BREST AURA SA MONNAIE - Sept jours à Brest

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14 MERCREDIINTERVIEW16 NOVEMBRE 2011 - SEPT JOURS À BRESTBODYBOARD. JULIENLE SEHAN VISE L’EUROPELe Minou surf-club dePlouzané a quelquestalents dans ses rangs.Julien Le Sehan est deceux-là. A 16 ans, lebodyboarder vient dedécrocher le titre dechampion de Francecadet. Sans se mettre lapression, Julien se verraitbien au championnatd’Europe en 2012.Bio expressNé le 7 mars 1995Première licence au Minousurf-club en 2006En première STG au lycéel’Amiral Ronarc’hCES CHAMPIONNATS DE FRANCEDE BODYBOARD À BIARRITZ,T’ÉTAIS PARTI POUR LESGAGNER ?Je savais que je pouvais ramener quelquechose. Je participais à mes sixièmeschampionnats de France. Les deux dernièresannées, j’avais fini deux foisdeuxième. C’était mon tour. Et puis, jerestais sur de bonnes prestations avantcette compétition. Je venais juste degagner les championnats de Bretagneet trois étapes de la Coupe de France.ÇA SE JOUE À QUOI UNECOMPÉTITION DE BODYBOARD ?A Biarritz, c’est mon choix de vaguesqui m’a fait gagner. On a 25 minutespour en prendre douze au maximum. Ilfaut se montrer patient, bien se positionnerpour ne pas prendre les petitesvagues au bord, mais celles qui se formentau large. Bien sûr, il faut aussiassurer dans les manœuvres exécutées.Au final, la compétition a été très serrée.Je gagne avec 13,1 points contre12,5 pour le deuxième (NDLR : le RéunionnaisClément Lodeho).QUELS SONT TES PROCHAINSOBJECTIFS DÉSORMAIS ?Les championnats d’Europe junior2012. Il y aura deux places dans l’équipede France pour y participer. La sélectionn’est pas encore officielle, maismes derniers résultats me donnent unechance d’y figurer.LES BODYBOARDERS DU MINOUSURF-CLUB SONT-ILS DE PLUS ENPLUS RÉPUTÉS ?Yann Salaün avait déjà ouvert la voie enen terminant champion de France minimeen 2006 et champion d’Europecadet deux ans plus tard. Depuis, il y aplein de jeunes qui suivent. On est deplus en plus nombreux plage du Minouet dans le lot il y a du potentiel.POURTANT, LES CÔTESBRESTOISES, CE N’EST PAS CEQUI SE FAIT DE MIEUX POURFAIRE DU BODY...Le surf, ok, c’est plus difficile, mais lebodyboard, il y a de quoi faire. La preuve,la plage du Minou a accueilli, pourla première fois en 2009, une étape dela Coupe de France. Le Minou surf-clubveut désormais en organiser une tousles deux ans. Le littoral est très varié ici,on trouve tout type de vagues et sansavoir besoin d’aligner les kilomètres,comme parfois dans le sud.T’ATTENDS QUOI POUR TEMETTRE DEBOUT SUR UNEPLANCHE ?Le surf, ça ne me tente pas trop. J’aicommencé par le body, c’est vraimentma discipline de prédilection. De toutefaçon, c’est maintenant trop tard pouressayer d’en faire à un haut niveau.C’EST TOUT DE MÊME PLUSPRESTIGIEUX LE SURF ?Question de point de vue. Entre êtredebout ou allongé sur une planche, moije ne vois pas de grandes différences.Et il ne faut pas croire que le body estmoins spectaculaire. Nos figures sontmême plus aériennes.LE BODY, ÇA RAMÈNEDES FILLES ?Y en a à qui ça plaît, oui.LAURY THILLEMAN, ELLE SAITVRAIMENT SURFER ?(Rires). Je n’ai jamais encore surfé à sescôtés. De ce qu’on m’a dit, elle a plutôtun niveau débutant.LES SPONSORS TE SOLLICITENTDEPUIS TON TITRE DE CHAMPIONDE FRANCE ?Dans le body, faut pas rêver, c’est à toide solliciter les sponsors dans la grandemajorité des cas. J’en ai déjà trois, jen’ai pas eu le temps d’en solliciterd’autres depuis Biarritz.PROPOS RECUEILLISPAR FABRICE POULIQUEN

MERCREDI 16 NOVEMBRE 2011 - SEPT JOURS À BRESTBREST SPORTS15Photo DRHOCKEY. LES ALBATROS N’ENFINISSENT PLUS DE GAGNERTOP. LE JUDOKAGUILLAUME RIOU EN ORGuillaume Riou, 20 ans, a décroché,samedi dernier, le titre de championde France de judo, dans la catégoriedes moins de 81 kg. Le Plouzanéen,désormais licencié en région parisienne,n’était jamais monté sur lepodium d’un championnat de France,même chez les jeunes.Ce titre lui donne d’office un billetpour le Tournoi de Paris, du 25 au28 mai, où il affrontera les meilleursmondiaux.FLOP. VIVEMENTLES VACANCESPOUR L’ARVOR 29Dimanche, les handballeuses del’Arvor 29 disputaient leur quatrièmematch en onze jours. Aprèstrois victoires de suite face àBesançon, elles ont perdu contreune solide équipe d’Issy-les-Moulineaux,30 à 25. C’est leur premièredéfaite de la saison. Encore unpetit match, dimanche, au Havre,et l’Arvor 29 aura un mois etdemi pour se reposer.Il faut remonter au 15 octobre pourretrouver date de la dernière défaitedes Albatros. Les hockeyeurs brestoisont depuis enchaîné cinq victoires,en ne négligeant pas la manière.Samedi, face à Lyon, la soiréeavait pourtant mal commencé pourles Bleus. Ils encaissaient deux butscoup sur coup et rentraient la têtebasse aux vestiaires, à la fin du premiertiers-temps.« Je leur ai dit qu’ils n’avaient pasdroit de faire ça au public du RinklaStadium », lance Sébastien Oprandi,le coach brestois.Faut croire que ça a suffi ! Les Albatrosretrouvaient la glace surmotivéset plantaient un, deux, trois....sept buts avant la fin de la partie.« L’équipe a montré qu’elle avait ducaractère », se félicite le coach brestois.PLACE À BORDEAUX SAMEDISamedi, les Albatros remettent ça,en accueillant Bordeaux au RinklaStadium. « Une équipe très solide,estime Sébastien Oprandi. Elle avaitdéjà atteint les demi-finales des playoffsla saison dernière et ils sontplus forts sur le papier cette année.On devra être costaud défensivement».Mais les Albatros, désormais deuxièmesau championnat, ne craignentplus personne.FABRICE POULIQUENÜ Samedi 19 novembre,à 18 h 30, Albatros-Bordeaux, auRinkla Stadium. Tarifs : normal 9 ¤,réduit 7 ¤.64 Rte de Gouesnou - BREST02 98 33 15 94 - près du phare de l’EuropeBR180019

14 MERCREDIINTERVIEW16 NOVEMBRE 2011 - SEPT JOURS À <strong>BREST</strong>BODYBOARD. JULIENLE SEHAN VISE L’EUROPELe Minou surf-club dePlouzané a quelquestalents dans ses rangs.Julien Le Sehan est deceux-là. A 16 ans, lebodyboarder vient dedécrocher le titre dechampion de Francecadet. Sans se mettre lapression, Julien se verraitbien au championnatd’Europe en 2012.Bio expressNé le 7 mars 1995Première licence au Minousurf-club en 2006En première STG au lycéel’Amiral Ronarc’hCES CHAMPIONNATS DE FRANCEDE BODYBOARD À BIARRITZ,T’ÉTAIS PARTI POUR LESGAGNER ?Je savais que je pouvais ramener quelquechose. Je participais à mes sixièmeschampionnats de France. Les deux dernièresannées, j’avais fini deux foisdeuxième. C’était mon tour. Et puis, jerestais sur de bonnes prestations avantcette compétition. Je venais juste degagner les championnats de Bretagneet trois étapes de la Coupe de France.ÇA SE JOUE À QUOI UNECOMPÉTITION DE BODYBOARD ?A Biarritz, c’est mon choix de vaguesqui m’a fait gagner. On a 25 minutespour en prendre douze au maximum. Ilfaut se montrer patient, bien se positionnerpour ne pas prendre les petitesvagues au bord, mais celles qui se formentau large. Bien sûr, il faut aussiassurer dans les manœuvres exécutées.Au final, la compétition a été très serrée.Je gagne avec 13,1 points contre12,5 pour le deuxième (NDLR : le RéunionnaisClément Lodeho).QUELS SONT TES PROCHAINSOBJECTIFS DÉSORMAIS ?Les championnats d’Europe junior2012. Il y aura deux places dans l’équipede France pour y participer. La sélectionn’est pas encore officielle, maismes derniers résultats me donnent unechance d’y figurer.LES BODYBOARDERS DU MINOUSURF-CLUB SONT-ILS DE PLUS ENPLUS RÉPUTÉS ?Yann Salaün avait déjà ouvert la voie enen terminant champion de France minimeen 2006 et champion d’Europecadet deux ans plus tard. Depuis, il y aplein de jeunes qui suivent. On est deplus en plus nombreux plage du Minouet dans le lot il y a du potentiel.POURTANT, LES CÔTES<strong>BREST</strong>OISES, CE N’EST PAS CEQUI SE FAIT DE MIEUX POURFAIRE DU BODY...Le surf, ok, c’est plus difficile, mais lebodyboard, il y a de quoi faire. La preuve,la plage du Minou a accueilli, pourla première fois en 2009, une étape dela Coupe de France. Le Minou surf-clubveut désormais en organiser une tousles deux ans. Le littoral est très varié ici,on trouve tout type de vagues et sansavoir besoin d’aligner les kilomètres,comme parfois dans le sud.T’ATTENDS QUOI POUR TEMETTRE DEBOUT SUR UNEPLANCHE ?Le surf, ça ne me tente pas trop. J’aicommencé par le body, c’est vraimentma discipline de prédilection. De toutefaçon, c’est maintenant trop tard pouressayer d’en faire à un haut niveau.C’EST TOUT DE MÊME PLUSPRESTIGIEUX LE SURF ?Question de point de vue. Entre êtredebout ou allongé sur une planche, moije ne vois pas de grandes différences.Et il ne faut pas croire que le body estmoins spectaculaire. Nos figures sontmême plus aériennes.LE BODY, ÇA RAMÈNEDES FILLES ?Y en a à qui ça plaît, oui.LAURY THILLEMAN, ELLE <strong>SA</strong>ITVRAIMENT SURFER ?(Rires). Je n’ai jamais encore surfé à sescôtés. De ce qu’on m’a dit, elle a plutôtun niveau débutant.LES SPONSORS TE SOLLICITENTDEPUIS TON TITRE DE CHAMPIONDE FRANCE ?Dans le body, faut pas rêver, c’est à toide solliciter les sponsors dans la grandemajorité des cas. J’en ai déjà trois, jen’ai pas eu le temps d’en solliciterd’autres depuis Biarritz.PROPOS RECUEILLISPAR FABRICE POULIQUEN

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