HABITAT infos - Montpellier Agglomération

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Des échanges migratoires favorables à la périphérienotamment pour les ménages avec enfantsComme dans la plupart des agglomérations comparables à celle deMontpellier, les échanges migratoires sont déficitaires pour la villecentre. Ainsi entre 2001 et 2006, 9 600 personnes ont quittéMontpellier pour s’installer dans les 30 communes périphériquesde la Communauté d’Agglomération tandis que 5 800 personnesont fait le chemin inverse.Les 9 600 personnes ayant quitté Montpellier correspondent à4 300 ménages soit une taille moyenne de 2,2 personnes par ménageet à 63% de couples avec ou sans enfants. Pour une part significativede ces ménages, cette migration vers les communes périphériqueslimitrophes s’inscrit dans une phase d’acquisition de logement,hypothèse émise au regard de la structuration du parc de logementdominé par l’accession à la propriété. À l’inverse, les ménages issus des30 communes périphériques qui se sont installés à Montpellier aucours de cette période relèvent de structures familiales de plus petitetaille (1,8).avec enfants, alors que cette proportion ne représente que 22% dansla population de Montpellier Agglomération en 2006. Le taux net demigration annuelle est négatif pour cette catégorie de population(cf. graphique 3).Au-delà des limites géographiques de la Communauté d’Agglomération,les migrations résidentielles observées entre 2001 et 2006 sontimportantes. En effet, 19 300 personnes soit 5 300 ménages ontquitté l’Agglomération pour s’installer dans la grande couronnepériurbaine de Montpellier. Parmi ces ménages, 41 % sont des couplesGraph. 3 - Taux nets de migration annuelle de l’Agglomération de Montpellierselon le type de familles et le type de ménages(source : Insee - Recensements de population 2006).Couples avec enfants : plus de départs que d’arrivées8006004002000-200-400Couplesavec enfantsCouplessans enfantsFamillesmonoparentalesPersonnes vivant seules : de nombreuses arrivées8006004002000-200-400FamillesPersonnesvivant seulesPersonnes vivantensemblesans lien familialTaux nets de migrationannuelle pour 10 000personnes présentes danschaque catégorieNote : La largeurdes colonnes estproportionnelle au soldemigratoire de la catégorie.4

Un bassin résidentiel allant au-delà des limitesde l’aire urbaine définie en 1999Ces mobilités participent à la définition d’un bassin résidentiel dontles limites s’étendent bien au-delà de l’aire urbaine de Montpellier 2(cf. graphique 4 et 4 bis).Graph. 4 - Les flux migratoires entrants et sortants de Montpellier Agglomérationentre 2001 et 2006(source : Insee - Recensements de population 2006). Unité : nombre de personnes.Graph. 4 bis - Notion de bassin résidentiel de Montpellier(source : Insee - Recensements de population 2006). Fond de plan : IGN France raster.France métropolitaine46 10038 300Languedoc-RoussillonCouronnepériurbaine12 200 19 30015 20013 600MontpellierAgglomérationet ses communespériphériques5 800 9 600Parmi les 19 300 personnes parties entre 2001 et 2006 pours’installer plus loin dans la grande couronne périurbaine de Montpellier,30 % ont entre 30 et 40 ans, alors que cette proportion est de13,6 % dans la population résidente. Bien sûr, leurs enfants partentavec eux, et les moins de 15 ans sont ainsi bien plus nombreux à quitterl’Agglomération que l’inverse.VillecentreLes communes les mieux desservies par le réseau routier, et notammentpar l’autoroute gratuite A750, attirent le plus grand nombre deces familles.La croissance démographique, supérieure à 3 % par an, de communescomme Gignac, Canet ou Saint-André-de-Sangonis à l’ouest del’Agglomération témoignent de ce phénomène.Les échanges migratoires entre l’Agglomération de Montpellier et lereste du département de l’Hérault, se font dans le prolongement deceux observés entre l’Agglomération et le bassin résidentiel évoqué plushaut. Le solde est négatif pour l’Agglomération en raison du départ deménages, d’abord des couples avec enfants, allant s’installer dans descommunes où le prix du foncier est moins élevé.2Aire urbaine de Montpellier encore définie à partir des données du RP 1999. Au moment de la réalisation de cette étude, l’actualisation des périmètres des aires urbaines n’a pas eu lieu.Elle devrait être effectuée au cours de l’année 2011.5

Un bassin résidentiel allant au-delà des limitesde l’aire urbaine définie en 1999Ces mobilités participent à la définition d’un bassin résidentiel dontles limites s’étendent bien au-delà de l’aire urbaine de <strong>Montpellier</strong> 2(cf. graphique 4 et 4 bis).Graph. 4 - Les flux migratoires entrants et sortants de <strong>Montpellier</strong> Agglomérationentre 2001 et 2006(source : Insee - Recensements de population 2006). Unité : nombre de personnes.Graph. 4 bis - Notion de bassin résidentiel de <strong>Montpellier</strong>(source : Insee - Recensements de population 2006). Fond de plan : IGN France raster.France métropolitaine46 10038 300Languedoc-RoussillonCouronnepériurbaine12 200 19 30015 20013 600<strong>Montpellier</strong>Agglomérationet ses communespériphériques5 800 9 600Parmi les 19 300 personnes parties entre 2001 et 2006 pours’installer plus loin dans la grande couronne périurbaine de <strong>Montpellier</strong>,30 % ont entre 30 et 40 ans, alors que cette proportion est de13,6 % dans la population résidente. Bien sûr, leurs enfants partentavec eux, et les moins de 15 ans sont ainsi bien plus nombreux à quitterl’Agglomération que l’inverse.VillecentreLes communes les mieux desservies par le réseau routier, et notammentpar l’autoroute gratuite A750, attirent le plus grand nombre deces familles.La croissance démographique, supérieure à 3 % par an, de communescomme Gignac, Canet ou Saint-André-de-Sangonis à l’ouest del’Agglomération témoignent de ce phénomène.Les échanges migratoires entre l’Agglomération de <strong>Montpellier</strong> et lereste du département de l’Hérault, se font dans le prolongement deceux observés entre l’Agglomération et le bassin résidentiel évoqué plushaut. Le solde est négatif pour l’Agglomération en raison du départ deménages, d’abord des couples avec enfants, allant s’installer dans descommunes où le prix du foncier est moins élevé.2Aire urbaine de <strong>Montpellier</strong> encore définie à partir des données du RP 1999. Au moment de la réalisation de cette étude, l’actualisation des périmètres des aires urbaines n’a pas eu lieu.Elle devrait être effectuée au cours de l’année 2011.5

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