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Réponses écrites du Gouvernement aux questions supplémentaires ...

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En concordance avec ceci l’âge de premier contact augmente avec le temps.Toutefois vers l’âge légal de consommer de l’alcool dans des débits publics de 16 ans,ces proportions semblent stables entre 1999 et 2010.Aucun changement ne semble s’être installé chez les jeunes avec une consommationimportante d’alcool avec ivresses répétées.On peut donc affirmer que la jeunesse de 2010 ne montre pas un comportement plusabusif envers l’alcool que leurs pairs de 1999 respectivement 2006 mais qu’ils sont aucontraire plus prudents envers ce pro<strong>du</strong>it addictif de société, surtout à jeune âge endessous de 16 ans. Ceci parle en faveur d’un impact <strong>du</strong> message sur les dangers del’alcool lors <strong>du</strong> développement, que ce soit par voie directe auprès des jeunes au par lebiais de la société a<strong>du</strong>lte et plus spécifiquement des parents. Les données nepermettent pourtant pas d’identifier les causes et can<strong>aux</strong> ayant provoqué cetteadaptation de l’approche envers l’alcool. La sensibilisation de la population généraledepuis bien plus d’une décennie peut toutefois être supposée avoir joué de son poidsdans le temps.Les données HBSC ne permettent pas directement d’analyser les types deconsommation dits « binge drinking ». Il existe notamment des théories supposant unchangement <strong>du</strong> mode de consommation de la grande masse des jeunes d’un type deconsommation dit « méditerranéen » avec une consommation régulière de petitesquantités vers un type dit « nordique » avec des excès occasionnels et une abstinenceintermittente. Ce deuxième comportement avec consommation occasionnelle de plus de60g d’alcool pur (équivalent de 5 bières 0,3l) en une seule occasion-définition OMS <strong>du</strong>« binge drinking »- est bien plus nuisible pour la santé, en raison <strong>du</strong> risque accrud’accident et de violence notamment.Comme dans notre enquête la proportion de buveurs réguliers ne diminue pourtant paset que la proportion de ceux ayant des ivresses régulières n’augmente pas, on peuttoutefois prudemment estimer que la proportion de ces « binge drinkers » parmi nosjeunes étudiants ne soit pas en montée.L’hypothèse alternative à ce constat serait que la définition <strong>du</strong> « binge drinking » necorresponde pas au seuil d’ivresse de notre jeunesse, seuil assez subjectif etpotentiellement aussi soumis à des fluctuations sociétales. Les jeunes ne peuvent doncne pas se considérer comme ivres après 5 bières car ils ont l’expérience d’autres jeunesavec des excès importants ayant nécessité de l’assistance parfois même médicale etqu’ils associent cet état avec une « vraie » ivresse.Ces constats encourageants pour la plupart ne doivent toutefois pas être compriscomme un argument pour négliger les efforts de prévention et de promotion de la santédes jeunes – et d’ailleurs aussi de la population a<strong>du</strong>lte- contre les effets néfastes del’alcool.55

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