Lire le n°62 - AFP, Résidences retraite

La vie dans nos résidencesA Saint Thibault, on peut choisirses vêtements sur place !Pour bon nombre de résidents, il est difficile et compliqué de se déplacer pour faire ses courses.Que ce soit dans un commerce traditionnelou dans une grande surface,lorsqu’il s’agit d’acheter des vêtements,il leur est difficile de se déplacer et procéderaux essayages. « Il m’est impossibled’emmener ma mère, en raison deson handicap physique, dans un magasinpour lui faire essayer des vêtementsavant de les acheter. Par contre, venir àla résidence et pouvoir disposer d’uncommerce sur place est bien plus pratique», indiquait, ce jeudi 11 avril,Chantal B., l’une des filles de Jeanine P.,résidente depuis trois ans.En effet, M. et M me Ménard, commerçantsambulants demeurant àRuffec (Charente) sont venus exposerleurs vêtements dans la salle d’animationde l’établissement.« Nous faisons les marchés depuistrès longtemps, notamment dans despetites et moyennes communes desdépartements voisins comme la Vienneou les Deux-Sèvres. Depuis peu, noustentons de diversifier notre activitéLe lundi précédant la vente, c’était un studio photo qui s’était déplacé jusque chez nous !auprès des EHPAD et autres structuresqui accueillent des personnes âgées.C’est pour cette raison que noussommes venus présenter nos services àSaint Thibault et qu’une prochaine visiteen automne est prévue ».Le stock étoffé et approprié de vêtements,chaussures et autres produits liésà l’activité de M. et M me Ménard a surpriset ravi les résidents : « c’est commesur le marché ! » s’enthousiasmaient-ils.M me Grillet, résidente, a reconnu cecouple actif qui, à l’époque, exposaitsur le marché de Lezay dans les Deux-Sèvres : « J’habitais à Lezay dans mamaison et j’achetais déjà des articleschez eux ; c’est curieux et émouvant deles revoir ici, aujourd’hui, à Fleuré ».Ménard, également, a reconnuM meM meGrillet : « Evidemment, je ne pensaispas rencontrer une ancienne cliente,c’est une bonne surprise de laretrouver ».L’exposition a duré tout l’après-midiet, ainsi, les résidents ont pu à leur guiseflâner autour des rayonnages par curiosité,par envie et pour faire desemplettes !« J’ai acheté trois robes pour mamère pour un prix non excessif, plutôtabordable dans la mesure où l’achat sefait à domicile. Ceci est vraiment pratiquepour ma mère et pour moi » précisaitla fille d’une résidente.Cette première rencontre commercialevestimentaire s’est soldée par unebelle réussite à tous points de vue.Le lundi précédent, c’est un photographeprofessionnel de Nantes (Loire-Atlantique) qui s’est déplacé jusqu’ànous avec son « studio déplaçable ».M. Carcculicio est venu « tirer le portrait »aux résidents désirant se munir dephotographies. Une séance digne del’« Actors Studio » avec poses à l’appui.Pour résumer : Y’a pas photo, lavente en EHPAD, çamarche !Article rédigé par Pascal Haye - CorCom de Saint Thibault - Fleuré (Vienne)7