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PV 11, séance du 12 décembre 2001 - Vevey

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<strong>Vevey</strong>, le 13 <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong>PROCES-VERBALSéance <strong>du</strong> mercredi <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong>à 19 h 30Salle <strong>du</strong> Conseil communalPrésident : M. Richard RickenbacherSecrétaire : Mme Carole Dind<strong>11</strong>/<strong>2001</strong>Appel70 présents, 23 absents dont 4 sans excuse (MM. O. Ates, E. Baudat, J. Chappuis et S. Rota).M. le Président salue la présence de nombreuses personnes dans les rangs <strong>du</strong> public.1. Correspondance:M. R. Rickenbacher, président, donne connaissance de la correspondance reçue depuis la dernière <strong>séance</strong>­ Lettre de M. J.-F. Martin nous informant qu’il est actuellement hospitalisé pour subir une petiteintervention chirurgicale. Nos voeux de rétablissement l’accompagnent­ Lettre de l’Association de la Ferme Menthée qui remet à chaque conseiller un compact disccommémorant ses dix ans d’activités, ce pour remercier les autorités veveysannes de leur soutien2. Adoption de l’ordre <strong>du</strong> jourM. le Président rappelle que nous devons tout d’abord terminer l’ordre <strong>du</strong> jour de la <strong>séance</strong> <strong>du</strong> 5 <strong>décembre</strong><strong>2001</strong>.M. V. D’Angelo demande que les deux points prévus à l’ordre <strong>du</strong> jour de ce soir pour le renouvellementdes installations de remontées mécaniques des Pléiades et de Jaman soient intervertis.M. le Président indique que la discussion sera de toute manière ouverte sur les deux points en même temps,mais qu’il tiendra compte de cette inversion pour les votes sur les conclusions des rapports.M. M. Tolusso demande que la Municipalité retire son préavis relatif à la restructuration <strong>du</strong> parkingd’Entre-Deux-Villes afin que le nouvel exécutif puisse revoir ce projet en fonction de l’établissement <strong>du</strong> plandes investissements.La Municipalité répond par la négative et maintient son préavis.La parole n’étant plus demandée, l’ordre <strong>du</strong> jour complété est accepté tel que présenté.3. Rapport sur parking Entre-Deux-Villes - Restructuration (28/01)


Rapporteur : M. René FuchslochM. M. Tolusso estime que ces travaux peuvent être réalisés de manière plus simple et nous permettre ainsid’économiser fr. 200'000.--. Il dépose un amendement sur les points 2 et 4 des conclusions <strong>du</strong> rapportvisant à ré<strong>du</strong>ire le crédit accordé à fr. 100'000.--. Cet amendement permettra également à la Municipalitéde revoir les prix de stationnement prévus qui sont plus chers que ceux de la place <strong>du</strong> Marché.M. S. Ansermet demande des explications plus claires sur la manière dont nous pourrions économiser surces travaux.M. M. Tolusso explique qu’au lieu d’ouvrir toute la place sur une certaine profondeur pour y mettre <strong>du</strong>tout-venant et deux couches de bitume, il est possible, étant donné que ce parking sera couvert de voitureset que nous ne verrons pas le sol, d’appliquer simplement <strong>du</strong> bitume dessus, tout en conservant la possibilitéde planter des arbres.M. F. Chavannes demande si les jardiniers de la ville ne peuvent pas entreprendre une partie des travaux.M. P. Maday demande si la proposition d’amendement est étayée par une étude de faisabilité et si uningénieur a examiné cette possibilité, auquel cas il faudrait présenter ce projet à la commission.M. M. Tolusso pense que les ingénieurs suisses ne seraient pas d’accord avec cette façon de procéderpuisque l’on a pour habitude de faire mieux en dépensant beaucoup d’argent.Mme Ch. Fabrycy regrette que ces propositions n’aient pas été faites au sein de la commission. Il estdifficile de discuter de cette nouvelle idée qui n’a pas été abordée. Il faudrait des explications despécialistes.M. P. Kohli rappelle qu’il existe des normes dans le domaine de la construction qui édictent les règles àsuivre pour les parkings et les routes. On ne peut donc pas faire n’importe quoi n’importe comment. Leprojet municipal a été étudié sur ces bases et il doute fort que l’on puisse ré<strong>du</strong>ire de fr. 200'000.-- un projetqui ne coûte déjà «que» fr. 300'000.–.M. P. Maday propose formellement que ce projet soit renvoyé à la commission pour complémentd’information.Mme M. Burnier, municipale, rappelle que le projet municipal a été largement débattu en commission. Laproposition de M. M. Tolusso consiste à poser <strong>du</strong> béton avec un marquage de lignes, ce qui n’est pas lechoix de la Municipalité. A chaque fois que l‘on créera des parkings de petite dimension, nous privilégieronsles plaques gazon qui sont écologiquement meilleures et plus conviviales dans un cadre arborisé tel qu’il setrouve à Entre-Deux-Villes. Il s’agit également de protéger les arbres existants. Une étude a été réaliséeconcernant l’environnement végétal de ce carrefour qui est une image de marque de l’entrée de notre villeet fait partie <strong>du</strong> plan directeur des quais. Une meilleure réorganisation permettra de mettre à disposition uncertain nombre de places de parc supplémentaires. La seule opposition dans la commission venait <strong>du</strong>groupe Solidarités pour des questions d’augmentation <strong>du</strong> nombre de places de parc en ville. Le tarif prévusera exactement le même qu’en ville. Il serait difficile de venir avec un meilleur projet si l’on souhaite allerdans le sens <strong>du</strong> développement <strong>du</strong>rable. Il faut également tenir compte de lois et règlements existants,notamment quant aux écoulements des eaux.Mme H. Chavannes demande s’il est prévu de laisser la possibilité à l’Hôtel <strong>du</strong> Lac de louer ces places oude lui accorder des tarifs préférentiels selon les événements qui pourraient se pro<strong>du</strong>ire dans cet


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong> -Page no 3 -établissement.Il est répon<strong>du</strong> par l’affirmative, comme l’indique le rapport de la commission.M. V. D’Angelo se dit surpris que M. M. Tolusso, membre de la commission, se soit prononcéfavorablement sur le projet de la Municipalité. D’autres données étant maintenant présentées, il proposeégalement de renvoyer ce projet à la commission pour complément d’information.M. J. Christen estime que si chaque conseiller se met à présenter une autre proposition chaque fois que laMunicipalité établit un projet, cela n’est pas très sérieux et ne permet pas de faire avancer le débat. Lacommission a étudié ce projet et pense que la formule proposée par la Municipalité est bonne.M. M. Tolusso rappelle qu’il ne propose pas un meilleur projet, mais quelque chose de plus simple quipermettrait à la commune d’économiser beaucoup d’argent.M. P. Maday pense que la commission doit examiner ces nouveaux éléments et que le préavis doit lui êtrerenvoyé pour complément d’information.M. I.-P. Moser relève que l’on peut toujours faire différemment dans tous les projets que nous présentela Municipalité. La présente proposition résulte d’études sérieuses. Si la nouvelle Municipalité peutéconomiser sur ces travaux, elle le fera certainement. Nous votons sur le principe de réalisation de ceparking. Les ingénieurs ne seraient probablement pas d’accord avec la solution proposée dansl’amendement.M. E. Gavin se dit favorable à ce projet dont les coûts ont été ré<strong>du</strong>its au maximum. Mais il demande quel’on en améliore la convivialité. La place doit rester libre, mais le service des parcs et jardins pourrait, dansle cadre <strong>du</strong> budget, étudier quelque chose de plus convivial en périphérie <strong>du</strong> parking pour restreindrel’impact de ces quarante voitures.Mme M. Burnier indique qu’il sera tenu compte de ce voeu lors de la réalisation <strong>du</strong> parking.La parole n’étant plus demandée, la proposition de renvoyer ce préavis à la commission pourcomplément d’étude est refusé à une confortable majorité. L’amendement de M. M. Tolusson’étant pas soutenu réglementairement, les conclusions <strong>du</strong> préavis municipal sont adoptées à lamajorité (quelques avis contraire et abstentions), comme suit :LE CONSEIL COMMUNAL DE VEVEYVuVule préavis no 28/<strong>2001</strong> <strong>du</strong> 1er novembre <strong>2001</strong> sur «Parking Entre-Deux-Villes - Restructuration»,le rapport de la commission chargée d’étudier cet objet, qui a été porté à l’ordre <strong>du</strong> jour,d é c i d e1. D’approuver le projet de restructuration <strong>du</strong> parking existant à l’est <strong>du</strong> quai Perdonnet, au nord <strong>du</strong>rond-point Entre-Deux-Villes


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong> -Page no 5 -bénéficient des permis B et C et sont tout à fait aptes à évoluer dans notre administration. LaMunicipalité restera attentive à la formation <strong>du</strong> personnel dans l’accueil des gens d’autres cultures etd’autres langues.M. M. Tolusso demande si le personnel est obligé de suivre les cours et quelles seraient lesconséquences s’il refusait de participer à cette formation professionnelle.Mme M. Burnier répond qu’un large choix de cours sont proposés, soit de formation continue ou deculture générale. S’il s’agit d’une formation spécifique, il pourra être demandé que l’employé suive cescours, mais la décision est toujours prise en accord avec l’employé. Cela découle aussi de l’évaluation<strong>du</strong> personnel en fonction de GESPER. Certains cours sont pris sur le temps de travail, alors que descours de formation personnelle, sans lien direct avec le travail, peuvent se faire en dehors des heures.Mme B. Bischoff se dit satisfaite de cette communication, mais rappelle que les journées d’accueildoivent aussi être destinées aux collaboratrices et non seulement aux nouveaux collaborateurs !M. L. Ballif, municipal, rappelle que l’intéressée avait déposé une motion sur un type de formationpermanente particulier. La réponse municipale n’a pas pu être intégrée dans cette communicationpuisqu’elle concerne un type de formation spécifique, mais elle ira dans le sens de ce qui a été demandé.Mme B. Bischoff pense que l’un n’exclut pas l’autre, mais elle remercie par avance la Municipalité desdispositions qu’elle prendra.La parole n’est plus demandée.3) Ouverture d’un compte d’attente au bilan de la Ville pour l’étude de réhabilitation de l’église catholiqueNotre Dame (C 32/<strong>2001</strong>)La parole n’est pas demandée.4) Aide aux pays en voie de développement (C 35/<strong>2001</strong>)M. J.-P. Boillat demande des renseignements sur l’Association Earlybirds, Initiative for Children à<strong>Vevey</strong>, ainsi que sur le type de projet qui est soutenu.M. le Syndic répond que ce dossier est nouveau et que la Municipalité a fait confiance à celles et ceuxqui s’occupent de cette association, à savoir le secrétaire général de Swissmedia et sa secrétaire, ainsique d’autres personnes connues de la Municipalité. Nous faisons confiance aux associations locales,régionales, puisque l’on connaît leur honnêteté et que les frais administratifs sont extrêmement faibles.Il ne connaît pas le détail de ces activités, mais donnera ces informations par écrit à l’intéressé.Mme M. Burnier ajoute que cette association a déjà ouvert trois écoles pour amener l’enseignement auxpopulations parias des Indes. Cette association a été créée par une personne qui a travaillé aux Indespour une organisation privée. M. R. Grunder et Mme F. Glardon sont allés voir sur place et cetteassociation mérite d’être soutenue, l’argent étant utilisée à bon escient et sans intermédiaire.La parole n’est plus demandée.5) Budget 2002 de Montreux-<strong>Vevey</strong>-Tourisme (MVT) - Participation des communes (C 33/<strong>2001</strong>)


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong> -Page no 6 -Cette communication est retirée étant donné que la Municipalité doit présenter un préavis à ce sujetl’année prochaine.6) Réponse aux interpellations de :­ M. Alain Gonthier «Foot, hand, basket... paint ?» (C 38/<strong>2001</strong>)M. A. Gonthier approuve la décision prise par le municipal responsable. Il se dit toutefois inquietqu’une telle proposition ait pu être faite comme activité régulière officielle des Cadets, d’autant plusque cela a été fait par le nouvel encadrement et non pas au nom d’anciennes traditions. Il semble quecette proposition a été faite non officiellement dans le cadre même d’une <strong>séance</strong> des Cadets. Il sedit inquiet de ce qu’est l’encadrement actuel des Cadets et ne manquera pas d’y être attentif pourl’avenir.La parole n’étant plus demandée, cette interpellation est considérée comme réglée.­ M. Pierre-Louis Duchoux «Un inventaire <strong>du</strong> désinvestissement de notre patrimoine mobilier etimmobilier s’impose pour la nouvelle législature 2002-2005» (C 36/<strong>2001</strong>)M. P.-L. Duchoux se dit satisfait de la réponse municipale et remercie des détails donnés.La parole n’étant plus demandée, cette interpellation est considérée comme réglée.5. Motions et interpellations éventuellesInterpellation de M. P.-L. Duchoux intitulée «A quand le nouveau ramassage général d’objets encombrantspour une filière de recyclage et de remise en valeur de ces objets»M. P.-L. Duchoux développe cette interpellation, soutenue régulièrement, dont le texte est joint au présentprocès-verbal.La parole n’étant pas demandée, le Conseil communal recevra une réponse écrite de la Municipalitéau sujet de cette interpellation.6. Rapport sur demandes d’agrégation à la bourgeoisie (23 candidatures) (27/01)Rapporteur : Mme Josette Barhoumi-HenchozM. V. D’Angelo demande comment il se fait que des candidats auditionnés en juin 1999 ne soient présentésdevant le Conseil qu’aujourd’hui maintenant.Mme J. Barhoumi indique que la Commission des naturalisations auditionne les candidats dans les délaisles plus brefs à partir de leur demande. Les entrevues se succèdent à un rythme assez rapide, mais c’est<strong>du</strong> canton que dépend la suite <strong>du</strong> dossier et nous n’avons plus aucune influence.La parole n’est plus demandée. En conséquence,LE CONSEIL COMMUNAL DE VEVEY


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong> -Page no 7 -Vu le préavis no 27/<strong>2001</strong> <strong>du</strong> 2 novembre <strong>2001</strong> sur demandes d’agrégation à la bourgeoisie de :5. Mlle Sarah Cheren, originaire d’Italie6. Mlle Romina Corvaglia, originaire d’Italie7. Mme Serenella Dalla-Palma, originaire d’Italie8. Mlle Maria Elena De Brito, originaire <strong>du</strong> Portugal9. M. Enrico Di Giuseppe, originaire d’Italie10. M. Michael Ebbutt, originaire d’Allemagne et de Grande-Bretagne<strong>11</strong>. M. Sifaw El Messaoudi, originaire de Libye (SPN)<strong>12</strong>. Mme Micheline Gachignard, originaire de France13. Mlle Cristina Garcia, originaire d’Espagne14. Mme Trinidad Gonzalez, originaire d’Espagne15. M. Said Jaamel et famille, originaires d’Iran16. Mme Maria Macirella, née Rey Pazos, et son fils Donato, originaires d’Espagne17. Mlle Sanja Markic, originaire de Croatie18. M. Agim Mujovi et famille, originaires de Yougoslavie19. M. Imzo Mujovi et famille, originaires de Yougoslavie20. M. Réza Porouchani, originaire d’Iran21. Mme Dusanka Rankovic et son époux, originaires de Yougoslavie22. M. Fabio Romano, originaire d’Italie23. M. Agop Samuelian, originaire <strong>du</strong> Liban24. M. Van-Thoai Tran et famille, originaires de France25. M. Nikolce Veleski, originaire de Macédoine26. Mlle Oana Vochitu, originaire de Roumanie (SPN)27. M. Petar Zivkovic, originaire de Yougoslavie,Vule rapport de la Commission des naturalisations chargée d’étudier cet objet, qui a été porté à l’ordre<strong>du</strong> jour,d é c i d ed’accorder la bourgeoisie de <strong>Vevey</strong> à :1. Mlle Sarah Cheren2. Mlle Romina Corvaglia3. Mme Serenella Dalla-Palma4. Mlle Maria Elena De Brito5. M. Enrico Di Giuseppe6. M. Michael Ebbutt7. M. Sifaw El Messaoudi8. Mme Micheline Gachignard9. Mlle Cristina Garcia10. Mme Trinidad Gonzalez<strong>11</strong>. M. Said Jaamel, à son épouse Mojgan et à leur fille Nikta<strong>12</strong>. Mme Maria Macirella, née Rey Pazos, et son fils Donato


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong> -Page no 8 -13. Mlle Sanja Markic14. M. Agim Mujovi, à son épouse Emsa et à leurs deux enfants Fahradin et Badil15. M. Imzo Mujovi, à son épouse Selvira et à leurs deux enfants Imzela et Aldin16. M. Réza Porouchani17. Mme Dusanka Rankovic et à son époux Privislav18. M. Fabio Romano19. M. Agop Samuelian20. M. Van-Thoai Tran, à son épouse Sonia et à leur fille Andrée-Anne21. M. Nikolce Veleski22. Mlle Oana Vochitu23. M. Petar Zivkovic7. Commission de gestion, exercice 2000 - Rapport complémentaire - DomainesRapporteur : M. Henri ChambazM. L. Ballif regrette de ne pas avoir été associé la <strong>séance</strong> de la Commission de gestion qui a égalementvisité les locaux de La Barcarolle et de la future garderie de la rue <strong>du</strong> Midi. Les 2,5 millions de francsbudgétisés pour la rue <strong>du</strong> Midi ne sont pas exacts, ils dépassent nettement ce que la commune avaitl’intention d’investir dans ce projet. Le budget annoncé dans la communication municipale est nettementinférieur à 2 millions de francs et nous sommes en voie d’atteindre cet objectif dont sera encore dé<strong>du</strong>ite laparticipation de Nestlé qui nous est assurée. Le projet devrait être soumis au Conseil en janvier 2002.La parole n’est plus demandée.8. Rapport sur réalisation et financement par les Communes de Blonay, St-Légier-La Chiésaz, <strong>Vevey</strong>, LaTour-de-Peilz, Corseaux, Corsier-sur-<strong>Vevey</strong>, Chardonne et Jongny, <strong>du</strong> renouvellement et développementdes installations de remontées mécaniques des Pléiades (23/01)Rapporteur : M. Serge AnsermetM. S. Ansermet se dit opposé à ce projet. S’exprimant à titre personnel, il comprend que certains trouventsa position inhabituelle étant donné qu’il a présidé la commission, mais il a clairement voté contre ce projetet pense avoir établi un rapport objectif. Son avis négatif ne va pas à l’encontre de la régionalisation. Ildemande que l’on ne fasse pas un débat pseudo-politique en invoquant un chantage à la régionalisation faceà laquelle nous devons garder un esprit critique. Les communes de St-Légier et Blonay ont mandaté unespécialiste de l’EPFL qui a établi un rapport très intéressant dont aucune des dix commissions n’acependant eu connaissance. Il suppose que notre syndic, qui a participé à la commission, n’était pas nonplus au courant de ce rapport. C’est par la suite qu’une copie de cet exposé a été jointe au rapport de lacommission. Il y a manifestement eu une volonté de cacher ce rapport, ce qui montre bien son importance.Les besoins de ce projet ne sont pas démontrés, nous avons d’autres soucis financiers et d’autres prioritéspour ces 3 millions de francs. La commune de Corsier a renvoyé son rapport à l’année prochaine, alors queLa Tour-de-Peilz ne l’a accepté qu’à une seule voix de majorité. Les Pléiades ont une vocation de tourismevert dédié au parapente, au VTT, c’est une région intéressante pour le ski de fond mais le ski de piste n’arien à y faire. Ces cent dernières années, on constate un réchauffement climatique dans le monde entier,d’autant plus accentué en Suisse et en hiver. De nombreux scientifiques travaillent sur cette question, maisil est vrai qu’il y a aussi des voix discordantes sur le sujet. Le rapport indique qu’à une altitude de 1'500


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong> -Page no 9 -mètres, ce sont 30 à 40 jours d’enneigement en moins sur lesquels il faudra compter d’ici 2010 à 2020. Or,ces cinq dernières années, nous n’avons eu aux Pléiades que 60 à 90 jours de neige. Il ne nie pas que ceprojet ait des buts sociaux mais demande de refuser la partie <strong>du</strong> financement demandée pour les Pléiades.M. P. Bertschy pense que l’intéressé aurait dû se désister et faire éventuellement un rapport de minorité,et non pas défendre son avis à la tribune comme président de la commission. Il se dit favorable au ski dansnotre région. Beaucoup d’enfants ont débuté le ski aux Pléiades. Cette année encore, un nombre importantd’écoliers iront y faire <strong>du</strong> ski. Ces dernières années, il n’y a pas eu moins de neige, mais elle est arrivée plustard dans la saison. La station des Pléiades doit se démarquer et offrir d’autres activités pour que les genss’habituent aussi à venir en été. Il souhaite que la coopérative qui va se créer fasse des efforts pour lapromotion de ce lieu, en collaboration avec l’Office <strong>du</strong> tourisme de notre région. Beaucoup de personnessouhaitent une patinoire dans la région. On pourrait imaginer une petite patinoire aux Pléiades pourpermettre aux enfants de diversifier leurs activités. Même si Corsier refuse ce projet, il souhaite que les neufautres communes trouvent un autre moyen que la CIEHL pour réaliser ce dossier.M. A. Gonthier demande quelles sont les conséquences de la décision de Corsier, quel était le problèmejuridique évoqué dans ses discussions et si ce délai supplémentaire offre une possibilité de rediscussion <strong>du</strong>projet. Nous balançons entre des sentiments de nostalgie, étant donné tous les enfants qui ont ou auront skiéaux Pléiades, et une écologie qui nous pousserait à tout arrêter. On ne souhaite pas tenir compte <strong>du</strong>réchauffement climatique puisqu’il semble que nous aurons le temps de rentabiliser ces installations avantque celui-ci ne pro<strong>du</strong>ise réellement ses effets. Mais les délais semblent plus rapprochés qu’on ne le pense.Il ne faudrait pas aggraver ce réchauffement en privilégiant l’accès en voiture et en augmentant lafréquentation des Pléiades qui entraînera un agrandissement <strong>du</strong> parking. Le remplacement <strong>du</strong> téléski desMotalles est justifié par le fait que l’installation actuelle est dangereuse. Mais l’absolue nécessité de sonremplacement ne tient que dans la perspective où l’accès en voiture est privilégié, avec un parking auxMotalles et l’accès aux pistes par le futur télésiège Motalles-sommet. Une augmentation supplémentaire dela circulation pourrait également survenir en cas d’exploitation estivale qui n’est qu’écartée pour l’instant,mais n’est pas exclue à long terme. Tout ce qui arrive au sommet des Pléiades en voiture provoque undéficit supplémentaire à payer pour les communes sur le budget des CEV. Il aurait souhaité que le projettienne davantage compte <strong>du</strong> développement <strong>du</strong>rable et favorise l’accès par le train existant. Sans refusertout le projet, il propose de ne pas remplacer le téléski des Motalles et de tirer un téléski entre la cuvetteet le sommet pour permettre un accès aisé pour les gens qui viennent en train. Si l’on considère que l’usageessentiel de la station est familial et enfantin, il pense que sa proposition serait tout à fait viable et cohérente.Il faut insister sur la possibilité d’accéder à la station par le train qui offre une sécurité pour nos enfants. Lanon réalisation <strong>du</strong> télésiège et l’installation d’un nouveau téléski permettraient une économie de 1,2 millionsde francs sur le projet global et une économie pour <strong>Vevey</strong> de l’ordre de fr. 240'000.-- qui n’est pasnégligeable. Il demande si cette proposition est encore discutable puisque le projet n’a pas été formellementadopté par toutes les communes. Il faut admettre qu’il y avait une autre possibilité et il constate un manqued’orientation en direction <strong>du</strong> développement <strong>du</strong>rable.M. H. Chambaz trouve que le centre de ski de proximité pour familles des Pléiades est une excellente chosedont nous pouvons nous réjouir. Quel que soit l’enneigement, la fréquentation <strong>du</strong> ski-lift des Motalles vadecrescendo depuis les années 70. Quelles que soient les années et la quantité de neige, la piste desMotalles bénéficie d’un moins bon enneigement que Prantin, raison pour laquelle il faut éviter de faire desfrais pour le télésiège. Une petite patinoire serait la bienvenue étant donné l’impossibilité que nousconnaissons depuis des années de faire quelque chose sur le site de Lémanparc.Mme M. Cressier a elle aussi fait ses premiers chasse-neige aux Pléiades, elle y a même donné des cours


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong> -Page no 10 -en tant que monitrice. Le téléski des Motalles est réellement dangereux pour les enfants. Si l’on ne fait rienaux Pléiades, cette station va mourir. La météo n’est pas une science exacte et l’installation prévue pourraêtre rentable encore quelques années. La rentabilité la plus importante n’est pas financière, mais ce sont lesenfants de la région. Les enfants de parents qui ne skient pas ont la possibilité de faire <strong>du</strong> ski avec lesécoles. La station des Pléiades étant sur de l’herbe, elle ne nécessite pas beaucoup de neige. Beaucoupd’enfants ne se soucient pas de savoir s’il y a beaucoup de neige ou pas, pourvu qu’ils puissent skier. Leréchauffement n’est pas prouvé et la neige est toujours venue, même si elle arrive plus tard.M. J. Christen reproche également au président de la commission d’avoir établi ce rapport puisque, en tantque rapporteur, il est censé défendre la position de la commission. Il est regrettable que le rapport del’EPFL n’ait pas été distribué dans les autres communes concernées. On peut aussi reprocher à unecommune voisine d’avoir nommé au sein de sa commission d’étude trois membres qui font partie <strong>du</strong> skiclub.Il se peut tout à fait que des personnes soient opposées à ce projet sans pour autant être contre larégionalisation. En matière de climat, on a tendance à exagérer et le délai de rentabilisation est suffisammentimportant pour que l’on puisse prendre ce risque dans la mesure où les prévisions des spécialistes sontrelativement aléatoires. Le jeu en vaut la chandelle.Mme B. Bischoff comprend que les personnes qui ont appris à skier aux Pléiades souhaitent que leursenfants puissent faire de même. D’autres personnes ont appris à skier aux Avants ou au vallon de Villard,ce qui n’est aujourd’hui plus possible. Il faut s’adapter à la réalité. Ce rapport climatique est trèspréoccupant et doit être pris au sérieux. Il se peut que les Pléiades, dans très peu de temps, ne soient plus<strong>du</strong> tout comme avant. Elle pense que ce rapport, qui est un élément accablant, a été caché auxcommissaires pour des considérations économiques ou financières.M. V. D’Angelo félicite la Municipalité pour ce préavis qui représente une manne pour notre région. Lesrapports des climatologues le font sourire, il neige même en Sicile ! Pour notre région, le développementde cette zone est important. Il invite la Municipalité à faire davantage d’informations touristiques pour quecette région de Jaman-Les Pléiades soit fréquentée en toutes saisons.M. M. Tolusso votera en faveur de ce projet car, quand on décide de dépenser fr. 300'000.-- pourquelques places de parc, on peut en dépenser 600'000 pour des centaines d’enfants qui ont beaucoup dejoie aux Pléiades.M. Ch. Perroud relève qu’il vient d’un village disposant de deux téléskis qui ne fonctionnent plus depuisquelques années compte tenu <strong>du</strong> manque de neige. A l’instar de ce qui s’est fait aux Portes-<strong>du</strong>-Soleil, ilserait bienvenu de s’approcher de la région de Châtel-St-Denis-Les Paccots pour développer unecollaboration favorisant le tourisme toute l’année.Mme M. Krebser demande si ce projet aura des conséquences néfastes à court ou moyen terme pour laréserve naturelle des Pléiades.M. S. Ansermet répond qu’il y aura toujours moins d’impact pour la faune avec des télésièges qu’avec destéléskis, les animaux pouvant passer dessous les télésièges alors qu’il est plus difficile de traverser lesremonte-pentes. Il ne s’agit pas d’une réserve, mais d’un projet de parc régional. Cette notion n’existe pasen Suisse et n’exclut pas les activités humaines.M. P.-L. Duchoux rappelle que le but principal de ce préavis concerne le vieillissement des installations deremontées mécaniques et leur remplacement obligatoire par rapport aux lois fédérales sur la sécurité. Ils’agit de remettre en état ces installations pour l’hiver 2002-2003 et de permettre la pratique <strong>du</strong> ski pour


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong> -Page no <strong>11</strong> -les enfants des écoles de la région. En supprimant les Pléiades ou Jaman, nous reporterons les problèmessur d’autres stations.M. A. Gonthier relève que seules les installations de Jaman sont en bout de course, le préavis nementionnant nulle part qu’il est urgent de remplacer, pour des raisons de vieillissement et sur l’ordre del’Office fédéral des transports, l’une ou l’autre des installations des Pléiades. Elles ne sont certes pasneuves, mais aucune ne présente un problème de sécurité et elles continueront à tourner même si le projetne passait pas le cap des conseils communaux. Si les météorologues peuvent se tromper sur leréchauffement de la planète, les spécialistes financiers peuvent aussi faire des erreurs...M. le Syndic estime que le Conseil détient entre ses mains l’avenir des Pléiades. La discussion entre lesmunicipalités remonte à plusieurs années. Le projet global ascende à 5,6 millions de francs. La CIEHL, quis’occupe de projets intercommunaux, mettra 2 millions de francs, le solde étant payé par Montreux etVeytaux pour ce qui concerne Jaman, et les autres communes intéressées financeront les Pléiades. Un refus<strong>du</strong> Conseil communal de <strong>Vevey</strong> aurait une influence importante sur les décisions qui ont déjà été prises. Leprojet aurait bien des difficultés à trouver un autre financement que celui de la CIEHL si <strong>Vevey</strong> devait lerefuser. Ce serait une grave entorse à la solidarité régionale. Blonay et St-Légier ont souhaité réaliser ceprojet, elle s’en sont ouvertes aux autres communes <strong>du</strong> district et ont trouvé des solutions pour lefinancement. Aux Pléiades, le maître d’oeuvre sera les communes de Blonay et de St-Légier, alors qu’àJaman ce serait le MOB. La CIEHL, par convention, finance des projets communaux dont le maîtred’oeuvre sont les communes. Ce problème juridique est actuellement étudié par la juriste <strong>du</strong> canton. Il yaura peut-être lieu de modifier cette convention ou que la commune de Montreux devienne propriétaire desinstallations de Jaman. Cette question juridique soulevée à Corsier devrait trouver une réponse soitjuridique, soit pratique, puisque c’est l’intention qui compte dans cette affaire. Sans faire de chantage à larégionalisation, il rappelle que <strong>Vevey</strong> a en largement bénéficié ces dernières années, tout d’abord par laprise en charge complète <strong>du</strong> service des affaires intercommunales, soit une économie de fr. 200'000.-- parannée, ensuite par l’extension <strong>du</strong> fonds d’aide aux sociétés sportives. S’agissant <strong>du</strong> fonds culturel, le grandgagnant de cette opération est à nouveau notre commune qui économise environ fr. 600'000.–. Chaqueannée, ce sont 6'000 journées de ski scolaire qui ont lieu aux Pléiades, sans compter les journées privées.Le coût de cette opération, pris en charge par les huit communes <strong>du</strong> district intéressées à ce projet,représente fr. 150'000.-- par année. Ce montant ne devrait pas être de beaucoup supérieur s’agissant desfrais d’exploitation. Incontestablement, ce sont les familles et les skieurs qui n’ont pas la possibilité d’allerpasser la journée complète de ski dans les Alpes qui bénéficieront de ce projet. Il s’agit d’un projet detourisme de proximité, donc de développement <strong>du</strong>rable. Il admet que l’on peut se demander s’il ne faut pasdévelopper davantage les liaisons par chemins de fer. Celles-ci nous coûtent cher et l’on va jusqu’ausommet des Pléiades parce qu’il existe aujourd’hui une activité de ski. Le jour où l’on renonce à lamodernisation des équipements des Pléiades, le train n’y montera plus. Cela fera quelques déficits en moins,mais nous aurons tué le sport d’hiver aux Pléiades. Le parking est de toute manière utilisé par les fondeurspuisque les pistes de ski de fond partent de là. Il n’était pas au courant de l’existence <strong>du</strong> rapport de l’EPFL,mais d’autres rapports ne figuraient pas non plus dans l’important dossier qui a été soumis auxMunicipalités. Il n’y a pas eu une volonté délibérée de cacher ce document, si ce n’est que l’on avaitdemandé à cette spécialiste de se prononcer uniquement sur le réchauffement <strong>du</strong> climat alors qu’elle a faittoute une série de propositions annexes. La Municipalité de St-Légier n’était pas très satisfaite de cerapport d’une façon générale et pas seulement de ses conclusions. Les esprits sont en train de changer ence qui concerne le réchauffement <strong>du</strong> climat. Il y a une sorte de dictature dans ce domaine imposant undogme stipulant que le CO2 provoque l’effet de serre et que l’effet de serre provoque le réchauffement <strong>du</strong>climat. De grands spécialistes dénoncent aujourd’hui cette mainmise de l’IPCC qui détourne les milliardsde la recherche au profit <strong>du</strong> thème <strong>du</strong> réchauffement <strong>du</strong> climat. Les météorologues ont étudié ce problème


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong> -Page no <strong>12</strong> -sur une base totalement théorique sans tenir compte des vents et de l’absorption <strong>du</strong> CO2 par les océans.Ces éléments ne permettent pas de continuer l’étude sur le réchauffement <strong>du</strong> climat sur les mêmes modèles.Le réchauffement n’est pas aussi évident que cela et certains phénomènes ne peuvent pas être expliqués.Il admet qu’un certain réchauffement ait été constaté en Suisse, mais il y a malgré tout de la neige auxPléiades tous les hivers. Il faut développer les Motalles sinon il ne sera plus possible d’accéder à Prantinque par le train. Nous pouvons imposer le train à tout le domaine skiable des Pléiades, mais les étudesdémontrent qu’à ce moment-là nous n’aurions plus assez de clients pour utiliser les installations, le trainn’intéressant encore pas suffisamment de skieurs. Les deux préavis devraient nous permettre de poursuivrela régionalisation et de continuer à envoyer nos enfants aux Pléiades ces vingt prochaines années.M. P. Bertschy estime, au vu de l’importance <strong>du</strong> sujet, que les <strong>Vevey</strong>sans ont le droit de connaître l’avisdes conseillers et propose d’appliquer l’art. <strong>12</strong>4 <strong>du</strong> règlement qui permet le vote à l’appel nominal.M. S. Ansermet demande quant à lui le vote à bulletins secrets.M. A. Gonthier souligne que sa proposition ne va à l’encontre d’aucun des arguments développés par M.le Syndic, soit que les a<strong>du</strong>ltes qui souhaitent faire <strong>du</strong> ski de fond peuvent accéder à la place des Motallescomme aujourd’hui et que ceux qui font <strong>du</strong> ski de piste sont capables de se tenir sur le téléski des Motalles.Ce sont les enfants qui posent problème. Sa proposition ne causerait aucun tort au ski familial aux Pléiades.Le ski de fond nécessite extrêmement peu de neige, ce qui n’est pas le cas <strong>du</strong> ski de piste. Il se rappelle,enfant, avoir lugé et skié tout l’hiver en face de chez lui, à 600 mètres d’altitude, alors que cela n’eststrictement plus possible. Il y a donc bien des changements climatiques. Il est vrai que des milliers descientifiques touchent des subventions parce qu’ils font des études allant dans un certain sens, mais touteétude quelle qu’elle soit est alors suspecte. L’opinion qui estime qu’il y a un réchauffement climatique estencore largement majoritaire dans la communauté scientifique.M. le Syndic rappelle qu’il est nécessaire de moderniser les Motalles si l’on veut continuer à parvenir àPrantin autrement que par le train. Le manque de neige à très basse altitude est également dû à la proximitédes constructions, la chaleur ambiante faisant fondre la neige.La parole n’étant plus demandée, le sous-amendement de M. A. Gonthier de ré<strong>du</strong>ire le montantfigurant aux points 2 et 4 à fr. 398'875.–, soutenu réglementairement, est refusé à une largemajorité.M. P. Bertschy regrette que certains cherchent à se cacher pour voter et n’ont pas le courage de leursopinions.La proposition de vote à bulletins secrets n’étant pas soutenue réglementairement, le vote a lieuà l’appel nominal. La réponse de chacun des conseillers est consignée en annexe au présentprocès-verbal. Les conclusions <strong>du</strong> préavis municipal sont donc finalement adoptées par 49 voixfavorables, 7 avis négatifs et <strong>11</strong> abstentions, comme suit :LE CONSEIL COMMUNAL DE VEVEYVule préavis no 23/<strong>2001</strong> <strong>du</strong> 30 août <strong>2001</strong> concernant la réalisation et le financement par les Communesde Blonay, St-Légier-La Chiésaz, <strong>Vevey</strong>, La Tour-de-Peilz, Corseaux, Corsier-sur-<strong>Vevey</strong>,Chardonne et Jongny, <strong>du</strong> renouvellement et développement des installations de remontéesmécaniques des Pléiades»,


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong>- Pageno 13 -Vule rapport de la commission chargée d’étudier cet objet, qui a été porté à l’ordre <strong>du</strong> jour, amendéau point 6,d é c i d e1. D’approuver la réalisation <strong>du</strong> projet «Pléiades» selon les modalités exposées dans le préavis2. D’accorder à la Municipalité un crédit de fr. 638'200.-- pour participer au financement desinvestissements de ce projet, sous réserve de la participation de la CIEHL3. De financer cette dépense par la trésorerie courante, par prélèvement sur le compte de bilan«Dépenses d’investissements»4. D’amortir cette dépense par un amortissement annuel de fr. <strong>12</strong>7'640.-- pendant cinq ans5. De prendre en charge le déficit général d’exploitation, selon les modalités exposées6. D’autoriser la Municipalité à adhérer à la société coopérative «Coopérative des Pléiades» moyennantles adjonctions suivantes :Art. 13 - L’assemblée générale a la compétence :· d’approuver le projet de budgetArt. 18 - L’administration a la charge de la gestion des affaires sociales, notamment :· d’établir le budget7. D’autoriser la Municipalité à signer les actes et conventions prévus tels qu’amendés9. Rapport sur financement par la Communauté intercommunale d’équipements <strong>du</strong> Haut-Léman (CIEHL)d’une partie <strong>du</strong> renouvellement et <strong>du</strong> développement des installations de remontées mécaniques desdomaines skiables de Jaman et des Pléiades (22/01)Rapporteur : M. Serge AnsermetM. A. Gonthier s’abstiendra de demander le vote nominal puisque tout le monde soutient le fait que leprojet de Jaman est d’intérêt régional et que l’autre n’est pas contesté sur le plan de la régionalisation.La parole n’étant plus demandée, les conclusions <strong>du</strong> préavis municipal sont adoptées à une très largemajorité (une voix contraire et cinq abstentions), comme suit :LE CONSEIL COMMUNAL DE VEVEYVuVule préavis no 22/<strong>2001</strong> <strong>du</strong> 30 août <strong>2001</strong> sur «Financement par la Communauté intercommunaled’équipements <strong>du</strong> Haut-Léman (CIEHL) d’une partie <strong>du</strong> renouvellement et <strong>du</strong> développement desinstallations de remontées mécaniques des domaines skiables de Jaman et des Pléiades»,le rapport de la commission chargée d’étudier cet objet, qui a été porté à l’ordre <strong>du</strong> jour,


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong>- Pageno 14 -d é c i d e28. De reconnaître l’intérêt public régional des projets de renouvellement et de développement desinstallations de remontées mécaniques de Jaman et des Pléiades29. D’approuver la réalisation de ces projets selon les modalités exposées dans le préavis ainsi que leprincipe de leur financement partiel par la CIEHL10. Communications de la Municipalité (suite)1) Accueil de la petite enfance à <strong>Vevey</strong> - Etat des lieux et tarifs (C 34/<strong>2001</strong>)Mme D. Kaeser demande quelles sont les conséquences de la décision de la commune de Corsier quia retiré sa subvention <strong>du</strong> budget, à savoir une somme de fr. 180'000.-- destinée à couvrir le déficit dela garderie, et comment la Municipalité entend maintenant financer son projet.M. L. Ballif rappelle qu’il s’agit d’un projet veveysan au sein <strong>du</strong>quel nous offrions la possibilité à desgens habitant les communes de Corsier, Corseaux, Chardonne et Jongny, et sous réserve d’un accordavec ces communes, de placer leurs enfants dans cette nouvelle structure. Le Conseil communal deCorsier, de par sa décision, prive ses habitants de cette possibilité, mais ne remet pas en cause un projetqui est de toute manière nécessaire pour la population veveysanne.M. P.-A. Dupont rappelle que le vote de Corsier a pour but de ne pas passer par voie budgétaire, maisde demander à la Municipalité de présenter un préavis. Il espère que nous parviendrons à conclure desaccords intercommunaux permettant un libre-passage des enfants entre toutes les garderies de la région.Mme D. Kaeser demande si nous avons déjà reçu l’accord des autres communes concernées. Dans lecas contraire, allons-nous faire payer aux parents veveysans le prix effectif étant donné que la garderiene sera pas subventionnée par les autres communes ?M. L. Ballif souligne qu’il n’a jamais été question que la commune de Corsier subventionne cettegarderie. Il s’agit d’une structure veveysanne dans laquelle nous offrons la possibilité à des gens quin’habitent pas <strong>Vevey</strong> de placer leurs enfants en payant simplement l’intégralité de leurs coûts. S’ils neviennent pas, ces places seront occupées par des habitants de <strong>Vevey</strong>, sans report de chargessupplémentaire. Les quatre communes nous ont confirmé par écrit qu’elles étaient désireuses departiciper à cet accord régional, mais il n’y a qu’à Corsier que ce problème est apparu.La parole n’est plus demandée.2) Fondation des Arts et Spectacles - Comptes de la saison 2000-<strong>2001</strong> (C 37/<strong>2001</strong>)La parole n’est pas demandée.<strong>11</strong>. Motions et interpellations éventuellesNéant.<strong>12</strong>. Propositions indivi<strong>du</strong>elles


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong>- Pageno 15 -M. J. Christen demande quelles sont les démarches entreprises par la Municipalité suite aux résolutionsacceptées par le Conseil communal lors de sa dernière <strong>séance</strong> pour voir s’il est possible d’échapper aureport supplémentaire de la facture sociale de l’Etat sur les communes. Il y a urgence en la matière, desdispositions devant être prises sitôt la publication de la décision cantonale dans la Feuille des Avis Officiels.M. le Syndic a évoqué ce problème dans le cadre de la Conférence des syndics qui a eu un contact avecl’Union des Communes Vaudoises. Cette dernière ne souhaite pas lancer un référen<strong>du</strong>m. Notre district estun assez gros payeur de cette facture sociale, mais aucun des syndics présents n’était prêt à proposer à samunicipalité de se lancer dans un référen<strong>du</strong>m. La Municipalité de <strong>Vevey</strong> peut difficilement se lancer seuledans cette affaire. Avec une fin d’année mouvementée et une Municipalité sur le départ qui se trouve moinsmotivée pour monter au créneau, nous y avons renoncé.Mme D. Kaeser intervient au sujet des cloches de la Grenette qui ne sonnent plus la nuit. Elle en demandeles raisons et désire savoir si cette mesure est prise uniquement pour la Grenette ou également pour toutesles sonneries de la ville.M. R. Rota indique que cette décision a été prise suite à une demande de voisins qui habitent à proximitéimmédiate. La Municipalité, consciente <strong>du</strong> bien-être de ses citoyens, a pris cette demande en considérationcar cette sonnerie est assez agaçante. Un système interrompt la sonnerie de 22 h 00 à 6 h 00 le matin.Mme D. Kaeser estime que l’on s’habitue aux cloches qui rythment la vie. Elle trouve regrettable que l’onprenne cette décision sous pression de quelques voisins. Il faudrait alors prendre les mêmes mesures pourtoute la ville.Mme H. Chavannes appuie ces propos, d’autant plus que certains habitants jouissent de tout un florilègede carillons de la ville qui ne sonnent pas aux mêmes heures ni à la même fréquence. Elle trouve léger quela Municipalité se plie à une seule plainte.M. Ch. Imsand estime qu’il faudrait alors demander aux CFF d’arrêter les trains la nuit.M. le Syndic rappelle l’ordonnance fédérale sur le bruit. Dans certains appartements touchés par la clochede la Grenette, les seuils de tolérance sont dépassés, rendant ces logements inutilisables. Le problème deSt-Martin n’est pas comparable. Nous devons garder chez nous des contribuables et des familles, et noscontribuables peuvent s’assurer que l’ordonnance sur le bruit sera respectée.M. le Président rappelle que ce sujet est de la compétence de la Municipalité.Mme D. Kaeser pense qu’il est très louable de vouloir prendre en compte le bien-être des habitants denotre ville, mais certaines personnes aiment ces cloches et ont envie de les entendre. Elle ne trouve pasnormal que l’on arrête qu’un seul clocher.Mme B. Bischoff rappelle qu’il y a environ dix-sept ans, elle débutait son activité législative d’abord àMontreux, puis à Rennaz, pour finir à <strong>Vevey</strong>. Elle y a toujours pris beaucoup de plaisir, chaque <strong>séance</strong> luiayant apporté quelque chose de positif. Il y a une année, elle a quitté son parti, sans pour autant quitter leConseil. Elle a apprécié que beaucoup de personnes se soient souciées de son avenir et les en remercie.


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong>- Pageno 16 -M. J.-M. Ro<strong>du</strong>it, au nom <strong>du</strong> groupe démocrate-chrétien, propose que les jetons de présence de ce dernierConseil soient abandonnés au profit de l’association Tierra de Neruda fondée en janvier de cette année parnotre collègue J. Maldonado. Elle a pour but d’apporter un soutien financier, matériel ou autre à un centrequi s’occupe de personnes présentant des handicaps physiques dans une région <strong>du</strong> sud <strong>du</strong> Chili. Le Conseilapprouve cette proposition par des applaudissements.M. J. Maldonado remercie le Conseil de ce geste important et, au nom de cette association, souhaite àchacun de bonnes fêtes de fin d’année.M. H. Chambaz indique qu’il est difficile de parvenir aux lieux des services funèbres de St-Martin depuisque la rue L.-Levade n’est plus accessible. Les visiteurs tournent en rond dans tout le quartier, certainsprennent même le chemin <strong>du</strong> Point-<strong>du</strong>-Jour à contre-sens alors que cette rue est interdite à la descente. Onpourrait accéder au crématoire directement depuis le plateau de Pra par le Point-<strong>du</strong>-Jour avec priorité auxvéhicules descendant et une signalisation adéquate. L’état actuel n’est pas satisfaisant et les riverains <strong>du</strong>boulevard Dapples sont constamment importunés par le va-et-vient de véhicules.Mme M. Burnier indique que ce problème a été étudié dans tous les sens. Le Point-<strong>du</strong>-Jour ne pourrajamais être descen<strong>du</strong> pour des raisons d’organisation générale de la circulation dans ce quartier. L’accèsà St-Martin est parfaitement signalé depuis la sortie de l’autoroute. Il faut <strong>du</strong> temps pour changer deshabitudes bien établies. Gérer la circulation n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît.M. S. Doriot, au nom de quelques conseillers, remet à notre secrétaire un sympathique présent pour laremercier <strong>du</strong> travail accompli tout au long de la législature qui s’achève.La parole n’est plus demandée.13. Propos <strong>du</strong> Syndic et des Municipaux sortantsM. R. Rota indique que c’est pour lui une page importante qui se tourne, avec quelque soulagement carcette année fut longue et difficile, mais d’immenses regrets puisqu’il a collaboré de manière intense pendantdouze ans avec ses collègues de la Municipalité, le Conseil et ses institutions, et d’autres institutionsintercommunales ou conseils d’administration. Douze ans de dialogue constructif et positif, même s’il y aeu quelques accrochées. Il a toujours eu beaucoup de respect pour les interventions <strong>du</strong> Conseil, la qualitéde son travail et de son engagement. Il s’est même surpris à avoir quelques sentiments de tendresse enverscertains, par exemple M. A. Gonthier pour qui il a une grande admiration parce qu’il a une connaissancedes dossiers, un engagement et une passion pour sa fonction de conseiller communal qui force l’admiration.Il dit à tous un grand merci et un grand bravo pour l’engagement et la constance vis-à-vis de la collectivitépublique. C’est une nouvelle vie qui commence et il va enfin pouvoir satisfaire certains vices qu’il a dûréfréner jusqu’à maintenant, comme par exemple le golf si sa santé le lui permet. Il remercie son parti quil’a porté là où il est aujourd’hui, ainsi que les électeurs qui l’ont réélu pendant trois législatures et l’ontsupporté <strong>du</strong>rant toutes ces années. Il remercie également sa famille qui a parfois dû supporter lesconséquences négatives de certaines décisions <strong>du</strong> Conseil ! Il remercie également les présidents qui se sontsuccédés dans cette auguste assemblée. Le travail n’était pas toujours facile et il dit toute l’admiration qu’ilporte à la secrétaire <strong>du</strong> Conseil pour son travail sur lequel il n’a eu que rarement des modifications àapporter. Il souhaite à chacun de bonnes fêtes de Noël et de continuer dans la voie extrêmementsatisfaisante et gratifiante dans laquelle ils sont engagés.


Séance <strong>du</strong> Conseil communal <strong>du</strong> <strong>12</strong> <strong>décembre</strong> <strong>2001</strong>- Pageno 17 -C’est ensuite au tour de M. P. Chiffelle de prendre congé <strong>du</strong> Conseil communal. Son texte est joint auprésent procès-verbal.Puis vient l’allocution de M. le Syndic Y. Christen qui quitte son poste après seize ans passés à laMunicipalité, dont douze comme syndic de notre ville. Le texte de son discours est annexé au présentprocès-verbal et c’est par une standing ovation que le Conseil le remercie de tout ce qu’il a fait pour <strong>Vevey</strong><strong>du</strong>rant ces nombreuses années qui ont parfois été difficiles !14. Discours <strong>du</strong> PrésidentM. le Président prononce son allocution de fin de présidence dont le texte est joint au présent procèsverbal.Il remet de magnifiques bouquets de fleurs à Mmes C. Dind, secrétaire, D. Jaggi, 1ère viceprésidenteet D.-Cl. Aubort, secrétaire suppléante, pour les remercier de leur soutien tout au long de cetteannée. Pour ses 24 ans de présence au Conseil communal, soit six législatures, M. R. Niquille se voitremettre une assiette en étain. Il offre également un présent «en liquide» aux trois membres de laMunicipalité qui nous quittent ce soir pour les remercier de leur engagement en faveur de notre ville.M. le Syndic remet ensuite la traditionnelle assiette en étain destinée au président sortant qui a eu une annéedifficile. Acteur en cette année d’élections, il a finalement dû renoncer à ses ambitions pour quelques petitesvoix. Il l’a fait avec un grand fair-play, mais cela a permis de mettre en avant son parti qui nous est cher etpourra continuer à travailler de façon extrêmement dynamique. Il a été un homme de dialogue, drôle, malgréson accent qu’il avoue lui-même. Il remercie l’intéressé pour ce qu’il a fait pour ce Conseil.La parole n’étant plus demandée, M. le Président lève la <strong>séance</strong> à 22 h 50 en souhaitant à chacun d’excellentesfêtes de fin d’année.AU NOM DU CONSEIL COMMUNALRichard RickenbacherCarole DindPrésident SecrétaireAnnexes : ment. (5)

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