> ce du hayon au rayon ; unenouvelle gamme de batteries de haute technologie offrantjusqu’à deux heures d’autonomie <strong>et</strong> pouvant se rechargerdepuis n’importe quelle prise de courant ; enfin, un moteurde traction intégré à la roue directrice pour apporter lapuissance nécessaire <strong>et</strong> réaliser les franchissements sansaucun effort pour l’opérateur. « Fort heureusement, c’estla tendance actuelle dans tous les nouveaux concepts dematériel de logistique qui doivent faciliter le travail <strong>des</strong>préparateurs de comman<strong>des</strong> <strong>et</strong> <strong>des</strong> opérateurs en leurévitant les contraintes physiques », confirme Jean-Jacques<strong>La</strong>geat, le Pdg de Br<strong>et</strong>agne Manutention. <strong>La</strong> sociétéa réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 43 millionsd’euros. Elle compte 150 collaborateurs <strong>et</strong> l’expertise de90 techniciens répartis entre les huit agences de <strong>Rennes</strong>,Brest, <strong>La</strong>val, Quimper, Pontivy, Lorient, Saint-Brieuc <strong>et</strong>Redon, visant ainsi une proximité maximale avec lesclients <strong>et</strong> un maillage pertinent. L’entreprise propose uneJean-Jacques <strong>La</strong>geat, Pdg de Br<strong>et</strong>agne Manutentiongamme étoffée d’une centaine de références, du chariotporte-container de 40 tonnes jusqu’au « Citi » qui estle plus p<strong>et</strong>it. « Le point fort de Br<strong>et</strong>agne Manutention,c’est la réactivité, avec 78 véhicules ateliers perm<strong>et</strong>tant degérer un parc de 8 000 chariots, sachant que plus de 450chariots sont disponibles à la location sous 24 heures »,conclut le Pdg de Br<strong>et</strong>agne Manutention. LPBr<strong>et</strong>agne Manutention - Tél. : 02 99 60 28 28www.fenwick-br<strong>et</strong>agnemanutention.comLe Groupe Sterenn m<strong>et</strong>l’accent sur la mutualisationMichel Saulnier, Président directeur généraldu Groupe SterennLogisticien approvisionneur, numéro un français sur lesmarchés <strong>des</strong> pièces agricoles, pour la motoculture deplaisance <strong>et</strong> fournitures industrielles, le Groupe Sterenn,implanté à <strong>La</strong> Mézière depuis 2000, se subdivise enquatre sociétés complémentaires : PVP (Point Vert Pièces),MDS (Motoculture Distribution Service), FSI (FournituresServices Industries), <strong>et</strong> Fournial qui développe<strong>des</strong> offres saisonnières de pièces détachées agricolesC<strong>et</strong>te entreprise a été la première société rach<strong>et</strong>ée en1992 par les actuels dirigeants (Michel Saulnier à laDirection générale <strong>et</strong> commerciale, Gilbert Leroy à laDirection logistique <strong>et</strong> Maurice Cherruault à la Direction<strong>des</strong> achats ; ces deux derniers venant de prendre leurr<strong>et</strong>raite). <strong>La</strong> principale force du Groupe est justementd’intervenir dans trois secteurs (agricole, industrie <strong>et</strong>motoculture) qui peuvent fonctionner en synergie, tantsur les évolutions <strong>des</strong> 80 000 produits référencés quesur la complémentarité <strong>des</strong> gammes. Elles m<strong>et</strong>tent égalementen commun leurs moyens humains, commerciaux<strong>et</strong> logistiques pour élargir <strong>et</strong> dynamiser leurs marchésrespectifs. Tourné vers l’avenir, le Groupe Sterenn, quia réalisé 52 millions d’euros de chiffre d’affaires en2009, s’est doté de moyens innovants d’informatisation<strong>et</strong> d’automatisation de la chaîne logistique (armoires <strong>des</strong>tockage <strong>et</strong> transstockeurs) perm<strong>et</strong>tant d’améliorer laperformance de traitement quotidien de 10 000 lignesde comman<strong>des</strong>, la préparation quasi-industrielle de cescomman<strong>des</strong> <strong>et</strong> leur expédition à J+1.Optimisation logistiqueSterenn commence une nouvelle activité, à traversl’enseigne Stelog : « C’est une offre prix <strong>des</strong>tinée à mutualiserles approvisionnements de plusieurs fournisseursà J+15, avec moins d’emballages, moins de camions…Ces économies, nous les redistribuons auprès de nosclients qui bénéficient, de surcroît, de notre puissance <strong>des</strong>tockage », explique Michel Saulnier, le Pdg du Groupe.Symboliquement dix ans après l’implantation du Groupesur le site de la Mézière, un nouvel entrepôt a été ouverten avril dernier, venant adjoindre 8 000 m 2 de capacitéde stockage aux 14 000 m 2 de l’entrepôt existant. « Avecce nouvel entrepôt, nous sommes vraiment prêts pour lareprise ! Il est <strong>des</strong>tiné à accompagner le développementdu Groupe, dépositaire d’un certain nombre de gran<strong>des</strong>marques, <strong>et</strong> à poursuivre l’industrialisation <strong>des</strong> processde préparation <strong>des</strong> comman<strong>des</strong>, déjà engagés depuisquatre ans », souligne encore Michel Saulnier. Depuisquelques années, Sterenn m<strong>et</strong> également l’accent surle développement à l’international <strong>et</strong> est aujourd’huireprésenté en Allemagne, Belgique, Suisse, Espagne,Portugal, Royaume-Uni <strong>et</strong> Irlande. L’export représenteactuellement moins de 5 % du chiffre d’affaires duGroupe, avec pour objectif d’atteindre 10 % en 2012.LPGroupe Sterenn - Tél. : 02 99 13 05 05 - www.fournial.fr13


chaîne Alimentaire |Les industriels del’agroalimentairecontinuent d’aller de l’avantPour surmonter la crise, les PME du secteur de l’agroalimentaire de notre territoire ont réagi en adoptant <strong>des</strong> stratégies offensives afin derenforcer leur position <strong>et</strong> d’accélérer leur croissance. Certaines ont choisi de se diversifier, d’autres de se lancer sur de grands proj<strong>et</strong>s deR&D <strong>et</strong> d’innover ou tout simplement de garder le cap tout en renforçant leur communication en interne pour rassurer leurs salariés.France Culinaire Développementdevient l’aromaticien <strong>des</strong> PMEContourner la crise en se diversifiant… C’est cequ’a choisi de faire France Culinaire Développement(FCD). Spécialisée jusqu’alors dans la conception<strong>et</strong> la fabrication de mixes alimentaires déshydratés,la PME br<strong>et</strong>onne a développé une nouvelle gammede produits liqui<strong>des</strong>, dont les marina<strong>des</strong>, puis s’estlancée dans les arômes.« Longtemps appelé le mixeur <strong>des</strong> PME (industrielsagroalimentaires <strong>et</strong> distributeurs en restaurationhors domicile), France Culinaire Développement estdevenu leur aromaticien », remarque Pascal Colon,Directeur général <strong>et</strong> commercial de la holding B2F àlaquelle appartient France Culinaire Développement(FCD) <strong>et</strong> dont le siège social se situe à Etrelles.Pascal Colon, Directeur général <strong>et</strong> commercial de la holding B2F, entouré de son équipe« Nous avons conçu de nombreux arômes naturelsafin de nous adapter à la demande de nos clients.Le naturel est en eff<strong>et</strong> une <strong>des</strong> dernières tendancesalimentaires », souligne le dirigeant. Et pour étendreses gammes produits, l’entreprise a non seulementmodernisé son site de production historique deSaint-Gilles, mais en a aussi ouvert un nouveauà Plélan-Le-Grand, dont l’un <strong>des</strong> bâtiments estdédié aux arômes liqui<strong>des</strong>. Elle a également recrutéc<strong>et</strong>te année pas moins de cinq personnes, dont unecuisinière <strong>et</strong> un aromaticien.Depuis son rachat en janvier 2006 par B2F - grouped’agrofourniture intervenant dans les domaines <strong>des</strong>sciences de la vie -, FCD ne cesse de progresser.« Son chiffre d’affaires a bondi de 50 % en quatre anspour atteindre aujourd’hui 9 millions d’euros », précisePascal Colon. Une belle réussite obtenue grâce à ungros travail d’équipe <strong>et</strong> du mark<strong>et</strong>ing, mais aussi à sastratégie de diversification. Une stratégie partagéepar sa maison mère. « <strong>La</strong> crise a en eff<strong>et</strong> forcé B2Fà se rem<strong>et</strong>tre en question <strong>et</strong> à ouvrir son portefeuilled’activités. Elle a saisi de nouvelles opportunités decroissance externe, comme le rachat en 2009 d’uneusine de traitements pour piscine près de Nîmes »,conclut Pascal Colon. SHGFrance Culinaire Développement - Tél. : 02 99 96 80 09www.france-culinaire.com14


RESTAURANT JAPONAISSUSHI BAR - KAITENTEPPANYAKI - SUKIYAKI02.23.46.03.21www.tai-shogun.com99, mail François MitterrandRENNESouvert du mardi au samedi12h - 14h / 19h minuitmenu découverte à 16 € *Service traiteurs professionnels - SéminairesGroupes entreprisesSalles privatives - Plats à emporter* sauf le vendredi soir <strong>et</strong> le samedi soir


A CNIEL ANNONCE EKOSCOPIE_Mise en page 1 23/09/10 17:23 Page1/COURS DE CUISINE• Cours de cuisine• Soirées à thèmes• Dîners dégustationCrédit photo : O. Marie / Cl. Herlédan - LANDEAU CREATION RCS RENNES B 342 042 546 - 09/2010Saison10#11Privatisationsur simple demandeau 02 99 31 45 45Catalogue gratuitCerclesCulinairesNous avons choisi le plaisircercleculinaire.comDroit <strong>des</strong> affaires <strong>et</strong> de la stratégie d’entreprise.Droit <strong>des</strong> sociétés <strong>et</strong> droit fiscal.Droit <strong>des</strong> marques, brev<strong>et</strong>s, informatique <strong>et</strong> Intern<strong>et</strong>.Droit social.Droit public.Droit du patrimoine <strong>et</strong> de la vie privée.BRESTLORIENTNANTESPARISRENNES16


| chaîne AlimentaireTraiteur deParis, rassurerles équipes <strong>et</strong>maintenir lamotivation« Plus on parle de crise, plus il y a crise. Alors arrêtons! », martèle, irrité, Denis Pinault, fondateur deTraiteur de Paris. « Certes, la conjoncture actuelleest difficile mais elle l’était auparavant <strong>et</strong> le serapeut-être encore demain », avance le dirigeant duspécialiste <strong>des</strong> réductions <strong>et</strong> autres canapés sucrés<strong>et</strong> salés surgelés, dont le siège social se trouve à<strong>Rennes</strong>. « Chez Traiteur de Paris, nous avons décidéde ne pas participer à c<strong>et</strong>te crise. Nous croyonsen notre activité <strong>et</strong> continuons d’aller de l’avant »,insiste-t-il.Geldelissurfe sur lemicro-ondableCréée en 1994 à Torcé, Geldelis fabrique <strong>des</strong> spécialitéssurgelées, principalement <strong>des</strong> quiches <strong>et</strong> tartessalées. « Notre cœur de métier est le snacking. Unmode de consommation qui a aujourd’hui le vent enpoupe. Ce qui nous est donc favorable », indique AnnieSaulnier, Directrice générale de l’entreprise, filiale dugroupe familial à vocation agricole J.Dis. Si la PME, quiemploie une soixantaine de personnes, se positionnesur un secteur porteur, elle a su avant tout bien s’ajusterà son marché pour faire face à un contexte économiquedifficile. Et surtout, innover. « Nous avons lancé en2009 <strong>des</strong> quiches individuelles « micro-ondables »gardant tout leur croustillant, confie la dirigeante. Unenouveauté qui répondait à une véritable demande ». Etd’avouer : « C<strong>et</strong>te innovation a non seulement propulsénotre activité, mais elle nous a également ouvert denouveaux marchés, comme celui de la GMS [grande<strong>et</strong> moyenne surface] ». Forte de son succès, Geldeliss’apprête d’ailleurs à sortir dans c<strong>et</strong>te gamme « microondable» <strong>des</strong> tatins aux légumes.Si l’innovation est le maître mot du fabricant deproduits surgelés pour sortir gagnant de c<strong>et</strong>te crise,il s’est également appuyé sur son bon portefeuilleclients. Parmi eux figurent <strong>des</strong> professionnels de larestauration collective <strong>et</strong> commerciale, <strong>des</strong> traiteurs,<strong>des</strong> distributeurs spécialisés du surgelé, mais aussiAnnie Saulnier, Directrice générale de Geldelis<strong>des</strong> gran<strong>des</strong> <strong>et</strong> moyennes surfaces. « Des clients quine se sont pas trouvés déstabilisés eux-mêmes par lacrise », précise la dirigeante.À la question : « Quels sont vos principaux défis àvenir ? », Annie Saulnier rétorque sans hésitation :« Innover encore plus, tout en continuant à aménagernotre outil de production, qui a été agrandi en 2007 pouratteindre les 4000 m 2 . Et pourquoi pas également saisirune opportunité de croissance externe ? ». SHGGeldelis - Tél. : 02 99 49 58 58 - www.geldelis.fr<strong>La</strong> PME, qui emploie 400 salariés répartis sur sestrois sites de production (<strong>La</strong> Guerche-de-Br<strong>et</strong>agne,Fécamp <strong>et</strong> Roanne), a donc poursuivi ses investissementspour continuer sa marche en avant - améliorerla qualité de ses produits, favoriser l’innovation <strong>et</strong>concevoir <strong>des</strong> produits correspondant aux attentesd’une clientèle à la recherche de produits simples,surprenants <strong>et</strong> de bon rapport qualité/prix - maisaussi ses embauches au service commercial <strong>et</strong> enrecherche <strong>et</strong> développement. « Le tout dans <strong>des</strong>budg<strong>et</strong>s de développement raisonnés <strong>et</strong> suivis,reconnaît Denis Pinault. Et surtout en renforçantles dispositifs de communication en interne afin derassurer les équipes <strong>et</strong> de maintenir leur confiance<strong>et</strong> leur motivation. » Une stratégie qui semble avoirporté ses fruits puisque Traiteur de Paris enregistreune nouvelle croissance positive de son chiffred’affaires. SHGTraiteur de Paris - Tél. : 02 99 86 76 00 - www.traiteurdeparis.comÉclairage d’Olivier Dauvers,Éditions Dauvers« <strong>La</strong> crise n’a pas changé grand-chose en matière de consommationalimentaire mais a tout simplement renforcé l’idée quec<strong>et</strong>te dernière était une variable d’ajustement du budg<strong>et</strong> <strong>des</strong>ménages. L’écart entre le pouvoir d’achat - qui est légèrementpositif - <strong>et</strong> le vouloir d’achat - qui explose - se creuse, engendrantune logique d’arbitrage permanente. Et certains préfèrentéconomiser sur l’alimentation pour pouvoir consommer d’autresproduits, comme ceux liés aux nouvelles technologies de l’information<strong>et</strong> de la communication. D’où une baisse continue dupoids <strong>des</strong> dépenses alimentaires dans la consommation totale.Et si le prix reste un ‘driver’ fort du marché, le consommateurcherche les produits qui, selon lui, offrent la valeur qu’il est prêt àm<strong>et</strong>tre. <strong>La</strong> conjoncture économique n’a en tout cas pas changé lecomportement de consommation <strong>des</strong> Français mais a peut-êtr<strong>et</strong>out de même généré un r<strong>et</strong>our aux produits bruts, simples ».17


ÉCO-ACTIVITÉS |L’innovation commefondement à long termeDésormais, les éco-activités font plus qu’être de simples opportunités de sortie de crise. Elles posent l’innovation comme fondement à longterme <strong>et</strong> font <strong>des</strong> chefs d’entreprise de c<strong>et</strong>te filière <strong>des</strong> pionniers éco-actifs inventant de nouveaux modèles économiques où le rôle <strong>des</strong> PMEest tellement important qu’il fait jouer certaines d’entre elles à l’international dans la cour <strong>des</strong> grands.Spectaculaires, pionniers en lumière écologiqueCréée en 1987, la société Spectaculaires située àSaint-Thurial décline son activité autour de trois pôlescomplémentaires : la projection d’images, la conception<strong>et</strong> réalisation d’événements festifs, culturels ou promotionnels,l’assistance technique pour les spectacles <strong>et</strong>événements. Les « Allumeurs d’images » sont aujourd’huiprécurseurs dans une démarche verte impliquant unchangement de perception de la lumière.« <strong>La</strong> lumière était il y a quelques années quelque chosede très positif. Mais à force d’en m<strong>et</strong>tre trop, on n’a plusrien vu ! », dixit Benoît Quéro, le gérant de Spectaculaires.Son équipe, composée de 17 permanents, auxquelss’adosse un solide pool d’intermittents, propose <strong>des</strong>proj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> <strong>des</strong> approches scénographiques allianttechniques spectaculaires <strong>et</strong> recherche de contenu<strong>et</strong> de sens… « Aujourd’hui, nous cherchons plutôt lemieux que le trop en développant une approche singulière<strong>et</strong> concrète, car nous accompagnons nos clients,les collectivités <strong>et</strong> entreprises dans leur démarche dedéveloppement durable. En matière de spectacle vivant,il faut dire que jusqu’ici, la mode n’était pas trop àl’économie mais les choses ont changé. Aux dernièresTransmusicales, pour éclairer la scène principale du Liberté,nous avons éliminé toutes les sources halogènes<strong>et</strong> utilisé <strong>des</strong> lampes à décharges de 80 ampères au lieu<strong>des</strong> 500 ampères habituels ; le public n’y a vu que dufeu ! Nous avons aussi diminué la section <strong>des</strong> câblagespar cinq, ce qui a permis de réaliser <strong>des</strong> économies d<strong>et</strong>ransport <strong>et</strong> de mise en place. Les sources LED ont aussi<strong>des</strong> capacités intéressantes », conclut Benoît Quéro.Solutions basse consommationD’emblée, Spectaculaires s’est intéressée à la valorisation<strong>des</strong> patrimoines urbains comme naturels. Là encore,Benoît Quéro souligne la volonté de sa société d’êtrepionnière en matière de changement de perception dela lumière : « Désormais, à partir d’une prise de 16 ampères,on est capable de proposer l’éclairage permanentd’une église, d’un hôtel de ville <strong>et</strong> tout cela pour laconsommation d’une ou deux machines à café ! Par rapportaux années90, la consommationen termed’éclairage publica été divisée pardix », soulign<strong>et</strong>out de mêmeBenoît Quéro quiBenoît Quéro, Gérant de Spectaculairesrésume ainsi laphilosophie quilui tient à cœur : « Nous ne sommes pas <strong>des</strong> adeptesdu tout éclairé ; nous devons penser la lumière, avoirun rôle de médiateur pour la poser uniquement sur leséléments intéressants <strong>et</strong> faire accepter au public <strong>des</strong>zones d’ombres qui créent la magie. » Définitivement,Spectaculaires se positionne dans une démarched’épure de lumière. LPSpectaculaires - Tél. : 02 99 87 07 07 - www.spectaculaires.frTranseli, un centre de traitement biologique <strong>des</strong> déch<strong>et</strong>sEn 2004, Denis Leblanc a fondé la société TRANSELI pourse doter d’un centre de traitement <strong>des</strong> déch<strong>et</strong>s liqui<strong>des</strong> <strong>et</strong>graisseux basé à Taillis, près de Vitré. C<strong>et</strong>te activité prolongecelle de Leblanc Environnement,entreprise que Denis Leblanca créée en 1988 pour collecter lesdéch<strong>et</strong>s liqui<strong>des</strong> <strong>et</strong> graisseux (<strong>des</strong>industriels <strong>et</strong> <strong>des</strong> particuliers).Afin de répondre aux enjeux <strong>et</strong>exigences relatifs aux épandages<strong>et</strong> stockages <strong>des</strong> déch<strong>et</strong>s organiques,il a opté pour un système d<strong>et</strong>raitement biologique (principe del’installation d’oxydation, similaire àla digestion humaine), sans produitchimique, appelé « Carbofil » qu’il est le seul à utiliseren Ille-<strong>et</strong>-Vilaine : il s’agit d’un bioréacteur qui exploiteles lois de la mécanique <strong>des</strong> flui<strong>des</strong> pour développer lesbactéries nécessaires à la réduction <strong>des</strong> effluents enDenis Leblanc, Dirigeant de Transeliboues. « À la sortie de la station, nous produisons de labiomasse, mélange de bactéries, matières en suspension<strong>et</strong> d’eau. Nous nous sommes dotés d’un équipement dedéshydratation qui perm<strong>et</strong> de séparer leseaux de la boue. Ainsi, nous obtenons del’eau dépolluée <strong>et</strong> <strong>des</strong> boues. Ces bouesissues de l’installation d’oxydation, nousles incinérions, mais en 2007 nous avonsimplanté sur notre site une plate-formeinnovante de compostage <strong>des</strong> boues quisont désormais hygiénisées par ventilationcontrôlée par ordinateur, c’est-à-diremontées en température jusqu’à l’obtentiond’un compost conforme à la normeNFU ». Résultat : un déch<strong>et</strong> polluant àl’entrée dans la station peut devenir une matière premièrebiologiquement <strong>et</strong> physico-chimiquement intéressante à lasortie. « D’ici la fin de l’année 2010, notre objectif est decommercialiser ces composts normés <strong>et</strong> de faire construirepour les stocker un entrepôt de 600 m 2 avec une toiture enpanneaux photovoltaïques », conclut Denis Leblanc.Des déch<strong>et</strong>s valorisés en compostAujourd’hui, ce centre de traitement unique en son genresur l’Ille-<strong>et</strong>-Vilaine reçoit <strong>des</strong> flux de déch<strong>et</strong>s <strong>des</strong> différentsacteurs du monde de l’assainissement en Br<strong>et</strong>agne. Le sitede TRANSELI est classé ICPE (Installations Classées pourla Protection de l’Environnement) par arrêté préfectoral ;cela signifie qu’il garantit la transparence sur la pesée<strong>des</strong> volumes (pont-bascule avec émission <strong>des</strong> tick<strong>et</strong>s depesée), la traçabilité (bordereau de suivi) <strong>et</strong> le contrôle <strong>des</strong>produits traités (échantillonnage systématique pour vérification<strong>des</strong> livraisons). En somme, la société TRANSELIoffre une solution complète, répondant à la réglementationen vigueur <strong>et</strong> assurant une transparence irréprochable surla <strong>des</strong>tination finale <strong>des</strong> déch<strong>et</strong>s. LPTranseli - Tél. : 02 99 76 87 27http://traitement-graisses-hydrocarbures-matieres-organiques.transeli.fr18


BOIS 2 R BRETAGNEENSEMBLE AGISSONS POUR L’ENVIRONNEMENT<strong>La</strong> transformation de vos déch<strong>et</strong>s de boisen énergie renouvelableUne gestion écologiquede vos rebus de bois:.Location de bennes pour la collecte de bois.Enlèvement.Traitement: sciures, chutes courtes, délignures,chutes longues, écorces, plaqu<strong>et</strong>tes forestières,plaqu<strong>et</strong>tes de scieries, panneaux de particules,agglomérés, sciures d’agloméré, fines deponçage, bois d’élegage, rémanents verts, boisde déch<strong>et</strong>terie, pal<strong>et</strong>tes...Des solutions nouvelles pourune gestion écologique du bois:.Bois énergie: Bois bûche, plaqu<strong>et</strong>tes forestières,Plaqu<strong>et</strong>tes industrielles, Sciures, Granulés de bois(pell<strong>et</strong>s), Écorces....Paillages (plaqu<strong>et</strong>tes forestières, écorces...).Nous pouvons vous accompagner dans tous vosproj<strong>et</strong>s de chaufferies.Des solutions adaptées pour les particuliers, lesprofessionnels <strong>et</strong> les collectivités.Des moyens de transports adaptés à chaque client(fonds mouvants 90m³, caissons de 20 à 70 m³,caisson souffleur, plateaux simple <strong>et</strong> bâché...)N’hésitez plus,contactez-nous imédiatement:ZA Plaisance - 35 133 SAINT SAUVEUR DES LANDESVotre contact: Olivier RIVIÈRE - Portable 06 21 69 04 90Bureau: 02 99 98 81 15 - Mail: o.riviere@bois2.fr


ÉCO-ACTIVITÉS |S<strong>et</strong>ur, <strong>des</strong> process inédits dansla gestion de l’eauGwenaëlle Carfantan, Présidente de SETURBureau d’étu<strong>des</strong> en environnement, urbanisme, paysage,infrastructures <strong>et</strong> gestion du cycle de l’eau, SETUR a éténominée au prix Crisalide 2010 pour ses innovations enmatière d’assainissement. Basée à Chartres de Br<strong>et</strong>agne,la société créée en 1984 a aujourd’hui la volonté de sedévelopper dans les pays du pourtour méditerranéen quiont un besoin urgent de préserver la ressource en eau.Depuis sa création il y a plus de vingt-cinq ans, SETURs’est largement développé <strong>et</strong> structuré, passant de 6 à 42salariés <strong>et</strong> se recentrant sur les trois axes de son cœurde métier : aménagements urbains durables ; gestion dela ressource en eau ; maîtrise d’œuvre en eau, paysage<strong>et</strong> infrastructures. « SETUR s’est engagé dès 1987 dansune démarche de développement durable. Notre valeurajoutée, c’est la recherche perpétuelle d’innovation<strong>et</strong> d’anticipation de nos futurs mo<strong>des</strong> de vie, tout enpréservant l’équilibre entre développement économique,qualité de vie <strong>et</strong> environnement. Or, il est difficile de gérer<strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s qui soient efficients jusqu’en 2040. Nous lesconcevons en pensant à l’usage », souligne GwenaëlleCarfantan, Présidente de SETUR. Mais comment innoveravec une réglementation prégnante ? C’est le serpent demer : « Nous pouvons proposer <strong>des</strong> solutions nouvellesmais cela ne sert à rien si elles ne sont pas comprises.Alors, il y a toujours une dimension participative dans nosproj<strong>et</strong>s car nous travaillons de manière transversale surles concepts, sur la pédagogie <strong>et</strong> la concertation, en tantqu’interface avec les institutionnels <strong>et</strong> les politiques pourfaire en sorte que soit trouvé un consensus sur le choix d<strong>et</strong>echniques innovantes. Nous avons, par exemple, participéà la rédaction du guide méthodologique pour le labelHQE® Aménagement », précise Gwenaëlle Carfantan.Pédagogie <strong>et</strong> concertationDès 2006, la création d’une cellule de R&D au sein deSETUR, intervenant directement auprès <strong>des</strong> maîtresd’ouvrages publics, est venue appuyer la résolution deproblématiques liées à l’eau. Elle développe aujourd’hui <strong>des</strong>offres innovantes adaptées à <strong>des</strong> contraintes atypiques.C’est ainsi que sont nées <strong>des</strong> solutions perm<strong>et</strong>tant derésoudre <strong>des</strong> problèmes d’assainissement jusqu’alors nonrésolus, « à l’image de l’offre Aquaphyltra®, process révolutionnairepour l’assainissement <strong>des</strong> ZAC <strong>et</strong> sites isolés,en l’absence d’assainissement collectif <strong>et</strong> de milieu naturelrécepteur ; ou bien encore Aquapluvia®, conçue commeune réponse à la dépollution <strong>et</strong> la récupération <strong>des</strong> eauxpluviales en vue de l’irrigation <strong>des</strong> espaces verts, lavagede voiries ou défense incendie », explique la Présidente deSETUR, insistant aussi sur le fait que « nous pourrions nouspasser d’eau potable pour de nombreux usages quotidiens(chasse d’eau en tête). Comme le prix de l’eau augmente,il s’agit de mutualiser les usages pour que ça coûte moinscher ». Mais SETUR va plus loin, fidèle à sa philosophie :« Sur les futures zones d’aménagement, notre rôle est deprévoir le traitement de l’eau usée sur place pour qu’ellesoit facilement réemployée », conclut Gwenaëlle Carfantan.Depuis deux ans, l’expertise de SETUR commence mêmeà intéresser <strong>des</strong> pays comme le Maroc ou le Vi<strong>et</strong>nam oùla problématique de l’eau est vitale. LPS<strong>et</strong>ur - Tél. : 02 99 41 35 35 - www.s<strong>et</strong>ur.frValorex, une filière complète deproduction du végétal à l’animal« Notre cœur de métier, c’est la valorisation par extrusion», introduit Stéphane Deleau, le Directeur général deValorex, explicitant ainsi le nom de la société qui emploie75 salariés à Combourtillé. Ne manque que l’explicationtechnique qui ne tarde pas à arriver juste après : « <strong>La</strong>thermo-extrusion est un procédé thermique innovantqui perm<strong>et</strong> une valorisation maximale <strong>des</strong> qualités de lagraine, sachant qu’une graine n’est pas digérable dansl’absolu. Pour qu’elle le devienne, il faut c<strong>et</strong>te transformationqui libère <strong>des</strong> enzymes », explique StéphaneDeleau. C<strong>et</strong>te technique qui perm<strong>et</strong> de donner de lavaleur à la graine sans chimie, par un système purementmécanique, perm<strong>et</strong> aussi d’être moins dépendant <strong>et</strong> der<strong>et</strong>rouver la biodiversité. Car du coup, lin, lupin, chanvre,mill<strong>et</strong> r<strong>et</strong>rouvent leur intérêt dans la nourriture animale.« Au lieu de donner à la vache un fourrage standard, il estpossible de lui donner de la graine de lin extrudée <strong>et</strong> de laféverole, par exemple. Conséquence, avec plus d’aci<strong>des</strong>gras, d’aci<strong>des</strong> aminés, c’est prouvé scientifiquement, onobtient du lait moins standardisé <strong>et</strong> <strong>des</strong> troupeaux enmeilleure santé », poursuit le Directeur général de Valorexqui propose une offre complète pour la mise en placed’une filière de production du végétal à l’animal.<strong>La</strong> vache écologiqueL’équation est simple : « Le fait de réintroduire de ladiversité dans les champs avec un principe d’assolement,de réenclencher la consommation de plusieurs graines,c’est juste du bon sens ! On nourrit les animaux avec plusde biodiversité pour que l’homme ait de la biodiversanté »,conclut Stéphane Deleau. Valorex commence à se diversifier<strong>et</strong> à commercialiser<strong>des</strong>p r o d u i t s d efarine vendusdirectement auxconsommateurs.Ces derniersStéphane Deleau, Directeur généralde Valorexsont d’ailleurs invités à comprendre le procédé de valorisationde la graine dans une nouvelle usine inauguréeen juin dernier, sur le site de Combourtillé où Valorex adéjà conclu un partenariat avec la société américaineStonyfield dans le proj<strong>et</strong> de la vache écologique (« thegreener cow »). LPValorex - Tél. : 02 99 97 63 33 - www.valorex.com20


Wantedn’ayant pas utilisé nos servicesla rançon du succès sur :www.provectio.frnous contacter au0 29 98 55 23 3www.br<strong>et</strong>agne-international.comEntrepreneurs br<strong>et</strong>ons, vous avez du talent !Alors en Australie comme ailleurs, vous aveztoutes vos chances !BRETAGNE INTERNATIONAL vous accompagnequels que soient votre activité<strong>et</strong> le continent ciblé.Son équipe en Br<strong>et</strong>agne, avec ses partenaires<strong>et</strong> ses relais dans 60 pays, vous aideà vendre, ach<strong>et</strong>er, nouer <strong>des</strong> partenariats,créer une filiale dans un espace économiquenouveau.Il ne vous reste plus qu’à oser !LES ENTREPRENEURS BRETONSQUI OSENT LE MONDE22


| Technologies de l’Information <strong>et</strong> de <strong>La</strong> CommunicationLes nouvelles technosont dû s’adapterMalgré un certain ralentissement de leur activité en 2009, les entreprises br<strong>et</strong>onnes spécialisées dans les nouvelles technologiespoursuivent aujourd’hui leur croissance. De gros investissements dans la R&D <strong>et</strong> le développement de leur service commercial leur apermis d’avancer.Hugues MEILI, Dirigeant de NIJI*:« Les investissements dansle numérique n’ont jamais étéaussi importants »Comment expliquer le boom <strong>des</strong> TIC en ces tempsd’incertitu<strong>des</strong> économiques ?Intern<strong>et</strong> <strong>et</strong> le numérique sont aujourd’hui partout. Ils sontprésents dans tous les foyers. Ils sont ancrés dans uneconsommation grand public <strong>et</strong> s’inscrivent donc dans uneéconomie de masse. C<strong>et</strong>te tendance oblige les entreprisesà aller vers le numérique. Elles n’ont plus le choix : lenumérique est devenu stratégique dans leur business.Elles doivent se positionner.Comment expliquer le décalage qui existe avec lesautres secteurs ?En 2009, alors que les voyants économiques étaient aurouge, les opérateurs télécoms ont continué à investirmassivement dans ces nouvelles technos. Ils ont soutenul’innovation, multipliés les offres de services avec parexemple l’arrivée de la vidéo sur les mobiles. Tous lescorps de métiers utilisent désormais ces technologies <strong>et</strong>il est impossible d’y échapper. Le contexte général estmorose mais les investissements dans le numérique n’ontjamais été aussi importants.Peut-on affirmer que dans les TIC, la crise estpassée ?<strong>La</strong> situation actuelle est très déstabilisante. Depuis18 mois, les entreprises n’investissent plus <strong>et</strong> dans lemême temps, le numérique s’est encore renforcé. Pournous, les affaires ont repris, nous avons de nombreuxcontrats pour la fin de l’année. Mais nous sommes trèsprudents. Qu’est ce qui nous attend dans les mois à venir ?Les investissements prévus seront-ils réalisés ? Nous nesommes malgré tout pas à l’abri.Propos recueillis par MP*Créée en 2001 à Cesson-Sévigné, NIJI développe <strong>des</strong>solutions innovantes dans l’usage<strong>des</strong> Technologies de l’Information<strong>et</strong> de la Communication - TIC -(convergence du son, de l’image,<strong>des</strong> contenus via Intern<strong>et</strong>) pour lesentreprises <strong>et</strong> les particuliers.NIJI - Tél. : 02 99 32 02 84www.niji.frAvec Axlane,la chasse d’affairesest ouverteGuillaume Leroy, Dirigeant d’AXLANE« Avec la criseje me suis renducompte que denombreuses entreprisesde services,notamment HighTech, n’avaient pasinvesti commercialementni diversifiéleurs clients ».Ce constat, c’est Guillaume Leroy, Dirigeant d’Axlane,qui le fait. Il a créé ce cabin<strong>et</strong> de conseil en développementcommercial à Paris puis à <strong>Rennes</strong> en 2008. « Lesentreprises qui ont négligé ces postes-là ont aujourd’huidisparu ». Celles qui ont survécu semblent avoir changéleur comportement. Favorisant le développement de lachasse d’affaires. À tel point que Guillaume Leroy en afait son cheval de bataille en 2010. « Le modèle de l’apporteurd’affaires a vécu. Le commercial qui prospectequasi bénévolement <strong>et</strong> touche une rémunération selonses ventes, n’est plus d’actualité. À travers l’externalisationcommerciale que nous proposons, c’est toute notreexpertise que nous apportons à nos clients. C’est notrevaleur ajoutée ». Axlane s’adresse aux SSII, cabin<strong>et</strong>sde conseil <strong>et</strong> éditeurs de logiciels. « Nous intervenonssur les ventes complexes, c’est-à-dire tout ce qui n’estpas matériel. Axlane aide <strong>des</strong> entreprises qui veulentdévelopper leur marché. Souvent dans les nouvellestechnos. <strong>La</strong> chasse d’affaires que nous proposons n’estpas agressive. Tout est fait pour créer une relation dansla durée avec les prospects de nos clients. Le temps estune valeur sûre sur laquelle il faut miser ». MPAxlane - Tél. : 01 80 91 60 89 - www.axlane.fr23


Technologies de l’Information <strong>et</strong> de <strong>La</strong> Communication |Médriaen pleine mutation« <strong>La</strong> crise rend évidente la nécessité de se rem<strong>et</strong>treen cause. » Jean-Pierre Lemonnier, co-fondateur deMédria, est un entrepreneur lucide. Depuis 6 ans, sonentreprise conçoit <strong>et</strong> commercialise <strong>des</strong> équipements depointe pour le monitoring <strong>et</strong> le contrôle de la santé <strong>des</strong>animaux d’élevage. Des offres <strong>des</strong>tinées à améliorer lavie <strong>et</strong> le travail <strong>des</strong> éleveurs, mais aussi à les rendreplus performants.Avec un chiffre d’affaires de plus de 1,5 millions d’euros,Médria a de nombreux partenaires comme l’INRA,l’Agrocampus ou l’École Nationale Vétérinaire de Nantes.Elle est régulièrement récompensée pour ces innovationstechnologiques <strong>et</strong> vient de sortir un nouveau produitphare, « le Heat phone », un concentré de technologies,qui s’appuie sur le GSM, la radiofréquence <strong>et</strong> Intern<strong>et</strong>.Avec ce dispositif l’éleveur reçoit chaque jour par SMS unrelevé de l’état de santé de ses bêtes. Grâce à Intern<strong>et</strong> ilpeut suivre d’où il se trouve la santé de ses animaux <strong>et</strong>est alerté en cas de problèmes.Jean-Pierre Lemonnier <strong>et</strong> Emmanuel Mounier, co-fondateurs de MédriaL’entreprise emploie 30 salariés <strong>et</strong> n’a pas de concurrentdirect sur ce marché. De quoi, a priori, être serein. « Lemonde agricole est sévèrement touché par la crise économique.Dans une moindre mesure, nous aussi. Nousn’avons fait « que 75 % » de croissance en un an, contre200 % les années précédentes. Nous avons renforcénos fonds propres <strong>et</strong> nous allons ouvrir notre capitalà de nouveaux investisseurs d’ici la fin de l’année. »En deux ans, Medria a entamé une véritable mutation.Tout d’abord en investissant dans l’outil industriel.Aujourd’hui en développant son secteur commercial.« Sans la crise nous n’aurions pas pu imaginer de quellefaçon créer de la valeur. Aujourd’hui nous savons qu’ilfaut créer <strong>des</strong> services à fortes valeurs ajoutées ».MPMedria - Tél. : 02 99 37 10 10 - www.medria.frPICDI, un produit innovant pour rebondirPICDI est spécialisée dans l’intégration de solutions RFID. Après <strong>La</strong> Rochelle en 2004 <strong>et</strong> la région PACA, l’entreprise vient d’ouvrir unbureau à <strong>Rennes</strong>.Qu’est ce que la RFID ?Ce sont les technologies de traçabilité par excellence. Ellesperm<strong>et</strong>tent, grâce à <strong>des</strong> étiqu<strong>et</strong>tes intelligentes, d’identifier, àdistance, un obj<strong>et</strong> <strong>et</strong> d’y associer un ensemble d’informations.Parmi les applications possibles, la localisation de matériel ou lesuivi d’équipements mobiles.Comment définiriez-vous le marché de ces dix-huitderniers mois ?En temps de crise, les nouvelles technologies ne sont pas prioritairespour les entreprises. Certains proj<strong>et</strong>s sont reportés, les périmètresd’intervention sont réduits. Malgré tout, nous avons mené à termede très beaux proj<strong>et</strong>s, pour les chantiers navals de Saint-Nazaire(STX France) ou encore Agriplas à Dinard. Finalement, les proj<strong>et</strong>ssont toujours aussi nombreux. Cela confirme l’intérêt pour c<strong>et</strong>t<strong>et</strong>echnologie <strong>et</strong> les gains attendus <strong>et</strong> prouvés pour nos clients.Quelle a été votre stratégie pour faire face à c<strong>et</strong>te situation ?PICDI a poursuivi sa stratégie de développement <strong>et</strong> d’innovationpermanente. Nous développons nos propres produits. C<strong>et</strong>teannée, nous axons notre stratégie vers l’export. En 2009 nousavions sorti une première version d’étiqu<strong>et</strong>te intelligente pourle suivi de température <strong>des</strong> produits. En 2010, nous en sortonsune nouvelle mouture. C<strong>et</strong>te solution a déjà été choisie par <strong>des</strong>laboratoires d’analyses br<strong>et</strong>ons.Les technologies innovantes poursuivent donc leurcroissance ?Oui, plus que jamais ! L’innovation reste un facteur de croissancepour les entreprises, même si on en voit les bénéfices qu’à moyen<strong>et</strong> long terme. Oser l’innovation aujourd’hui, c’est préparer <strong>et</strong>pérenniser demain. MPPICDI - Tél. : 05 46 34 05 47 - www.picdi.frBruno Baron, Président de PICDI24


Si votre systèmeinformatique vousprend la tête...venez rencontrerA2COM !SYSTÈMES ET RÉSEAUXINFORMATIQUESINFOGÉRANCE PMEèmeéditionRENCONTRESTECHNOLOGIQUESJeudi 25 novembre 2010à <strong>Rennes</strong>HÉBERGEMENT EN DATA CENTERCABLAGE - TÉLÉPHONIEVISIOCONFÉRENCEFORMATION CONTINUEwww.a2com.frA2COM est membre du groupe Résadia A2COM <strong>Rennes</strong> Nantes St Brieuc Paris0 820 201 3240,12 EUR TTC / MN


International business n<strong>et</strong>work Réseau d’affaires internationalLe World Trade Center <strong>Rennes</strong> - Br<strong>et</strong>agne est un « one-stop business shopping center ».Il perm<strong>et</strong> la mise en relation de 750 000 membres dans plus de 90 pays.Votre entreprise y trouvera une solution adaptée <strong>et</strong> sur mesure à chaque étapede son développement international.Services d’accompagnement personnaliséVeille stratégique <strong>et</strong> rencontres internationalesClub World Trade CenterDéveloppement de compétencesBusiness servicesWTC ABu Dh ABi WTC zuriC hWTC iSTAnBul WTC Bu CAr ESTWorld Trade Center <strong>Rennes</strong> Br<strong>et</strong>agne2, avenue de la PréfectureCS 64204 - 35042 rennes CedexTél : 02.99.33.66.66Fax : 02.99.33.24.28wtcrennes@rennes.cci.fr


| VÉHICULES ET MOBILITÉ<strong>La</strong> Br<strong>et</strong>agne, précurseurd’un nouveau standard de mobilitéLe 1 er juill<strong>et</strong>, Novincie réunissait une cinquantaine d’experts <strong>et</strong> l’ensemble <strong>des</strong> acteurs br<strong>et</strong>ons autour du thème « <strong>La</strong> Br<strong>et</strong>agne, précurseur d’unnouveau standard de mobilité générateur d’activités nouvelles <strong>et</strong> d’emplois ? ». Industrie automobile <strong>et</strong> véhicules électriques, infrastructuresde recharge <strong>et</strong> de communication, services de mobilité, énergie <strong>et</strong> système de régulation <strong>des</strong> trafics, toutes les composantes de la chaînemobilité ont été abordées. L’occasion de montrer que la Br<strong>et</strong>agne possède toutes les cartes en main pour devenir l’un <strong>des</strong> principaux moteursde ce nouveau standard.« <strong>La</strong> forte présence de la recherche dans notr<strong>et</strong>erritoire, ne peut qu’être un plus pour se pencher sur cesquestions. »Penser véhicule décarboné est bien loin de se cantonnerau simple véhicule électrique. Ou, tout du moins,oblige à considérer ce véhicule dans son ensemble <strong>et</strong>de reconsidérer la notion même de mobilité. « <strong>La</strong> chaîne<strong>des</strong> activités concernées est importante, introduit Serge<strong>La</strong>verdure, Président du pôle de compétitivité br<strong>et</strong>onid4car. Cela induit de se pencher sur l’électrique, enpremier lieu, mais aussi de réfléchir à de nouveauxmatériaux de construction, pour alléger les produits<strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tre une meilleure autonomie <strong>et</strong>, par ailleurs,d’optimiser l’utilisation du numérique <strong>et</strong> de l’électroniqueembarquée. En bref, de faciliter l’interconnectivité. »Difficile alors, pour les acteurs br<strong>et</strong>ons, de ne pas voiren le territoire du grand Ouest un terrain d’expérimentationlégitime. Et de défendre, d’une seule voix, leurimplication active dans l’adoption future d’un nouveaustandard. « Nos atouts sont nombreux, poursuit Serge<strong>La</strong>verdure. Déjà, grâce à l’expertise br<strong>et</strong>onne en matièrede Télécommunications, ainsi qu’à travers le pôlede compétitivité mondial Images <strong>et</strong> réseaux <strong>et</strong> le pôleiD4CAR fort de ses 125 adhérents, nous avons ici <strong>des</strong>acteurs importants pour la gestion de la mobilité. Et, sices mêmes entreprises ont été affaiblies par la crise,elles ont su garder leur recherche <strong>et</strong> développement enBr<strong>et</strong>agne. Ensuite, les institutions br<strong>et</strong>onnes, <strong>et</strong> mêmedu grand Ouest car c’est à ce niveau que doit se faire laréflexion, saisissent les enjeux que ce nouveau standardde mobilité implique, notamment en termes d’emploisà forte valeur ajoutée. Et puis, nous avons la chanced’avoir deux gran<strong>des</strong> villes entre lesquelles les échangesquotidiens sont légion <strong>et</strong> sont assez représentatifsde ce qu’il se passe ailleurs en Europe pour devenir unchamp d’expérimentation concluant. »Un constat partagé par les nombreux acteurs présentslors de la conférence de Novincie dédiée àla définition de ce nouveaustandard de mobilité, le1 er juill<strong>et</strong> à <strong>Rennes</strong>. AinsiFrédérick Bousquié, d’ITSBr<strong>et</strong>agne, rappelle qu’il fautd’ores <strong>et</strong> déjà travailler sur un« véhicule 100 % durable <strong>et</strong>100 % communicant ». « Lesobjectifs sont sociaux <strong>et</strong> environnementaux,insiste-t- il.Le véhicule de demain doitavoir la capacité de capterles informations en son sein.Celles qui le concernent bienentendu, mais il faut égalementqu’il ait la possibilitéd’échanger avec les autresvéhicules, avec les infrastructurescomme avec les autresservices tels que ceux liés àl’espace urbain. <strong>La</strong> forte présencede la recherche dansnotre territoire, significatifen termes de mobilité, nepeut qu’être un plus pour sepencher sur ces questions. »D’autant que la rechercheprivée est elle aussi boostée.<strong>La</strong> présence de PSA Peugeot Citroën prèsde <strong>Rennes</strong> favorise également l’émergence de laBr<strong>et</strong>agne sur la question du véhicule décarboné.Le constructeur français travaille ardemment surl’architecture <strong>des</strong> futurs véhicules qu’il faut alléger- pour gagner en autonomie - grâce à l’utilisationplus importante de matériaux composites.Pour tous, le véhicule décarboné est une opportunitéSerge <strong>La</strong>verdure, Président du pôle de compétitivité id4carà saisir dans l’instant. « En faisant dès à présentvaloir nos savoir-faire, conclut Serge <strong>La</strong>verdure,nous gagnons <strong>des</strong> points précieux. Sinon, les tick<strong>et</strong>sd’entrée risquent d’être trop importants pour nombred’acteurs. Ce serait dommageable pour l’ensemble denos industriels. » ALGNovincie - Tél. : 02 99 33 66 66 - www.themavision.fr27


VÉHICULES ET MOBILITÉ |<strong>La</strong> Poste agite le marchéAvec un parc de près de 68 000 véhicules dont 52 000véhicules légers, 450 poids lourds <strong>et</strong> 15 000 deux-roues,<strong>La</strong> Poste se situe aux premières loges de la problématique<strong>des</strong> émissions de CO 2 . « En tout, ce sont 76 000 tournées decollecte <strong>et</strong> de distribution qui sont effectuées chaque annéepar nos services, soit 1,5 milliards de kilomètres parcouruspour 992 665 tonnes de CO 2 émises », argumente GuyJeannin.Pour le Délégué régional du Groupe, il devenait urgent d’agir.« Déjà, nous avons fait quelques tentatives dans les années90, mais sans résultat probant. Nous avons donc décidéde poursuivre dans c<strong>et</strong>te voie mais en nous fixant de réelsobjectifs comme la réduction de 15 % de nos émissionsd’ici à 2012. » Outre les bénéfices en terme de limitation<strong>des</strong> gaz à eff<strong>et</strong> de serre, Guy Jeannin voit en l’utilisationde véhicules électriques bien d’autres avantages : « Leuremploi améliore les conditions de travail car leur conduite estmoins fatigante, totalement silencieuse <strong>et</strong> n’entraîne aucungaz d’échappement. En outre, il génère une image positiveauprès de nos clients <strong>et</strong> <strong>des</strong> passants. »Précurseur, <strong>La</strong> Poste a été missionnée pour organiser<strong>et</strong> fédérer les comman<strong>des</strong> <strong>des</strong> entreprises publiques <strong>et</strong>privées, <strong>des</strong> collectivités locales, de l’État, pour fairenaître une offre de véhicules électriques compétitive <strong>et</strong>viable économiquement. « Un groupe de travail réunissantles gran<strong>des</strong> entreprises - Areva, Bouygues, Eiffage, Veolia,Vinci, EDF, France Télécom - Orange, RATP, SNCF, ADP,<strong>et</strong>c. -, les représentants <strong>des</strong> associations <strong>des</strong> CommunautésUrbaines de France, les représentants <strong>des</strong> régions deFrance, les associations d’élus, a permis de passer à lavitesse supérieure <strong>et</strong> d’atteindre un volume de comman<strong>des</strong>nécessaire au lancement du véhicule décarboné, plaideGuy Jeannin. Les industriels ont besoin de garantie. C’estainsi que 50 000 véhicules décarbonés, répondant à uncahier <strong>des</strong> charges que nous avons défini ensemble, ont étécommandés, dont 10 000 pour notre groupe. »Le Délégué régional attend avec hâte la réception de cesvéhicules, prévue en 2014. D’autant que, selon lui, laBr<strong>et</strong>agne réunit tous les atouts pour que leur utilisationfonctionne au mieux. « Outre les acteurs présents, nousavons les caractéristiques géographiques qui garantissentun emploi optimal de ce type de véhicules. Je ne doute pasun seul instant de leur succès <strong>et</strong> de leur adoption par noséquipes. » ALGGuy Jeannin, Délégué régional du Groupe <strong>La</strong> PosteSeifel se tient prêteEntreprise spécialisée dans la transformation <strong>des</strong> matières <strong>plastiques</strong> <strong>et</strong> de la connectique électrique, Seifelemploie quelque 280 personnes sur trois sites de production, dont celui de Saint-Malo. À l’heure du véhiculedécarboné, c’est tout naturellement qu’elle arrive sur le marché par le biais de la conception <strong>et</strong> de la fabricationde bornes de recharge. « Au vu de notre savoir-faire, ce marché nous intéresse forcément, argumente GillesBruand<strong>et</strong>, Directeur commercial. D’autant que nous comptons déjà dans nos clients <strong>des</strong> entreprises commeERDF (Électricité Réseau Distribution France, ndlr). »L’objectif de Seifel s’inscrit donc dans le déploiement <strong>et</strong> le développement industriel <strong>des</strong> bornes de recharge.« Le contexte macro-économique a évolué depuis une dizaine d’années, date d’une première tentative duvéhicule électrique, complète Gilles Bruand<strong>et</strong>. Aujourd’hui, ce n’est plus perçu comme un gadg<strong>et</strong>. Mais si l’onveut que cela réussisse, il faut se pencher sur les quelques freins qui persistent comme celui <strong>des</strong> infrastructurespubliques par exemple. » Pour y parvenir, Seifel s’est rapprochée de la Spie, l’un de ses clients, pour proposeraux collectivités une offre globale. « Ce rapprochement perm<strong>et</strong>tra de mieux conseiller les collectivités concernées<strong>et</strong> de tout m<strong>et</strong>tre en œuvre pour pérenniser les futures installations. »Gilles Bruand<strong>et</strong>, Directeur commercial de SeifelSerein, Gilles Bruand<strong>et</strong> affirme que le territoire br<strong>et</strong>on est un bon modèle pour commencer un déploiementintéressant de bornes de recharge, avec un mélange de tissus urbain, périurbain <strong>et</strong> rural. « <strong>La</strong> géographiede notre région est très intéressante à c<strong>et</strong> égard, confie-t-il. Car pour installer le véhicule électrique, il fautpouvoir, outre les bornes de recharge lente que les personnes auront à domicile, disposer de recharges rapi<strong>des</strong>dans un rayon de 30-40 km alentour. En outre, la sensibilité <strong>des</strong> Br<strong>et</strong>ons au développement durable est réelle<strong>et</strong> le modèle énergétique qui s’affine dans notre région avec, à terme, <strong>des</strong> éoliennes <strong>et</strong> hydroliennes, en faitun modèle pertinent. » Fort de ses convictions, le responsable commercial attend avec impatience de pouvoirpasser la vitesse supérieure. ALGSeifel - Tél. : 02 99 21 51 81 - www.seifel.fr28


| COMMERCE ET TOURISMELe commerce se réinventechaque jour<strong>La</strong> crise a accéléré l’évolution <strong>des</strong> comportements de consommation. Pour s’adapter, <strong>et</strong> cemalgré un contexte économique difficile, certains ont pris le risque d’entreprendre, d’autresd’innover en lançant de nouveaux concepts. Exemples dans le secteur du commerce.Les anciensrestaurateursdu Four à banrenaissent aux LicesRebondir : voilà ce qu’Anne <strong>et</strong> Jacques Faby ont parfaitementsu faire après avoir été contraints de fermer, il y a deuxans, leur restaurant, le Four à ban, ouvert en 1996 rueSaint-Melaine à <strong>Rennes</strong>. En cause : l’immeuble situé aunuméro 6. L’un de ses murs porteurs, qui s’était en partieécroulé, était mitoyen avec le restaurant situé au 4. Face àl’étendue du péril, le maire avait pris un arrêté d’interdictiond’habiter <strong>et</strong> d’exploiter les deux bâtiments. En moins d<strong>et</strong>rois semaines, c’en était fini du Four à ban, qui s’étaitimposé au fil <strong>des</strong> ans comme l’une <strong>des</strong> meilleures tablesgastronomiques rennaises… « Après 12 ans de travail,nous repartions à zéro. Ce fut une période très difficile »,avoue le couple de restaurateurs. Mais pas question de semorfondre <strong>et</strong> de rester les bras croisés. Le Maître cuisinierde France <strong>et</strong> son épouse se m<strong>et</strong>tent rapidement en quêted’un nouveau lieu. Et avec le soutien de leur entourage <strong>et</strong><strong>des</strong> banques, ils ouvrent en octobre 2009, Le Cours <strong>des</strong>Lices, en haut de la Place <strong>des</strong> Lices. Plus exactement à laplace de l’ancien restaurant l’Ouvrée.« Nous proposons la même cuisine qu’au Four à ban,mais dans un lieu plus actuel où règnent convivialité <strong>et</strong>simplicité », explique Anne Faby, tout en précisant : « NousAnne <strong>et</strong> Jacques Faby, restaurateursavons tourné la page du Four à ban. Nous sommes passésà autre chose <strong>et</strong> avons plein de proj<strong>et</strong>s en tête ». Le Cours<strong>des</strong> Lices proposera dès c<strong>et</strong> automne <strong>des</strong> soirées « accordsm<strong>et</strong>s-vins » animées par un sommelier <strong>et</strong> <strong>des</strong> cours decuisine. « Nous souhaitons également développer la partievente à emporter/traiteur afin de coller au mieux auxattentes <strong>des</strong> consommateurs », confient les restaurateurs.Les débuts sont plutôt prom<strong>et</strong>teurs. L’emplacement, le bonrapport qualité/prix, l’enthousiasme d’Anne <strong>et</strong> JacquesFaby <strong>et</strong> la passion avec laquelle ils exercent leur métieren sont les clés. SHGLe Cours <strong>des</strong> Lices - Tél. : 02 99 30 25 25 - www.lecours<strong>des</strong>lices.frINTERVIEW :FabienneSimon,Directrice dudépartementStratégiesd’opinion-TNSSofres« Consommeren soi n’est plussynonyme debonheur. »<strong>La</strong> crise a-t-elle modifié les comportements deconsommation ?Nous avons observé au cours <strong>des</strong> deux dernières années<strong>des</strong> mutations dans les comportements de consommation.Mais loin de moi l’idée que la crise les ait créées.Elle n’a fait qu’amplifier <strong>des</strong> tendances qui existaientdéjà depuis quelques années.Quelles sont ces tendances ?Consommer en soi n’est plus synonyme de bonheur. LesFrançais - qui sont toujours en quête de qualité, de naturalité<strong>et</strong> de simplicité - veulent que leur consommation aitdu sens <strong>et</strong> soit utile. Le consommateur a le sentiment deprendre le pouvoir : il décrypte les stratégies mark<strong>et</strong>ing,se méfie <strong>des</strong> marques, prend le temps de comparer lesprix avant d’ach<strong>et</strong>er… Il entend fixer lui-même la valeur<strong>des</strong> choses.Quels sont alors les principaux enjeux pour lecommerce ?Les commerces doivent m<strong>et</strong>tre l’accent sur la personnalisationde leur offre <strong>et</strong> multiplier les services. Plus quejamais, le client veut avoir le sentiment qu’il est unique<strong>et</strong> que sa demande est prioritaire. Il attend de plus enplus un traitement personnalisé auquel le commerce doitsavoir répondre.Propos recueillis par SHG31


COMMERCE ET TOURISME |Influences, unrelais de croissancepour TAD ConceptTout commence en région parisienne en 2003 où ThierryFrémont <strong>et</strong> Stéphane Meillat créent TAD Concept, agencespécialisée dans l’aménagement d’appartements <strong>et</strong> demaisons pour les promoteurs, constructeurs tels que<strong>La</strong>motte, Cogedim, Vinci… Puis, ils s’installent en Ille<strong>et</strong>-Vilaine,à Melesse, en 2005. Le secteur du bâtimentest alors en pleine inflation <strong>et</strong> les deux associés,pressentant un r<strong>et</strong>ournement de situation, décident dechercher de nouveaux relais de croissance. Ils ouvrenten mars 2009, dans la commune située au nord de<strong>Rennes</strong>, un nouveau concept de show-room, Influences.« Le magasin, <strong>des</strong>tiné aux particuliers mais aussi auxprofessionnels (décorateurs, architectes d’intérieurs,promoteurs…), m<strong>et</strong> en scène <strong>des</strong> appartements. Leclient s’y promène pour trouver son inspiration parmi lemobilier, les revêtements ou les obj<strong>et</strong>s qu’il ne trouverapas ailleurs dans la région. Un excellent moyen pourClaudine Lunel-Lopez-Braz, Décoratrice Influencesvisualiser ce que pourrait être la décoration de chacunede ses pièces. L’une <strong>des</strong> décoratrices pourra lui concevoirun proj<strong>et</strong> personnalisé», explique Thierry Frémont. Notregamme de produits est très étendue <strong>et</strong> adaptée à tousles budg<strong>et</strong>s. Et encore plus en période de crise. Lesclients veulent un rapport qualité/prix avec une identité »,souligne-t-il, avant de préciser : « Le magasin a donnéune légitimité à notre activité initiale. »Aujourd’hui, le groupe, qui a aussi ouvert une boutique àParis, réalise pas moins de 4 millions d’euros de chiffred’affaires. « Nous sommes en pleine phase ascendante.Et ce, grâce à une conjugaison de moyens parmi lesquelsfigurent ce show-room atypique <strong>et</strong> une campagne decommunication soutenue » conclut le dirigeant. SHGInfluences - Tél. : 02 99 13 27 03 - www.influences-tad.comFruits, légumes& sensmise sur la fraîcheur<strong>et</strong> les servicesEn période de conjoncture économique difficile, lessalariés sont paradoxalement de plus en plus nombreuxà vouloir tenter l’aventure de chef d’entreprise. Preuveà l’appui avec Alexandra Garnier. Ingénieur commercialchez Capgemini pendant près de 5 ans puis responsabled’agence chez Team Partners Group, c<strong>et</strong>te jeune femmea repris l’échoppe de fruits <strong>et</strong> légumes du centre deBain-de-Br<strong>et</strong>agne. Elle y a lancé en avril dernier, aprèsun lifting total du local, un nouveau concept baptiséFruits, légumes & sens. « Nous proposons <strong>des</strong> fruits <strong>et</strong>légumes frais, de qualité <strong>et</strong> le plus souvent locaux, ainsique toute une gamme de services, comme <strong>des</strong> jus defruits frais, <strong>des</strong> smoothies, mais aussi <strong>des</strong> paniers <strong>et</strong>compositions à thème ou encore de la Fraîche découpe,c’est-à-dire <strong>des</strong> produits préparés sur place <strong>et</strong> prêts àconsommer. Le tout à <strong>des</strong> prix très attractifs », expliquela fondatrice. « Très prochainement, il sera possible depasser sa commande par intern<strong>et</strong> <strong>et</strong> de venir la chercher<strong>et</strong> la régler à la boutique », ajoute Alexandra Garnier,qui a toujours eu envie de monter sa propre affaire.Et en fruits <strong>et</strong> légumes, elle s’y connaît. Ses parentssont maraîchers <strong>et</strong> commerçants. « Le magasin deBain-de-Br<strong>et</strong>agne, dont les clients sont <strong>des</strong> particuliersmais aussi <strong>des</strong> restaurateurs <strong>et</strong> <strong>des</strong> p<strong>et</strong>its commerces,est un magasin pilote, prévient-elle. L’objectif est d’encréer un par an, principalement en deuxième couronnede <strong>Rennes</strong>. »Alexandra Garnier, gérantede Fruits, légumes & sensPour l’heure, sa p<strong>et</strong>iteentreprise démarreplutôt bien. Sonconcept <strong>et</strong> son réseaud’approvisionnementen font sa réussite.« Sans compter l’aide<strong>et</strong> les conseils avisés deBr<strong>et</strong>agne DéveloppementInitiatives <strong>et</strong> de la<strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> Br<strong>et</strong>agne »,insiste A l ex a n d r aGarnier. « Crise oupas crise, il faut oser se lancer. L’important c’estde ne pas se précipiter, de bien réfléchir à sonbusiness plan <strong>et</strong> de se poser les bonnes questions »,conclut- elle. SHGFruits, Légumes & Sens - Tél. : 02 99 43 34 19 - www.fl-sens.fr32


| PME - SERVICES - INDUSTRIESThéophile Boué, Dirigeant de ThéomécaThéo Mécaprivilégie lepartenariat clientL’entreprise Théo Méca, implantée à Vitré, est spécialiséedans la mécanique de précision. Depuis janvier 1992,date de création par Théophile Boué, l’entreprise conçoit<strong>et</strong> produit différentes pièces mécaniques, du proto à lamoyenne série par tournage <strong>et</strong> fraisage. Une équipe de 18personnes perm<strong>et</strong> de répondre à une clientèle majoritairementlocale <strong>et</strong> multisecteurs, agroalimentaire, cosmétique,automobile, bureaux d’étu<strong>des</strong>… « Je n’ai jamais fait devéritable démarche commerciale, le bouche à oreille fonctionn<strong>et</strong>rès bien » confie Théophile Boué. Les clients, quele Dirigeant <strong>et</strong> ses collaborateurs considèrent comme <strong>des</strong>partenaires, apprécient le conseil <strong>et</strong> le savoir-faire : « c’estsûrement un <strong>des</strong> points majeurs qui nous a permis de bienpasser la crise ». Autre atout, la société a su faire évoluerson outil industriel. Investissant régulièrement, Théo Mécaest aujourd’hui dotée d’un équipement performant : tours àcommande numérique, centre d’usinage, électro-érosionsà fil, machines à découpe par j<strong>et</strong> d’eau très haute pression.Grâce à ses choix stratégiques, le chiffre d’affaires del’entreprise continue de progresser.<strong>La</strong> conjoncture économique n’aurait donc aucun impact surThéoméca ? « Dans notre secteur, les marchés qui étaientpartis à l’étranger sont en train de revenir en France. Ça nousest favorable. Et puis, notre savoir-faire <strong>et</strong> notre réactivité onttoujours fait la différence ». L’entreprise Vitréenne, discrète,reste optimiste pour l’avenir. MPThéo Méca - Tél. 02 99 75 81 53Annie <strong>et</strong> Patrick Allain, fondateurs de Sun’n’ Soft ®Sun’n’ Soft ®rebondit sur la ToileComment passer d’une entreprise familiale spécialiséedans les tuyaux flexibles <strong>et</strong> les raccords en inox à uneentreprise de voiles d’ombrage haut de gamme pourl’extérieur ? Annie <strong>et</strong> Patrick Allain ont fait le grand sauten 2009, en pleine crise économique. « Notre chance aété d’avoir une belle entreprise, en bonne santé financière.Avec 1 million de chiffre d’affaires lors de notredernier exercice, de gros groupes nous ont fait les yeuxdoux. Nous avons choisi de la céder à un repreneur localpour conserver les emplois. Nous l’avons bien vendue <strong>et</strong>cela nous a permis de repartir sur autre chose ».C’est à Ibiza, haut lieu du <strong>des</strong>ign <strong>et</strong> de l’avant-gardismeque le couple découvre ces voiles d’ombrage tendues au<strong>des</strong>sus<strong>des</strong> terrasses. Annie <strong>et</strong> Patrick décident de ramenerl’idée en France. Forts de leur réseau, ils s’adressent àleurs anciens fournisseurs, <strong>et</strong> font même travailler leurancienne entreprise pour la réalisation de certaines piècesen inox. Patrick, l’artiste, crée <strong>et</strong> propose à ses clients unemodélisation en 3D de leur proj<strong>et</strong>. Toujours du sur-mesure.Annie assure l’aspect commercial. « Nous travaillons beaucoupgrâce à Intern<strong>et</strong>. Notre première commande a été decouvrir la terrasse d’un restaurant à Sainte-Maxime ». Lecouple Allain travaille de chez lui <strong>et</strong> a transformé sa terrasseen show room « Nous avons toujours été au plus près denos clients <strong>et</strong> nous voulons poursuivre sur c<strong>et</strong>te lignée ! ». Ilsviennent d’intégrer un réseau de professionnels spécialisésdans les aménagements extérieurs <strong>et</strong> seront présents auprochain salon « Esprit Maison, Esprit Jardin » à <strong>Rennes</strong>. À61 <strong>et</strong> 56 ans, Annie <strong>et</strong> Patrick n’ont pas eu peur de prendreun nouveau départ. Ils comptent bien atteindre leur vitessede croisière en 2011. MPSun’n’ Soft - Tél. 02 99 64 86 26 - www.sun-soft.fr35


Tél. 02 23 42 44 15 - Crédit photo : iStock


| Hommes <strong>et</strong> entreprisesLes salariés,acteurs dumanagementLes marchés évoluent, les salariés aussi. De son côté, l’entreprise s’adapte. Notamment parle biais de sa politique de management, plus en phase avec une stratégie qui fait face à <strong>des</strong>cycles de vie plus courts <strong>et</strong> à <strong>des</strong> salariés qui en demandent davantage. À eux de profiter,aussi, <strong>des</strong> nouvelles opportunités offertes.HMCE mise surl’encadrement intermédiaireFranck Maurais, Dirigeant de Perspectives RHAvec 28 salariés, HMCE connaît les difficultés de gestioncommunes à nombre d’entreprises de même taille : tropp<strong>et</strong>ite pour avoir un service ressources humaines dédié,trop grande pour laisser l’entreprise s’organiser sansprendre quelques mesures indispensables.Ainsi, Bertrand <strong>et</strong> Stéphan Demar<strong>et</strong>, ses Dirigeants fondateurs,ont-ils décidé de faire bénéficier leur Responsable defabrication d’une formation de management. « Il en ressentaitlui-même le besoin, affirme Bertrand Demar<strong>et</strong>, avouantcertaines difficultés à s’affirmer face à une équipe de 7-8personnes. Il avait besoin de prendre confiance en lui. »Quelques mois après une formation suivie au sein del’Institut du management, l’objectif semble atteint.Spécialisée dans les stérilisateurs <strong>et</strong> les laveurs <strong>des</strong>tinésaux professions médicales, HMCE en ressent déjà lesbénéfices. « Notre Responsable a gagné en confiance<strong>et</strong> a su prendre l’assurance qui lui manquait, constateBertrand Demar<strong>et</strong>. L’équipe est elle-même plus confiante<strong>et</strong> travaille dans une bonne ambiance <strong>et</strong> un bon état d’esprit.<strong>La</strong> formation perm<strong>et</strong> aussi aux cadres intermédiaires,<strong>et</strong> donc par ricoch<strong>et</strong> à l’équipe dirigeante, de prendreconscience <strong>des</strong> choses qui peuvent être améliorées <strong>et</strong>de m<strong>et</strong>tre de nouvelles actions en place. »À terme, Bertrand Demar<strong>et</strong> sait que l’installation d’unencadrement intermédiaire formé <strong>et</strong> aguerri entraîneune meilleure productivité. « C’est indéniable, si lesconditions de travail <strong>et</strong> l’organisation sont plus agréables,les salariés sont plus sereins, poursuit le Dirigeant. Lesgains de productivité sont forcément au rendez-vous <strong>et</strong> lapérennité de l’entreprise plus assurée. » Créée en 1992,HMCE espère poursuivre sur sa lancée <strong>et</strong>, pourquoipas, doubler de taille assez rapidement. « Dès lors,nous pourrons avoir un service ressources humaines,conclut Bertrand Demar<strong>et</strong>. Un avantage en terme demanagement. » ALGHMCE - Tél. 02 99 76 88 02 - http://www.hmce.info/« Donner du sensà l’action commune »Depuis deux ans, Franck Maurais est à la tête du cabin<strong>et</strong>Perspectives RH, qui accompagne <strong>et</strong> apporte ses conseilsaux entreprises. Née en même temps que la crise, sonentreprise bénéficie de l’expérience <strong>des</strong> 20 annéesque l’homme a passées au sein d’un grand groupe <strong>et</strong>de celle de ses deux collègues. « Nous nous adressonsautant aux entreprises - quelle que soit leur taille - qu’auxcollectivités de 5 000 à 10 000 habitants. »<strong>La</strong> question de l’homme <strong>et</strong> de la gestion de l’humain estdonc au cœur de son activité. Pour Franck Maurais, lesdirigeants doivent désormais davantage communiqueravec leurs salariés qui réclament une plus grande reconnaissancede leur travail <strong>et</strong> d’être associés « à l’aventurecollective sociétale ». « Aujourd’hui, tout va plus vite,argumente-t-il. Tout en réfléchissant à sa stratégied’entreprise, le dirigeant doit se donner les moyens d’yparvenir avec ses collaborateurs, les associer au proj<strong>et</strong>,les former pour les adapter aux évolutions, donner dusens à l’action commune. »Franck Maurais insiste par ailleurs sur le moyen queconstitue l’organisation de l’entreprise pour lui perm<strong>et</strong>trede s’atteler à ses trois fondamentaux que sont le client,le salarié <strong>et</strong> la qualité. « Un moyen est par définitionaméliorable, explique-t-il. <strong>La</strong> crise <strong>et</strong> ses eff<strong>et</strong>s, quis’inscriront dans le temps, ont aussi montré qu’il fallaitparfois prendre <strong>des</strong> décisions difficiles, un temps donné.Si tout cela est expliqué aux salariés, le tout ne sera quemieux accepté <strong>des</strong> deux côtés. » ALGBertrand Demar<strong>et</strong>, Dirigeant de HMCE (à droite) <strong>et</strong> son Responsable de fabricationPerspectives RH - Tél. 02 99 83 14 18 - www.perspectivesrh.com37


Hommes <strong>et</strong> entreprises |Satisform, prévenir les risques<strong>et</strong> maintenir les aptitu<strong>des</strong>Pour nombre de chefs d’entreprise, l’amélioration <strong>des</strong>conditions de travail de leurs collaborateurs est un élémentdésormais essentiel. Beaucoup s’attachent donc àtravailler sur l’aménagement de leurs outils, l’ergonomie<strong>des</strong> postes de production, <strong>et</strong>c.Avec sa société Satisform, Christophe Bensoussan proposed’aller encore plus loin <strong>et</strong> de perm<strong>et</strong>tre au personneld’une société de prévenir les risques <strong>et</strong> de maintenir sesaptitu<strong>des</strong>. « Avec Sylvie Chung, l’une de mes associés(Denis Berth<strong>et</strong>, arrivé en 2008, est le troisième pilierde l’entreprise, ndlr), nous avons beaucoup travaillé àla conception de produits qui puissent répondre à cesobjectifs en un minimum de temps. » L’idée : perm<strong>et</strong>treaux salariés d’une entreprise de faire une pause activequi, à raison de 5 à 10 minutes trois fois par semaine,« évitera notamment le développement de troubles musculo-squel<strong>et</strong>tiques.Depuis trois ans, l’on sent un réelintérêt <strong>et</strong> une sensibilité grandissante <strong>des</strong> entreprises àces questions », affirme le jeune dirigeant.<strong>La</strong> démarche engagée par Olivier Clanchin, Dirigeant deTriballat, confirme son propos. Depuis mi-mars, son siteSojasun, à Châteaubourg, disposede l’un <strong>des</strong> 6 appareils proposés parSatisform. « Nous avions déjà réfléchià quelques formules perm<strong>et</strong>tant à noscollaborateurs de prendre <strong>des</strong> pausesrelaxantes, explique-t-il. Mais celles-ci étaient plus adaptéesà <strong>des</strong> postes tertiaires. Là, nous voulions quelquechose à proposer à notre personnel de production. »En plus de la conception <strong>et</strong> de la vente de son matériel,Satisform accompagne ses clients dans la mise en place del’espace dédié. « Nous pouvons aussi proposer <strong>des</strong> pointsde contrôle afin de voir si les objectifs sont atteints, complèteChristophe Bensoussan. Nous fournissons aussi l’ensemblede la communication que pourra utiliser le dirigeant pourmieux promouvoir la démarche <strong>et</strong> l’utilisation de nosappareils. » Après quelques semaines, Olivier Clanchin seréjouit de voir que son appareil Satisform fait l’obj<strong>et</strong> d’unecinquantaine d’utilisations hebdomadaires. « Bien entendu,cela pourrait être mieux sur un site de 100 personnes,reconnaît-il. C’est un début, <strong>et</strong> il est important de suivrecela dans le temps car il faut que nos collaborateurs se l’approprient.» L’an prochain, le dirigeant de Triballat se laissela possibilité d’intégrer d’autres sites dans la démarche, auvu <strong>des</strong> résultats recueillis notamment. ALGSatisform - Tél. 09 70 40 57 89 - www.satisform.euChristophe Bensoussan,Dirigeant associé de Satisform<strong>La</strong> formation, un formidable outildont doivent s’emparer les salariés de MXSpécialisée dans la conception, la fabrication <strong>et</strong> la commercialisation de chargeurs <strong>et</strong> d’outils de manutentionpour tracteur, MX attache une importance particulière à la formation, interne <strong>et</strong> externe. « Nous souhaitons gardernotre production en France <strong>et</strong> continuer à nous développer. Pour cela, il nous faut maintenir nos compétences <strong>et</strong>notre savoir-faire », prône Stéphane Deschamps. Selon le Directeur adjoint, notamment en charge <strong>des</strong> ressourceshumaines, la formation est un outil important pour répondre à c<strong>et</strong>te stratégie en perm<strong>et</strong>tant à MX de se différencierpar ses capacités techniques <strong>et</strong> son innovation. « Nous investissons de façon conséquente dans la formation afinde répondre aux mutations technologiques ou encore aux nouvelles exigences du marché. De même, j’ai tenu à ceque tout le monde soit formé à la prise en compte de la sécurité dans son poste. »Si MX augmente encore c<strong>et</strong>te année son effort pour la formation de 20 %, Stéphane Deschamps souhaite queles salariés soient plus acteurs, notamment via le DIF (Droit Individuel à la Formation). « <strong>La</strong> plupart <strong>des</strong> salariéspeinent à prendre en main leurs carrières <strong>et</strong> à voir la formation comme une chance de progresser, d’étoffer leursconnaissances ou pour apprendre tout simplement. Pourtant, notre catalogue est vaste <strong>et</strong> si les formations en DIFont toujours un lien avec <strong>des</strong> compétences susceptibles de servir à l’entreprise, les salariés peuvent aussi noussolliciter pour <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s plus personnels. Et puis, se former, cela ne signifie pas que l’on n’est pas compétent. Serem<strong>et</strong>tre à niveau, découvrir de nouvelles techniques, notamment dans un environnement qui bouge sans cesse, estessentiel dans une carrière. Et même au-delà, vouloir apprendre tout au long de sa vie est une vertu. »Convaincu par l’efficacité de la formation interne, Stéphane Deschamps souhaite développer le tutorat en valorisantnotamment la transmission de savoir entre les seniors <strong>et</strong> les plus jeunes. À terme, il aimerait que chaque salariépuisse bénéficier systématiquement d’au moins une journée de formation par an. « Mais il faut pour cela que lesinitiatives viennent d’eux aussi <strong>et</strong> pas uniquement de l’encadrement ou de la direction ». ALGMX - Tél. 02 99 62 52 60 - www.m-x.euStéphane Deschamps, Directeur adjoint de MX38


NOUVEAU en BRETAGNERebondir avec Stim’elite.com, une marque du groupe <strong>La</strong> Route <strong>des</strong> îles.www.stimelite.com : un site BtoB de coffr<strong>et</strong>s voyages dédiés aux entreprises.Rebondir! C’est récompenser vos collaborateurs... Fidéliser vos clients... Doper vos challenges.De 1 à 999 bénéficiaires, réalisez votre campagne mark<strong>et</strong>ing avec les coffr<strong>et</strong>s voyages Stimelite.comUne sélection de coffr<strong>et</strong>s voyages par thème ou budg<strong>et</strong>. Création du coffr<strong>et</strong> à la carte adapté à vos besoins.Tout le concept : www.stimelite.com<strong>La</strong> Route <strong>des</strong> Iles, 36, rue du Puits Mauger 35000 RENNES –Tél 02 99 31 60 30 -Fax 02 99 31 91 71 - SARL au capital de 16 000 € - APS 15 avenue Carnot 75017 Paris – Resp. civ. GAN EUROCOUTAGE224/6 avenue d’Alsace 92033 LA DEFENSE cedex - RC 391 253 812 00021 – Licence : 035.96.0004 – APE 7911Z TVA intracommunautaire FR 47391253812– Réseau AFAT voyagesVotre agence de voyages <strong>La</strong> Route <strong>des</strong> îlesSéminaireS, incentiVeS, challenge entrepriSeUne équipe dédiée pour organiser vos voyages de groupes.EXE pub AFAT-210x128.indd 1 27/09/10 10:58:15.Elaborons ensemble le voyage qui correspond a vos attentes <strong>et</strong> à votre budg<strong>et</strong>.Nous étudierons votre proj<strong>et</strong> sur mesure en Europe <strong>et</strong> partout dans le Monde.<strong>La</strong> Route <strong>des</strong> Iles, 36, rue du Puits Mauger 35000 RENNES –Tél 02 99 31 60 30 -Fax 02 99 31 91 71SARL au capital de 16 000 € - APS 15 avenue Carnot 75017 Paris – Resp. civ. GAN EUROCOURTAGE22 4/6 avenue d’Alsace 92033 LA DEFENSE cedexRC 391 253 812 00021 – Licence : 035.96.0004 – APE 7911Z TVA intracommunautaire FR 47391253812– Réseau AFAT voyagesEXE pub AFAT-210x128.indd 1 24/09/10 19:05:4839


mark<strong>et</strong>ing territorial |Quand Br<strong>et</strong>agne rimeavec haut de gammeParfumerie de luxe, fruits <strong>et</strong> légumes de qualité, biscuits au top de la sécurité alimentaire ou bien puttershigh-tech, notre territoire ne véhicule pas seulement une image de terroir. Les entreprises localesont beaucoup plus à faire valoir : un savoir-faire exigeant <strong>et</strong> une qualité de production qui sont <strong>des</strong>passeports pour l’export.Lostmarc’h, la parfumeriede luxe made in Breizh s’exporteQuand Antoine Vuillerm<strong>et</strong> racontel’origine de Lostmarc’h,Antoine Vuillerm<strong>et</strong>il remonte à l’enfance : « J’aigardé en mémoire la sensation du vent qui transporte lesodeurs de Br<strong>et</strong>agne : la bruyère, les embruns, les ajoncs, leschardons bleutés… Et quand plus tard, j’ai vécu aux États-Unis, j’y repensais souvent ». De r<strong>et</strong>our au pays, l’hommedont quelques aïeux étaient parfumeurs à Grasse, a cherchéà capturer ces senteurs pour les partager bien au-delà <strong>des</strong>terres armoricaines. C’est ainsi qu’en octobre 2006 est néeLostmarc’h, marque de parfums <strong>et</strong> cosmétiques inspiréedu nom d’une plage de la presqu’île de Crozon. À traversune gamme étendue de produits (parfums, soins de beauté,bougies parfumées), l’enseigne propose un voyage olfactifen Br<strong>et</strong>agne avec <strong>des</strong> fragrances aux noms évocateurs.À la question « <strong>La</strong> Br<strong>et</strong>agne fait-elle vendre ? », AntoineVuillerm<strong>et</strong> apporte une réponse de… Normand ! « Ce n’estpas forcément la Br<strong>et</strong>agne en tant que telle qui plaît dans nosproduits ; ce qui est important pour nos clients, c’est surtoutqu’il y ait une identité forte <strong>et</strong> même un univers associé.Nous avons beaucoup travaillé sur le packaging, les co<strong>des</strong>couleurs mais tout ça ne servirait à rien si nos flacons neracontaient pas une histoire ». Une histoire, justement…Antoine Vuillerm<strong>et</strong> raconte comment, à Florence, dans l’un<strong>des</strong> points de vente de la marque, « un <strong>des</strong> vendeurs m’afait l’article sans m’avoir reconnu, en évoquant l’histoirede ma famille presque jusqu’au prénom de mes enfants !Car, contrairement à la France où le succès <strong>des</strong> chaînesde parfumerie ne se dément pas, Lostmarc’h incarne laparfumerie indépendante de prestige qui plaît tant en Italiecar c’est culturel là-bas de ne surtout pas porter le mêmeparfum que son voisin ! »120 points de vente en Italie, 90 en RussieSymboles de singularité donc, les produits Lostmarc’h sontdistribués en magasins propres (une boutique rue Hoche à<strong>Rennes</strong>, une autre dans le Marais à Paris), corners ou parIntern<strong>et</strong>. Avec 120 points de vente, l’Italie est le premiermarché de la jeune marque br<strong>et</strong>onne, suivie par la Russie,le Japon, les États-Unis ou l’Australie, <strong>et</strong> paradoxalementseulement 15 points de vente en France… Une façon de nepas s’enfermer dans une image br<strong>et</strong>o-br<strong>et</strong>onnante ? « Oui,il y a un peu de ça, confirme Antoine Vuillerm<strong>et</strong>. Lostmarc’hprend le revers de c<strong>et</strong>te image : 80 % de la distribution se faità l’export. D’ici un an <strong>et</strong> demi, nous ouvrirons une troisièmeboutique à Paris, tout en cherchant à développer les cornersnotamment dans les hôtels de luxe qui correspondent bienà notre clientèle », conclut-il. LPLostmarc’h - Tél. 02 23 20 39 02 - www.lostmarch.frArgolf, 1 re marque de puttersfaits en Br<strong>et</strong>agneSébastien Colas, Emmanuel Carlier <strong>et</strong> Olivier ColasC’est d’abord l’histoire d’une amitié qui lie les troiscréateurs d’Argolf : Olivier <strong>et</strong> Sébastien Colas, deux frèresqui ont repris en 2008 la direction d’Armor-Méca à Dinan(société spécialiste de l’usinage de précision dans lesdomaines de l’aéronautique, la défense, la pétrochimie)<strong>et</strong> leur professeur de golf, Emmanuel Carlier. Ce joueurprofessionnel reconnu leur fait savoir qu’il n’existe aucunemarque française connue dans les clubs de golf… « C’estun peu parti comme un pari, puis nous nous sommes prisau jeu car nous sommes de vrais passionnés de golf »,confie Sébastien Colas. <strong>La</strong> boutade tourne au défi : créerun putter de caractère qui serait fabriqué en Br<strong>et</strong>agne ; unputter authentique que son origine br<strong>et</strong>onne rendrait noble<strong>et</strong> racé, alliant l’ultra <strong>des</strong>ign <strong>et</strong> l’innovation technologique.Les deux chefs d’entreprise sont dans la partie, alors il nefaut pas trop les titiller… « En octobre 2009, nous avonsinstallé un atelier de production à l’intérieur du site d’Armor-Méca, dans l’objectif de faire du très haut de gamme. Ce quisignifie que les putters sont usinés avec la même exigenceque nos produits pour l’aéronautique. Nous pouvons mêmedire qu’on utilise le même aluminium que pour l’A380 ! ».Résultat : <strong>des</strong> pièces uniques <strong>et</strong> magnifiques, répondant auxdoux noms de Morgane pour la première gamme de maill<strong>et</strong>alu (150 à 250 €) ; <strong>La</strong>ncelot, Arthur ou Merlin concernantles putters pour joueurs confirmés (350 à 500 €), ciselésdans un matériau inoxydable. Si les légen<strong>des</strong> celtessemblent insuffler une énergie hors du commun à cestrois créateurs, c’est d’une Br<strong>et</strong>agne résolument modernedont Argolf se fait l’ambassadeur sur le marché français<strong>et</strong> international. <strong>La</strong> marque peut même vous proposer decréer un putter à votre image (avec votre nom gravé ou lacouleur de votre choix) ! Et ce, dans un délai de fabricationde trois semaines.RelocalisationArgolf ne commercialise ses produits que sur Intern<strong>et</strong> via sae-boutique : www.argolf.fr. À l’heure de la mondialisation,c<strong>et</strong>te marque de fabrication française n’a pas peur d’allerà contre-courant en s’affichant plutôt comme emblème dela relocalisation : « Tant qu’à faire du cocorico, autant fairedu beau, préserver un territoire, se faire le porte-parole <strong>des</strong>valeurs qu’il véhicule <strong>et</strong> se porter en quelque sorte garantde l’économie régionale en cherchant <strong>des</strong> fournisseurslocaux », clame haut <strong>et</strong> fort Sébastien Colas.L’ombre de la forêt de Brocéliande plane sur <strong>des</strong> greensqui prom<strong>et</strong>tent d’être enchanteurs… LPArgolf - contact@argolf.fr - www.argolf.fr40


Déroulez le tapis Rouge <strong>et</strong> Noir pour vos soirées d’exception !Stade de la route de LorientDES SOIRÉES EN MODE VIPLe Stade de la Route de Lorient propose 9 salons avec <strong>des</strong>prestations VIP pour assister aux matchs de Ligue 1 duStade Rennais F.C., <strong>et</strong> passer <strong>des</strong> soirées conviviales avecvos clients <strong>et</strong> vos collaborateurs. Ces soirées sont aussiune occasion de développer <strong>des</strong> contacts privilégiés avecles entreprises présentes.Pour m<strong>et</strong>tre du relief à vos opérations de relations publiques,organisez une soirée privée de 20 à 100 personnes avec uneprestation cocktail à la demande dans un salon personnaliséà votre image. Vous pouvez prolonger la prestation auRouge <strong>et</strong> Noir Café pour dîner au restaurant du club.11 SALLES POUR VOS SÉMINAIRES ET ÉVÉNEMENTSPour réussir vos réunions d’affaires <strong>et</strong> vos événements,le Stade de la route de Lorient vous ouvre ses portes.Ses 11 espaces, de 45 m² à plus de 700 m², vous offrentla possibilité d’organiser tous types de manifestations :congrès, conférences, dîners de gala, show room, réunionsde travail, expositions de voitures, arbres de Noël…Sa facilité d’accès <strong>et</strong> ses 2 parkings de 250 places vousperm<strong>et</strong>tent d’accueillir de manière optimale de 20 à 700personnes sur vos événements.Son expérience de l’organisation <strong>et</strong> <strong>des</strong> animations (visite,quizz, soirées à thème, spectacles…) feront de vosévénements un moment marquant !Stade Rennais F.C.Service Commercial<strong>La</strong> Piverdière - CS 5390935039 RENNES CedexTél. + (33) 02 99 14 35 73Fax : + (33) 02 99 14 35 87commercial@staderennais.frwww.staderennais.com


mark<strong>et</strong>ing territorial |Keroler, la biscuiterie de B<strong>et</strong>ton mise surl’innovation <strong>et</strong> l’internationalAnne Fouché, Directrice générale de Keroler« Nous sommes une biscuiterie implantée en Br<strong>et</strong>agne,mais nous ne vendons pas de produits br<strong>et</strong>ons style kouignamann - plutôt <strong>des</strong> brownies, pancakes ou cookies - <strong>et</strong> nousn’avons pas de marché local », commence par soulignerAnne Fouché, la Directrice générale de Keroler. Depuissa création en 1989, la PME industrielle basée à B<strong>et</strong>tonraisonne au niveau européen <strong>et</strong> vise de plus en plus l’international(Émirats, Maghreb) qui représente déjà 15 à 20 %de ses marchés. Il n’en reste pas moins qu’Anne Fouchéreconnaît volontiers qu’ « avoir un nom qui sonne br<strong>et</strong>onest un avantage pour la société car les Br<strong>et</strong>ons ont une trèsbonne réputation dans le domaine de la sécurité alimentaire<strong>et</strong> de l’innovation ». Et dans ces deux domaines, avec sonexpérience de biscuiterie traditionnelle <strong>et</strong> ses 65 salariés,Keroler tient tête aux géants de l’agroalimentaire en ayantlargement automatisé son outil de production. En vitessede croisière, 150 000 gâteaux défilent sur l’une <strong>des</strong> septlignes de fabrication de la société, réparties sur deux sites, àBréal-sous-Montfort <strong>et</strong> B<strong>et</strong>ton. Les deux sites ont d’ailleursacquis la certification IFS « niveau excellent » (InternationalFood Standard) depuis janvier 2006, garantissant le respectde la qualité <strong>et</strong> de la sécurité alimentaire durant toutes lesétapes de la production, du stockage <strong>et</strong> <strong>des</strong> expéditions.Stratégie axée surla relation clients <strong>et</strong> la qualité<strong>La</strong> société, qui a réalisé 12 millions d’euros de chiffred’affaires en 2009, traite avec les industriels, les centralesd’achat de la restauration collective ou bien encore lesgran<strong>des</strong> enseignes de la restauration rapide comme de ladistribution. « Vous ne verrez jamais le nom de Keroler surles emballages puisque nous m<strong>et</strong>tons notre technicité <strong>et</strong>notre ingénierie au service de nos clients pour fabriquer <strong>des</strong>produits qui seront vendus sous leurs marques », confirmela Directrice générale. Keroler joue la carte de l’innovationen imaginant <strong>des</strong> procédés originaux de production, créantla formulation, le <strong>des</strong>ign produit <strong>et</strong> les emballages, jusqu’àla mise en place en linéaires d’une véritable identité graphique.« En développant un tel partenariat avec nos clients<strong>et</strong> nos fournisseurs, Keroler s’attache à créer <strong>des</strong> produitspersonnalisés <strong>et</strong> à développer un réseau de confiance,sans négliger le côté événementiel pour <strong>des</strong> produitstotalement nouveaux tels que les toppings (croustillantssucrés ou salés à ajouter sur <strong>des</strong> glaces, compotes,sala<strong>des</strong>), un marché de niche que nous développons ence moment. Nous privilégions une stratégie axée sur larelation clients <strong>et</strong> la qualité plutôt que la quantité », souligneAnne Fouché. D’ailleurs, les ventes à l’export augmentent,en particulier vers l’Europe du Nord <strong>et</strong> l’Europe de l’Est <strong>et</strong>les cadres de la société sont en train de se former ou <strong>des</strong>e perfectionner en anglais avec le CEL (Centre d’Étude<strong>des</strong> <strong>La</strong>ngues - Faculté <strong>des</strong> Métiers), facteur clé pour plusde pertinence sur les marchés étrangers. LPKeroler - Tél. 02 99 55 96 95 - www.keroler.comLe Bon Marché : mes fruits <strong>et</strong>légumes livrés gratuitement au travail !Mickaël Tourgis travaillait déjà comme primeur depuis <strong>des</strong>années à Saint-Malo <strong>et</strong> Guer (56) quand il a commencéà ressentir la baisse du pouvoir d’achat <strong>des</strong> Br<strong>et</strong>ons :« Quand je faisais les marchés, je devenais quasiment leseul à vendre du fruit français <strong>et</strong> les clients me trouvaienttrop cher ! Dilemme, moi je ne voulais pas <strong>des</strong>cendre engamme alors, j’ai arrêté les marchés », conclut le commerçantqui a cherché une nouvelle voie afin de concilier sonexigence de qualité <strong>et</strong> de nouveaux canaux de distributionpour toucher une clientèle locale au porte-monnaie moinsrempli qu’avant… En février 2009, il crée Le Bon Marchéavec l’idée de rendre à nouveau accessibles les fruits <strong>et</strong>légumes par le système du panier. Mais là où les AMAPAssociation pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne)fonctionnent avec un contrat d’engagement, MickaëlTourgis n’exige aucun abonnement <strong>et</strong> la trouvaille du commerçantest de passer par les comités d’entreprise… Unelivraison groupée sur le lieu de travail, voilà le nouveauservice que se voient désormais proposer les salariésd’environ 140 entreprises en Br<strong>et</strong>agne, soit l’équivalentde 700 paniers chaque semaine. Les comman<strong>des</strong> se fontde façon individuelle par fax ou mail le plus souvent, oupar Intern<strong>et</strong> sur www.bmprimeurs.fr, « avec le libre choix<strong>des</strong> produits frais de saison correspondant aux meilleuresventes de la semaine dans mes magasins », ajouteMickaël. L’offre de la semaine sort le vendredi avec uncatalogue de trente références. Les clients ont jusqu’aumercredi 9 heures pour commander <strong>et</strong> seront livrésles jours suivants, avec la même fraîcheur <strong>et</strong> la mêmequalité que chez un primeur, ce dont ne peuvent arguerles marques de la grande distribution dont le principalcritère est souvent le prix.Ach<strong>et</strong>er mieux, moins cher <strong>et</strong> localAlors parlons prix ! L’offre du Bon Marché, basé à Vezin-Le-Coqu<strong>et</strong>, est très concurrentielle : six articles pour10 euros, dix articles pour 15 euros <strong>et</strong> possibilité depayer avec <strong>des</strong> tick<strong>et</strong>s resto ! Mickaël Tourgis expliqueque « pour répondre au problème de pouvoir d’achat, unmagasin primeur a peu de levier car il a <strong>des</strong> frais fixesimportants de personnel dûs aux amplitu<strong>des</strong> horaires.Du coup, c<strong>et</strong>te solution de livraison groupée de paniersdans une même société perm<strong>et</strong> de faire <strong>des</strong> économiesen terme de logistique ; économies que nous répercutonssur le client en lui offrant la livraison… Ensuite, il s’agit d<strong>et</strong>ravailler au maximum avec les producteurs locaux <strong>et</strong> enMickaël Tourgis, Créateur du « Bon Marché »direct <strong>des</strong> régions de production pour les fruits de saison.Une économie que, là encore, je répercute immédiatementsur le prix de vente du panier ». Le panier moyen surl’année est de 13,50 euros HT. Alors, le panier livré enentreprise serait-il le paradis ? On s’en approche… Unseul bémol peut-être : « Je ne surfe pas sur la vaguebio <strong>et</strong> je l‘assume. Moi, le jour où je serai capable deproposer les mêmes produits en bio <strong>et</strong> au même prix, jele ferai… » conclut Mickaël Tourgis, dont l’activité décolleparfaitement sans c<strong>et</strong> argument. LPLe Bon Marché - Tél. 02 99 14 69 69 - www.bmprimeurs.fr42


Crédit photos : Germain Suignard – Delfik ProdAu cœur du quartier Montparnasse,découvrez la Maison de la Br<strong>et</strong>agne8 rue de l’Arrivée – Tél. : 01 53 63 11 50> Centre d’affairesLouez ses bureaux <strong>et</strong> salles de réunionéquipées sur simple appel téléphonique> Lieu CulturelChaque semaine, <strong>des</strong> événements,conférences, mini concerts, vernissages,remises de prixwww.maisondelabr<strong>et</strong>agne.frA l’Etranger, l’Union Fait la Force.PublireportageRéunir ses compétences <strong>et</strong> chasser en meute : une stratégie payante pour agir <strong>et</strong> se développer à l’international3 questions à Marc Gillaux, Directeur général de Br<strong>et</strong>agne InternationalChasser en meute, ce n’est pas vraimentnouveau pour Br<strong>et</strong>agne International ?Certes, puisque depuis notre créationen 1983, nous m<strong>et</strong>tons l’accent sur lesactions collectives. Chaque année, nousfédérons la présence de 400 sociétés br<strong>et</strong>onnessur une quarantaine de salons internationaux, ellesprofitent ainsi de l’eff<strong>et</strong> de groupe « Br<strong>et</strong>agne » <strong>et</strong> accroissentleur visibilité à l’étranger. C<strong>et</strong>te année, nous innovons<strong>et</strong> proposons deux nouveautés : la démarche filière <strong>et</strong> lepositionnement sur les marchés publics internationaux.Qu’entendez-vous par « démarche filière » ? Prenez lesecteur laitier. L’excellence br<strong>et</strong>onne est reconnue auniveau international. A tel point que le gouvernementalgérien a sollicité la Br<strong>et</strong>agne pour l’aider à développersa propre filière lait. En tant que maître d’œuvrebr<strong>et</strong>on, nous mobilisons à la fois les experts techniques<strong>et</strong> méthodologiques de la production laitière <strong>et</strong> les entreprisescapables d’approvisionner ce nouveau marché<strong>et</strong> de transm<strong>et</strong>tre du savoir-faire. Pour les Br<strong>et</strong>ons,cela signifie de nouvelles opportunités de débouchés <strong>et</strong>de partenariat. A l’avenir, nous ouvrirons c<strong>et</strong>te démarcheà d’autres secteurs y compris hors agroalimentaire.Comment répondre collectivement à <strong>des</strong> appels d’offres ?Les marchés publics internationaux représentent chaqueannée plus de 100 milliards de dollars <strong>et</strong> sont toutà fait accessibles aux PME. Toutefois, si une entreprisen’a pas la capacité de répondre entièrement à un marchéou si son savoir-faire ne couvre pas l’ensemble<strong>des</strong> compétences requises, elle peut associer ses capacitésà celles d’autres entreprises, si possible complémentaires,<strong>et</strong> constituer un groupement (consortium,GIE, …) ou se positionner comme sous-traitante.contact@br<strong>et</strong>agne-international.com | 02 99 25 04 04


www.potionmagique.frCONSEIL STRATÉGIQUECOMMUNICATION ÉDITORIALECOMMUNICATION CORPORATE & FINANCIÈRECAMPAGNE D’IMAGECOMMUNICATION INTERACTIVEÉDITIONIDENTITÉ GRAPHIQUEPACKAGINGCOMMUNICATION ÉVENEMENTIELLE & RELATIONS PRESSEPotion Magique1, quai <strong>La</strong>mennais35 000 RENNESTÉL. : 0811 60 23 20COMMUNICATION agence@potionmagique.frÉDITORIALECOMMUNICATION CORPORATE & FINANCIÈRE


| RÉSEAUXLe réseau,l’arme anti-crisepar excellence !Si l’importance <strong>des</strong> réseaux n’est plus à prouver, leur impact sur le moral <strong>des</strong> entrepreneursest démultiplié en ces temps incertains. Impossible désormais de s’en passer !Daniel Gerges, entreprise WeemDaniel Gerges est un entrepreneur-développeur sur le web. Fan d’Intern<strong>et</strong>, ce blogueur fouest technologue <strong>et</strong> expert en réseaux sociaux.« Il faut appartenir à un réseau,quel qu’il soit »Les réseaux sociaux du type Facebook prennent de plusen plus d’importance dans notre vie. Comment les entreprisesdoivent-elles se positionner par rapport à cela ?Tout le monde utilise ces réseaux. Il s’agit de véritables phénomènesde société. Le N<strong>et</strong> est en train de casser tous lesco<strong>des</strong> de communications. Les fonctions sociales arriventde partout. On ne peut pas faire comme si cela n’existaitpas. Pour les entreprises, cela devient très compliqué. Ellesse demandent toutes comment en tirer profit mais ne saventpas comment faire. Faut-il que je crée un blog, une pageFacebook, que j’aille sur Viadeo ? Elles sont paumées.Justement, existe-t-il un positionnement idéal ?Non. Cela dépend <strong>des</strong> produits qu’elles commercialisent.Un producteur de graines pour oiseaux n’a aucun intérêtà se r<strong>et</strong>rouver sur Facebook. Ses clients ne sont pas là.Seules les marques grand public y trouveront leur compteen terme de stratégie commerciale. D’autres réseauxcomme Viadeo ou Linkedin sont plus appropriés pourrecruter <strong>des</strong> collaborateurs par exemple.Est-il important pour une entreprise de faire partie d’unréseau social, en particulier en période de morositééconomique ?En dehors de toute considération, les entrepreneurs doiventfaire partie d’un réseau, quel qu’il soit. Avant les réseaux sefaisaient par connaissances. Maintenant ils passent aussipar Intern<strong>et</strong>. <strong>La</strong> seule <strong>et</strong> unique chose que ces entreprisesdoivent se demander vis-à-vis d’Intern<strong>et</strong>, c’est : qu’est-cequ’on raconte sur moi, mon entreprise ? Sur quel site ?Quels avantages pour les entreprises à se lancer dansces réseaux sur le N<strong>et</strong> ?Cela donne une image moderne. C’est une nouvelle façond’aborder les choses. Il s’agit d’un moyen de communicationpeu onéreux, qui donne de la visibilité. Être en prise directeavec sa « communauté » évite par exemple les étu<strong>des</strong> demarché. Cela perm<strong>et</strong> d’avoir <strong>des</strong> relations directes avec leclient, les r<strong>et</strong>ombées sont rapi<strong>des</strong>. Ce n’est pas rien !Propos recueillis par MPWeem - Tél. : 06 30 04 55 68 - www.weem.com/site/Philippe Toulemonde, Président d’ADERELe réseausur un PLATO« Plato est le réseau d’accompagnement le plus efficientque je connaisse pour les PME. Il répond aux besoins<strong>des</strong> entreprises de façon concrète <strong>et</strong> pragmatique. C’estencore plus vrai en période de crise » affirme PhilippeToulemonde, le Président d’ADERE, l’Association pour leDéveloppement Economique par les Réseaux d’Entreprisesqui porte la licence PLATO en Br<strong>et</strong>agne. « C’est un processformaté, né en Belgique en 1988. Le pays était alors aucreux de la vague économique. Pour rebondir, il fallait quede nombreuses entreprises voient le jour. Pour aider cesnouveaux entrepreneurs, l’idée a été de faire naître unréseau spécifique. Les PME sont encadrées par <strong>des</strong> coachsde gran<strong>des</strong> entreprises <strong>et</strong> accompagnées dans leur développementpendant 18 mois. » Un an <strong>et</strong> demi de « travail »,pour un programme spécifique qui évolue au fil du temps,selon les besoins du groupe. Parmi les « gran<strong>des</strong> » sœurs,<strong>des</strong> groupes comme Ouest-France, PSA ou Groupama.Depuis deux ans, <strong>et</strong> le début de la crise, beaucoup d’entrepreneursont été amenés à prendre <strong>des</strong> décisions difficiles,notamment dans la gestion de « l’humain ». ADERE vientde lancer sa 7 e promotion PLATO, perm<strong>et</strong>tant à 160 chefsd’entreprise du département de trouver une aide précieuse.« Il est important de pouvoir croiser sa perception <strong>des</strong>choses avec d’autres personnes, de rompre l’isolement.Le réseau Plato perm<strong>et</strong> d’avoir accès à <strong>des</strong> techniques, <strong>des</strong>pratiques qui ont fait leur preuve. En plus <strong>des</strong> échanges debons procédés, les dirigeants apprécient aussi Plato parcequ’il est synonyme d’opportunités d’affaires. Pour toutesces raisons, Plato est unique ! Fort de son succès, unenouvelle cession ouvrira en février 2011. » MPADERE 35 - Plato - Tél. 02 99 23 63 84 - www.themavision.fr45


RÉSEAUX |Le WTC : un « Trade » d’unionFrédéric MARTIN,Président du club WTC <strong>Rennes</strong> Br<strong>et</strong>agne, Président du Directoire de MX« Dans c<strong>et</strong>te période de crise économique,de crise de sens aussi, dans c<strong>et</strong>te période oùpersonne n’est capable de se proj<strong>et</strong>er bienloin, la solitude de l’entrepreneur est plusprofonde <strong>et</strong> plus lourde que jamais. L’objectifdu club World Trade Center <strong>Rennes</strong> Br<strong>et</strong>agneest de faire le « Trade » d’union entre sesmembres. D’horizons différents, avec <strong>des</strong>entreprises de taille <strong>et</strong> de métiers variés, c’estaujourd’hui, après un an d’existence plusd’une cinquantaine de chefs d’entreprise quiont adhéré au club WTC <strong>Rennes</strong> Br<strong>et</strong>agne.50 chefs d’entreprises qui échangent surune vraie arme anti-crise : l’Export. « Commentas-tu conduit ta croissance en Chine,en Pologne, dans les autres pays de l’Est ? »Autant d’expériences échangées lors d’unesoirée chez l’un <strong>des</strong> membres.50 chefs d’entreprises qui regardent dans lamême direction au travers de conférences levendredi matin - les WTC morning - sur lesévolutions géopolitiques ou la réussite en Chine.Mais surtout 50 chefs d’entreprises qui rompentavec la solitude en s’ouvrant les portesde 750 000 autres chefs d’entreprises, adhérents<strong>des</strong> 320 WTC présents dans le mondeentier. Rien de plus simple que d’organiserune visioconférence avec un membre deMoscou ou Hong-Kong.<strong>La</strong> rec<strong>et</strong>te anti-crise est d’être toujours plussolidaire que jamais. Le rôle du WTC estd’ouvrir toutes les portes nécessaires à laréussite d’un proj<strong>et</strong> Export.L’homme n’est pas fait pour vivre seul, le chefd’entreprise encore moins que les autres ! »Propos recueillis par MPClub WTC <strong>Rennes</strong> Br<strong>et</strong>agne - Tél. 02 99 33 66 66 -www.wtc-rennes-br<strong>et</strong>agne.comSystemGie,un réseau, une éthiqueComment perm<strong>et</strong>tre aux TPE <strong>et</strong> PME high-tech d’êtreréférencées en rang 1 auprès de clients grands comptes? Depuis février dernier, Béatrice CHASLE proposeaux « p<strong>et</strong>ites » structures spécialisées dans les nouvellestechnos de se fédérer autour de SystemGie pour lesreprésenter auprès <strong>des</strong> Thalès, SAGEM <strong>et</strong> autre IBM.mon<strong>des</strong>. » Un réseau composé, pour le moment, d’un<strong>et</strong>rentaine de SSII sur <strong>Rennes</strong> <strong>et</strong> la région parisienne(« l’objectif est d’arriver à 50 d’ici la fin de l’année ») declients grands comptes dans le secteur industriel, dela Défense <strong>et</strong> <strong>des</strong> Télécoms. Une synergie que BéatriceCHASLE base sur le savoir-faire mais aussi l’éthique.Forte d’une première expérience à la tête d’une SSII,puis d’un GIE, Béatrice CHASLE possède une sérieuseexpertise dans l’approche <strong>et</strong> la négociation avec lesgrands groupes. « Les TPE-PME souffrent d’être relayéesderrière les «gros» sous-traitants <strong>et</strong> sont frustrées dec<strong>et</strong>te mise à l’écart forcée. En même temps, les grandscomptes sont très demandeurs <strong>des</strong> expertises <strong>et</strong> <strong>des</strong>innovations <strong>des</strong> p<strong>et</strong>ites structures, pour rendre leursproduits plus compétitifs <strong>et</strong> décrocher <strong>des</strong> marchésà l’international. Le bassin rennais est en ce sens unvrai creus<strong>et</strong>. Systemgie favorise le lien entre ces deux« À l’instar de la Charte <strong>des</strong> bonnes pratiques - signéepar la Ministre de l’Économie, Christine <strong>La</strong>garde, laCDAF (Compagnie <strong>des</strong> Dirigeants <strong>et</strong> Ach<strong>et</strong>eurs deFrance) <strong>et</strong> la Médiation du crédit - <strong>des</strong>tinée à promouvoirune collaboration « vertueuse » entre grands groupes<strong>et</strong> PME, Systemgie a mis en place une charte fondéesur <strong>des</strong> valeurs humanistes, de bons comportementscommerciaux au quotidien. Il est important de partager<strong>des</strong> valeurs durables de fonctionnement, surtout enpériode économique trouble. » MPSystemGie - Tél. 02 99 84 88 20 - www.systemgie.frBéatrice Chasle, Dirigeante de SystemGie46


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