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Comment vivrons-nous dans nos villes en 2050 - Ademe

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Ville du futur,ville techno ?Des pâtes, du poissons, quelques boîtes de conserve : et si les alim<strong>en</strong>ts transitai<strong>en</strong>tpar un réseau pneumatique souterrain ? C’est l’idée que cherche à développer Foodtubes.A découvrir ici : www.terraeco.net/a15852.html72PetronasTower,KualaLumpur.EmiratesTowers,Dubai.Tokyo SkyTree (<strong>en</strong>construction),Tokyo.3Pour leur santé,les citadins vont-ils devoirse mettre à la sieste ?Un roupillon sur sa chaise debureau, avant de rallumer l’ordinateur ?Vous <strong>en</strong> rêviez ? Le changem<strong>en</strong>t climatiquel’a fait : la sieste est de retour. Et, cettefois, plus question de se faire taxerde flemmard. Ce sera obligatoire. LesParisi<strong>en</strong>s l’ont, par exemple, inscritsur leur Livre blanc pour lutter contreles dérèglem<strong>en</strong>ts climatiques. Pours’adapter aux épisodes caniculaires quipourrai<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> se multiplier, il faudradécaler les horaires de travail et pr<strong>en</strong>dreun rythme méditerrané<strong>en</strong>. On y songemême <strong>dans</strong> les grandes <strong>villes</strong> du Nord.Car la principale responsable des coupsde chaud qui font mal, c’est la ville ellemême.Dans un réc<strong>en</strong>t rapport, leschercheurs de l’University College deLondres mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> garde contre l’îlotde chaleur urbain qui pourrait fairemonter de 10 degrés supplém<strong>en</strong>tairesla température de l’air <strong>en</strong> ville. Oubliez lesarchipels paradisiaques, cet oasis-là est uncauchemar. L’effet conjugué de l’int<strong>en</strong>seactivité humaine, de la climatisation delocaux, de la très grande surface minéraleabsorbant la chaleur et de la diminutionde la vitesse du v<strong>en</strong>t <strong>en</strong> ville forme uncocktail explosif.Son impact sanitaire est loin d’êtr<strong>en</strong>égligeable. P<strong>en</strong>dant la canicule de2003, la surmortalité à Paris a été plusimportante qu’ailleurs. Pour lutter contrel’« effet îlot », plusieurs pistes exist<strong>en</strong>t :couper les climatisations qui rejett<strong>en</strong>tde l’air chaud, peindre les toits <strong>en</strong> blancpour r<strong>en</strong>voyer une partie de la chaleurou végétaliser les immeubles ? Le débatreste ouvert. Une évid<strong>en</strong>ce : pour pallierle changem<strong>en</strong>t climatique, il est urg<strong>en</strong>tde réduire drastiquem<strong>en</strong>t les émissionsde gaz à effet de serre de <strong>nos</strong> <strong>villes</strong>. Et,pour la part du réchauffem<strong>en</strong>t que l’onne pourra éviter, il y a urg<strong>en</strong>ce à faire lasieste <strong>en</strong> att<strong>en</strong>dant que ça passe.4Allons-<strong>nous</strong> tous habiter<strong>dans</strong> des tours ?Folie des grandeurs versusphobie des hauteurs : quiva gagner ? Les cabinets d’architectespropos<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t une vision de la villedu futur faite de tours et d’espaces verts.tony george - flickr / buggolo - flickr /tanaka juuyoh - flickrEt tant pis pour les 80 % de Français quirêv<strong>en</strong>t d’avoir leur maison individuelle !Dans l’agglomération parisi<strong>en</strong>ne, unevingtaine de gratte-ciel devrai<strong>en</strong>t sortirde terre d’ici à 2030. Ce come-back dela tour <strong>dans</strong> le paysage des<strong>villes</strong> répond à la nécessitéde les d<strong>en</strong>sifier, pour éviterl’étalem<strong>en</strong>t urbain et pourlimiter les déplacem<strong>en</strong>ts.Mais est-ce vraim<strong>en</strong>t labonne réponse ? La d<strong>en</strong>sitéest souv<strong>en</strong>t assimilée aux grands et hauts<strong>en</strong>sembles des années 1950. En réalité,le format haussmanni<strong>en</strong> est trois foisplus compact ! Car, plus que le nombred’habitants sur la surface, c’est celui descommerces et des services de proximitéqui donne une juste idée de la d<strong>en</strong>sité. Deplus, si une tour a assez peu d’empriseau sol, elle fait le vide autour d’elle.Pour faire <strong>en</strong>trer la lumière <strong>dans</strong> lesétages inférieurs, autant que pouréviter l’impression d’étouffem<strong>en</strong>t quesusciterait une forêt de barres verticales,collées les unes aux autres. Pas sûr, <strong>dans</strong>ces conditions, que la tour – davantageperçue comme synonyme d’anonymatque de vivre-<strong>en</strong>semble – soit l’av<strong>en</strong>irde la ville compacte.5Letramway est-illa panacée ?Souv<strong>en</strong>ez-vous : le XXI e siècledevait être celui de la voiturevolante. Pas celui du retour du « métrode surface » ! Le tramway est longtempsapparu comme un mode de transportdésuet (lire <strong>en</strong> pages 16 et 17). Or, depuisquelques années, les chantiers fleuriss<strong>en</strong>t.Vingt-et-une <strong>villes</strong> françaises <strong>en</strong> sontdotées. Cinq construis<strong>en</strong>t leur réseau.Treize autres projett<strong>en</strong>t de les imiter.« Le tramway est l’une des réponses à laproblématique des déplacem<strong>en</strong>ts doux »,estime le sociologue Bruno Marzloff,du groupe Chro<strong>nos</strong>, spécialiste dela mobilité. Confortable, rapide carLes atouts du télétravail : moinsde fatigue et d’abs<strong>en</strong>téisme, plus d’efficacitéet de pouvoir d’achat.prioritaire sur les voitures, pratique carses passages sont fréqu<strong>en</strong>ts : ses atouts nemanqu<strong>en</strong>t pas. Seul hic, son coût élevé.Mettre <strong>en</strong> place un réseau de bus à hautniveau de service (haute fréqu<strong>en</strong>ce depassage, temps de trajet garanti, vitesseélevée, système d’information de qualité)serait bi<strong>en</strong> moins onéreux. Et ce, même<strong>en</strong> prévoyant d’aménager des voiesspéciales. D’autant qu’ils roulerai<strong>en</strong>tau biogaz issu de <strong>nos</strong> déchets…6Entrons-<strong>nous</strong> <strong>dans</strong> l’èredu télétravail ?Perdre sa vie – et son temps –à la gagner. Voilà à quoi sontréduits nombre de salariés français.Pr<strong>en</strong>ons la calculette : ils pass<strong>en</strong>t <strong>en</strong>moy<strong>en</strong>ne une heure tr<strong>en</strong>te chaquejour <strong>dans</strong> les transports pour allergagner leur pain. Ceux qui opt<strong>en</strong>tpour la voiture consacr<strong>en</strong>t <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne3 000 euros par an à leurs déplacem<strong>en</strong>ts.Le télétravail prés<strong>en</strong>te pas mal d’atouts :moins de fatigue, plus d’efficacité,plus de pouvoir d’achat, deux foismoins d’abs<strong>en</strong>téisme. L’av<strong>en</strong>ir dutravail serait-il donc simple commeune visioconfér<strong>en</strong>ce ? L’Internetomniprés<strong>en</strong>t et le développem<strong>en</strong>tdu cloud computing (qui consiste73Nos <strong>villes</strong> <strong>en</strong> <strong>2050</strong> hors-série terra eco octobre - novembre 2012Nos <strong>villes</strong> <strong>en</strong> <strong>2050</strong> hors-série terra eco octobre - novembre 2012

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