http://www.ms.public.lu/fr/actualites/2011/09/07-alba/24-05-11-revised-ruster-tableau-plan-dactions-2011-2015.pdfUn objectif particulier en est : Allaiter et travailler, c’est un droit dans le but d’améliorer lesoutien des femmes allaitantes dans le monde <strong>du</strong> travail.- Amélioration de l’information sur la santé des enfantsImplémentation <strong>du</strong> Système de surveillance SUSANA / Surveillance de la santé à la naissance Ils’agît d’un système informatique installée dans toutes les maternités <strong>du</strong> pays et recueillant, surbasedes recommandations <strong>du</strong> groupe d’experts européens PERISTAT, toute une série d’indicateurspour l’évaluation et le suivi de la santé des mères et de leurs bébés. Les résultats oriententl’identification des domaines d’intervention prioritaire , ainsi que les actions à prendre.Le IIème rapport européen sur la santé périnatale vient d’être publiéhttp://www.europeristat.com/images/European%20Perinatal%20Health%20Report_2010.pdfSous peu un rapport national sur la santé périnatale couvrant la période de 2001 à 2011 serapublié.- Système Retrace / système de surveillance des accidents et traumatismesC’est dans le cadre d’une politique de prévention, que le système Retrace a été mis en place auLuxembourg. Il s’agît d’un système de recueil de données installé dans les services d’urgencede 5 hôpit<strong>aux</strong> <strong>du</strong> pays pour le recensement de données concernant tous les accidents ettraumatismes, qu’ils aient été intentionnels ou non.Le système est d’autant plus important sachant qu’à l’heure actuelle, le Luxembourg a peud’informations sur l’envergure et la portée des conséquences des personnes ayant subi unaccident. Les accidents sont par ailleurs de loin la cause de mortalité et de morbidité la plusimportante des enfants et adolescents.- Enfants handicapés- Plan d’action de mise en œuvre de la Convention de l’ONU relative <strong>aux</strong> droits des personneshandicapées (ci-après la CRDPH)Suite au vote, le 13 juillet 2011, de la loi portant 1. approbation de la Convention relative <strong>aux</strong>droits des personnes handicapées, faite à New York, le 13 décembre 2006 2. approbation <strong>du</strong>Protocole facultatif à la Convention relative <strong>aux</strong> droits des personnes handicapées, fait à NewYork, le 13 décembre 2006 3. désignation des mécanismes indépendants de promotion, deprotection et de suivi de l’application de la Convention relative <strong>aux</strong> droits des personneshandicapées, le Luxembourg a déposé le 26 septembre 2011, l’acte de ratification au siège del’ONU à New York. En ce faisant, le Grand-<strong>du</strong>ché de Luxembourg a établi son consentement àêtre lié juridiquement au niveau international par la CRDPH et son protocole facultatif. Le 26octobre 2011, jour de l’entrée en vigueur <strong>du</strong> traité et de son protocole optionnel pour leLuxembourg, ce dernier est devenu partie à la CRDPH et il s’est par là engagé à mettre enœuvre les dispositions de la Convention.La CRDPH est une Convention des droits de l’homme unique de plusieurs points de vue.Premièrement, elle ne crée pas de nouve<strong>aux</strong> droits dans le chef des personnes handicapées,mais elle réaffirme que toutes les personnes qui ont un handicap quelconque doivent bénéficier32
de tous les droits et libertés fondament<strong>aux</strong>. Deuxièmement, elle éclaire et précise la façon donttoutes les catégories de droits s’appliquent <strong>aux</strong> personnes handicapées et elle indique lesmesures à entreprendre pour réaliser peu à peu les objectifs de la pleine participation et de laplus grande autonomie possible des prédites personnes. Elle comporte une dimension socialeexplicite. Ainsi, elle ne laisse subsister aucun doute sur la question de qui doit s’adapter : lasociété ou l’indivi<strong>du</strong> ? Au lieu de priver les personnes en situation de handicap de leurs droits, ilfaut leur fournir l’assistance nécessaire pour leur permettre de les exercer. Troisièmement,l’article 33 de la CRDPH est un article innovateur en ce qu’il prévoit la mise au pointd’importants mécanismes de suivi, de promotion et de protection. Cet article met l’accent sur laresponsabilité des Etats parties d’appliquer correctement la CRDPH. Au Luxembourg, laCommission consultative des droits de l’homme et le Centre pour l’égalité de traitement sontdésignés comme mécanismes nation<strong>aux</strong> indépendants de promotion et de suivi de la CRDPHtandis que le médiateur est désigné comme mécanisme national indépendant de protection desdroits de la personne handicapée. Finalement, c’est la première fois que les ONG, c’est-à-dire,les personnes concernées par les dispositions <strong>du</strong> texte à élaborer, ont participé activement à laformulation d’un traité sur les droits de l’homme. La ministre de la Famille et de l’Intégration aété soucieuse de faire per<strong>du</strong>rer cette coopération au-delà de la négociation <strong>du</strong> traité. C’est danscet esprit que ce sont déroulés les trav<strong>aux</strong> tendant à l’élaboration d’un Plan d’action «handicap».Au bout de 5 réunions de travail intensives, les efforts déployés dans onze différents groupes detravail ont mené à une œuvre commune de la société civile et des représentants <strong>du</strong><strong>Gouvernement</strong> luxembourgeois: le Plan d’action de mise en œuvre de la Convention relative<strong>aux</strong> droits des personnes handicapées. D’une part, ce dernier a pour objet d’identifier les défisque nous lance la CRDPH dans les différents domaines de la politique luxembourgeoise enfaveur des personnes handicapées, et de l’autre côté, il prévoit des mesures concrètes quel’Etat s’engage à réaliser à court et moyen terme dans le but d’implémenter les dispositions dela Convention. Il s’agit de domaines aussi divers que ceux de l’accessibilité pour tous <strong>du</strong> cadrebâti au moyen d’un « design universel », l’accessibilité des services, l’accessibilité àl’information et à la communication, notamment par le recours <strong>aux</strong> nouvelles technologies ouencore à la langue des signes et au braille, et la bonne mise en œuvre d’un système scolaireinclusif. Un autre accent est mis sur l’accompagnement qu’il convient de fournir <strong>aux</strong> personneshandicapées pour les mettre en mesure d’exercer leur capacité juridique de façon éclairée etsur tout ce qui favorise l’exercice <strong>du</strong> droit à l’autonomie des personnes en situation de handicap.Le 28 mars 2012, Madame la Ministre de la Famille et de l’Intégration a présenté au public lePlan d’action <strong>du</strong> <strong>Gouvernement</strong> portant mise en œuvre de la CRDPH, ensemble avec desreprésentants de la société civile qui ont participé activement à l’élaboration <strong>du</strong> Plan d’action.Le département s’est lancé par la suite dans l’implémentation <strong>du</strong> Plan d’action « handicap » et achoisi de se concentrer en premier lieu au domaine « information, sensibilisation etcommunications accessibles ».- concours de réalisation d’un clip vidéo sur le handicap(« Et ass een net behënnert, et gëtt ee behënnert »). Le concours qui sera réalisé encoopération avec le SNJ (Service National de la Jeunesse) et avec le CTE (Centre detechnologie de l’é<strong>du</strong>cation) s’adresse à toute personne entre 12 et 24 ans, <strong>aux</strong> écoles, maisonsde jeunes ou associations pour jeunes. Le clip sera disponible sur DVD et éventuellementdiffusé sur RTL Télé Lëtzebuerg. Cette action a pour but de confronter les adolescents à lathématique <strong>du</strong> handicap. Sachant que les préjugés se nourrissent de l’ignorance, il s’agitd’informer et de sensibiliser les jeunes le plus tôt possible.33