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Comment vivrons-nous dans nos villes en 2050 - Ademe

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38On a marché surla ville durableNantes, le laboratoire vertperman<strong>en</strong>tElue capitale verte pour 2O13, Nantes poursuit son actionécolo. Prochain <strong>en</strong>jeu : pallier l’urbanisation galopante.Elle est l’habituée despodiums cool. Au palmarèsdes <strong>villes</strong> où il bon vivre,Nantes ti<strong>en</strong>t la dragéehaute. Les classem<strong>en</strong>tsannuels des magazines luidonn<strong>en</strong>t régulièrem<strong>en</strong>t lacocarde, cette fois, c’est laCommission europé<strong>en</strong>nequi l’a nommée capitaleverte pour 2013. AprèsStockholm, Hambourg etla moins célèbre Vitoria-Gasteiz (pays basqueespagnol), la métropole de600 000 habitants a étésélectionnée sur 12 critères– déchets, espaces verts etagricoles, eau, biodiversité,Une bananeraieurbaine sur lesChamps-Elyséespage 48transports, qualité de l’air,pollution sonore... - pourincarner l’innovation <strong>en</strong>matière de qualité de vie.Avec un impératif de taille :Les Nantais devrai<strong>en</strong>tprofiter de 800 hectaressupplém<strong>en</strong>tairesde forêt urbained’ici à 2016.systématiquem<strong>en</strong>t t<strong>en</strong>ircompte de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.« Ce qui est remarquablepour <strong>nous</strong>, c’est que cett<strong>en</strong>omination arrive <strong>dans</strong> uncontexte de dynamismedémographique : <strong>nous</strong>avons gagné 100 000habitants <strong>en</strong> vingt anset <strong>nous</strong> <strong>en</strong> gagnerontautant d’ici à 2030 ! »,note Fabrice Roussel,vice-présid<strong>en</strong>t de NantesMétropole. Parce que,forcém<strong>en</strong>t, une ville vivable,ça attire. Le défi se situeparadoxalem<strong>en</strong>t là : pourconserver du vert, del’espace et du bon air pourtout le monde, anci<strong>en</strong>s etnouveaux, il faut trouverdes solutions. Durables,si possible. Et ça ne datepas d’hier. « Nous voulionsnotamm<strong>en</strong>t faire une villedes courtes distances »,explique Fabrice Roussel.La ville dispose parexemple du plus longréseau français de tramway,démarré <strong>en</strong> 1985. Et s’estfixé comme objectif quedeux tiers des habitantsutilis<strong>en</strong>t des modes detransports doux<strong>en</strong> 2030. ChaqueNantais habite àmoins de 300 mètresd’un espace vert.D’ici à 2016, ilsdevrai<strong>en</strong>t profiterde 800 hectaressupplém<strong>en</strong>taires deforêt urbaine. Plantés <strong>en</strong>2006, ces trois futurs boisparticiperont au mainti<strong>en</strong>du vert nantais, qui a séduitle jury europé<strong>en</strong>. « Desnantes jardins flottants - flickr / drespaces de cette naturepermett<strong>en</strong>t de garantir lecadre de vie des habitants,confirme Fabrice Roussel.Mais c’est aussi une manièrede lutter contre l’étalem<strong>en</strong>turbain. » Car l’<strong>en</strong>jeu de lamétropole se situe bi<strong>en</strong> là.<strong>Comm<strong>en</strong>t</strong> à la fois accueillirde nouveaux v<strong>en</strong>us, rêvantde maison avec jardin,et préserver les terresagricoles et les espacesnaturels protégés quiform<strong>en</strong>t 60 % du territoir<strong>en</strong>antais ? « Nous p<strong>en</strong>sonsqu’il est possible de bâtirune ville plus d<strong>en</strong>se, tout<strong>en</strong> préservant l’intimitéet les aspirations deshabitants, répond FabriceRoussel. Il faut trouver d<strong>en</strong>ouvelles formes urbaineset, pour cela, <strong>nous</strong> devonsfonctionner comme unlaboratoire d’idées. »Ça tombe bi<strong>en</strong>, Nantess’est fait une spécialitéde l’expérim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong>tous g<strong>en</strong>res. Comme lesfamilles-cobayes de l’Atelierclimat qui a réuni, p<strong>en</strong>dantun an, 150 ménages pourcompr<strong>en</strong>dre comm<strong>en</strong>ttrouver les meilleursleviers de changem<strong>en</strong>t decomportem<strong>en</strong>ts. Pour 2013égalem<strong>en</strong>t, les Nantaissont invités à déballer leursidées. De quoi trouver lesingrédi<strong>en</strong>ts d’un cocktailvert millésimé. — C.C.bit.ly/O9f0DWLe Grand Lyonsoigne sesréseauxLyon se lance tête baissée <strong>dans</strong>les réseaux et le développem<strong>en</strong>tde la ville intellig<strong>en</strong>te.Le Grand Lyon réseaute à mort.Pour pouvoir se targuer, d’icipeu, d’être le territoire leplus « intellig<strong>en</strong>t » et le plus« connecté » de France, lacommunauté d’agglomération se lancetous azimuts <strong>dans</strong> des expérim<strong>en</strong>tationsalliant technologies de l’information etde la communication (TIC) et gestion deréseaux, qu’il s’agisse des transports, destélécoms ou de l’électricité. Son projetOptimod’Lyon, par exemple, a pour ambitiond’« optimiser la mobilité durable <strong>en</strong>ville ». Concrètem<strong>en</strong>t, cela signifie que,courant 2013, des capteurs électroniquesvont être disposés aux carrefours, sur lesroutes et les trottoirs, <strong>dans</strong> les stationsde vélos et de voitures électriques <strong>en</strong>autopartage. Ajoutées aux informationstransmises par les opérateurs detransports, les données récoltéesDe nouveaux moy<strong>en</strong>s d’optimiser les réseaux detransport et d’électricité grâce à l’informatique.39Nos <strong>villes</strong> <strong>en</strong> <strong>2050</strong> hors-série terra eco octobre - novembre 2012Nos <strong>villes</strong> <strong>en</strong> <strong>2050</strong> hors-série terra eco octobre - novembre 2012

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