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L'entreprise citoyenne - Entreprises magazine

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NewsAirfieldNouveaux bureaux,nouveaux servicesEn 2006, le spécialiste RFID Airfieldvoyait le jour dans la pépinièredu Technoport à Esch-sur-Alzette. Aujourd’hui, la société apris son envol avec de nouveauxbureaux situés au 217, routed’Esch à Luxembourg.L’entreprise est reconnuepour son expertise dans laconception et le développementde solutions d’identification et detraçabilité basés sur la technologieRFID (Radio Frequency Identifica-Suite page 8 ...comme la stabilité politique etfinancière, le Luxembourg étantl’un des rares pays en Europebénéficiant d'une notation AAA.Le ministre de l’Economieet du Commerce extérieur,Etienne Schneider, a présentéles diverses opportunités et lesdéfis de l'économie luxembourgeoiseen mettant l'accent sur lasituation géographique idéale etstratégique du pays et son environnementinternational et multiculturel.Le Luxembourg reste uneterre d’accueil d’investissementsétrangers de premier choix, notammenten raison des fondamentauxmacro-économiques équilibrés,de la stabilité politique et sociale,d’une réglementation légale etfiscale attrayante et d’infrastructuresmatérielles et immatériellesmodernes.Les projets en cours pour laVille de Luxembourg ont été présentéspar le député-maire, XavierBettel. L’un des défis majeurs pourla Ville de Luxembourg sera dereconsidérer, avec les promoteursimmobiliers, le prix du m² de seslogements pour maintenir son tauxde population et attirer davantagede monde. Le bourgmestre a égalementsoulevé l'ampleur et la diversitédes projets en cours pourLuxembourg-Ville, qui se trouveau coeur d’une agglomération enpleine croissance, en mentionnantnotamment le projet Hamilius. Ila également présenté le systèmede suivi de dossiers en matière depermis de construire de la Ville deLuxembourg, qui sera prochainementmis en place et permettraaux maîtres d'oeuvre de connaîtreen temps réel l'état d'avancementde leur dossier pour davantagede transparence.La députée-maire de laville d’Esch-sur-Alzette, LydiaMutsch, a mis en avant le site deBelval, en soulignant l’envergurede ce projet qui, au cours de ladernière décennie, s’est développéde manière spectaculaire.Les réseaux routiers existants etfuturs permettront un accès facileet rapide au site, qui accueilleraoutre l’Université du Luxembourg,les Centres de Recherche Publicset les laboratoires scientifiques.Des zones commerciales, d’habitationset de détente assureront unaménagement diversifié et attractifde cet espace. Le site accueilled’ores et déjà plus de 3.000 employéset en comptera plus de20.000 d’ici quelques années, cequi aura un impact économiquepositif sur toute la région du suddu pays, ainsi que sur les régionstransfrontalières. Allen & OveryLuxembourgConfiance renouveléeenvers le Senior Partneret le Managing PartnerMarc Feider, Senior Partner.Henri Wagner, Managing Partner.Pour la 3 e fois consécutive, lesassociés d'Allen & Overy Luxembourgont renouvelé les mandatsde Marc Feider comme SeniorPartner et de Henri Wagner auposte de Managing Partner.Marc Feider continuerade représenter le cabinet versl'extérieur, tout en restant à latête du département droit des sociétés.Henri Wagner, responsablepour la gestion quotidienne desaffaires du cabinet, continuera àchapeauter le département droitbancaire et marchés de capitaux.Ces élections ont lieu unefois tous les 2 ans et ces nouveauxmandats ont pris effet au 1 er mai2012 jusqu'au 30 avril 2014.Allen & Overy Luxembourgcompte plus de 90 avocatsdont 11 associés. www.allenovery.luKetterthillNouveaux locaux en2013 sur le site de BelvalNé en 2003 du rapprochemententre le laboratoire Thill, fondéen 1946, et le laboratoire Ketter,fondé en 1956, le laboratoireKetterthill occupe actuellementplus de 170 salariés et compte 45centres de prélèvements.« Nous prévoyons de déménageren 2013 notre siège etl’ensemble du plateau techniqued’analyses à Belval dans la zonedu Square Mile, voisin de la futureimplantation de l’ADEM. Notresurface actuelle est insuffisantepour faire face à la progressionde nos besoins », indique le DrJean-Luc Dourson. « Ce nouveaulieu nous permettra de rester à unendroit stratégique, proche destrois frontières… et au contact del’Université du Luxembourg, desCentres de Recherche Publics etde la Cité des Sciences… Cettenouvelle surface permettra nonseulement la consolidation de l’ensembledes prestations existantesdu laboratoire mais aussi le développementde nouvelles activités,en particulier dans le domaine dela médecine préventive. »Les travaux de constructiondu nouveau bâtiment de5.000 m², Bio K comme Ketterhill,démarreront en avril 2012 et ledéménagement est prévu pourle 4 e trimestre 2013.Ouverture européenneL’alliance conclue avec le groupeCerba European Lab (CEL) vapermettre au Laboratoire Ketterthillde se positionner en acteurmajeur de la biologie médicaledans la Grande Région, et ainsid’affronter les défis de demainliés au vieillissement de la population,au développement despolitiques de prévention et auxprogrès technologiques, le toutdans un contexte de renforcementdes exigences de qualité et demaîtrise des coûts. Les complémentaritéset les synergies queCerba European Lab et le laboratoireKetterthill vont mettre enœuvre leur permettront de franchirun nouveau palier en termes dequalité, d’efficience des soins etd’expertises médicales. Leur associationleur donnera aussi lesmoyens d’investir pour développerde nouveaux examens de biologieet de nouveaux services toujoursplus pertinents, répondant ainsiaux attentes médicales et économiquesdu secteur.Le groupe Cerba EuropeanLab est présent sur 3 segmentsdu marché de la biologiemédicale que sont la biologie médicalede ville dite « de routine »,la biologie médicale spécialisée,la biologie d’essais cliniques. Ilest implanté sur 93 laboratoireset 150 centres de prélèvementssitués en Europe, aux Etats-Unis,en Afrique du Sud, en Australie eten Chine. Il emploie plus de 1.800personnes dont 120 pharmaciensou médecins biologistes médicauxet réalise plus de 150.000 examensde biologie par jour. www.ketterthill.lu5


News... suite de la page 9Le nouveau présidentcompte bâtir sur ce succès pourrenforcer encore davantage la visibilitéet la représentativité del'Association des PSF de Supportet pour développer les activitésavec un focus sur le cadre réglementaireet prudentiel ainsi quesur la promotion de ce cluster decompétences au Luxembourg età l’étranger.La composition du Conseild’administration est la suivante :Président : Charles Mandica(Steria PSF Luxembourg S.A.) ;vice-présidente : Stefanie Zutter(Computacenter PSF S.A.) ;administrateurs : Nicolas Buck(Victor Buck Services S.A.) ; DavidCindric (Getronics PSF LuxembourgS.A.) ; Gérard Hoffmann(Telindus S.A.) ; Bernard Moreau(Lab Document Vault PSF S.A.) ;Thierry Seignert (IBM ServicesFinancial Sector LuxembourgS.à r.l.) ; Dominique Thireau (CSCComputer Sciences LuxembourgS.A.) ; et en qualité d’observateur :Rita Goffin (Systemat LuxembourgPSF S.A.). www.supportpsf.luBaker TillyLuxembourgRenforcement du réseauinternational d’IF Groupet d’InterauditDe g. à dr. : Murielle Badoux, Jean-Claude Lucius et Dr Claus-MichaelAllmendiger.Après être devenues membresindépendants du réseau de BakerTilly International (BTI) en décembre2009, les deux sociétés deconseil fiscal et d’audit, IF Groupet Interaudit, ont souhaité renforcerleur présence internationalepar la création de la plate-formeBaker Tilly Luxembourg via deuxentités indépendantes : Baker TillyLuxembourg Tax & CorporateServices et Baker Tilly LuxembourgAudit.IF Group et Interaudit sontactives sur le marché luxembourgeois,respectivement depuis prèsde 40 ans et plus de 20 ans. Ellesse situent en 8 e position en termesde chiffre d’affaires et de personnelsur le marché national. Avec autotal plus de 110 personnes auxcompétences variées (comptabilité,conseil fiscal, corporate, payroll,audit), IF Group et Interauditdemeurent deux entreprises à taillehumaine. En devenant membrede Baker Tilly International, lesdeux sociétés bénéficient d’unréseau international performant,en pleine croissance et tourné versl’avenir. Ceci leur permet d’assisterles clients dans leur désird’expansion hors frontières et decompléter les services offerts àleur clientèle traditionnelle par denouveaux profils de clients issus duréseau Baker Tilly International etayant des intérêts à Luxembourg.L’alliance avec les deuxsociétés a permis à Baker TillyInternational de compter sur unmembre de confiance au Luxembourgpour répondre aux besoinscroissants des clients du réseauen termes de conseil fiscal etd’audit sur la place financièreluxembourgeoise. www.bakertillyluxembourg.luPROgroupISO 9001 et ISO 50001 auservice du client et del’environnementDe g. à dr. : Romain Poulles, administrateurdélégué ; Joël Villance,administrateur ; et Jeannot Schroeder,administrateur, PROgroup GEIE.PROgroup ingénieurs conseils,est le 1 er bureau grand-ducal àdéployer, depuis août 2011, lanouvelle norme ISO 50001 (managementde l’énergie) au seinde sa propre organisation. Après6 mois d'expérience, les premiersrésultats sont visibles et une réductionannualisée estimée à 7% est constatée par rapport auxfrais énergétiques des annéesprécédentes.PROgroup, spécialisé dansla gestion de projets immobilierset dans l’intégration des thématiquesenvironnementales dansle domaine de la construction,annonce également le renouvellementde la certification ISO 9001,certification étendue à l’ensemblede ses membres CSD, PROnewtechet PROject.PROgroup a fait l'objetd'un audit par ESCEM pour lerenouvellement de sa certificationet montre ainsi son engagementpour satisfaire ses clients par l’applicationefficace du système, quiinclut les processus pour l’améliorationcontinue et la préventiondes non-conformités. www.progroup.euErnst & YoungLe Fond d’InvestissementSpécialisé (FIS) en guisede réponse à ladirective AIFMLa publication d’Ernst & Young,Responding to the AIFMD -The Luxembourg SpecializedInvestment Fund, a pour objetde donner, dans un format clairet concis, une vue d’ensembledu régime relatif aux FIS dansle cadre de la directive sur lesgestionnaires de fonds d'investissementalternatifs, communémentappelée directive AIFM.Depuis son lancement en2007, le FIS a été très largementutilisé afin de lancer de nombreuxtypes de produits tels que les hedgefunds, les fonds immobiliers,les fonds de type private equityainsi que tout autre type de fondsdit alternatif. La Directive AIFMva continuer à favoriser significativementle recours à ce type defonds au cours des années à venir.A partir de juillet 2013,les investisseurs dans les fondsd’investissement alternatifs, auxquelsil est fait communémentréférence sous la dénominationanglaise de AIF, auront le choixentre 2 options au sens large : lesAIF soumis à une série harmoniséede normes règlementairespaneuropéennes et les AIF nonsoumis à de telles normes.A terme, il est attendu quela directive AIFM mette en placeune « marque AIF », destinée auxproduits conformes à la directiveAIFM, comparable au label UCITScréé par la directive du mêmenom (OPCM en français) pour lesproduits traditionnels.A partir de 2018, les investisseurseuropéens pourrontêtre confrontés à des limitationsde leurs investissements dans desproduits non conformes à la directiveAIFM.Le FIS va offrir, entreautres, aux groupes actifs dansle secteur des investissementsalternatifs : un véhicule d’investissementbien établi, réglementéet flexible, adapté à tous les typesde stratégies suivies par les fondsd’investissement ; l’accès à tous lesavantages du Luxembourg, y comprisson positionnement privilégiéen qualité de 1 er centre mondialde distribution transfrontalière ;des produits conformes à la directiveAIFM (accès à la « marqueAIF », un passeport favorisant ladistribution transfrontalière pourles investisseurs dans l’ensemblede l’UE) et des produits ne devantpas être en conformité avec ladirective AIFM (AIF autogérés detaille moyenne, ne tombant pasdans le champ d’application de ladirective AIFM, et AIF de gérantsde moins grande importance quibénéficieront de l’exemption del’application de la directive AIFM).Ce guide pratique a étémis à jour afin de couvrir lesmodifications apportées à la loiFIS qui ont été adoptées par leParlement luxembourgeois le 612


Newsmars 2012 et relatives, entre autres,à la procédure d’autorisation, àla délégation, à la gestion desrisques, aux conflits d’intérêt etaux investissements croisés entrecompartiments de FIS. www.ey.com/LuxembourgCDCLUn nouveau siège àLeudelangeMi-mars, le personnel administratifde CDCL a pris possession de sesnouveaux bureaux de travail situésà Leudelange dans la zone AmBann. A la pointe du modernismede par ses matériaux nobles etrespectueux de l’environnement etsa structure innovante, ELISE a étéconstruit par CDCL dans l’espritde continuité de la réalisation debâtiments favorisant le confort devie de ses utilisateurs. Il a obtenu lelabel VALIDEO de certification enmatière de construction durable.ELISE est un bâtiment àbasse consommation d’énergiede 6.500 m² de bureaux répartissur 4 niveaux, dont la moitié estoccupée par CDCL. Le bâtimentest équipé de belles et grandesfaçades vitrées qui favorisentl’éclairage et le réchauffementpar la lumière naturelle, et permettentde faire des économiesd’énergie.Les espaces de convivialitéont été pensés et conçus pour satisfaireà des exigences de confortet de bien-être de l’occupant : sallede sports équipée d’appareils demusculation dernier cri, atriumaménagé avec bancs et végétationornementale, terrasses au niveaudes zones de bureaux supérieures,cuisines fonctionnelles parfaitementéquipées, coffee corners,déambulatoire permettant decontourner le bâtiment...CDCL compte 532 collaborateursau Luxembourg et54 collaborateurs en France. Chambre desMétiersRemise des diplômes demaîtrise et des diplômesde la promotion dutravail – session 2011La cérémonie solennelle s'est dérouléeau Grand Théâtre de la Ville deLuxembourg en présence de S.A.R leGrand-Duc Héritier Guillaume, deMady Delvaux-Stehres, ministre del’Education nationale et de la Formationprofessionnelle, de Nicolas Schmit,ministre du Travail, de l’Emploi et del’Immigration ainsi que de nombreusespersonnalités des milieux politiques,économiques et professionnels.Le 18 mars dernier a eu lieu la remisetraditionnelle des diplômesde maîtrise et des diplômes dela promotion du travail, session2011. Pour cette promotion, 116candidats ont obtenu le diplômede maîtrise et 107 ont obtenu undiplôme de la promotion du travail.Le diplôme de la promotiondu travail récompense lescandidats qui ont fait des effortssupplémentaires et qui ont obtenudes résultats exceptionnels, que cesoit dans le cadre de la formationmenant au brevet de maîtrise oudans le cadre de l’apprentissageinitial, tous secteurs professionnelsconfondus.Le diplôme de maîtrise estremis aux candidats qui ne se sontpas contentés de leur formationinitiale mais qui ont pris la décisionde poursuivre leur formationprofessionnelle et d'obtenir unequalification supplémentaire.Le brevet de maîtriseconstitue l’aboutissement d’uneformation qui s’étend en principesur 3 années. Il permet à son détenteurde s’établir à son proprecompte, soit en créant une entreprise,soit en reprenant une entrepriseexistante ; de transmettreses compétences et former desapprentis ; ou d’occuper un posteà responsabilités au niveau del’entreprise. Le brevet de maîtriseest un des piliers du « modèleArtisanat » qui se fonde sur letryptique CATP/DAP – brevet demaîtrise (création d'entreprise etformation d'apprentis) – formationcontinue. Or, à l'heure actuelle, le« modèle Artisanat » ne suffit pluspour fournir aux entreprises artisanalesla main-d’oeuvre qualifiéedont elles ont besoin. C'est dansce contexte que la Chambre desMétiers a pris un certain nombred'initiatives visant à une ouverturecontrôlée du modèle : ouverturesau niveau du droit d'établissementet de création d'entreprise ; ouverturesen matière d'accès aubrevet de maîtrise, ouverture descours du brevet de maîtrise surla formation continue et offre decycles de formation avec certification« à géométrie variable » ;création de nouvelles formationset de nouveaux métiers. www.cdm.luVisite de laministre desClasses moyenneschez meyers,nettoservice etnetto-recyclingAvec plus de 1.200 collaborateurs,les entreprises du groupe familialmeyers (nettoservice, nettorecyclinget meyers s.à r.l.) fontpartie des TOP 35 employeursdu pays. Les différentes entitéssont actives dans le nettoyage etl’entretien de bâtiment, l’archivageet la destruction de données, lavente de machines et de produitsde nettoyage. A l’occasion descertifications ISO 9001, ISO 14001et de la finition des bâtimentsaprès le déménagement, la ministredes Classes moyennes,Françoise Hetto-Gaasch, s’estrendue sur le site du groupe enmars dernier.L’histoire commence en1964, lorsque le père, EdouardMeyers, se lance dans l’entrepreneuriatet crée sa société EdMeyers, détaillant de machines,produits et accessoires pour lenettoyage, l’entretien et l’hygiène.Aujourd’hui, la gérance est garantiepar son fils, Fernand Meyers.Au fil des années, 2 autresentités se rajoutent au groupefamilial. En 1974, nettoservice voitle jour. Aujourd’hui, cette sociétéest gérée par les deux autres descendantsd’Edouard Meyers : Mireilleet Roland Meyers. Duranttoutes ces années, l’entreprise aconnu une constante évolutiontant au niveau de ses techniqueset de son matériel que de sesqualifications.La dernière-née, nettorecycling,est active dans l’archivageet la destruction de donnéesdepuis1989. Elle se trouve égalementsous la gérance de Mireilleet Roland Meyers.En se faisant certifier ISO9001 et ISO 14001, nettoserviceet netto-recycling ont souhaitéofficialiser leur engagement auniveau de la qualité.Avec 90 % de femmes, lasociété connaît de nombreusesinterruptions de carrière, maisbeaucoup reviennent quand leursenfants sont grands. « Nous privilégionsle recrutement en internepour les évolutions de carrière et,en tant que femme cheffe d’entreprise,je suis très sensible à offrirles mêmes chances aux hommesqu’aux femmes. Ainsi, 50 % de13


Newsnos inspecteurs sont des femmes.Les bonnes relations avec nos employésse répercutent égalementsur nos prestations », expliqueMireille Meyers, administratricedéléguée.« Ce groupe, qui fait peuparler de lui, représente un modèlepour le secteur grâce à sonengagement environnemental,éthique et social. Ce sont desentreprises de ce type qui fontvivre et enrichissent le pays », aconclu Françoise Hetto-Gaasch. KPMGPrimée meilleure firmed'audit et de conseil enfinance islamique pourla 5 e année consécutiveKPMG a été élue meilleure firmed’audit et de conseil en financeislamique lors de la cérémonieEuromoney 2012. C’est la 5 e foisconsécutive que l'entreprise remportece prix, un record dans labranche du conseil.Décerné depuis maintenant10 ans, ce prix est considérécomme le prix de référence dansl'industrie de la finance islamique.Euromoney souligne le rôle actifde KPMG dans la promotion etle soutien au développement del'industrie de la finance islamiqueà travers le monde, et notammentpour les nouveaux marchés.En 2011, KPMG a établiun centre d’excellence en financeislamique aux Emirats Arabes Unis,dirigé par Neil Miller, qui a rejointKPMG en tant que responsablemondial de la finance islamiqueen avril. KPMG s’appuie sur un réseaude professionnels en financeislamique réparti sur 37 pays, ycompris des marchés aussi diversque la Russie, l'Afrique, les Maldiveset le Sri Lanka. www.kpmg.luGaleoUne filiale au LuxembourgGaleo, actif dans la consolidationde patrimoine a ouvert sa1 ère filiale à l’étranger, au Luxembourg.Galeo Luxembourg va seconsacrer à la vente et au suivi dessolutions phares de la société genevoiseque sont PortfolioNetet vwd portfolio manager dansle Benelux et en France.PortfolioNet est unservice de consolidation. Galeogère l’ensemble du processusde consolidation, de la collectedes transactions, de leur saisie etréconciliation jusqu’à la consolidationet le reporting. Le servicepermet à l’utilisateur finalde surveiller l’ensemble de sonpatrimoine, qu’il soit financier ouautre, de réaliser des analysessophistiquées, d’en analyser lesrisques sous-jacents, le tout enquelques clics.En partenariat avec vwdgroup, portfolio manager est unsystème de consolidation et degestion de portefeuilles incluantde puissants outils d’analyse ainsiqu’une base de données de plusd’un million d’instruments financiersmise à jour quotidiennement.La direction de GaleoLuxembourg a été confiée àThierry Moreau et FrançoisJacquemart, deux experts ensolutions informatiques à destinationdes marchés financiers, quiy ont vu l’opportunité de diffuserles technologies proposées parGaleo auprès des gestionnairesde fortune indépendants, desfamily offices et banques privées.Galeo est une sociétésuisse fondée en 2003 qui fournitdes solutions de consolidationet d’analyse de patrimoines auxinvestisseurs du monde entier. www.galeo.luPrix Santé enEntreprisePour Deloitte LuxembourgLe 22 mars dernier, le ministre dela Santé, Mars di Bartoloméo, aremis le Prix Santé en Entreprise àDeloitte Luxembourg. Ce prix saluela qualité et la pertinence desactions et projets mis en œuvrechez Deloitte au cours des 5 dernièresannées afin de préserver lasanté physique et psychologiquede ses employés. Parmi les projetset actions, figurent notammentl’organisation de journées de lasanté (des formations gratuites etdes séances de coaching autourde la nutrition, des techniques degestion du stress et du yoga) ; lasubvention de clubs sportifs etl’ouverture d’un centre de fitnessdans les locaux de l'entreprise ;d’autres initiatives favorisant l’équilibretravail/vie privée en offrantun coaching personnel, un serviceinterne de conciergerie, une esthéticienne,un coiffeur, etc.Sophie Mitchell, partner et leader dudépartement audit, leader de l'initiativede promotion de la parité hommefemmechez Deloitte Luxembourget Mars Di Bartolomeo, ministrede la Santé.En tant qu’entrepriseluxembourgeoise, présente surle marché depuis plus de 60 anset employant plus de 1.200 collaborateursde 46 nationalités, Deloitteconsidère la responsabilitésociale comme étant l’une de sesgrandes priorités.En 2010, Deloitte Luxembourgavait obtenu l’agrément ActionsPositives pour son engagementen faveur de la diversité etde la parité entre les femmes etles hommes. Et en 2011, le titred’Entreprise Socialement Responsabledécerné par l’INDR,qui récompense les mesuressociales, environnementales etsociétales mises en œuvre pouraméliorer la responsabilité socialede l'entreprise. www.deloitte.luPour RandstadJean-Pierre Mullenders, directeurde Randstad Luxembourg, recevantle Prix Santé en Entreprise des mainsdu ministre de la Santé, Mars Di Bartolomeo.Randstad a reçu le Prix Santéen Entreprise pour une séried’actions menées en faveur dubien-être et de la santé de sessalariés (personnel fixe et intérimaires),comprenant notammentla mise en place d’un programmede coaching en ligne (i change)ayant pour objectif de modifierdurablement les comportementsdes utilisateurs en vue d’adopterune vie plus saine (gérer son stress,bouger davantage, adopter unealimentation équilibrée, atteindreun poids optimal, améliorer sonsommeil, développer une attitudepositive, gérer sa consommationd’alcool, arrêter de fumer) ; unpartenariat avec des centres desport afin de faciliter l’accès àl’exercice physique ; et la créationd’une équipe Randstad quiparticipera au marathon de la Villede Luxembourg.Par ailleurs, de nombreusesformations sur le thème dela sécurité ont été et sont toujoursdispensées en vue de diminuerles accidents du travail. www.randstad.luPwC Luxembourg12 e edition du PwC GlobalFund Distribution PosterPwC Luxembourg a publié la nouvelleversion de son poster annuelintitulé Global Fund DistributionPoster. L’édition propose un aperçurapide et synthétique de la distributiondes fonds transfrontaliers en14


News2011, avec plus de 8.500 fonds, leurspays de domicile, les marchés cibleset les tendances de distribution.« L’année 2011 a vu uneaugmentation marquée et quelquepeu surprenante du nombre degroupes de gestion de fonds quiont fait leur entrée sur le marchéde la distribution transfrontalièrepour la première fois », préciseMark Evans, associé chez PwCLuxembourg et Global FundDistribution Leader.L’édition 2012 du postermet en avant les destinations-cléspour la distribution, les marchéscibles des fonds transfrontalierset l’évolution de leur croissance.Il propose également une analysedétaillée des 50 principauxgroupes de gestion transfrontalierset des différents pays et platesformesde domiciles utilisé par lespromoteurs afin de distribuer leursproduits. L’étude mesure égalementl’évolution des sociétés degestion qui distribuent des produitsdans plus de 10 juridictions.Cette année, l’édition proposeune nouveauté : l’analyse dela concentration du marché transfrontalierpour les 50 plus grandsgroupes de gestion. En 2011, leRoyaume-Uni et Singapour figuraienten tête des destinations-cléspour la distribution transfrontalièrede nouveaux fonds. Le poster 2012 est disponible surdemande via pwc.publications@lu.pwc.com et sur www.pwcgfd.lu.Luxair et les JOUne offre optimiséeentre Luxembourg etLondres City cet étéLuxair Luxembourg Airlines vaopérer 4 vols aller-retour par jour(en semaine) et 2 vols aller-retourpar jour (samedi et dimanche)entre Luxembourg et LondresCity pendant la saison estivale2012. Des conditions idéales pourdes voyages aller-retour dans lajournée ou en week-end. Le VillageOlympique est accessible en 20minutes environ en empruntantles transports publics depuis l'aéroportde Londres City. www.luxair.luLuxembourg EarthObservation DayEtat des lieux etperspectivesC’est dans le cadre convivial etpropice aux échanges du Domainethermal de Mondorf-les-Bains ques’est tenue, le 16 mars dernier, la3 e édition du Luxembourg EarthObservation Day organisée par leCentre de Recherche Public GabrielLippmann et le LuxembourgSpace Cluster. Avec 80 participantsissus de la Grande Régionet la présence de représentantsde l’Agence Spatiale Européenne(ESA), cette rencontre scientifiquea permis de présenter le potentiel,au niveau de la Grande Région,des technologies spatiales dansle domaine de la surveillance etde la gestion de l’environnement.Chaque année, quelquesthématiques prioritaires sontchoisies. Cette 3 e édition a étéconsacrée aux applications destechnologies spatiales dans l’agriculture,dans la gestion des ressourcesforestières et des coursd’eaux. Une attention particulièrea été portée sur l’intégration desdonnées fournies par les satellitesd’observation, les avions et les informationsde terrain avec cellesfournies par les systèmes de navigationpar satellites et les systèmesde communication satellitaire.Après une présentationdes programmes ARTES 20 etObservation de la Terre par lesreprésentants de l’ESA, 3 sessionsthématiques ont permis aux chercheursde présenter les résultats deleurs travaux dans des domainesaussi variés que la gestion de laqualité de l’eau, la prévention desrisques de crues et inondations,l’identification des propriétés biochimiquesdes récoltes et des sols…Les occasions de networkingn’ont pas manqué tout aulong de la journée entre chercheurs,entreprises, membres dela délégation luxembourgeoiseESA et représentants de l’ESAen charge des programmes definancement. http://leo.lippmann.luwww.spacecluster.luChambre deCommerceAnalyse de l’apportsocioéconomique desétrangersLes chiffres présentés dans le nouveaubulletin économique de laChambre de Commerce, intituléLe rayonnement transfrontalierde l’économie luxembourgeoise :la diversité règne, l’intégrationpiétine ne laissent planer aucundoute sur l’ampleur de l’influenceétrangère sur le développementsocioéconomique du pays : 43 %des habitants du Grand-Duchén’en sont pas citoyens. Environ 3salariés et créateurs d’entreprisesur 4 ne sont pas Luxembourgeois.Le nombre d’emplois a doublé surles 20 dernières années. Dans lamême période, le travail frontaliera connu une progression de 450 %.Les capitaux étrangers investisdans l’économie luxembourgeoiseatteignent 2,8 fois la richesse économiqueproduite sur son sol.Le profil socioéconomiquedu pays fait ressortir une importantecontribution transfrontalière, sans15


Newslaquelle l’économie serait dans l’incapacitéde remplir ne serait-ceque ses fonctions de base. D’unecertaine manière, et peut-être inconsciemment,les autochtonesont souvent opté pour la sécurité(engendrant une certaine ségrégation)à travers une occupation dansle secteur public. Ainsi, fin mars2008, 1 salarié luxembourgeois sur4 était fonctionnaire et plus de 40 %des travailleurs luxembourgeoisétaient occupés dans le secteurpublic. 87,3 % des salariés dansce secteur avaient la nationalitéluxembourgeoise en 2008 alorsqu’au même moment, l’économiecomptait 71 % d’étrangers.En même temps, suite notammentaux premières velléités d’ouverturedu secteur public aux étrangersen 1999, la quote-part d’étrangerss’inscrit timidement à la hausse,en passant de 7 % en 1995 à 13 %en 2009. Parallèlement, l’électoratet la société de souche ont vieilliet deviennent de moins en moinsreprésentatifs des réalités socioéconomiquesdu pays.Selon la Chambre deCommerce, le problème majeurqui se pose est donc celui de lareprésentativité des institutions publiquesvis-à-vis des forces vives del’économie à la base de la richessedu pays. Ce déficit démocratiquepeut entraîner des choix collectifsqui ne tiennent pas suffisammentcompte des exigences d’une économieouverte soumise à la concurrenceinternationale. Il en ressortaussi un manque d’identificationde nombreux indigènes avec lesdéfis du pays, voire un décalagede perception des enjeux actuelset pour le développement durableou encore un déni des risques etdangers qui se posent pour leLuxembourg.L’installation d’une sociétéà deux vitesses risque de prendrede l’ampleur si la fonction publiquene réussit pas à intégrer davantageles étrangers et si, à l’inverse, lesecteur privé ne peut plus attirerles autochtones qui seraient, dece fait, de plus en plus éloignésdu processus économique, touten dominant le processus démocratiqueet redistributif.Aux yeux de la Chambre deCommerce, le Grand-Duché doitdonc faire preuve d’une grandeouverture d’esprit et optimiser sacapacité d’intégration des étrangers.Pour ce faire, elle proposeplusieurs pistes de réflexion etréformes : Pour un cadre soupleen matière d’adoption de la nationalitéluxembourgeoise : lesobstacles s’opposant à l’attributionde la nationalité ne doivent pasêtre insurmontables, notamment dupoint de vue de la connaissance deslangues usuelles du pays. Le délaide résidence minimal devrait êtreréduit à 5 ans. Les obstacles pouracquérir la nationalité luxembourgeoisene peuvent pas, non plus,être trop nombreux, étant donnéque la nation luxembourgeoisese caractérise justement par unegrande hétérogénéité culturelle etlinguistique. Chaque nouvel arrivantdoit ainsi avoir une réelle possibilitéde marquer son sentiment d’appartenanceà travers l’adoption de lanationalité luxembourgeoise. Uneconnaissance de base du luxembourgeoisest utile et nécessaire auxfins de la naturalisation. Toutefois,la Chambre de Commerce militeen faveur d’une approche proportionnéeet objective à cet égard.De même, si le niveau de maîtrisede la langue nationale est jugé suffisantaux fins de la naturalisation,l’intéressé ne devrait pas être tenude représenter une épreuve danscette langue dans le contexte del’accès à la fonction publique. Entout état de cause, le niveau requisdoit s’apprécier, avant tout, à l’aunede la compréhension de la langueparlée et, dans une moindre mesureseulement, de son emploi.Pour un régime linguistiqueen phase avec le pragmatismedes entreprises et pourun renforcement du statut deslangues française et allemandeau quotidien : grâce surtout augrand succès de la place financièreau cours des 3 dernières décennies,l’économie luxembourgeoise estl’une des plus performantes d’Europe.La grande diversité culturelleet linguistique ne freine guère cedynamisme, au contraire. Les entreprisesdémontrent un pragmatismeinégalé quand il s’agit d’intégrerdes personnes issues de culturesdifférentes. Or, il apparaît, ici, uncertain déphasage : la languedominante dans l’économie estle français, suivie de l’anglais, del’allemand et du luxembourgeois,en 4 e place, alors que la principalelangue dans le secteur non marchandet dans la vie quotidiennedemeure le luxembourgeois. LaChambre de Commerce plaide pourune meilleure prise en compte desréalités du secteur marchand, quiconstitue la fondation du modèlesocial, également dans les sphèrespolitique, administrative et dans lafonction publique. Dans le soucide l’intégration sur le marché del’emploi d’un ressortissant étranger,il est légitime d’admettre qu’unepersonne souhaitant immigrer doived’abord s’approprier la principalelangue pratiquée dans son entreprised’accueil, qui est rarementle luxembourgeois. Le luxembourgeoisne pourra ainsi s’acquérir quedans une 2 e phase. En aucun cas, laseule maîtrise du luxembourgeoisne permet pas de s’intégrer sur lemarché du travail.Cet état de fait devraitjouer en faveur de l’exigenced’un niveau de maîtrise moindredu luxembourgeois dans le chefnotamment du candidat à la naturalisation.D’après la loi, il ne faut pasêtre trilingue pour se voir attribuerla nationalité du pays. Or, à partirdu moment où la non-impositiondu trilinguisme est entérinée parla loi, le fait de ne pas prévoir unequelconque interprétation ou traductionde documents officiels estdénué de tout fondement, voireconstitue une situation aberrante.Un tel déni des droits des citoyensnon trilingues aurait pour conséquenceune discrimination à leurencontre et déboucherait, in fine,sur une ségrégation au sein mêmede la population de nationalitéluxembourgeoise. Il importe ainsid’accroître sensiblement l’emploides langues française et allemandedans la communication orale. Dûà la « compartimentalisation »de l’emploi des trois langues (lefrançais pour les textes de loi,l’allemand pour la couverturemédiatique, le luxembourgeoispour les médias audiovisuels), àla non-disponibilité récurrentede traductions et des difficultéspratiques qui en résultent, il n’estguère étonnant que l’intérêt dela part des non-Luxembourgeois,notamment par rapport au débatsociopolitique, reste en-deçà desaspirations. En tout cas, il ne s’agitpas d’un manque d’intérêt pourla politique luxembourgeoise,tout au contraire. En effet, 66,9 %d’entre eux affirment leur intérêtpar rapport à la politique luxembourgeoise,dont presque 80 %des ressortissants allemands etplus de 70 % des ressortissantsfrançais. Il conviendrait donc de nepas grossir outre mesure l’importancedu luxembourgeois dans lessphères politique et administrativesi le pays veut atteindre un surplusde cohésion sociale et d’intégrationdes ressortissants étrangerset des frontaliers. Le luxembourgeoisdoit coexister avec les languesprincipales, et non pas lessupplanter dans certains contextesprécis, voire de façon opportuniste.Ceci est d’autant plus vrai que leLuxembourg se caractérise, outreune immigration à longue durée,également par une immigrationlimitée dans le temps pour laquellel’apprentissage de 3 langues nese conçoit guère.Pour une fonction publiquemoderne et décloisonnée: le cloisonnement du secteurpublic, et son apparent repli identitaire,doivent être surmontés sila société luxembourgeoise veutatteindre un développement durable.Au-delà d’une nécessaireinnovation en matière d’emploides langues dans le secteur public,cette cohésion passe par une diminutiongraduelle des différentielssalariaux et par un rapprochementprogressif entre le statut de fonctionnaireet celui de salarié, en vueSuite page 18 ...16


NewsC’est le 1 er avril égalementqu’a choisi le siège dugroupe financier scandinave SEB(Skandinaviska Enskilda Banken)pour emménager dans le nouvelimmeuble C3. Implanté au Luxembourgdepuis 1977, SEB emploielocalement 250 personnes dans lessecteurs de l’Asset management,de la gestion privée de l’assurancevie et de banque dépositaire.www.sebgroup.luC2 et C3 composentl’ensemble Cubus développé parle promoteur Prodomos. www.prodomos.luwww.mycubus.luEtude deRobert HalfLes méthodes de recrutementtraditionnellesont toujours la coteauprès des RHAlors que de nombreux Luxembourgeoisont un compte sur LinkedIn,près de 8 directeurs RHsur 10 (78 %) sont d'avis que lesmédias sociaux ne constituent pasun outil de recrutement efficaceou ne sont pas convaincus de leurefficacité, d'après une nouvelleenquête de Robert Half, cabinetde recrutement spécialisé.En outre, 60 % des managersestiment qu'il est peu probablequ’à l'avenir, un profil sur un siteparvienne à détrôner le CV.L'enquête menée auprèsde 50 directeurs des RH au Luxembourga révélé que 14 % d’entreeux ont recours à certains sitescomme LinkedIn pour rechercherdes candidats et 4 % les utilisentpour vérifier les références et communiqueravec les candidats. Bienqu'il soit tentant de jeter un oeilà un profil sur des médias sociauxcomme Facebook, moins d’un directeurRH sur dix (8 %) reconnaîtconsulter ce genre de site pourjuger du comportement et/ou del'adéquation d'un candidat. www.roberthalf.luABAX ConsultingLionel Gendarme, nouvelassociéABAX Consulting compte un nouvelassocié, Lionel Gendarme. Il arejoint ABAX Consulting en 2001,fort d’une expérience de 8 annéesacquise dans le secteur bancaireet de l’assurance. Tout au longdes années, il a pris part au développementet à la diversificationdes activités de la société : miseen place d’applications bancaires,automatisation des chaînes Titres,management consulting, conseilen comptabilité bancaire, reportinglégal et gestion des risques.En tant qu’associé, LionelGendarme est en charge du développementdes nouvelles lignesde services et du renforcementdes équipes de consultance dePFK Luxembourg.ABAX Consulting estmembre de PKF InternationalLimited, un des 10 premiers réseauxinternationaux d’expertscomptables et conseillers, présentdans plus de 125 pays avecplus de 22.000 collaborateurset 440 cabinets juridiquementindépendants. www.pkfabax.euRapport IPO Watchde PwCDe nets signes de reprisepour 2012Après une période prolongéed’incertitude et de volatilité, plusieursopérations de premier planréalisées au 1 er trimestre 2012 indiquentun redressement du marchédes introductions en Bourse (IPO).Le rapport IPO Watch de PwCconstate en effet que 58 opérationsont été effectuées durantcette période sur les marchés boursierseuropéens pour un montanttotal de 2,3 milliards EUR, contre0,9 milliard EUR au 4 e trimestre 2011et 3 milliards au 1 er trimestre 2011.La valeur moyenne des opérationss’établit à 50 millions EUR contre17 millions au 4 e trimestre 2011 et39 millions au 1 er trimestre 2011.Bien que l’activité demeureen demi-teinte par rapport àses niveaux historiques, les perspectivesont été dopées par lestransactions encourageantes deplusieurs émetteurs récents. Les5 opérations les plus importantesreprésentent plus de 86 % du totaldes fonds levés sur le trimestre etse répartissent dans des secteursdiversifiés.Les débuts de Ziggo àAmsterdam, un câblo-opérateurnéerlandais financé par des fondsde capital-investissement, et ceuxde DSKH à Zurich, une société denégoce et de distribution, ontdominé les marchés européens,avec un total de 1,5 milliard EUR,soit 65 % du total des fonds levéssur la période. Grâce à ces deuxopérations, NYSE Euronext et SIXSwiss Exchange, qui ont respectivementlevé 975 millions EUR et681 millions EUR, s’arrogent les1 ères places des marchés d’IPOen Europe.Le marché américain desIPO a enregistré une reprise au 1 ertrimestre 2012, avec 44 opérationset 4,4 milliards EUR levés, soit uneaugmentation en volume de 33 %par rapport aux 33 introductionsréalisées au 1 er trimestre 2011. Onobserve également sur les marchésaméricains un vif intérêt des investisseursdu marché secondaire àl’égard des nouveaux émetteursaprès leur introduction, qui engendredes rendements positifspour 80 % des sociétés qui se sontintroduites ce trimestre.Suite page 24 ...21


NewsOH MY COACH !Insertion des personnes handicapées en entrepriseProjet du Parcours de Business Plans 1,2,3 GO de l’édition 2010-2011, OH my coach ! a remporté un prixlors de l’Elevator Pitch organisé dans le cadre de la journée Create2Innovate au Château de Septfontainesà Luxembourg en mai 2011. Son premier spectacle, Embarquez-les !, a eu lieu le 10 février 2012à Nancy dans le cadre de la 3 e édition de la Biennale du Handicap de l’IRTS de Lorraine, en partenariatavec la mairie de Nancy. Interview avec Laure Thevenot, fondatrice de OH my coach !OH my Coach !, société lorrainefondée en février 2011, proposeune aide à l’intégration des personneshandicapées en entreprise.Pour y arriver, elle a recours aucoaching, à la formation, aux bilansde compétences spécialisés dansle handicap ainsi qu’à des actionsde sensibilisation utilisant le jeu,le théâtre et le clown comme figuremédiatrice. L’objectif estd’assurer une insertion optimaledes personnes tout en conciliantobligations légales avec intérêtséconomiques et éthiques desentreprises.Comment avez-vous eu l’idéede créer votre propre entreprise? Quelle est votreformation ?Après 25 ans dans l’industrie pharmaceutique,où j’ai caché monhandicap (je suis malentendante),j’ai été licenciée en 2009. J’avaisrepris des études en formationprofessionnelle en 2000/2002 etobtenu un diplôme supérieur deGestion et Commerce, à l’ICN àNancy. J’avais récidivé en 2008, enobtenant un diplôme de Coach àl’Ecole de Coaching de l’ICN. J’yavais au moins appris qu’on pouvaitrebondir après une rupture…Suite à mon licenciement, l’idéedu rebond s’est imposée. Et c’estainsi que j’ai créé OH my coach !(www.ohmycoach.eu) pour faireavancer la place du handicap dansl’entreprise, en l’associant avec leplaisir de me retrouver sur scène.Quelle est la situation enFrance par rapport à l’intégrationdes personnes handicapéesdans le monde dutravail ? Une telle aide n’existait-ellepas auparavant ?Nous avons en France des lois fortanciennes en matière de prise encharge du handicap. A la suite de laguerre de 14-18, de nombreux soldatsétaient revenus des tranchées avecdes blessures terribles au visage :on les appelait les gueules cassées.Donc, dès 1916, l’Etat a créé l’OfficeNational des Mutilés et Réformés deguerre (l’ancêtre de la COTOREP)et des places leur furent réservéesdans la fonction publique et lesbureaux de tabac. Peu de tempsaprès, une obligation d’emploi deces personnes à hauteur de 10 % aété imposée à ces mêmes entreprises.Et petit à petit, la loi s’est élargieà tous les handicaps. La dernièreloi, celle du 11 février 2005 pourl'égalité des droits et des chances,la participation et la <strong>citoyenne</strong>té despersonnes handicapées, est celle duchangement de regard. Jusque-là, lapersonne était dite « handicapée »et devait donc être rééduquée pourpouvoir s’insérer dans la société. Àla suite de cette loi, on a changé delogique : on est ainsi passé d’unelogique individuelle à une logiquesociale. C’est désormais à la sociétéde ne plus mettre ces personnes ensituations de handicap. D’où les loissur l’accessibilité, la compensationdu handicap, la non-discrimination.Actuellement, les entreprises de plusde 20 salariés en France se doiventd’employer 6 % de travailleurs handicapés.Quels sont les services quevous proposez ? Par quellesméthodes assurez-vous cetteinsertion des personnes handicapées?Nous proposons des coachings,des bilans de compétences, desformations…, des choses très classiques.Mais par la suite, nous yassocions des techniques beaucoupplus innovantes issues du jeu, duthéâtre, du clown…Pourquoi le clown ?Né à la fin du 18 e siècle, parmi lesfamilles de circassiens, le clown étaitun de ces vieux artistes cassés ouhandicapés à la suite d’une mauvaisechute. Pour autant, le cirque ne lesabandonnait pas et ils faisaient destravaux annexes, comme garçonde piste, par exemple. A la suited’une chute en public un soir, l’und’entre eux a fait mourir de rire lepublic qui l’a traité de clod (en vieilanglais balourd, bon à rien, paysan)Ce fut le premier clown. Mais 10ans plus tard – et on le voit sur lesaffiches de l’époque – le clown vaêtre présent partout, il va devenirla figure emblématique du cirque.En ce sens, il n'est pas porteurd'un message, il est le message :22


News... suite de la page 21Avec le retour de laconfiance sur le marché américainet les signes de relance observésen Europe au 1 er trimestre 2012 –et sauf autres répercussions de lacrise de la zone euro enregistréeen 2011 –, les perspectives d’IPOsemblent positives pour le restede l’année 2012. www.pwc.lu(Common Equity Tier 1) sous BâleIII de 9 %.Le prix de la transactionpour la participation de Dexia dansBanque Internationale à Luxembourgs’élève à 730 millions EUR.La clôture de la transactionest prévue au 3 e trimestre 2012 etdemeure notamment soumise àtoutes les approbations réglementairesainsi qu’à l’autorisation dela Commission européenne. KPMG tient à ce que son nouveaubâtiment satisfasse ses attentesenvironnementales.La fin des travaux est prévuepour 2014. AXA LuxembourgLabel de qualité de laSuperDrecksKëscht® firBetriberet à continuer à placer la préventionet la réduction des déchets aucentre de la gestion des déchetsde l’entreprise. www.axa.luSIGI30 ansBanqueInternationaleà LuxembourgSignature d’accords decessionDexia, Precision Capital et leGrand-Duché de Luxembourgont annoncé, le 5 avril dernier,avoir signé des accords de cessionconcernant la vente de la participationde 99,906 % de Dexiadans Banque Internationale àLuxembourg (précédemmentDexia Banque Internationale àLuxembourg) à Precision Capital etau Grand-Duché de Luxembourg.Cette transaction fait suite à lasignature d’un protocole d’accordcontraignant le 20 décembre 2011.Precision Capital, ungroupement d’investisseurs duQatar, va acquérir 90 % de la participationde Dexia dans BanqueInternationale à Luxembourg, les10 % restants seront acquis par leGrand- Duché de Luxembourg.Le périmètre visé par latransaction n’inclut pas, entreautres, la participation de BanqueInternationale à Luxembourgdans Dexia Asset ManagementLuxembourg, dans RBC DexiaInvestor Services Limited et dansDexia LDG Banque. De même, leportefeuille de titres Legacy deBanque Internationale à Luxembourgest exclu du périmètre decession. Ces actifs seront soittransférés à Dexia, soit vendusséparément avant la clôture dela transaction. Au moment de laclôture, Banque Internationaleà Luxembourg aura un niveaude capital élevé correspondantà un ratio des fonds propres dursKPMGPose de la 1 ère pierre deson futur siège socialau Kirchberg FAÇADE EST AVENUE JF KENNEDYLe 16 avril dernier, KPMG a célébré,en présence du ministreClaude Wiseler, la pose de la1 ère pierre de son futur siègesocial, 39, avenue J.F. Kennedy,au Kirchberg.KPMG a connu une croissancesoutenue au cours des 10dernières années qui a conduit lafirme à répartir un nombre croissantd’employés sur 3 bâtiments.La construction de ce nouveausiège social permettra le regroupementdes 1.050 membres dupersonnel au sein d’un bâtimentunique.Conçu par le cabinet d’architectureHermann & Valentinyet construit par Felix GiorgettiS.à r.l., le bâtiment, conçu suivantdes normes environnementaleset écologiques strictes (une certificationBREEAM est en cours),présente une forme et un aspectparticulièrement innovants. L’intérieurfait place à de nombreusesbaies vitrées, un atrium et desespaces de rencontre. A l’extérieur,un grand jardin boisé ainsique des porte-vélos seront misà la disposition des employés.Récemment nommée Entreprisedurable de l’année 2012 par l’InternationalAccounting Bulletin,De g. à dr. : Arny Jacobs (SDK), SolangeLegrand (AXA), MadeleineKauten (AXA), Gilbert Casoli (AXA),Thomas Hoffmann (SDK) et GrégoryBekaert (Sodexo).Le label de qualité de la SuperDrecksKëscht®fir Betriber aété décerné à AXA Luxembourgpour son engagement en termesde protection concrète de l’environnement.Ce label est octroyépour un an aux entreprises et auxinstitutions privées et publiquesqui appliquent le concept de laSuperDrecksKëscht® fir Betriberet contribuent ainsi activementà protéger l’environnement enprocédant à une gestion modernedes déchets.Pour AXA Luxembourg,ce label de qualité constitue unélément de preuve supplémentairede son engagement pour unservice de qualité dans le respectde l’environnement. La gestionécologique des déchets est unthème important pour l’entreprisecar elle constitue une contributionindispensable pour assurerun avenir durable à tous, petits etgrands. Depuis plusieurs annéesdéjà, AXA Luxembourg a mis enplace une politique active de préventionet de sensibilisation enfaveur de l’environnement, aussien externe, et œuvre, par exemple,pour l’aménagement de sentiersde randonnée santé-nature destinésà favoriser le bien-être et lebien-vivre de chacun d’entre nous.AXA s’engage à se soumettrechaque année au contrôleDe g. à dr. : Yves Wengler, président,et Carlo Gambucci, directeur, SIGI.Créé en 1982 à l’initiative de 3communes, le Syndicat Intercommunalde Gestion Informatique(SIGI) a su, depuis 30 ans, fédéreret innover pour devenir unpartenaire incontournable descommunes et de l’Etat. Tournévers l’avenir, le Syndicat a ouvertde multiples chantiers.Equiper la communed’Esch-sur-Alzette en informatiqueest à l’origine de sa création. Unaccord est ensuite passé avecRemich et Wiltz, puis les statutsdu syndicat sont élaborés afin decréer le SIGI en 1982. Le succèsest immédiat. Dès 1984, le trio estrejoint par 44 autres communes.Ces 47 communes ont d’ailleursaujourd’hui le statut de membresfondateurs. Un succès qui repose,d’une part, sur le fait que les responsablessuccessifs ont toujoursveillé à faire primer l’intérêt généralet, d'autre part, sur la pertinenceet l’originalité des applicationsinformatiques que le Syndicatdéveloppe depuis sa création,comme le progiciel Gescom qui viseà optimiser l’action des communesen matière de gestion de personnel,de comptabilité (les solutionsprenant en compte le nouveauplan comptable sont testées), desuivi des impayés et des financesgrâce, notamment, à des tableauxde bord financiers performants etpersonnalisables.D’autres outilssont également destinés à garantirune grande qualité de prestations24


Newsaux citoyens comme ceux dédiésà la gestion du chèque-serviceaccueilou des offices sociaux. Cesapplications s’accompagnent, bienentendu, de différents services assuréspar le SIGI, en matière deformation (plus de 2.000 par an),d’accompagnement ou de support.Le SIGI s’adresse aussi plusdirectement encore aux citoyensavec, entre autres, la plate-formemacommune.lu, accessible par plusde 245.000 personnes. La versionactuelle va prochainement évolueret fait partie des grands chantiers àvenir. Il est également prévu d’offriraux citoyens-Internautes un accèsà l’ensemble des informations liéesau Chèque-Service Accueil. Lafacture électronique est aussi unprojet que le SIGI souhaite mettreen place cette année.Le SIGI emploie une centainede collaborateurs dans sesdifférents départements. www.sigi.luEn 2011, près de 17.000unités de leçons ont été vendues,atteignant un chiffre d’affairesd’1 million EUR. Avec l’intégrationde Telelangue, le chiffre d’affairesde 2012 approchera 1,8 millionEUR. www.berlitz.luThe NetworkSes événements en juinPour une rencontre professionnelleet sportive, The Network proposeune initiation au golf le dimanche10 juin au Golf de Christnach. Etpour sa dernière rencontre avantl’été, The Network organise, lemercredi 13 juin, une visite de laCollection d’Art Contemporainde la BEI (Banque Européenned’Investissement ), suivie d’un dîner: accueil dès 18h00 et débutde la visite à 18h30.L’inscription est obligatoirepour ces 2 événements. tent la reprise économique engagéedepuis 2009, pire année decrise. Cependant, l’enquête deconjoncture de la Chambre desMétiers indique qu’au cours du 2 esemestre 2011 cette dynamiqueest freinée pour faire place à unestagnation de l’activité. Sur le 1 ertrimestre 2012, l’activité accusemême un léger recul.Sur les 10 dernières années,l’artisanat a non seulementcréé pas moins de 20.000 emplois,et le nombre de salariés a mêmeaugmenté en temps de crise, bienque sa hausse ait été bien plusréduite pendant les années deralentissement économique.Une autre tendance observéesur la dernière décennieest l’augmentation de la partdes travailleurs intellectuels audétriment de celle des travailleursmanuels, les causes étant d’abordà rechercher dans l’accroissementde la taille des entreprises artisanales,cette évolution impliquantun besoin accru en personnel d’encadrementet administratif (gestiondu personnel, comptabilité, etc.).La 2 e raison réside dans la haussedes charges administratives, cettedernière se traduisant par uneaugmentation continue, tant dunombre de formalités que de lacomplexité des procédures, unphénomène auquel l’ensembledes entreprises est confronté.Une récente enquête dela Chambre des Métiers a permisd’estimer les besoins en personnel,de même que le profil des salariésà recruter. Il en ressort que les entreprisesont besoin avant tout desalariés qualifiés (76 %), voire uneproportion élevée de personnesayant suivi des études supérieures(14 %). Plusieurs facteurs sont à labase de cette évolution : le progrèstechnologique, les nouveauxmoyens de communication, l’envergureet la complexité de certainsBerlitzCorporation afait l’acquisitionde TelelangueBerlitz Corporation a fait l’acquisitionde Telelangue S.A., spécialiséeen formations à distance et offrantà ses clients des leçons par téléphoneainsi qu’un programme deformation diplômante par Internet.A travers cette fusion,Berlitz Luxembourg entendaccroître ses offres de servicesen combinant ses formations enface-à-face à un éventail de formationsmultimédias telles queles programmes à distance partéléphone ou Internet. Avec leprogramme intégré de formationà distance de Telelangue, BerlitzLuxembourg est désormais àmême de proposer des formationsmodulables.Depuis l’acquisition deTelelangue, Berlitz Luxembourgemploie 11 personnes et une quarantainede formateurs composantl’équipe pédagogique.Renseignements et inscriptionssur www.the-network.lu.Chambre desMétiersBilan du secteur del’artisanatLa Chambre des Métiers a dressérécemment le bilan du secteuret en a dégagé les principalestendances. L’année 2011 a étériche en création d’entreprises etd’emplois, cependant les perspectivesdemeurent incertaines.Par ailleurs, un changement deperception et une revalorisationdu secteur doivent impérativementêtre amorcés dans la politique etles mentalités afin de lui assurer àl’avenir une main-d’oeuvre qualifiéeet lui donner sa juste valeurdans la société luxembourgeoise.Au 30 juin 2011, l’artisanatcomptait 5.800 entreprises occupantquelque 77.000 personnes.Par rapport à l’année précédente,le nombre d’entreprises a augmentéde 270, et l’emploi mêmede 3.600 unités. Ces chiffres reflè-25


NewsHelpdesk REACH&CLPLuxembourg<strong>Entreprises</strong> : prochaine échéance d’enregistrementdes substances chimiques le 31 mai 2013Vous fabriquez des produits chimiques ou des articles ? Vous en importez ? Vous en distribuez ? Vousen utilisez dans le cadre de votre activité professionnelle ? Alors, les règlements européens REACHet CLP vous concernent.Le règlement (CE) N°1907/2006,dit REACH, définit de nouvellesconditions de mise sur le marchéet d’utilisation des substanceschimiques, avec la mise en placede procédures d’enregistrement,d’évaluation, d’autorisation etde restrictions des substanceschimiques.Les obligations d’enregistrements’appliquent aux substancesfabriquées ou importées en quantitéégale ou supérieure à 1 tonnepar an, par fabricant/importateur.Ces obligations s’appliquent auxsubstances utilisées telles quellesou dans un mélange, mais aussilorsqu’elles sont présentes dansles articles si elles sont destinéesà être rejetées dans des conditionsraisonnablement prévisibles d’utilisation.Pour les fabricants et importateursde 100 à 1.000 tonnesde substances chimiques par an,l’échéance d’enregistrement estle 31 mai 2013, date à laquelle ilsdoivent soumettre un dossier d’enregistrementà l’ECHA (Agence européennedes produits chimiques).Ce dossier contient une partietechnique avec les données sur lasubstance et, dans certains cas, unrapport sur la sécurité chimiqueévaluant comment les risques pourla santé et l’environnement peuventêtre maîtrisés. Quant aux utilisateursen aval, ceux-ci doivent communiquerau plus tôt leurs utilisationsà leurs fournisseurs.Pour aider les entreprisesdans leur démarche d’enregistrement,le Helpdesk REACH&CLPLuxembourg propose sur son siteInternet l’échéancier REACH 2013.En parallèle, les utilisateursde produits chimiques sont fortementimpactés par le nouveau systèmede classification, d’étiquetageet d’emballage des substances etmélanges chimiques introduit parle règlement (CE) 1272/2008 ditCLP (Classification, Labelling andPackaging). Ces changements sontliés à la communication des risqueschimiques : nouvel étiquetage etnouvelle Fiche de Données deSécurité, incluant des scénariosd’exposition requis dans le cadrede REACH.Les industriels doivent ainsiapporter une attention particulièreau suivi de leurs fournisseurs pours’assurer qu’ils remplissent leursobligations, mais aussi anticiper lespotentielles ruptures d’approvisionnementet les impacts en termesde communication.Pour vous informerPour aider les entreprises à comprendreles enjeux et évaluer lesimpacts de ces législations, leHelpdesk REACH&CLP Luxembourgorganise, en collaborationavec la Chambre des Métiers, unesérie de Lunch Meetings, libresd’accès sur inscription préalable,sur les thèmes Comprendre lespoints clés et les enjeux du CLP,le 5 juin 2012, et Comprendre lespoints-clés et enjeux de REACH,le 19 juin 2012. Deux autres sessionssur les mêmes thèmes sontorganisées les 12 et 26 juin 2012en langue allemande.Le Helpdesk REACH&CLPLuxembourg est le service nationald’assistance technique à la mise enœuvre des règlements REACH etCLP. Il se tient à la disposition desentreprises pour répondre à leursquestions (reach@tudor.lu ; 42 5991-600). Des séances d’informationainsi que la mise à disposition derenseignements utiles (outils, brochures,newsletters, site Internet…)sont également régulièrementproposés. Plus d’informations surwww.reach.lu. 27


News... suite de la page 26l’utilisation de la combinaison puceet code PIN est requise pour tousles paiements et les transactionsde retraits. Bien que, pour certainsmarchés, la bande magnétiquesoit toujours visible sur la carte,les informations enregistrées surce support n’incluent plus le numérode carte, ce qui protège letitulaire des fraudes par clonage.En outre, la flexibilité de la plateformeV PAY facilitera à l’avenirl’introduction d’innovations. www.vpay.com2.000 entrepriseschinoises àIllange d’ici à 2014Daniel Perlati, le maire d’Illange,dans la banlieue thionvilloise, asigné il y a quelques semainesle plus important permis deconstruire du monde, pour unesurface hors œuvre nette de230.347 m² sur laquelle serontconstruits de nombreux bâtiments.130 hectares seront totalementaménagés, ce qui représente unbudget de 150 millions EUR (sansaucune subvention publique) gérépar Comex Holdings, une sociétéde capital risque domiciliée auGrand-Duché de Luxembourg.Les premiers travaux débuterontl’automne prochain.2.000 entreprises chinoisesse sont engagées, par le truchementde la Casme (China Association ofSmall and Medium Enterprises), às’implanter sur ce site, avec, dansun premier temps, un minimum de3.000 emplois à l’horizon 2014.Chaque entreprise auraune entité juridique en France avecun comptable, d’où, au départ,un nombre restreint d’emplois,mais aura pour obligation d’embaucherlocalement des commerciaux.Ces derniers seront formésaux produits à présenter à leursclients acheteurs, qui viendrontdu monde entier pour négocierles transactions.La tranche « zéro » du sitesera matérialisée par un bâtimentqui occupera une superficie équivalenteà 20 fois celle de l’hypermarchéCora de Nancy-Houdemont.Il s’agira de la premièredes 5 tranches de travaux. Lesengagements pour le double decette tranche ont déjà été signés,ce qui signifie que 6.000 emploisdevraient être créés à l’horizon2015-2017.Le centre d’affaires Europe-Chine d’Illange sera le premier dugenre au monde. ZiDCard.come-recrutement en toutediscrétionZiDCard.com est une méthodequi permet aux intéressés d’êtrerepérés par d’éventuels employeurset d’être informés des opportunitésd’emploi correspondant à leurscompétences, sans devoir publierde CV, ni révéler publiquementd’informations personnelles.Le système que ZiDCard.com développe offre aux individusle moyen de se démarqueret d’attirer l’attention des employeurssur leurs points forts.Ceux-ci sont présentés sous laforme d’un bilan de compétencesappelé ZiDCard, devenant unevéritable carte d’identité professionnelleanonyme qui permet depromouvoir les meilleurs atoutsdes candidats pour être repéréspar les employeurs, en toute confidentialité.Qu’ils soient en rechercheactive d’emploi ou simplement attentifsà d’éventuelles opportunités,les candidats pourront choisir derester anonymes. ZiDCard.com propose,en effet, différents niveauxde visibilité et de discrétion à sesutilisateurs. Ceux-ci peuvent refuserà certains employeurs d’accéder àleur ZiDCard ; ils ont la possibilitéde joindre – ou non –, à la demande,leur CV détaillé, de le rendre accessibleet téléchargeable – ou non –par les employeurs intéressés.Sur demande des employeurs,les candidats peuvent choisir dedonner – ou non – accès à plusd’informations.De leur côté, les employeursutilisent un outil de sélectiontrès précis (> 50 points)pour discerner les personnalitésqui correspondent idéalementà leurs critères de recherche. Ilspeuvent dès lors prendre contactavec les candidats en fonctiondu niveau de visibilité accordé.Le site ZiDCard.com estgéré par une équipe d’expertsen recrutement. Logistics BusinessForum 2012La logistique est unmarché d’avenir pour leLuxembourgLe Logistics Business Forum2012, héritier du Logistics ManagementForum, a été organisé le17 avril dernier à la Chambre deCommerce. L’occasion d’analyserl’avenir du secteur de la logistiqueau Luxembourg, un des piliersde la politique de diversification.L’objectif majeur était de rassemblertous les acteurs du secteuret d’encourager les échangesd’idées autour des sujets essentielspour le développement dela logistique au Luxembourg. Leforum a rassemblé quelque 240participants et 12 sponsors ontsoutenu l’événement.Le ministre du Développementdurable et des Infrastructures,Claude Wiseler, et le ministre del’Economie et du Commerce extérieur,Etienne Schneider, ontpris part aux débats. Le ministreWiseler a réaffirmé la volonté dugouvernement de supporter activementle développement du Luxembourgcomme hub logistique parle biais de mesures permettant demettre à dispositions des terrainslogistiques et de faciliter l’environnementadministratif. Quantà Etienne Schneider, il est revenusur l’Eurohub Sud, projet de parclogistique multimodal aménagésur l’ancien site militaire WSA surla zone de Bettembourg-Dudelange.Le chantier devrait débuterau début de l’année prochaine et,à terme, le hub pourrait créer entre3.000 et 5.000 emplois.Au-delà des investissementsen termes d’infrastructureset d’innovation et en qualité deprésident du Cluster for Logistics,Pierre Gramegna s’est interrogésur la nécessité de proposer desformations adaptées aux besoinsdes entreprises. Actuellement,le Luxembourg ne propose pasde filières visant à former de lamain-d’œuvre qualifiée de niveaumiddle management. Pierre Gramegnaa également souligné quele cluster s’était rapproché desdécideurs du projet de la plateformesino-européenne d’Illangeen Moselle, qui devrait générerà terme 3.000 emplois dans lesecteur, afin d’évoquer de possiblessynergies. Également auprogramme de la journée: uneintervention de Freddy Bracke,président du Cluster maritime, etde David Arendt, administrateurdélégué de Natural Le Coultre, lasociété qui pilote le projet du portfranc du Findel, dont l’ouvertureest prévue pour 2014.Lors de cette journée,les premiers résultats de l’étudeFutur4Logistics in Luxembourgont été présentés. Le but de cetteétude est d’examiner les besoinsdes différents acteurs logistiquesau Luxembourg et les options pourdévelopper le secteur dans le pays.Cette étude, à laquelle ont participéles entreprises du secteur etles industriels, vise également àanalyser la manière de capter denouveaux flux de marchandises enapportant une valeur ajoutée. Avecses 540 entreprises pour 16.200employés et une complémentaritéqui favorise la multimodalité,le Luxembourg dispose d’atoutsmajeurs pour favoriser le développementfutur de la logistique. www.clusterforlogistics.luwww.cluster-maritime.lu28


Carte blancheSinn mir nach ze retten... ? (1)Lescht Woch huet Schwäiz en Referendum ofgehalen, ob oder op net Zuel vun den CongéëDeeg sollen erhéicht ginn. Den President vun der ABBL, Ernst Wilhelm Contzen, zu Lëtzebuerghuet sech erreecht oder sech opgerëscht iwwert déi vill Congéë Deeg déi mir zu Lëtzebuerghunn. Parallel dozou war um Kiirchbierg Moovijob Tour Delux 2012 den Rekrutement-Event vumJoer an der Groussregioun.Als Bouf wann ech mat mengemklengen Brudder mat eisen Elterenan Schwäiz op Fisch Skifueren gaangen sinn, dann hatech fir dëst Land ëmmer mengBewonnerung. Et war propper.Alles hutt geklappt. Leit warenfrëndlech an esou besonnen.Keen Stress. Alles ass en bëssenméi lues gaangen, ausserschwäizer d’Aueren déi hunndunn schonns den Takt an Genauegkeetuginn.An den leschten Deeghuet dëst Alpen Vollek nees vunsech schwëtzen gedoen. Déi hunnmat enger grousser Majoritéit vuniwwer 65% neen gesot, den Congéan der Schwäiz vun 4 Wochenop 6 Wochen ze erhéijen. Elo soender bestëmmt vill, déi liewen hannertdem Bierg dat ass eng Koortvun Masochisten. Schwäiz huetkeen Mir an keng Plage. MaisSchwäiz ass eng vun den beschtgefouerten Ökonomien op derWelt: Den Liewensstandard asshéich an sozial Standarden och.Och en Verglach wäertmam Ausland...Parallel dozou krut lescht Wochden Chef Banker vun der ABBL,Ernst Wilhelm Contzen Fréijoer’sGefiller, an seet mir an der BankeBranche hätten zevill Congé, dëstJoer 34 Deeg, dobäi kommennach emol eng 10 Deeg fir Feierdeeg,dat heescht, et ass ee44 Deeg net am Betrib, dat sinnzwee an hallef Méint. Dat sinnvill méi Deeg wei den legalenCongé zu Lëtzebuerg ass. SengProposition ass keng déi den legalenKader erausfuerdert. Hienseet just dat an den nächstenJoeren Ochsen zu Lëtzebuergnet méi um Späicher kaalwen ansuggéréiert dat mer eis an dennächsten Joeren der Decken nostrecken mussen. Esou wei datoch am Ausland de Fall ass.Och en Verglach wäertmam Ausland...Virleschten leschten Freiden warMoovijob Tour Delux en generellenSalon fir Leit déi eng Aarbechtsichen, eng reelle Optioun opeen Job an deen accessibel assfir all Mënsch, onofhängeg vumNiveau vun der Experienz, vunder Formatioun oder vum Secteurd'activité. En puer Dausend Leitwaren do; Bal nëmmen Frontalierenoder Leit vun nach méi weithier. Des stoungen Schlaang firen Interview ze maachen oderhiren CV of ze ginn. Et gouf ochStand vun der Adem fir den LeitServicer vun eiser Administratiounde l’Emploi virzestellen:Dëst huet mech gewonnert echhätt mer éischter erwaart dat enpuer Dosen Chômeuren op desManifestatioun assignéiert ginnwieren fir ze probéieren eng Platzze kréien esou ewéi dat am Auslandden Fall wär.Och en Verglach wäertmam Ausland...Wat hunn dann elo déi dréi Punktenmatëneen ze dinn. Éischtens,ass et wichteg dat mer net vergiessenan Zäiten vun der Globalisatiouniwwert den Teller Randze kucken. Den Rand ass keengroussen just bis an Schwäiz; netbis an en Entwécklungsland. Dohuet eng ganz Populatioun gesotaus Competivitéit Grënn wëllenmir net méi Congéë dofir awereis héich Sozial Standaren hâlen.Zweetens Acquisen of zebauen, déi net Mindeststandarensinn, muss an schwéieren Zäitenméiglech sinn, fir den Motor deneis fiddert net ze erstécken anum lafenden ze halen, an ausRespekt virun deenen Leit déinet esouvill Congé iwwerhaapthunn. Dëst besonnesch an engemSecteur den zanter Joeren vuneis all ënner Aarm gegraff kritt.Drëttens mir mussennees, an do sinn ech erëm beiden schwäizer Aueren ukomm, anden Takt vun der Zéit kommen,d'Aarbechtsplazen dohinner sichenze goen wou se sinn.Zéit leeft: Mat en bëssenWellen sinn mer nach ze retten ! Courtesy of RTLMarc Hostertschafft op der Cour des ComptesEuropéenne an assPresident vun der FondatiounFuse-Esprit d’Entreprisean am Jury vun der EmissiounSuccess Story.Follow Marc Hostert sur Facebooket Twitter : @marchostert(1) Carte blanche diffusée le 19 mars2012 sur RTL Luxembourg 92.5.29


Formation professionnelle continueComment la population activeperçoit-elle la formation tout aulong de la vie ?Selon une enquête réalisée parl’Observatoire de la formation,deux tiers des actifs oeuvrant auLuxembourg connaissent l’expression« éducation et formation toutau long de la vie ». Pour eux, lemeilleur moyen d’assurer son avenirprofessionnel est de continuerà se former après la formationinitiale. D’autant que 46 % jugentinsuffisantes les compétences acquisesà l’école pour intégrer lemarché du travail et évoluer danssa vie professionnelle.Continuer à se former,c’est garantir son avenirprofessionnel65 % de la population active estimeque continuer à se former estle meilleur moyen d’assurer sonavenir professionnel. Vient ensuitela qualité de la formation scolairesuivie : 57 % des répondantspensent qu’une bonne formationinitiale est suffisante pour garantirson devenir professionnel.C’est dans le cadre del’emploi que l’on apprendle plusLorsqu’il s’agit de classer les« lieux d’apprentissage » où l’ona acquis le plus de compétences,55 % des personnes interrogées citentle lieu de travail, avant l’écoleet la vie quotidienne.Résidents et frontaliersprétendent communément avoirle plus appris sur le lieu de travail(respectivement 51 % et 61 %). Enrevanche, pour 30 % des résidents,l’école est considérée comme lapremière place où l’on acquiertle plus de compétences, alorsque seuls 18 % des frontaliersle pensent.L’école est nécessaire maispas suffisanteSeul un tiers des personnes enquêtéesjugent que les compétencesacquises à l’école suffisent pourentrer sur le marché du travailet évoluer professionnellement.Le niveau d’études anotamment une influence surl’appréciation des compétencesacquises durant la scolarité. On dénombredavantage de personnesqui estiment que les compétencesacquises à l’école sont suffisantespour intégrer et évoluer sur lemarché du travail parmi les actifsayant un diplôme à visée professionnelle(CATP, CITP, CCM).La formation continue pouraméliorer les compétencesdes personnes en emploiPlus de la moitié des actifs sondéspensent que la formation s’adresseen priorité aux individus qui exercentune activité professionnelle.Neuf sur dix voient la formationcontinue comme un moyend’améliorer leurs compétenceset d’accroître leur valeur sur lemarché du travail ou de mieuxrépondre aux besoins de leuremployeur.Neuf personnes sur dix ontdéjà suivi une formationdans le cadre de leur emploiou à titre privéLa majorité des formations sontsuivies dans le cadre de l’emploi(77 %). Cependant, un actif surdix n’a jamais participé à uneformation. Durant le temps detravail, le principal obstacle à laparticipation à des formations estl’importance de la charge de travail(42 % des sondés).Pour de plus amples informationssur ces données, vouspouvez consulter Formabref – Laperception de l’éducation et dela formation tout au long de la viepar la population active – Partie 1sur le site infpc.lu ou commandergratuitement un exemplaireà info@infpc.lu. 30


Formation professionnelle continueLe Répertoire des offreurs deformation 2012 : 260 organismesde formation référencésLe Répertoire des offreurs de formation publié chaque annéepar l’INFPC est disponible. Référence unique en termes de recensementde l’offre de formation au Luxembourg, c’est l’outilindispensable pour faciliter le choix de l’organisme de formation,pour les professionnels et pour les particuliers.Le Répertoire 2012 est édité à 5.000 exemplaires. Il peutêtre commandé gratuitement par email à repertoire@infpc.lu.Une version en ligne, actualisée chaque semaine, est égalementtéléchargeable sur le portail www.lifelong-learning.lu.NEWSInstitutUniversitaireInternationalLuxembourg (IUIL)Une quarantaine de personnesont suivi la formationtransfrontalière L’élaborationde référentiels decompétences à l’Université.Enjeux, opportunités etméthodesSuite au succès du séminaired’octobre dernier sur la thématiquede la Validation desAcquis de l’Expérience (VAE) àl’Université, une formation transfrontalièreintitulée L’élaborationde référentiels de compétencesà l’Université. Enjeux, opportunitéset méthodes a eu lieules 26 et 27 mars derniers dansles locaux de l’IUIL à Munsbach.Cette formation était organiséedans le cadre du projet InterregIV-A Réseau pour la FormationContinue Universitaire GrandeRégion (FCU).Réunissant des responsablesdes universités, de l’enseignementet de la formation ainsique des praticiens de la VAE, ces2 journées ont permis d’échangersur différentes méthodesd’élaboration d’un référentielde compétences, mais aussisur l’importance d’un tel outil,notamment dans le cadre d’unedémarche de reconnaissance desacquis de l’expérience.La formation, animéepar Sylvie-Anne Piette, ProjectDevelopment Director au seind’Assess-Group S.A. (spin-off del’Université de Liège) et PatrickMayen, directeur de recherche etprofesseur à l’Université AGROSUPde Dijon, a traité des 3 grandesétapes de l’élaboration d’un référentielde compétences que sontla préparation, la production etl’exploitation. Ces 3 étapes ontété illustrées par des témoignagesd’enseignants ou de directeursd’étude issus de la Grande Région.A l’automne, les partenairesdu projet FCU souhaitentorganiser un séminaire consacréà la reconnaissance des acquisdans un contexte transfrontalier.www.fcu-online.euFormation en Public PerformanceAuditing (PPA)La 2 e promotion de la formationen Public Performance Auditing(PPA), appelée Promotion FrançoisColling, a débuté le 22 marsdernier dans les locaux de l’IUIL.Ce programme, unique en Europe,trouve tout naturellementsa place au Luxembourg, quiaccueille les institutions européenneset les principales sociétésprivées d’audit, de plus enplus tournées vers l’audit publicde performance.Ce module introductifà été suivi, début mai, par unmodule intitulé Organisationaland preparatory steps. Renseignements :Raphaël Briche, chef de projetTél : (352) 26 15 92 37E-mail : raphael.briche@iuil.lu32


ImmobilierImmobilier de bureauxà Luxembourg2012 : retour à un marché favorableaux propriétaires ?Un retournement du marché en faveur des propriétaires de bâtiments devient de plus en plus probable.L’assainissement du marché en est-elle la cause ou est-ce plutôt dû à une forte baisse du taux de livraisonde nouveaux bâtiments ? CBRE établit le bilan du 1 er trimestre.Malgré un environnement financiereuropéen et internationalrestant instable et turbulent, lemarché immobilier de bureauxà Luxembourg s’est néanmoinsdéveloppé positivement au coursde l’année 2011, atteignant uneprise en occupation d’un ordrede 174.000 m².Les 3 premiers mois dela nouvelle année 2012 affichentun niveau de prise en occupationquasiment identique à celui del’année écoulée à la même période.Comme l’incertitude resteun élément à ne pas sous-estimerà l’heure actuelle, une certaineprudence est conseillée.Des répercussions sur le marchéimmobilier d’affaires au Luxembourgdans les prochains moissont possibles, mais la visibilitéest insuffisante pour pouvoir lespréciser à l’heure actuelle.Avec environ 63.000 m²,les livraisons en 2012 seront encoreplus restreintes qu’en 2010 et2011, ce qui fera décroître davantagela vacance locative. Celle-ciest ainsi en diminution et s’élèveactuellement à moins de 7 % dustock total.Les loyers faciaux primemaintiennent leur niveau de 40EUR/m²/mois au centre-ville deLuxembourg.En termes de transactions,l’activité sur le marché de l’investissementse situe à un niveau très basau 1 er trimestre de l’année. On ressentcependant un intérêt croissantde la part d’investisseurs de toushorizons. Différents fonds institutionnelspourraient être contraintsà vendre leurs actifs à Luxembourg,le manque d’offre pouvant êtrecompensé par ce biais.Situation économiqueD’après les dernières publicationsdu Statec, le début de l’année amontré une certaine améliorationde l’environnement financier européen,principalement due à l’octroide prêts à taux exceptionnels auxbanques par la BCE ainsi que parl’accord trouvé pour la restructurationde la dette grecque. Il restecependant des grandes incertitudesquant à l’évolution économique d’unnombre important de pays européenscomme l’Espagne ou l’Italie.La croissance du PIBluxembourgeois en 2011n’a atteintque 1,6 % au lieu de 4 %initialement prévus. En 2012, le PIBrisque de ne pas dépasser 1,4 %.D’après le Statec le ralentissementLes immeubles Cubus C1 et C2 à Howald.de la croissance du PIB se transmetprogressivement au marchédu travail. Le taux de chômageaugmente avec une prévision à6,5 % fin 2012.La prévision de la croissancede l’emploi intérieur ayantévolué de manière positive en 2011avec un taux de 3 %, a été quasimentréduite de moitié et s’élèveà seulement 1,7 % pour 2012.Photo-CBREConséquence de la haussedes prix du pétrole et d’autresmatières premières, l’inflation afortement augmenté au courantde l’année passée, mais devrait ànouveau diminuer en 2012 pourse stabiliser à un niveau de 2,3 %.DemandeLa prise en occupation au 1 er trimestrede l’année 2012 n’a rien34


Immobilierd’exceptionnel avec un résultatde l’ordre de 25.400 m², qui estquasiment identique aux résultatsdes dernières années et ce, à lamême période. D’une manièregénérale, le 1 er trimestre est undes plus calmes de l’année.La taille moyenne destransactions a baissé au 1 er trimestre2012. Il n’y a eu aucunetransaction entre 3.000 et 5.000 m²ni de transaction supérieure à5.000 m². La taille moyenne destransactions à la fin du mois demars s’élève à seulement 470 m²,ce qui est assez bas par rapport àla moyenne de l’année 2011, quise situait à 716 m².Les acteurs majeurs au seindu marché de l’occupation ont étéle secteur banques, finance, assurances(24 %), les cabinets d’avocats(20 %) ainsi que le secteur desservices (13 %).Les transactions les plusimportantes en ce début d’année2012 ont été la location d’environ2.600 m² dans le bâtimentCubus C2 à Howald par l’étudeBonn Steichen & Partners, la prélocationd’environ 2.300 m² dansle projet Stargate au centre-villepar la société Rapego ainsi quela location d’environ 1.900 m² debureaux dans le bâtiment 10-12boulevard Roosevelt, également aucentre-ville, par le cabinet d’avocatsBaker & Mckenzie. L’institutILNAS a préloué environ 1.700 m²de bureaux dans le projet SouthlaneTowers à Esch-Belval.Par rapport aux annéesprécédentes, le nombre de prélocationset de préachats (34 %de toutes les transactions) estassez élevé. Cela constitue unvrai signe positif pour le marchéimmobilier luxembourgeois : lessociétés ayant pris ces décisionsimmobilières à moyen terme sontconfiantes vis-à-vis de l’évolutionfuture de leur activité et de la placeluxembourgeoise.Le quartier ayant connu laprise en occupation la plus importanteau 1 er trimestre est le CBDoù se concentrent environ 27 %des surfaces prises en occupation.Capellen et Howald suivent avec16 % et 12 %.En analysant le nombrede transactions, le CBD se placeégalement au premier rang avecenviron 20 % des transactions réalisées.Il est suivi par le quartierLuxembourg-Ouest avec une partde marché de 15 % ainsi que parStrassen affichant 13 %.DéveloppementAu cours de l’année 2011, environ105.000 m² de nouveaux projetsde bureaux ont été livrés. Pour2012, un volume de livraisons deseulement 63.000 m² est attendu.A peine 25.000 m² de ces surfacessont encore disponibles, le resteayant déjà fait l’objet de prélocationsou de préachats, ou biens’agissant de développements pouroccupation propre.Cela a pour conséquenceque le nombre de nouvelles surfacesdisponibles est et sera limité.Parmi les projets, qui verrontle jour en 2012, on peut citer leprojet Stargate (environ 6.600 m²)au centre-ville, le projet 488 routede Longwy (environ 4.300 m²) oule projet Solarwind à Windhof(environ 10.000 m²).Au cours des deux dernièresannées, les promoteursavaient rencontré de grandesdifficultés pour démarrer leursprojets. Sans contrat de bail signéet sans apport conséquenten fonds propres, le démarraged’un projet spéculatif était devenuparticulièrement difficile. Suite auxconditions de marché plus ardues,on assiste donc à des changementsd’affectation et certains projets ontété totalement abandonnés. Onobserve également que la taillemoyenne des bâtiments livrésdiminue. Des bâtiments de tailleimportante comme le Président(30.000 m²) sont devenus difficilementfinançables.Vacance locativeAprès l’augmentation forte du tauxde vacance entre la fin 2008 et2010 une stabilisation s’est mise enplace en 2011. La vacance locativea commencé à diminuer doucementet est, pour la première fois,de nouveau en dessous de 7 %du stock total, ce qui représenteenviron 232.000 m². Vu que lenombre de livraisons de projetsdisponibles est limité sur l’année2012, le taux de vacance devraitdécroître davantage.Au 1 er trimestre, aucunelivraison ne s’est effectuée. Cettebaisse du taux de vacance met lespropriétaires dans une situationplus confortable. Même si la demanden’est pas beaucoup plusforte, l’offre se réduit. Cela devraitmener à un marché de propriétaires.LoyersMalgré une pression baissière plusaccentuée au cours de l’année2010, les loyers faciaux s’étaientmaintenus à leur niveau de 40 EUR/m²/mois (loyers dits prime) dansles nouveaux bâtiments de hautstanding au centre-ville. Les loyerséconomiques (surtout pour dessurfaces en périphérie) avaient diminuésuite à l’octroi supérieur degratuités et de participations de lapart des propriétaires (participationaux aménagements locatifs, parexemple).Suite à la stabilisationet même la diminution du tauxde vacance, qui devrait encores’accentuer en vue des taux delivraisons bas, la pression sur lesloyers se réduit petit à petit. Celaconcerne surtout les quartiers centralisésoù la vacance atteint desniveaux très bas. La périphérie ale plus souffert de cette évolution.Le taux de vacance y est largementplus élevé et les loyers sont encoresoumis à une pression plusforte. Dans le quartier de la Gare,par exemple, la vacance locatives’élève à environ 3 %, dans deszones plus excentrées comme àBertrange, ce taux peut s’éleverà plus de 25 %.InvestissementUn seul achat pour occupationpropre ainsi qu’un seul achat deterrain ont été réalisés au 1 er trimestre2012, totalisant environ unvolume de 10 millions EUR. Cechiffre extrêmement bas s’expliquetoujours par le manque de produitsdits core et par la frilositéde certains acheteurs par rapportà des produits plus risqués. Lesdifficultés d’obtention de créditpar les banques restent un sujetnon résolu. On ressent cependantun intérêt croissant de la part d’investisseursde tous horizons (fondsinstitutionnels, family offices, privés,etc.) qui s’intéressent à la placeluxembourgeoise.Différents fonds institutionnelspourraient être contraints àvendre leurs actifs à Luxembourgà court et moyen terme suite àla législation en vigueur. Celapourrait compenser la pénuriede produits qui a porté un coupd’arrêt au marché d’investissementà Luxembourg et engendrer unevraie redynamisation de ce marché.Contact : Véronique Kochveronique.koch@cbre.comCB Richard Ellis S.A.35


Entreprendre au fémininLes réseaux professionnelsfémininsLe bon réseau, tremplin professionnel, allie efficacité et solidarité. En pleine réflexion de changement professionnel,on ira vers des réseaux qui proposent des sources d’informations et des possibilités de cooptation.Si on souhaite plutôt accompagner l’évolution de son parcours, on prendra en compte des critèresd’ouverture : Est-ce ouvert à l’international ? Est-ce qu’on partage des pratiques professionnelles ?Au Luxembourg…European Management Assistants(EUMA) National Group of LuxembourgCatherine JohannssonCotisation annuelle : 75 EURComment devenir membre ? Remplir le formulaire de candidature(disponible sur le site Web) et l’envoyer, accompagné d’un CV, à laprésidente. Il convient d’attendre la confirmation de votre enregistrementen tant que membre avant de régler la cotisation.www.euma.luFédération des Femmes Cheffesd’Entreprise du Luxembourg (FFCEL)Miriam MascherinAnnée de création : 1993Présidente : Catherine JohannssonObjet : EUMA Luxembourg est un groupe multilingue rassemblantdes professionnels des métiers de l’assistanat et du secrétariat, quiforment un réseau pour échanger des idées, des informations, despratiques et jouer un rôle dans la vie économique du Luxembourg.Les principaux objectifs de ce réseau sont : conseil et développement professionnel ; plate-forme d’échanges sur les formations et les carrières ; promotion de l’image de l’assistante comme élément essentielde l’équipe de direction.Les membres travaillent pour les cadres dirigeants d’importantessociétés internationales au Luxembourg, en particulier dansle secteur financier.Type d’événements organisés : conférences, déjeuners, visites d’entreprisesou d’institutions, journées de formation.Public visé : professionnels des métiers de l’assistanat et du secrétariat.Nombre de membres : 70Langue véhiculaire : anglaisAnnée de création : 2004Présidente : Miriam MascherinObjet : La FFCEL a été créée pour favoriser l’entrepreneuriat fémininet montrer son rôle dans l’économie luxembourgeoise. Les actionsde l’association visent à : encourager l'accession des femmes à des fonctions dirigeantesdans les entreprises ; défendre les besoins des entrepreneuses auprès des instancespolitiques ;36


Entreprendre au féminin développer les relations publiques ; participer au développement économique du Luxembourg ; partager les compétences entre pairs et identifier les besoins enformation ; offrir des conférences et des séminaires, et étudier les problèmesrencontrés ; collaborer avec des organismes internationaux.La FFCEL est membre du Conseil National des Femmes etest reconnue d’utilité publique.Type d’événements organisés : déjeuners-débats, soirées networking.Public visé : femmes entrepreneures, indépendantes ou professionslibérales. Femmes désireuses de créer ou de reprendre une entreprise.Nombre de membres : 165Langue véhiculaire : françaisCotisation annuelle : 150 EUR pour les entrepreneuses, 75 EUR pour lesmembres observatrices (projet de création ou de reprise d’entreprise).Comment devenir membre ? Il faut télécharger la demande d’adhésionsur le site Internet, la compléter et l’adresser, ainsi que les piècesjustificatives de votre position, à : admission@ffcel.lu. Le paiementde la cotisation se fait après validation de la demande d’adhésion.Type d’événements organisés : petits déjeuners à thème, forumset colloques, soirées.Public visé : femmes leaders qui servent et dirigent le pays, et occupentdes postes de management et de décision.Nombre de membres : 50Langues véhiculaires : français et anglaisCotisation annuelle : 125 EURComment devenir membre ? Toute personne désirant faire partiede l'association doit avoir une marraine qui se charge de présentersa demande d'adhésion écrite au conseil d'administration. Celui-ciprocède à l'examen de la demande pour prendre sa décision.www.femmesleaders.euThe NetworkCindi Wilsonwww.ffcel.luFemmes LeadersEliane FuchsAnnée de création : 2007Présidente : Eliane FuchsObjet : Femmes Leaders est une association regroupant des femmesd’influence, de décision et d’action au Luxembourg. C’est une plateformede rencontre entre femmes actives dans divers domaines :affaires, politique, media, recherche, éducation, associatif…Les objectifs de l’association sont : promouvoir les opportunités de leadership pour les femmes ; soutenir et favoriser l’engagement économique et politique desfemmes dans la société ; soutenir la formation continue des femmes ; contribuer à préparer les futures générations de femmes leaders ; participer activement au développement économique, à la créationd’emploi, à la gestion stratégique et la performance desentreprises.Année de création : 1991Présidente : Cindi WilsonObjet : The Network est un réseau professionnel féminin internationalqui regroupe des membres de 25 nationalités différentes et de toussecteurs économiques.Ses principaux objectifs : être une plate-forme de contacts professionnels pour les femmes ; promouvoir les carrières et le développement personnel desfemmes de toutes nationalités travaillant au Luxembourg ; être une source d’information sur les carrières et le développementpersonnel ; organiser des actions de formation et des rencontres sociales,culturelles ou philanthropiques.Cette organisation présente un intérêt particulier pour lesfemmes actives qui viennent d’arriver au Luxembourg.Type d’événements organisés : conférences, soirées networking,formations, rencontres culturelles, dîner de charité.Public visé : toute femme travaillant au LuxembourgNombre de membres : 100Langue véhiculaire : anglaisCotisation annuelle : 35 EURComment devenir membre ? Il convient de remplir le formulaire enligne et de régler la cotisation par virement.www.the-network.lu37


Entreprendre au fémininWomen in BusinessMais aussi, de l’autre côtéde la frontière….Est’elles Executive à Nancy, FranceKrista Finstad-MilionMichèle Gosselin, Marie-Jeanne Chèvremont-Lorenzini et Valérie ArnoldAnnée de création : 2005Présidente : Marie-Jeanne Chèvremont-LorenziniObjet : Créée par trois femmes d’affaires passionnées de golf, l’associationWomen in business propose aux femmes professionnelles,une façon originale de développer des contacts, tout en pratiquantle golf. En 2012, après le succès des Golf Trophy, Women in businessa lancé le concept de Great Talks, grande conférence annuelle visantà mettre en lumière le rôle des femmes dans la vie économique.Cesévénements sont sponsorisés par des sociétés dirigées par des femmesou qui encouragent l’accession des femmes aux fonctions dirigeantes.Women in Business soutient l’action de l’Association Toutes à l’école pourl’éducation des filles dans les pays émergents.Public visé : femmes professionnelles, golfeuses confirmées ou débutantesNombre de membres : 100Langue véhiculaire : françaisTarifs des événements : 60 à 100 EUR pour le tournoi de Golf, 50 EURpour les conférences Great Talks.Type d’événements organisés : chaque année, un trophée de golfet une grande conférence.Comment recevoir les dates des événements ? Pour être inscritessur les listes, envoyer un mail à info@womeninbusiness.lu en précisantvos nom et profession. Le comité valide votre demande avantinscription définitive.www.womeninbusiness.luAnnée de création : 2008Présidente : Krista Finstad-MilionObjet : EST'elles Executive est une association créée à l'initiatived'un groupe de femmes professeures, étudiantes et femmes d'affairesengagées dans la vie politique et le monde des affaires dansle Grand Est de la France et les régions transfrontalières des paysvoisins. EST'elles Executive a une triple vocation : développer un réseau destiné à promouvoir et accompagner lescarrières des femmes ; apporter son concours aux actions de formation et de conseil pourfavoriser la mixité dans les postes à responsabilité en entreprise ; favoriser les échanges et la réflexion par les connaissances théoriqueset les pratiques en matière de genre.Type d’événements organisés : déjeuners-débats, conférences, petitsdéjeuners à thème.Public visé : femmes engagées dans le monde des affaires et dansla vie politique : cadres, cheffes d’entreprise, professions intellectuellesou libérales, professeures, étudiantes en formation continue,ou femmes qui souhaitent consolider leur situation.Nombre de membres : 50Langue véhiculaire : françaisCotisation annuelle : 40 EURComment devenir membre ? Il faut d’abord remplir une fiche d’inscription(disponible sur le site) qui devra être agréée par le bureaud'administration. Un e-mail vous sera envoyé pour vous notifier ladécision de celui-ci.www.est-elles-execurtive.frCatherine Moisy38


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>Les origines américainesdu concept de RSEDes préoccupations éthiques et religieuses...Ce sont des auteurs américains et plus particulièrement l’un d’entre eux, Howard Bowen, qui futle premier, dès les années 50, à élaborer le concept de Corporate Social Responsability.40Aux Etats-Unis, la période del’après-guerre est marquéepar une série de tensions politiqueset sociales. Les grandesentreprises américaines qui ontconsenti un important effort deguerre en produisant des armesont certes conduit le pays à lavictoire, mais se sont égalementconsidérablement enrichies, cequi pose un problème moral àcertains membres de la sociétéaméricaine. Durant cette période,la philanthropie d’entreprise prendun essor nouveau. De leur côté, lesdirigeants d’entreprise commencentà exprimer leurs conceptionsdu rôle et de la place de l’entreprisedans la société. C’est dansce contexte que les églises protestantesaméricaines demandentau département d’Economie del’Université de l’Iowa, pour lequeltravaille Bowen, une étude sur lethème L’Ethique chrétienne et lavie économique.Dans l’ouvrage que Bowenréalise en 1953, Social responsabilitiesof the Businessman, il estle premier à exprimer l’idée qu’ilexiste une responsabilité socialedes entreprises au-delà de leurresponsabilité économique et financière,et à la conceptualiser.Son travail et ses propositions nefaisant pas consensus, ses idéesne seront adoptées qu’une quinzained’années après dans les paysanglo-saxons et trente ans plustard en France.Les idées principales développéesdans son ouvrageReflétant la pensée protestante,Bowen prône que l’homme d’affairesdoit développer son activitééconomique en fonction des objectifset des valeurs de la société. Lesvaleurs reconnues dans la sociétésont ainsi placées au-dessus desvaleurs personnelles : là, réside lanotion de responsabilité socialetelle que nous la connaissons aujourd’hui.Il prend soin d’exposerles convictions de l’église protestantesur les questions relativesà la propriété privée (trusteeshipet stewardship). Celles-ci stipulentPour aller plus loin :que « la propriété n’a rien d’undroit absolu et qu’elle ne peut êtrejustifiée que dans la mesure oùl’administration privée des bienspermet d’accroître le bien-être dela communauté ». Bowen placela morale individuelle et l’éthiquedes affaires au premier plan, la loiprésentant selon lui « des aspectsdangereux si elle descend à unniveau de détails trop important ».Il évoque également les conséquencesde la RSE sur les coût deproduction, le dilemme du choixentre le volontariat de l’entreprise etl’obligation légale. Il défend l’idéed’une réorganisation de la directionde l’entreprise et de l’introductiondes syndicats, des fournisseurs, desconsommateurs, des communautéslocales et du public.Bowen ne fut pourtantpas un précurseur, d’autres ayantprêché, dans les années 20, dansla même direction, sans être entendus.Martine BorderiesJacques Igalens, professeur des Universités /Université de Toulouse 1,et Laïla Benraiss, maître de conférences en Sciences de Gestion,IAE de Bordeaux, Aux fondements de l’audit social : Howard R.Bowen et les églises protestantes – http://ias2005.free.fr/Actes/Pdf/igalens_benraiss.pdf.Michel Capron et Françoise Quairel-Lanoizelée, La genèse et ledéveloppement de la RSE dans La responsabilité sociale d’entreprise,Editions La Découverte, Collection Repères.


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>La responsabilité sociale desentreprises au Luxembourg :entre fiction et réalitéMalgré les encouragements apportés à la promotion des bonnes pratiques, telles que définies auniveau international et national, il semblerait que la responsabilité sociale des entreprises (RSE)reste pour beaucoup d’entreprises un concept flou. Alors en quoi consiste exactement la RSE ?La responsabilité sociale des entreprisesc’est la déclinaison desprincipes du développement durableà l’échelle de l’entreprise.Elle suggère que les entreprises,conscientes des risques généréspar leurs activités, contribuent, deleur propre initiative, à améliorerla société dans ses composanteshumaines, environnementales etéconomiques. Une démarche qui,si elle veut être crédible, passepar un dialogue avec les différentsacteurs : clients, fournisseurs, salariés,associations et collectivitéspubliques, et implique de rendredes comptes en toute transparence.La responsabilité socialedes entreprises s’amarre à la notionde développement durable,impulsée, dès la fin des années 90,par la communauté internationale(Sommet de Johannesburg) etde l’Europe (Sommets européensde Lisbonne et Göteborg). Lesentreprises sont alors invitées àagir aussi bien sur les aspectssociaux qu’environnementaux.Aujourd’hui, la crise financièrerenforce le débat autour de laRSE et celle-ci constitue uneréponse à une forte pressionsociale. Pour autant, les entreprisesluxembourgeoises ont dumal à passer à l’acte. Nous avonscherché à savoir pourquoi.Le chercheur Nicolas Poussingdu CEPS/INSTEAD, que nousavons rencontré, concentre unegrande partie de ses activités derecherche sur l’analyse de la responsabilitésociale des entreprises et,en particulier, sur la relation entreinnovation technologique et RSE.Convaincu que la RSE « ne peut pasêtre considérée comme un effet demode qui profite de l’engouementpour le développement durable »,mais que, bien au contraire, « elleest une innovation porteuse de valeurs», il a cherché à savoir dansquelles mesures les entreprisesluxembourgeoises connaissent ceconcept, quelles sont les entreprisesqui l’adoptent, les difficultés liées àson adoption ainsi que les objectifspoursuivis et leurs mises en œuvre.Les contours de la RSEL’activité d’une entreprise responsables’inscrit dans trois dimensions: économique, environnementaleet sociale et « lorsqueles entreprises s’inscrivent dansune démarche RSE, elles doiventdonc avoir un comportement quipermet de concilier ces trois dimensions». Dans son Livre Vert (2001)la Commission européenne noteque « le concept de RSE signifieessentiellement que les entreprisesdécident de leur propre initiative decontribuer à améliorer la société etrendre plus propre leur environnement». Dans cette démarche,« l’action des entreprises n’estplus uniquement dictée par lesactionnaires mais par l’ensembledes parties prenantes ». Du reste,cette dernière dimension « qui renvoieà la gouvernance des entreprises,est trop souvent négligée »,observe-t-il. « La RSE ne sauraitêtre réduite à ses trois piliers ».Perçue aujourd’hui comme unecommunauté d’intérêts, l’entreprisecherche à développer sonaction dans un dialogue civil etsocial avec l’ensemble des acteursaussi bien internes qu’externes.Ce qui la différencie du systèmepaternaliste.La faible diffusion de laRSE résulte de la méconnaissancede ce conceptLe CEPS/INSTEAD a mené deuxenquêtes en 2007 et 2008 auprès dequelque 3.200 entreprises implantéesau Luxembourg et comptant10 salariés et plus. Les résultatsde ces enquêtes montrent queseules 21% de ces entreprises, quiappartiennent à la quasi-totalitédes secteurs d’activité, déclarentmettre en œuvre la RSE. Selon NicolasPoussing, « cet indicateursous-estimerait l’adoption desdémarches réalisées dans lesdomaines social et environnemental» par les entreprises, uneanalyse plus fine montrant en effetqu’une proportion plus élevéed’entre elles a mené des actionssignificatives dans le domaine41


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>HelioSmartEnergie 2.0 : produire local et durable – consommer moins – se donner les moyensLa conférence organisée par HelioSmart, en association avec PROgroupet KPMG, le 18 avril dernier, a donné aux entreprises l’occasionde s’informer sur leur possible engagement dans la productiond’énergie photovoltaïque et le contrôle de leurs consommations.La soixantaine de patrons et de décideurs luxembourgeoisréunis ont pu se faire une idée très claire des possibilités qui s’offrentà eux pour réaliser d’importantes économies, tout en produisant surleurs toits de l’énergie électrique renouvelable.La conférence, entamée par Charles-Antoine de Theux, administrateurdélégué d’HelioSmart, a d’emblée placé le sujet dansson contexte, à savoir la responsabilité sociétale des entreprises.C’est en effet dans ce cadre que s’inscrivent les activités de l’organisateurde la réunion : produire localement, et durable, consommermoins et se donner les moyens nécessaires pour y parvenir.François Neu (Enerdeal) a expliqué que les entreprisesluxembourgeoises disposent des moyens de produire de l’électricitérenouvelable en recourant à l’investissement propre ou par lebiais de tiers investisseurs ; les entreprises de toutes tailles peuventutiliser leurs toitures pour y faire installer une centrale électriquephotovoltaïque et, le cas échéant, sans bourse délier.Romain Poulles (PROgroup) a présenté les points essentielsde gestion d’un projet d’installation d’une unité de production photovoltaïquetout en veillant aux éléments essentiels de maîtrise descoûts, des délais et le respect de la qualité. Au total, un projet d’installationphotovoltaïque, tel que ceux présentés, peut être réalisé en4 à 8 mois, suivant les cas spécifiques.Pour terminer, Philippe Neefs (KPMG) a pu confirmer et validerle modèle financier présenté par HelioSmart, rassurant les participantssur les rentabilités escomptables et les retours sur investissements quidoivent être attendus dans le cadre des installations proposées.www.heliosmart.comPLANET 21Le programme de développement durable d’AccorLa nouvelle stratégie de développement durable du Groupe Accors’écrit aujourd’hui avec PLANET 21. Un nom qui fait référenceà l’Agenda 21 signé à Rio en 1992. PLANET 21, ce sont 21 engagementset autant d’objectifs chiffrés pris par Accor à l’horizon 2015,parmi lesquels la formation à la prévention des maladies dans 95 %des hôtels, la présence de plats équilibrés dans 80 % des établissements,l’utilisation de produits écolabellisés dans 85 % des hôtelsou encore la diminution des consommations d’eau et d’énergie derespectivement 15 % et 10 % dans les hôtels en filiale.Afin d’inciter les clients à contribuer aux actions des hôtels,la nouvelle stratégie PLANET 21 se dote d'un programme d'informationet de mobilisation innovant. De la réservation au séjour enchambre, en passant par la restauration, les clients découvriront unesignalétique pédagogique les invitant, par des gestes simples, àparticiper activement.En 2011, le Groupe a établi son empreinte environnementale,lui permettant ainsi de mesurer précisément les principaux impacts,de définir les priorités d’action et d’identifier de nouveauxenjeux. Cette recherche a été complétée d’une enquête sur les attentesde la clientèle hôtelière internationale dans ce domaine qui aprouvé que le développement durable est un critère de préférencecroissant pour la clientèle aussi bien loisirs que d’affaires. « 70 %de nos clients grands comptes intègrent des critères de développementdurable dans leur politique de référencement et un clientsur deux déclare tenir compte de ce critère lors du choix d’un hôtel.C’est notamment à partir de ces enseignements que nous avonsconçu PLANET 21 », explique Sophie Flak, directrice des Académieset du Développement durable d’Accor.Parmi les 21 objectifs de son programme, Accor a choisid’oeuvrer pour la préservation des éco-systèmes qui accueillent seshôtels. Pionnier en matière de reforestation, Accor a financé la plantationde plus de 2 millions d’arbres grâce aux économies de blanchisserieet au comportement responsable des hôteliers et des clients. Afind’accélérer le déploiement de ce projet, Accor s’appuie sur l’expertisede Tristan Lecomte, fondateur d’Alter Eco et de Pur Projet, et spécialisédans le développement de projets forestiers communautaires.www.accor.com (rubrique Développement durable)44


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>INDRLe premier label RSE d’EuropeL’INDR a mis en place une certification RSE. Il désire, avec celle-ci, motiver les entreprises de laPlace à se remettre en question et avancer sur le terrain de la responsabilité sociale. Une cinquantained’entreprises, en un an, ont obtenu cette certification..L’Institut National pour de DéveloppementDurable et la ResponsabilitéSociale des <strong>Entreprises</strong>(INDR) a développé un outil pouraider les sociétés, au Luxembourg,à structurer l’ensemble de leursdémarches RSE. Cet outil a abouti,en 2011, à la mise en œuvre dupremier label RSE d’Europe. « Nousnous sommes rendu compte queles entreprises avaient besoind’être mieux encadrées pouravancer sur cette thématique deresponsabilité sociale », commenteEric Hieronimus, responsable del'initiative Entreprise SocialementResponsable à l’INDR. « Nous avonsdonc développé un référentiel, quiprend la forme d’un questionnaire,grâce auquel toutes les entreprises,peu importe leur taille, peuventévaluer leur positionnement parrapport aux bonnes pratiques enla matière. »Sur les bonnes pratiquesCe questionnaire, qui s’appuiesur les trois piliers de la RSE (environnemental,social et économique),sert aujourd’hui de baseà la certification RSE délivrée parl’INDR. L’entreprise, par rapportà une série de bonnes pratiques,peut s’auto-évaluer facilement. Lesquestions posées traitent aussi biende la communication interne, de ladiversité au cœur de l’entreprise,de l’accueil et des modes de recrutement,de la gouvernance et dumanagement, de la politique derémunération, de la santé et du bienêtreau travail, sans oublier, entreautres, le souci de l’environnement.« A ce niveau, il traite du développementd’activités responsables,des incidences de ces dernièressur l’environnement, s’attache àla politique d’achat, l’utilisationresponsable des ressources, autraitement des déchets », expliqueEric Hieronimus. L’entreprise estévaluée, sur ses activités, mais aussisur les relations qu’elle entretientavec l’ensemble de ses partenaireset sur les incidences qu’elle a surson écosystème.Tous les recoinsLe questionnaire est vaste, maispeut être complété, pour unePME, sur une journée de temps.A la suite de quoi, il peut êtrerenvoyé à l’INDR, qui évaluera laposition de l’entreprise en termesde RSE et pourra lui conseiller unplan d’actions et d’amélioration despratiques actuellement en vigueuren son sein. « Les sujets attachés àla responsabilité sociale sont telsqu’ils touchent l’entreprise danstous ses recoins. Si bien qu’uneentreprise qui pense RSE, en toutétat de cause, limite les risques liésà son comportement et à son développement.Elle pourra constater,de surcroît, que ses coûts, à terme,vont diminuer, que ses performancesvont s’améliorer, tout en préservantEric Hieronimus, responsable de l'initiative Entreprise Socialement Responsable,INDR.Photo-Sébastien Lambottela motivation et en augmentant lescompétences de son personnel »,explique Eric Hieronimus.Motiver et remettre enquestionsA la différence du référentiel ISO26000, dont il s’inspire, celui développépour le Luxembourg estcertifiant. L’entreprise pourra prétendreà une certification RSE, lapremière développée en Europe,en fonction du résultat obtenu àl’issue du questionnaire, une foiscelui-ci validé par un expert sur leterrain. « Au-delà de l’aspect marketing,bien réel, cette certificationpermet à l’entreprise d’avancersur divers aspects socio-économiques,de faire valoir la qualitéde son travail et de ses démarches.On sait, vu les enjeux de société,que chaque société va devoir fairedes efforts en la matière. Notrevolonté est de motiver les uns etles autres à se remettre en questionet à avancer sur ce terrain »,explique le responsable de l’INDR.En un an de temps, l’INDRa délivré le label à une cinquantained’entreprises au Luxembourg, detrès grandes structures comme despetites sociétés. « Au Luxembourg,en trois ans, depuis la création denotre institut, on a fait d’importantsprogrès en matière de RSE. Leconcept arrive à maturité dans unnombre grandissant d’entreprises.Tout le monde est conscient qu’onne pourra plus travailler à l’avenircomme on l’a fait par le passé,et qu’il faut tenir compte de cesaspects », poursuit-il. Le coût pourl’obtention de la certification, pourune petite structure, s’élève à unmillier d’euros pour trois ans. Sébastien Lambotte46


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>Enquête sur la position actuelle des femmes dans le secteur financier Echantillon : les entreprises, membres de l’ABBL > 500 salariés Taux de réponse : 87,50 % Salariés couverts : 15.403 dont 52,98 % d’hommes ; 47,02 % de femmesSuivant le niveau hiérarchique, la répartition hommes-femmes en 2011 est la suivante :CCT Cadres CadressupérieursComitésde directionConseilsd’administrationHommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes45,02 % 54,98 % 69,67 % 30,33 % 77,71 % 22,29 % 86,93 % 13,07 % 84,38 % 15,63 %Source-ABBLà la fois plus large et plus volontariste.« Mais, à Luxembourg, lecentre financier est déjà très tournévers l’international et nombre dediscriminations potentielles n’ontainsi non seulement pas lieu d’être,mais tout simplement pas lieu. Iln’y a là pas trop de problèmes,d’autant que cette internationalitéest aussi une condition du succèsde la Place. »Quant à l’enquête, elle n’afait que confirmer des évidences.A savoir que les femmes constituentl’entreprise à plus de 50 %,mais que, plus l’on monte dansla hiérarchie, moins elles sontprésentes, jusqu’à tomber à13 % seulement au niveau descomités de direction. « Nous nepensons pas qu’il y a un problèmede rémunération, comme on leprétend souvent, mais cela revientpresque au même si les femmesn’atteignent jamais les postes oùl’on gagne de l’argent », expliqueJean-Jacques Rommes. « Cettenuance est importante car, si l’onne fait pas le bon diagnostic, onn’apporte pas le bon remède. Lesfemmes ne sont pas moins payéesmais font moins carrière, c’est uneévidence. » Et d’admettre que lesecteur financier est assez mauvaisà cet égard. Le conseil d’administrationde l’ABBL, d’ailleurs,ne compte qu’une femme survingt-quatre membres, et aucuneau niveau de la direction… « Or,lorsque je rencontre mes collèguesd’associations bancaires auniveau européen, il y a un tiersde femmes. »La charte très détailléeproposée par l’ABBL n’a aucunpouvoir de contrainte. Il s’agitd’encourager et les entreprisespeuvent y adhérer, ce qui les inciteà lui donner vie en interne. LaBGL BNP Paribas a jusqu’à présentété la seule à signer cettecharte toute récente. « La seule,mais en même temps le plus grosemployeur, ce qui insuffle un bonexemple. »Jean-Jacques Rommessouligne encore que la démarchede l’ABBL est aussi de montrer àl’extérieur qu’elle ne se satisfaitpas de la situation actuelle. D’oùune troisième initiative qui va êtrelancée avec la création d’une celluleinteractive rassemblant tousles responsables Diversité deses membres, pour un échanged’expériences, pour se mettreau diapason sur la manière dedonner vie à cette diversité sansdiscriminer l’un pour donner unechance égale à l’autre. Surtout quecertains des membres ont déjàune politique très avancée à cesujet. « Et il faut éviter d’arriver àdes quotas imposés, qui sont unediscrimination à rebours et créentune ambiance discutable. » Marc Vandermeir« Nous devons amener lescompétences présentes dans l’entreprisevers les niveaux les plus élevés, en cultivantl’esprit de diversité. » D’où une doubleproposition. La première a été d’encouragerpar une charte les membres de l’ABBL àpuiser dans l’entreprise pour amener lesfemmes vers les fonctions dirigeantes. Laseconde a été une enquête sur la positionactuelle des femmes dans le secteurfinancier, et de voir d’ici deux ans si uneamélioration est intervenue48


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>l’esprit des dirigeants. Mais les entreprisesne sont pas les seules àfaire le grand écart. Les consommateursaussi sont partagés entreleur attirance, par exemple, pourles produits bio ou équitables, etdes contraintes budgétaires quileur font choisir les produits enfonction du prix le plus souvent.A l’IMS, nous pensonsque la prise en compte de la REdans les entreprises peut se fairepar étapes. Une suite d’actionsdans des domaines différents,c’est déjà mieux que rien et celaentraîne l’ouverture de nouvellesopportunités et de synergies. C’estce que nous expliquons aux PMEqui craignent souvent de manquerde ressources pour entamer uneréflexion RSE.Les grandes entreprisessont pour nous une cible importanteégalement car ce sont ellesqui lancent les « modes » et sontles locomotives de la vie économique.C’est pourquoi nous avonslancé cette année le programmeGouvernance et Responsabilitéd’Entreprise en collaborationavec l’ILA (Institut Luxembourgeoisdes Administrateurs) pourréfléchir à la prise en compte dela RE à un niveau stratégique viala gouvernance des entreprises.Par exemple, la disponibilité desressources naturelles n’étant pasgarantie dans un monde où labiodiversité est menacée, nouspensons que cette donnée doitêtre intégrée dans la gouvernancedes risques. Comment anticiperle prix du litre d’essence à 6 EURdans 5 à 10 ans, comme l’indiquel’OCDE ? C’est une donnée sur lecoût de transport que nous intégronsaussi dans notre projet surles achats alimentaires durables.De nouveaux business models vontêtre trouvés pour préserver davantagenotre environnement, d’autress’appuieront sur les contraintespour créer de nouvelles opportunitésd’affaires.Quels sont vos autres axesde travail pour 2012 ?Tout d’abord, nous allons poursuivrenos deux projets historiques,d’envergure nationale. Il s’agit dela Charte de la Diversité et du partenariatPart&Act. La charte est untexte d’engagement en faveur dela non-discrimination et de la gestionproactive de la diversité. Nousallons le proposer à la signaturede toute organisation, membrede l’IMS ou non, désireuse des’engager dans cette voie.Le projet Part&Act met enrelation des entreprises et des associationspour des partenariatsde long terme. L’idée est quechaque structure a une expertiseà apporter à l’autre. Par exemple,une association spécialisée dansl’insertion de travailleurs en difficultéspeut apporter beaucoupà une entreprise de service ou, àl’inverse, l’expert-comptable d’uneentreprise peut aider une associationà structurer ses comptes. Ils’agit donc pour les partenaires demettre à disposition des moyenslogistiques, des bénévoles et/oudes compétences. Pour les entreprises,l’expérience montre quecela a un effet bénéfique sur lamotivation des employés et entermes d’image. C’est donc dugagnant-gagnant.Outre ces deux chantiersde long terme, l’IMS lance cetteannée quelques projets innovants.En plus de celui concernant la gouvernance,dont nous avons déjàparlé, il y a un soutien aux PMEpour diagnostiquer leurs pratiquesRE et, dans certains cas, mutualiserdes projets à l’échelle d’unezone d’activités, par exemplepour effectuer un achat groupéd’énergie verte. Un autre projetexplore les achats alimentaires desentreprises, qu’il s’agisse des cantines,du snacking ou de la partierestauration des événements. Celapassera certainement par l’éditionde fiches de bonnes pratiques afinLes entreprises ne sont pas les seules àfaire un grand écart. Les consommateurs aussisont partagés entre leur attirance, par exemple,pour les produits bio ou équitables, et descontraintes budgétaires qui leur font choisir lesproduits en fonction du prix le plus souventde montrer les sources d’économieset les éléments à intégrer dansune politique d’achat alimentairepour les entreprises. En effet, leschaînes d’approvisionnement alimentairesrecèlent de nombreuxcoûts cachés liés notamment auxtransports et à la conservation desaliments. Notre projet vise à trouverdes pistes de réductions de cescoûts, en réfléchissant notammentà l’approvisionnement auprès deproducteurs locaux.Enfin, en collaborationavec le CEPS/INSTEAD, l’IMSlance une grande enquête pourmesurer le lien existant entre performancede la responsabilité del’entreprise et motivation des salariés.Six entreprises de secteursL’équipe IMS Luxembourg :divers ont accepté de nous ouvrirleurs portes. Les résultats de cetteétude devraient être disponiblesdébut 2013.Tous ces projets visentdonc à informer, former et soutenirnos membres, dans l’action, sur unpanel d’enjeux stratégiques de laresponsabilité d’entreprise. Fortsde nos convictions, nous aurons àcœur de montrer le business casederrière chaque initiative. Tous cesprojets sont ouverts à nos membreset à d’autres entreprises désireusesde s’informer et d’améliorer leurperformance. Propos recueillis parCatherine MoisyJulien Chupin, coordinateur Développement accompagne lesmembres dans leur démarche de Responsabilité d’Entreprise. Il asuivi une formation en Business Administration complétée d’un masterd’Anthropologie lié à l’innovation. D’abord consultant en développementdurable chez KPMG en Belgique, il poursuit dans l’investissementdurable pour F&C Asset Management plc à la City. Ensuite, il travaillesur la conservation de la biodiversité et la réduction de la pauvreté àMadagascar, avec des missions pour la Fondation Nicolas Hulot, lePNUD et des multinationales.Nancy Bastien, coordinatrice Administration et Communication aintégré l’IMS Luxembourg début 2012. Elle coordonne deux projets :le lancement de la Charte de la Diversité au Luxembourg et Part&Act.Engagée depuis 10 ans dans le développement durable, elle a étésuccessivement chargée de Communication pour IMS France, responsableCommunication de la Fédération Envie (entreprise d’insertion) etconsultante en Communication et RSE.Sara Capelli, chef de projet gère le projet dédié aux PME et Part&Act.Elle est issue d’une formation généraliste à l’Institut Supérieur del’Environnement et a obtenu en 2010 un diplôme d’ingénieur environnementainsi qu’un master Politiques et Décisions environnementales à la Facultéd’Economie d’Aix-en-Provence. Elle s’est alors très vite orientée versla RSE et a débuté à l’IMS Luxembourg en janvier 2011.Paula Marques, assistante Administration et Communication est issued’une formation en Communication, à l’Instituto Superior Politécnicode Viseu (Portugal). Elle a débuté en tant que chargée des Relationspubliques, puis journaliste, avant d’intégrer début 2012 l’équipe del’IMS. Entre Paris, Porto et aujourd’hui Luxembourg, son parcours secaractérise par un constant enrichissement culturel européen.50


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>Le cercle du managementdurableNotre monde et l’environnement dans lequel nos entreprises sont actives sont en constant changement,aux composantes de plus en plus complexes. Un seul facteur ne change néanmoins pas :la nécessité d’évoluer et de s’adapter continuellement aux nouveaux défis et l’obligation de tournerces défis rapidement en opportunités : les first et fast movers auront plus d’une longueurd’avance dans cette course effrénée.Changement climatique, pénuriede ressources naturelles, nouvellesattentes des parties prenantes,recouvrement de compétitivitédurable, pression réglementaire,comportements de consommationmouvants ne sont que quelquesunesdes nouvelles données quetout responsable d’organisationse doit d’avoir sur son écran radarde guidance stratégique.L’ISO 26000, le GlobalReporting Initiative, le GlobalCompact, la RSE 2.0, ne sont quequelques éléments de cette dynamiqueinternationale qui déferlesur le monde de l’entreprise. Etla question reste de savoir combiende dirigeants en mesurentréellement les enjeux et les conséquences?La responsabilité sociétalene se limite plus à de simples opérationsde mécénat, d’actions caritatives,d’image de marque. Ellene reste pas non plus confinée à lasimple identification des risques,elle devient partie intégrante desoutils managériaux mis à la dispositiondes chefs d’entreprise pourpérenniser un succès économiquedurable de leur organisation. Elleimpose une approche et des solutionsnovatrices et devient, par cebiais, également une incitation àl’innovation ; RSE rime donc avecinnovation.51


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>Offrir une vision à 360degrésLe cercle du management durablea été créé par l’Institut de FormationSectoriel du Bâtiment (IFSB)en étroite collaboration avec lasociété de conseil en durabilitéSustain. Cette initiative managériales’inscrit dans le cadre du projetCSR Build, qui est cofinancé par leFonds Social Européen. En effet,ce projet a retenu toute l’attentiondu comité de sélection, car il s’agitd’accompagner les dirigeants d’entreprisevers un changement fondamentalqui consiste à intégrerla Responsabilité Sociétale dansla stratégie d’entreprise.L’IFSB propose la créationde nouveaux territoires de partaged’informations, de collaborationet de liens communautaires quis’élargissent selon de nouvellesaffinités et qui offrent aussi denouvelles occasions à saisir.Le concept du cercle dumanagement durable se base essentiellementsur deux constats : aujourd’hui, la performanceéconomique d’une organisationest intrinsèquementinfluencée par sa performanceen matière de responsabilitésociétale (RS) ; la performance RS d’une organisationdépend étroitementde la capacité de son dirigeantà analyser, comprendre et àrestituer de façon synthétiqueet opérationnelle les mutationséconomiques, politiques etculturelles induites par leconcept de développementdurable.Le premier objectif ducercle du management durableest donc d’offrir une vision à 360degrés aux responsables d’organisationpour bien saisir les opportunitésoffertes par les mutationsdurables :‣ exposés d’experts reconnusen la matière ;‣ veille sur les changements(Commission européenne,Pacte logement, projets dedéveloppement) ;‣ étude de cas concrets de changementde business model ;‣ panorama des outils de miseen œuvre.Le cercle du management durable a étécréé par l’Institut de Formation Sectoriel duBâtiment (IFSB) en étroite collaboration avec lasociété de conseil en durabilité Sustain. Cetteinitiative managériale s’inscrit dans le cadre duprojet CSR Build, qui est cofinancé par le FondsSocial EuropéenChaque réunion du cercleapportera des exposés théoriques,mais également une mise en pratiquedes concepts.Le deuxième objectif estde stimuler une approche de coopérationentre les entreprises surdes actions de RSE pour créer desprojets apportant innovation etdéveloppement sur le territoirelocal. Les membres des cercles nesont pas seulement stimulés parun apport conceptuel rafraîchissant,mais la dynamique de groupe,en tant que moteur principal desréunions collaboratives, devraitamener les membres à réfléchirsur des actions concrètes à mettreen place, et surtout à réfléchir àune mise en œuvre sous formecoopérative et mutualisée : identification de problématiquescommunes ; création de groupe de travaildédié par problématique prioritaire; mise en relation d’expertises/compétences.Le troisième objectif estl’identification d’éléments de supporten mode individuel ou mutualiséqui peuvent faciliter soit lasensibilisation et l’appropriation duconcept RSE, soit la réalisation deprojets de coopération concrets : identification d’outils à développer/adapter; mise en commun d’outils demise en œuvre de la RSE.L’adhésion au cercle estréservée strictement aux dirigeantsd’entreprise et ne représente aucunfrais d’inscription pour 2012.Parmi les outils développéspar l’IFSB, citons aussi l’outil d’évaluationCSR 26000 ® qui permetde réaliser une évaluation RSE surbase de la norme internationaleISO 26000 et qui peut aujourd’huifaire l’objet d’une attestation délivréepar un bureau de contrôleagréé. En effet, la valorisation de ladémarche ne doit pas être laisséepour compte afin de constituerune réelle valeur ajoutée et unfacteur de compétitivité. Contact : Elisabeth De Sousae.desousa@ifsb.luInstitut de Formation Sectorieldu Bâtiment S.A.52


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>L'émergenced'une RSE moderneUne nouvelle approche de la RSE voit actuellement le jour. La RSE des années 2000, qui désignaitl'intégration du concept de développement durable sur base volontaire et presque philanthropique,cède progressivement sa place à une RSE moderne, résolument tournée vers l'innovation,la croissance et les bénéfices économiques.Innover, réduire ses risques etses coûts, générer de nouveauxrevenus ou encore gagner en productivitéforment la raison d’êtrede la RSE moderne, à la rencontredes intérêts des entreprises, deceux de la société dans laquelleelles évoluent et dans l'intérêtdes parties prenantes auprèsdesquelles elles s'engagent. LaRSE n’est plus un poste de coûtpour les entreprises, elle devientun réel élément différenciateur,apporteur d’affaires et créateurde bénéfices.Parallèlement à cetteémergence, la Commission européennecontinue de développersa politique en matière de RSE, eta pris l'engagement, dans sa VisionInvestirresponsable doitrevenir à investirgagnantEurope 2020, de renouveler sastratégie d'encouragement et dediffusion de la RSE. Les entreprisesvont donc inéluctablement êtreincitées à adopter une approchestratégique à long terme de laRSE. C'est pour les entreprisesune opportunité unique de sepréparer, dès aujourd'hui, à affronterles défis de demain, en neperdant jamais de vue les bénéficesqu’elles en retireront. Il nefaut manquer cette opportunitéen aucun cas !Qui peut accompagnervotre entreprise dans sesdémarches de RSE ?Plusieurs bureaux d’études ont,au fil des ans, développé des méthodologiespermettant à touteentreprise d’intégrer la RSE à sonmodèle de gestion, en respectantses spécificités, en exploitantses forces et en travaillant sur sesfaiblesses.L’élément déterminantdes besoins d’accompagnementest le niveau de maturitédes démarches déjà mises enœuvre au sein d’une entreprise.Du besoin de comprendre lesenjeux de la RSE et de cernerles opportunités jusqu’au passageà l’action, en passant par la communicationet la valorisation desdémarches aussi bien en internequ’en externe, un large éventail deproduits et de services existent surle marché luxembourgeois pourBernard Fontanive, Partner, PROPOZE.valoriser vos démarches, en vouspermettant de fixer vos objectifset en vous procurant les moyensde les atteindre.Quel que soit le niveaud'intervention nécessaire, retenezque l’accompagnement par unpartenaire externe doit toujoursvous permettre de rester focalisésur les gains économiques, sociaux,marketing, commerciaux,environnementaux ou encore entermes d'image dont votre entreprisebénéficiera, car investirresponsable doit revenir à investirgagnant.53


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>Où trouver les informationspertinentes pour votre entreprise?La plate-forme collaborative INFO2D, créée par PROPOZE bureauconseil, est un outil destiné à aiderles entreprises, mais aussi lesassociations ou encore les particuliersà obtenir des informationspertinentes et de qualité sur lesthématiques du développementdurable et de la RSE. Cet objectifest rempli à l’aide des trois fonctionnalitésprincipales de cetteplate-forme : l’information, lepartage et la collaboration.L’équipe d’INFO 2D alimentequotidiennement une revuede presse d’une informationstructurée (riche de plus de 7.000articles) ainsi que d’un suivi desméthodes et des outils de managementresponsable. Ces spécialistessélectionnent égalementpour vous les meilleures vidéos dela Toile, réalisent des interviewsdes acteurs-clés et diffusent descommuniqués de presse. Cetteplate-forme offre également unfil d’informations continu afin devous faire découvrir au plus tôtles dernières tendances et de résumerl’actualité pour que vousLa plate-forme collaborative INFO2D, créée par PROPOZE bureau conseil,est un outil destiné à aider les entreprises,mais aussi les associations ou encore lesparticuliers à obtenir des informationspertinentes et de qualitésur les thématiques du développementdurable et de la RSEne perdiez rien des nouveautésconcernant le développement durableet la Responsabilité Sociétaledes <strong>Entreprises</strong> (RSE). Les sujetstraités dans plus d’une quarantainede médias sont organisés autourd'une trentaine de catégories, allantde l’aménagement du territoireaux transports, en passantpar la réglementation, l’économieou encore la biodiversité.INFO 2D met à votre dispositionun forum de discussionqui vous permet non seulement deréagir aux actualités, d’échangervos expériences et de poser vosquestions à des spécialistes, maiségalement d'être contributeur dusite en rédigeant vos propres articleset ainsi partager vos opinions,coups de cœur, voire coupsde gueule.INFO 2D, c’est enfin unecommunauté de membres investisdans les problématiques dudéveloppement durable, qu’ilssoient responsables d’entreprise,particuliers ou encore représentantsd’associations ou d’ONG.Pour les entreprises, laCommunauté 2D est un moyende communication ciblé pour lafaire connaître, décrire son activitémais surtout promouvoir etpartager ses engagements, sesréalisations et ses bonnes pratiquesauprès des particuliers, de lasociété civile, des administrationspubliques ainsi qu’auprès d’autresentreprises engagées dans unedynamique de RSE. La Communauté2D contribue également àvos démarches en vous permettantde rencontrer des ONG et desassociations avec lesquelles despartenariats peuvent être établis,que ce soit pour faire du bénévolatde compétences ou pour l’analysede vos parties prenantes.Pour les associations etONG, la Communauté 2D est,comme pour les entreprises, unmoyen de communication offrantla possibilité de présenter ses motivationset ses objectifs. C’estégalement un portail permettantd’aller à la rencontre des entrepriseset des particuliers, que cesoit pour proposer des servicesou pour partager ses besoins. 54


Les cahiers transfrontaliers d’EURESLes activités de l’hébergement et de la restauration en 2011Les activités de l’hébergement et de la restauration en 2011Avec 14 726 emplois salariés en mars 2011,le Avec secteur 14 de 726 l’hébergement emplois salariés et en de mars la restaurationle secteur au Luxembourg de l’hébergement est bien et présent de la restau-dans2011,le ration paysage au Luxembourg économique est du bien pays. présent Il représente dans4,2% le paysage de l’emploi économique salarié total. du pays. Il représente4,2% de l’emploi salarié total.51,8% des salariés de ce secteur sont des femmes.51,8% La des main-d’œuvre salariés de ce employée secteur sont est composée des femmes.10,8 La % main-d’œuvre de résidents Luxembourgeois, employée est composée 52,9 %de 10,8 résidents % résidents étrangers Luxembourgeois, et 36,3% de frontaliers. 52,9 %deEn de résidents croissance, étrangers ce secteur et a 36,3% traversé de frontaliers.depuis lesannées En croissance, 2000, ce diverses secteur périodes a traversé durant depuis lesquellesannées il 2000, a changé, diverses évolué périodes et a dû s’adapter. durant lesquellesil a changé, évolué et a dû s’adapter.Selon la définition du code NACE 1 , leSelon secteur la de définition l’hébergement du code et NACE de la restaurationsecteur de (Section l’hébergement I) englobe et de un la res-en-1 , letauration semble d’activités (Section I) qui englobe comprennent un ensemblemise à d’activités disposition qui de lieux comprennent d’héber-lagement la mise à pour disposition des séjours de lieux de d’hébergementpour pour des des visiteurs séjours ou de d’autres courtecourteduréevoyageurs durée pour ainsi des que visiteurs la fourniture d’autres derepas voyageurs complets ainsi que pour la consommationfourniture deimmédiate.repas complets pour consommationimmédiate.Cependant, cette section ne comprendpas Cependant, la mise à cette disposition section de ne lieux comprend d’hé-pas la mise à disposition de lieux d’hé-bergement pour des séjours de longuedurée bergement à titre pour de des résidence séjours principale, de longuerangée durée à dans titre les de activités résidence immobilièresprincipale,(section rangée dans L). les activités immobilières(section L).Cette section ne comprend pas nonplus Cette la section préparation ne comprend de repas pas et non deboissons plus la préparation qui ne sont de pas repas destinés et de àune boissons consommation qui ne sont immédiate pas destinés ou qui àsont une consommation vendus par l’intermédiaire immédiate ou de qui canauxsont vendus de distribution par l’intermédiaire indépendants, de canauxde distribution par l’intermédiaire indépendants, d’acti-c’est-à-direvités c’est-à-dire de commerce par l’intermédiaire de gros ou de d’activitétail.de La commerce préparation de de gros ces ou repas de dé-estdé-comprise tail. La préparation dans la section de ces C (Industrie repas estmanufacturière).comprise dans la section C (Industriemanufacturière).Cette section se compose de deuxgrandes Cette section divisions se compose : de deuxgrandes divisions :• L’hébergement : il s’agit de la miseà • L’hébergement disposition de : il lieux s’agit d’hébergementà disposition pour des de séjours lieux d’héberge-de courtede la misedurée ment pour des visiteurs séjours ou de d’autres courtevoyageurs durée pour comme des visiteurs définis ou ci-dessus. d’autresCertaines voyageurs comme unités définis peuvent ci-dessus. proposerCertaines seulement unités un peuvent hébergement proposerseulement une offre un hébergement combinée com-etetd’autresprenant d’autres hébergement, une offre combinée repas et/ou comprenanthébergement, récréatives. repas C’est et/ou doncinstallationsdans installations cette division récréatives. que l’on C’est retrouve doncles dans hôtels cette et division hébergements que l’on retrouve similaires;les hôtels les hébergements et hébergements touristiques similaires;les hébergements touristiquesLuxembourg n°3/2012Luxembourg n°3/2012Les progrès techniques, les contraintes socioéconomiques,Les progrès techniques, l’énergie, les contraintes normes législativeéconomiques,de sécurité l’énergie, et d’hygiène les alimentaires normes législati-(tra-socioçabilitvesde sécurité des produits, et d’hygiène autocontrôle, alimentaires …), autant (traçabilitédes qui produits, ont impacté autocontrôle, les entreprises …), autant dud’élémentssecteur d’éléments termes qui ont de impacté besoins les de entreprises main-d’œuvre,secteur de formation, en termes de qualification besoins de main-d’œu-et de com-dupétences. vre, de formation, de qualification et de compétences.Le secteur de l’hébergement et de la restaurationau LuxembourgPierre GrammeCellule EURES Pierre de Gramme l’ADEMCellule EURES de l’ADEMet autres hébergements de courte durée,et autres les terrains hébergements de camping de courte et parcs durée,les caravanes terrains et de véhicules camping de et loisirs parcspouret pour les caravanes autres hébergements.et véhicules de loisirset les autres hébergements.• La restauration : elle englobe lesactivités • La restauration consistant : à elle fournir englobe des les repasactivités complets consistant ou des à fournir boissons des pour repascomplets ou immédiate, des boissons pour qu’ilconsommations’agisse consommation de restaurants immédiate, traditionnels qu’ilet s’agisse services de de restaurants restaurations traditionnels rapides,des et services traiteurs, de de restaurations self-services ou rapides, d’établissementsdes traiteurs, proposant de self-services des plats ou d’établissementsétablissements proposant des permanentsplats à em-à emporter,ou porter, temporaires, établissements avec ou permanentssans placesassises, ou temporaires, des débits avec de boissons ou sans avec places ousans assises, spectacle. des débits de boissons avec ousans spectacle.Pour rappel, un changement de nomenclaturePour rappel, NACE un changement a eu lieu en de 2008. nomenclatureNACE répertoriées a eu lieu en sous 2008. laAnciennementSection Anciennement H (Hôtels répertoriées et Restaurants) sous selonSection la NACE H (Hôtels V1, les et activités Restaurants) font dé-se-lasormais lon la NACE parties V1, de les la activités Section I font (hébergemensormaisparties et restauration) de la Section sous I la (héber-NACEdé-V2. gement Ce changement et restauration) n’a cependant sous la NACE pasimpliqué V2. Ce changement de modifications n’a cependant significativesimpliqué quant de aux modifications contenus des significati-activitéspasde ves ces quant sections. aux contenus des activitésde ces sections.1 Nomenclature statistique des Activités économiquesNomenclature dans Communauté statistique des européenne Activités approuvée économi-1par ques la dans Commission la Communauté européenne européenne le 6 juin 2008 approuvéepar la Commission européenne le 6 juin 200855


Les cahiers transfrontaliers d’EURES LuxembourgLes cahiers transfrontaliers d’EURES LuxembourgUne main-d’œuvre majoritairement composéeUne de résidents main-d’œuvre étrangers majoritairement et de frontaliers. composéede résidents étrangers et de frontaliers.Frontaliersde BelgiqueFrontaliers 38 865 (11,1%)de Belgique38 865 (11,1%)Frontaliersde FranceFrontaliers 75 664 (21,6%)de France75 664 (21,6%)Frontaliers d’Allemagne36 628 (11,1%)Frontaliers d’Allemagne36 628 (11,1%)Emplois salariés :total tous secteursEmplois 349 518 salariés (100%) :total tous secteurs349 518 (100%)RésidentsluxembourgeoisRésidents 102 321 (29,3%)luxembourgeois102 321 (29,3%)En 2011, la répartition des salariésdu secteur de l’hébergement et deEnla restauration2011, la répartitionselon qu’ilsdes salariéssoientdurésidentssecteur de(luxembourgeoisl’hébergement et deetlaétrangers)restaurationou frontaliersselonestqu’ilsdifférentesoientrésidentsde celle de l’ensemble(luxembourgeoisdes salariés duetétrangers)pays.ou frontaliers est différentede celle de l’ensemble des salariés dupays.Pour l’ensemble des 349 518 emploisRésidentssalariés au 31 mars 2011, la mainétrangersPourd’œuvrel’ensembleest composéedes 349de51856,2emploisRésidents% de94 040 (26,9%) salariésrésidentsau(Luxembourgeois31 mars 2011, la29,3mainétrangers%d’œuvreet étrangersest composée26,9 %) etdede56,243,8% de94 040 (26,9%)résidentsde frontaliers(Luxembourgeois(de France 21,629,3% de%etBelgiqueétrangers11,1%26,9et d’Allemagne%) et de11,1%).43,8 %de frontaliers (de France 21,6 % deBelgique 11,1% et d’Allemagne 11,1%).Par contre, pour les 14 726 salariésdu secteur de l’hébergement et deParla restaurationcontre, pourenlesmars14 7262011,salariéslesdurésidentssecteurétrangersde l’hébergementsont majoritaireset delaavecrestauration52,9% de la main-d’œuvre.en mars 2011,Parmilesrésidentsles 36,3%étrangersde frontaliers,sont majoritairesceux quiavecsont52,9%domiciliésde la main-d’œuvre.en France sontParmileslesplus36,3%nombreuxde frontaliers,(27%). LesceuxrésidentsquisontLuxembourgeoisdomiciliésneenreprésententFrance sontquelesplus10,8%nombreuxde la main-d’œuvre(27%). Lestotalerésidentsde ceLuxembourgeoissecteur.ne représentent que10,8% de la main-d’œuvre totale de cesecteur.Frontaliersde BelgiqueFrontaliers 828 (5,6%)de Belgique828 (5,6%)Frontaliers d’Allemagne550 (3,7%)Frontaliers d’Allemagne550 (3,7%)RésidentsluxembourgeoisRésidents 1 592 (10,8%)luxembourgeois1 592 (10,8%)Frontaliersde FranceFrontaliers 3 972 (27,0%)de France3 972 (27,0%)Emplois salariés :total hébergement etEmplois restauration salariés :total 14 hébergement 726 (100%) etrestauration14 726 (100%)RésidentsétrangersRésidents 7 784 (52,9%)étrangers7 784 (52,9%)57


Les cahiers transfrontaliers d’EURES LuxembourgLes cahiers transfrontaliers d’EURES LuxembourgUne évolution différente de la structure de la main-d’oeuvre(résidents / frontaliers).Une évolution différente de la structure de la main-d’oeuvre(résidents / frontaliers).Depuis 2000 la structure de la main-d’œuvre (résidents / L’emploi salarié total affiche une tendance à la hausse pourfrontaliers) a évolué de manière différente si l’on examine les différentes composantes. La croissance est cependantl’ensemble Depuis 2000 des la salariés structure ou de uniquement la main-d’œuvre ceux du (résidents secteur de / L’emploi plus forte salarié pour les total frontaliers affiche une et tendance surtout à pour la hausse la période pourl’hébergement frontaliers) a évolué et de la de restauration.manière différente si l’on examine de les 2000 différentes à 2008. composantes. La croissance est cependantl’ensemble des salariés ou uniquement ceux du secteur de plus forte pour les frontaliers et ce surtout pour la périodel’hébergement et de la restauration.de 2000 à 2008.Evolution de l’emploi salarié total des résidents et des frontaliers de 2000 à 2011200000180000 200000160000 180000Sources : CCSS /IGSS. Situation au 31 mars.Evolution de l’emploi salarié total des résidents et des frontaliers de 2000 à 2011Sources : CCSS /IGSS. Situation au 31 mars.RésidentsRésidents140000 160000120000 140000100000 120000FrontaliersFrontaliers100000 800002000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011800002000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008Pour les frontaliers une ventilation selon le pays de résidence s’avère intéressante à observer.2009 2010 2011Pour les frontaliersEvolutionune ventilationde l’emploiselonsalariéle paystotalde résidencedes frontalierss’avèreparintéressantepays de résidenceà observer.de 2000 à 201180000Evolution de l’emploi salarié total des frontaliers par pays de résidence de 2000 à 201170000 80000France60000 70000France50000 6000040000 5000030000 4000020000 30000BelgiqueBelgiqueAllemagneAllemagne10000 200002000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011100002000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011Entre mars 2000 et mars 2008, et ce Entre 2010 et 2011 la tendance est repartiealors que durant la même période lesindépendamment de leur pays de résidence,à la hausse même si la progres-frontaliers de France et de BelgiqueEntre mars tous 2000 les et frontaliers mars 2008, sont et en ce sion Entre est 2010 moindre et 2011 que la celles tendance constatées est repartiealors n’enregistraient que durant qu’une la même augmentationpériode lesaugmentation. indépendamment En de 2009 leur et pays 2010, de les résidence,2000 à la hausse et 2008. même si la progres-entrefrontaliers de respectivement de France 68,3 et % de et 64,7 Belgique %.valeurs mesurées tous les frontaliers se sont tassées sont ou en sion est moindre que celles constatées n’enregistraient qu’une augmentationaugmentation. stabilisées, la crise En 2009 étant et passée 2010, par les Remarquons entre 2000 et la 2008. progression très forte Entre de respectivement mars 2000 et 68,3 mars % 2011, et 64,7 le nombre%.valeurs là marquant mesurées un ralentissement, se sont tassées voire ou des frontaliers venant d’Allemagne quide salariés tous secteurs confon-un stabilisées, arrêt dans la la crise progression étant passée constante par Remarquons entre 2000 et la 2011 progression ont connu très une forte variationEntre dus a mars augmenté 2000 de et mars 107 251 2011, unités le nom-soitlà enregistrée marquant les un années ralentissement, précédentes. voiredes frontaliers à la hausse venant de 143 d’Allemagne % (+ 22 789), qui bre une de progression salariés tous de 44,3 secteurs %. confon-un arrêt dans la progression constante entre 2000 et 2011 ont connu une variationdus a augmenté de 107 251 unités soitenregistrée les années précédentes.58à la hausse de 143 % (+ 22 789), une progression de 44,3%.


Les cahiers transfrontaliers d’EURES LuxembourgLes cahiers transfrontaliers d’EURES LuxembourgL’emploi salarié dans l’hébergementet la restauration a connu lui aussiL’emploi salarié dans l’hébergementdes périodes de croissance de 2000 àet la restauration a connu lui aussides périodes de croissance de 2000 à1000010000 90009000 80008000 70007000 60006000 50005000 40004000 30003000 20002000 10001000 02008. Par après la crise a eu aussi desinfluences dans ce secteur même si ce2008. Par après la crise a eu aussi dessont essentiellement au niveau desinfluences dans ce secteur même si cesont essentiellement au niveau desEvolution de l’emploi salarié des résidents et des frontaliersdans le secteur de l’hébergement et de la restauration de 2000 à 2011Evolution de l’emploi salarié des résidents et des frontaliersdans le secteur de l’hébergement et de la restauration de 2000 à 2011RésidentsRésidentsFrontaliersFrontaliersmissions intérimaires non abordées icique les conséquences ont été les plusmissions intérimaires non abordées icivisibles.que les conséquences ont été les plusvisibles.02000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 20112000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011Entre mars 2000 et mars 2011, le nombrede salariés dans le secteur a augmentéde 4 594 unités soit une pro-Entre mars 2000 et mars 2011, le nombrede salariés dans le secteur a augmentéde 4 594 unités soit une progressionde 45,3 %.gression de 45,3 %.Cette forte augmentation traduit cependantdes réalités très différentes.Cette forte augmentation traduit cependantdes réalités très différentes.Les résidents progressent globalementde 37,8 % (respectivement +39,4%Les résidents progressent globalementde 37,8 % (respectivement +39,4%pour les résidents Luxembourgeois et37,4% pour les résidents étrangers). Lespour les résidents Luxembourgeois etfrontaliers quant à eux augmentent37,4% pour les résidents étrangers). Lesde 2004 unités (+60,9 %).frontaliers quant à eux augmententde 2004 unités (+60,9 %).Ici aussi la ventilation des frontaliers selon le pays de résidence est riche en informations.Ici aussi la ventilation des frontaliers selon le pays de résidence est riche en informations.Evolution de l’emploi salarié des frontaliers par pays de résidencedans le secteur de l’hébergement et de la restauration de 2000 à 2011Evolution de l’emploi salarié des frontaliers par pays de résidence4000dans le secteur de l’hébergement et de la restauration de 2000 à 2011400035003500300030002500250020002000150015001000100050050002000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009Allemagne2010 201102000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011Au delà de la tendance générale à lahausse enregistrée de 2000 à 2011Au delà de la tendance générale à lac’est ici l’ampleur qu’il convient dehausse enregistrée de 2000 à 2011mentionner. En effet les frontaliersc’est ici l’ampleur qu’il convient dementionner. En effet les frontaliersFranceFranceBelgiqueBelgiqued’Allemagne enregistrent ici aussi laprogression proportionnellement lad’Allemagne enregistrent ici aussi laplus importante avec + 411 salariésprogression proportionnellement la(+295,75%).Le nombre de frontaliersplus importante avec + 411 salariés(+295,75%).Le nombre de frontaliersAllemagnede Belgique augmente de +360 salariés(+ 76,9%). Les frontaliers de Francede Belgique augmente de +360 salariés(+ 76,9%). Les frontaliers de Francebien que les plus présents ne progressentque de 46,1% (+1 253 salariés).bien que les plus présents ne progressentque de 46,1% (+1 253 salariés).59


Les cahiers transfrontaliers d’EURES LuxembourgLes cahiers transfrontaliers d’EURES LuxembourgUn secteur particulierUn secteur particulierParticulier à plus d’un titre le secteur de l’hébergement etde la restauration se caractérise entre autres par :- Particulier de nombreuses à plus d’un réglementions titre secteur et normes de l’hébergement à respecter ; et- de des la restauration conditions de se travail caractérise spécifiques entre autres et souvent par : décrites- comme de nombreuses difficiles réglementions impliquant une et normes flexibilité à respecter accrue ; dutravailleur;- des conditions de travail spécifiques et souvent décrites- des comme horaires difficiles de travail impliquant spécifiques une au secteur flexibilité : horaires accrue avec ducoupures, travailleur; travail les jours fériés, heures supplémentairesfréquentes,…;- des horaires de travail spécifiques au secteur : horaires avec- une coupures, forte présence travail les d’emplois jours fériés, à temps heures partiel. supplémentaires- un fréquentes,…; turn-over assez important, particulièrement dans la- restauration une forte présence traditionnelle d’emplois à temps partiel.- au un niveau turn-over des assez qualifications, important, ce particulièrement secteur offre davantage dans lade restauration perspectives traditionnelle d’emploi aux personnes peu oumoyennement qualifiées. La connaissance de plusieurs- au niveau des qualifications, ce secteur offre davantagelangues est plus que souhaitée et reste un atout dans unde perspectives d’emploi aux personnes peu ousecteur en contact direct avec la clientèle (touristes oumoyennement qualifiées. La connaissance de plusieurshommes d’affaires);langues est plus que souhaitée et reste un atout dans un- une secteur variation en contact dans le direct temps avec du la volume clientèle de (touristes ses activités ou :ce hommes secteur d’affaires); connaît des pics et des creux d’activités (weekend,vacances scolaires, conditions climatiques, etc.)- une variation dans le temps du volume de ses activités :ce secteur connaît des pics et des creux d’activités (weekend,vacances scolaires, conditions climatiques, etc.)Le secteur de l’hébergement et de la restauration traverse depuis le débutdes années 1980, divers et fréquents mouvements de personnel. Le personnelest difficile à fidéliser et le turn-over reste élevé.Le secteur de l’hébergement et de la restauration traverse depuis le débutdes années 1980, divers et fréquents mouvements de personnel. Le personnelest difficile à fidéliser et le turn-over reste élevé.Les motivations et le manque de valorisation sont souvent pointés. Lesdifficultés de recrutement sont parfois liées aux candidats (présentation,incompétence, motivation, … ) mais aussi aux conditions de travail.Les motivations et le manque de valorisation sont souvent pointés. Lesdifficultés de recrutement sont parfois liées aux candidats (présentation,Dans le cadre du programme européen EURES, l’ADEM (Agence de Développementde l’Emploi - service public de l’emploi au Luxembourg) a lancéincompétence, motivation, … ) mais aussi aux conditions de travail.une enquête ayant pour but d’identifier les profils recherchés par les entreprisesdu secteur de l’HORECA au Luxembourg. Les résultats sont enDans le cadre du programme européen EURES, l’ADEM (Agence de Développementde l’Emploi - service public de l’emploi au Luxembourg) a lancécours d’analyse.une enquête ayant pour but d’identifier les profils recherchés par les entreprisesdu secteur de l’HORECA au Luxembourg. Les résultats sont enCette enquête permet d’analyser les besoins de main-d’œuvre et d’identifierles difficultés rencontrées par les employeurs lors des recrutements,cours d’analyse.mais aussi de sensibiliser les personnes à la recherche d’un emploi, auxCette enquête permet d’analyser les besoins de main-d’œuvre et d’identifierles difficultés rencontrées par les employeurs lors des recrutements,potentiels et aux débouchés de ce secteur.mais aussi de sensibiliser les personnes à la recherche d’un emploi, auxpotentiels un secteur et aux complémentaire débouchés de ce secteur.d’autres…Le de l’hébergement et de la restauration est très complémentaireaux secteurs de la Culture, des loisirs et du tourisme. Par exemple, leun secteur complémentaire à d’autres…touriste ou le voyageur d’affaire peut à la fois se rendre dans une régionLe secteur de l’hébergement et de la restauration est très complémentaireaux secteurs de la Culture, des loisirs et du tourisme. Par exemple, lepour effectuer une visite culturelle ou de loisirs, mais aussi pour y goûterles spécialités culinaires et ensuite passer la nuit dans un hôtel ou untouriste ou le voyageur d’affaire peut à la fois se rendre dans une régionautre lieu d’hébergement.pour effectuer une visite culturelle ou de loisirs, mais aussi pour y goûterles spécialités culinaires et ensuite passer la nuit dans un hôtel ou unautre lieu d’hébergement.60qui engendrent une fluctuation dans la demande depersonnel.- Un qui dynamisme engendrent une et des fluctuation capacités dans d’adaptation la demande aux deexigences personnel. du consommateur, aux normes d’hygiène et desécurité et aux nouvelles tendances.- Un dynamisme et des capacités d’adaptation auxexigences du consommateur, aux normes d’hygiène et desécurité et aux nouvelles tendances.Des opportunités d’emploi, mais aussi de l’instabilité et des diff icultés derecrutementDes opportunités d’emploi, mais aussi de l’instabilité et des diff icultés derecrutement


Les cahiers transfrontaliers d’EURES LuxembourgLes cahiers transfrontaliers d’EURES LuxembourgLa Journée européenne de l’emploi 2012Spécial La Journée Hôtellerie-Restauration européenne de l’emploi & 2012Jobs Spécial saisonniers Hôtellerie-Restauration à Mondorf-les-Bains &Ce Jobs 26 avril saisonniers dernier, avec le soutien à Mondorf-les-Bainsfinancierde la Commission Européenne,26 la Cellule avril dernier, EURES avec de l’ADEM le soutien col-fi-Celaboration nancier de avec la Commission Pôle emploi, Européenne,Adecco la Cellule ont EURES organisé de l’ADEM un Job en Days col-le Foremetportant laboration sur avec les métiers Pôle emploi, de l’Horeca le Forem etles et Adecco Jobs d’été. ont organisé un Job Daysportant sur les métiers de l’Horeca etPrès les Jobs de 30 d’été. entreprises proposant chacunedes offres d’emploi ont réponduprésentes Près de 30 pour entreprises cette manifestation.proposant chacunedes offres d’emploi ont réponduPlus présentes de 2000 pour personnes cette manifestation. ont ainsi purencontrer des employeurs et déposerPlus leur de 2000 CV. Certains personnes candidats ont ainsi ont pudirectement rencontrer des pu employeurs décrocher un et contrat déposertravail leur CV. ou un Certains rendez-vous candidats pour une ontdedirectement pu décrocher un contratde travail ou un rendez-vous pour uneentrevue professionnelle ultérieure.D’autres ont aussi rencontré desconseillers entrevue EURES professionnelle à même de ultérieure.D’autres aux questions ont aussi que rencontré tout candi-desleur répondrdatconseillers à la mobilité, EURES qu’elle à même soit de internationalpondreou aux transfrontalière, questions que tout est amené candi-leur ré-à dat se à poser la mobilité, : pourquoi qu’elle partir soit travailler internationaleun ou autre transfrontalière, pays ? Suis-je est amené prêt àdanspartir à se poser et où : pourquoi ? Pendant partir combien travailler detemps dans un ? autre pays ? Suis-je prêt àpartir et où ? Pendant combien deTravailler temps ? à l’étranger ne s’improviseen effet pas. A l’emploi s’ajoute toujoursTravailler une dimension à l’étranger à ne pas s’improvise négligerque en effet l’on travaille pas. A l’emploi dans le pays s’ajoute voisin tou-dans jours une pays dimension plus éloigné à ne pas : la différenceque culturelle. l’on travaille dans le pays voisin ounégligerdans un pays plus éloigné : la différenceculturelle.Plus de 200.000 travailleurs de laGrande Région exercent déjà leur activitéPlus professionnelle de 200.000 travailleurs de l’autre côté de de lala Grande frontière. Région Les exercent marchés déjà de leur l’emploi activitéprofessionnelle constituent de l’autre une côté oppor-detransfrontaliertunité la frontière. forte que Les la marchés personne de en l’emploi recherchetransfrontalier d’emploi ne constituent peut aujourd’hui une opportunitéforte ! que la personne en recher-plusnégligerche d’emploi ne peut aujourd’hui plusCette négliger journée ! dédié à l’emploi, rehausséepar la présence de Monsieur NicolasCette Schmit, journée Ministre dédié à l’emploi, du travail rehausséepar l’emploi, la présence a rencontré de Monsieur un réel Ni-et decolas Schmit, succès Ministre et les du organisateurstravail et detiennent l’emploi, a à rencontré remercier un toutes réelles succès entreprises et les présentes organisateurs sanslesquelles tiennent à un remercier tel événement toutesne les peut entreprises dérouler. présentes sanslesquelles un tel événementNul ne peut doute se qu’un dérouler. Job Days seraà nouveau organisé dans lesprochains Nul doute mois. qu’un Job Days seraà nouveau organisé dans lesprochains mois.Ont collaboré à ce numéro :Pierre Gramme et Fabienne Jacquet (Cellule EURES de l’ADEM)Avec le soutien financier du programme Ont collaboré EURES à de ce l’Union numéro Européenne : (europa.eu.int/eures)Pierre Gramme et Fabienne Jacquet (Cellule EURES de l’ADEM)Avec le soutien financier du programme EURES de l’Union Européenne (europa.eu.int/eures)EURES LuxembourgCRD EURES LuxembourgUne EURES collaboration Luxembourg ADEM - CEPS/INSTEADRue Bender, 1 • L-1229 LuxembourgTél Une : collaboration 00 352 247 85 ADEM 478 - CEPS/INSTEADFAX Rue : Bender, 00 352126 • L-1229 19 08 21 Luxembourgfabienne.jacquet@adem.etat.luTél : 00 352 247 85 478FAX : 00 352 26 19 08 21fabienne.jacquet@adem.etat.lu3, CRD avenue EURES de la LuxembourgFonteL-4364 Esch-sur-AlzetteTél 3, avenue : 00 352 de 58 la Fonte 58 55 900FAX L-4364 : 00 Esch-sur-Alzette352 58 55 53franz.clement@ceps.luTél : 00 352 58 58 55 900FAX : 00 352 58 55 53franz.clement@ceps.lu61


Boost your mobilitywith EURESeuropa.eu/eures • eureslux.org62EURES LuxembourgUne collaborationADEM-CEPS/INSTEADpierre.gramme@adem.etat.lufabienne.jacquet@adem.etat.lu


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>L’optimisation de la consommationénergétique des parcs de PCVous connaissez probablement la consommation de votre salle serveur mais saviez-vous que chacunde vos ordinateurs consomme jusqu’à 100 EUR d’énergie électrique par an ?À l’heure où la part des technologiesde l'information et dela communication (TIC) dans laconsommation électrique ne cessed’augmenter, AVOB (AlternativeVision Of Business) lance avecson partenaire PROPOZE pour laGrande Région la première gammelogicielle conçue pour réduire laconsommation électrique du parcinformatique des entreprises, etdonc leur facture.Dernièrement, le rapportTIC et développement durablerévélait la hausse attenduedes TIC dans la consommationélectrique d’ici à 2020 en termesd’impact financier, mais égalementenvironnemental. Si les innovations,le progrès, le nombre grandissantd’utilisateurs en sont en partie responsables,un autre phénomène enest à l’origine : le comportement. Eneffet, plus de 50 % des utilisateursavouent ne jamais éteindre leur ordinateur,or un PC allumé 24h/24hpeut consommer entre 600 kWh et1.300 kWh par an, soit l’équivalentde plus de 100 EUR d’électricitépar ordinateur et par an.Partant de ce constat,quatre jeunes ingénieurs diplômésde l'Ecole Centrale d'Electroniqueont développé une solution s’appuyantsur le principe des flux tendus.AVOB Energy Saver permeten effet de s’assurer que tous lesPC soient mis en veille lorsque lesutilisateurs sont absents et d’allouerà chacun d’entre eux, de façontransparente et en temps réel, lapuissance de calcul dont ils ontbesoin pour effectuer leurs tâchesbureautiques.Pour Pierre Duchesne, fondateuret président d’AVOB, « lesbesoins applicatifs des utilisateurssont souvent inférieurs à 10 % desressources du processeur. Nousavons donc cherché une solutionqui permette de réduire cettedépense énergétique superflue». Ainsi, AVOB Energy Saver associeà chaque poste une carte d'identitéénergétique (consommation enveille/repos/charge…) ; remonteautomatiquement les paramètresd'alimentation de chaque poste ;mesure les consommations entemps réel de chaque ordinateur duparc ; prend en compte l'usage despostes (activité, inactivité, pourcentaged'utilisation) ; met en veille lesordinateurs lorsque les utilisateursne les utilisent pas ; alloue à chaqueutilisateur, de façon transparenteet en temps réel, la puissance decalcul dont il a besoin en adaptantinstantanément la fréquence duprocesseur ; optimise la stratégieénergétique en fonction des usagesgrâce à la cartographie établie parl’outil AVOB Energy Viewer ; et limitela demande énergétique en cas deproblème de fourniture d'énergie.Les entreprises ont ainsi la possibilitéd’analyser précisément laconsommation électrique de leurparc informatique, de réduire leursbesoins en ressources énergétiqueset, par extension, leur facture électrique.De plus, le logiciel offre,grâce à la console d’administration,une gestion centralisée des stratégiesénergétiques de l’ensemble duparc, que ce soit au niveau d’uneentreprise ou d’un groupe.Un retour sur investissementde moins d’un anSimple et ergonomique, l’interfacedu logiciel offre la possibilité devisualiser rapidement les gainsréalisés en termes financiers etenvironnementaux, le retour surinvestissement est par ailleurs quantifiabledès le premier mois ; d’accéderà des reportings d’activitésdétaillés ; d’administrer le réseauen quelques clics ainsi que de créerdes plannings énergétiques pourles mises à jour.AVOB garantit un ROI demoins d’un an, et sur lequel AVOBs'engage financièrement. Poursécuriser ce ROI, AVOB adaptele prix par poste de travail de lalicence Energy Saver en fonctiondes économies réalisables.Commercialisé à 10 EURHT par PC et par an pour un parcinformatique, Energy Saver estdéjà disponible pour vous faireéconomiser de l’énergie.La mise en place du projetcomprend 4 phases :1. réunion de cadrage (planninget collecte d’informations) ;2. observation (analyse des habitudesd’utilisation des PC) ;3. POC : formation des responsables;4. rapport de mission.Le responsable IT disposealors d’un outil de monitoring del’ensemble de son parc de PCet peut valoriser les économiesd’énergie ainsi que leur équivalentCO2. Plus d’informations : PROPOZE,bureau conseil spécialisé dans laRSE distribue la solution AVOBauprès des entreprises à Luxembourget dans la Grand Région.www.propoze.org63


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>Dans quelle mesure ce dynamismeest-il implanté auLuxembourg ?Nombreuses sont les entreprisesayant pris en compte cette évolutionet la naissance d’initiativesgreen. Le nombre de dossiers decandidatures pour les LuxembourgGreen Business Awards en sontune honorable preuve : 67 dossiers.Il est important de noterque tous les domaines d’activitéont été représentés. Les projetsrécompensés par un jury de 50CEO luxembourgeois traduisentnon seulement l’engagement desentreprises de la Place, mais aussila diversité des possibilités et desréalisations.Après une seconde éditionréussie, quelles sont vosambitions pour l’année àvenir ?Tout comme le marché green,GreenWorks est en pleine extension.Cette nouvelle éditionconfirme en effet l’intérêt des décideursde la Place, mais n’est pasune fin en soi. Pour nous, il resteencore de nombreuses étapes àpasser, notamment quant à la miseen avant tout au long de l’annéedes projets et initiatives green desentreprises luxembourgeoises.Un dernier mot sur votreprochain événement ?Nous travaillons en effet à la réalisationde grand Gala d’anniversaireHR One qui célébrera ses 10 anscette année. Le gala se tiendra le22 novembre prochain et réserveraaux participants de nombreusessurprises… Francis Quinn, directeur du Développement durable, Groupe L'Oréal.secteur d’activité. Francis Quinn,directeur du Développement durabledu Groupe L’Oréal, a rappelé,qu’en 2007 déjà, une étude avaitmontré que le niveau d’inquiétudeconcernant les changementsclimatiques est le plus haut dansles pays émergents (au Brésil, enChine et en Inde). C’est donc unepréoccupation globale pour lesentreprises et les consommateurs.D’après Francis Quinn, l’implicationgreen est non seulement une obligationresponsable, mais aussi unenouvelle source de dynamisme économique.Aujourd’hui, si les clientset consommateurs sont encore lesgarants du succès commercial, lescitoyens et leurs représentants sontles modulateurs de l’acceptabilitéd’une entreprise. Il faut donc impérativementprendre en compteles enjeux stratégiques sociétauxet environnementaux afin de nepas risquer de perdre sa licence tooperate. Pour un groupe tel queL’Oréal, l’innovation cosmétiquedoit être soutenable. Un certainnombre de processus a donc étémis en place comme l’éco-conception,la chimie verte, une préférencepour les produits naturels,la conformité à la norme Ecocertpour la formulation de produitsorganiques ou les procédés deproduction conçus pour réduire laconsommation énergétique et dessolvants. Une approche globalepartagée par les fournisseurs etassociés du Groupe.Les 13 lauréats des LuxembourgGreen Business AwardsGreen Business Award of the Year : Pall CenterGreen Manager Award : Christiane Wickler, Pall CenterGreen Team Award : Fondation François-ElisabethPublic Sector Green Project of the Year : Entreprise des P&TGreen Motion Award : Sales-LentzGreen Recycling Award : GreenPC S.A.Green Innovation Award : Centre de Recherche Public -Gabriel LippmannGreen Energy Award : EnovosGreen Workplace Award : BGL BNP ParibasGreen Product Award : Goodyear S.A. - Goodyear InnovationCenter LuxembourgGreen Finance Award : ADAGreen Advisory Award : PwC LuxembourgGreen Entertainment & Leisure Award : Pall CenterRetrouvez les membres du jury, les candidats et les lauréats surhttp://gala.greenworks.lu.67


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>PwC LuxembourgQuels sont les enjeux principaux de la RSE ?Chez PwC, la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) vise à concilier les enjeux sociaux, environnementauxet économiques avec ses valeurs, sa culture, ses processus décisionnels et sesopérations, dans un souci de transparence. Entretien avec Laurent Rouach, associé Sustainability,et Valérie Ballouhey-Dauphin, Senior manager, chez PwC Luxembourg.Quel est votre objectifprincipal ?Nous avons élaboré une stratégieglobale de responsabilitéd’entreprise, en cohérence aveccelle du réseau mondial de PwC,qui prévoit des engagements etdes actions selon quatre axesd’intervention : la collectivité,l’environnement, le personnel etle marché. En tenant compte desrépercussions plus larges de nosactivités et de nos décisions dansces quatre domaines, notre RSEpeut ainsi être mieux intégrée àtous les aspects de notre organisationinterne et à nos processusd’affaires.Pouvez-vous détailler lesquatre axes d’interventionque vous mentionnez ?Pour l’aspect collectivité, nousencourageons nos collaborateursà se dévouer pour mettre leurs capacitésau service des collectivitéslocales, des administrations ouencore des associations dans desprojets à caractère humanitaireet environnemental. Aussi, notreculture entrepreneuriale et notreattachement de longue date àl’innovation, à la créativité et àla diversité nous ont naturelle-ment conduits à être partenairesdu développement culturel duLuxembourg, notamment ensoutenant différentes institutionsculturelles comme le Mudam etle Centre Culturel de RencontreAbbaye de Neumünster.Concernant l’aspect environnemental,nous mesuronsl’impact direct de nos activités etdu fonctionnement de nos bâtimentsen termes d’émissions degaz à effet de serre. Sur cettebase, nous avons pris les mesuresnécessaires et quantifiables pourréduire notre empreinte environnementale.Nous nous engageonsà proposer des carrières attractivesà notre personnel, dans unenvironnement de travail fondésur le développement de leurscompétences et un modèle derémunération compétitif. Mesurerle niveau d’engagement denos collaborateurs, accorder uneplace fondamentale à la diversitéet aux femmes en particulier(notre firme compte en effet 57nationalités différentes et 51 % defemmes), proposer des solutionsde bien-être (formation pour ledéveloppement personnel) et desdispositifs de travail flexibles (joursLaurent Rouach, associé Sustainability,PwC Luxembourg.Photo-PricewaterhouseCoopers S.à.r.lPhotographer : Blitz Agencyde congés extraordinaires, careerbreak, etc.) sont autant d’initiativesmises en œuvre pour asseoir notreengagement RSE.Enfin, nous plaçons laquestion d’une croissance responsableau cœur de notre stratégie.Cela suppose un contrôle strict durespect de l’indépendance et plusgénéralement de la conformitéréglementaire de nos activités,une écoute constante des attentesde nos clients et une mesure régulièrede leur satisfaction. Enfin,nous mobilisons nos expertisesaux côtés d’initiatives portéespar le gouvernement (Journéesde l’Économie, etc.), au sein degroupes de travail et auprès desassociations professionnelles(ABBL, ALFI, IMS, FEDIL) afin departiciper activement au rayonnementéconomique du pays.Quels projets RSE allezvousentreprendre trèsprochainement ?Nous avons établi un premierrapport de développement durablesous les critères de l’ONGGlobal Reporting Initiative (GRI)pour y détailler nos différentsengagements, nos initiatives etles indicateurs (1) d’amélioration.Par ailleurs, nous avons fixé unensemble d’objectifs à atteindred’ici deux ans. La coordination deces actions est assurée par uneinstance dédiée, nommée CSROffice, composée de 15 membrespermanents représentant les différentssecteurs d’activité de PwC.Cette instance a fixé le cap desobjectifs à atteindre d’ici 2 ans.Parmi ceux-ci, nous projetonsd’atteindre la neutralité carbone.70


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>Il ne s’agit pas simplement decompenser les émissions de CO2mais de mener une vraie réflexionautour d’elles, de les quantifieren accord avec les normes internationales,de les réduire etde compenser le résiduel. Enfin,nous souhaitons encourager lapromotion de la finance durableau Luxembourg et du conceptd’Impact Investing.Quels sont les principauxchallenges des entreprisespour structurer leurs stratégieset initiatives en matièrede RSE ?Nous constatons que la plupartdes entreprises au Luxembourgpeuvent être amenées à rencontrerles différentes problématiquesRSE dont nous venons de parler.Aussi, depuis 2011, nous offronsdes solutions de managementdurable fondées sur les trois axesfondamentaux d’une stratégieRSE : l’environnement, le socialet la gouvernance (ESG). Notreobjectif est de stimuler la capacitéde chacun de nos clients à saisirles opportunités induites par unengagement RSE.Les entreprises sont amenéesà innover de façon responsable,en explorant de nouvellessolutions pour leur clientèle et enoptimisant leurs coûts. Cette optimisationdoit passer par une plusgrande efficacité dans la conduitedes activités de l’entreprise, desdépenses énergétiques ou encorede l’absentéisme, mais aussi parnous avons fixé un ensembled’objectifs à atteindre d’ici deux ans. Lacoordination de ces actions est assurée parune instance dédiée, nommée CSR Office,composée de 15 membres permanentsreprésentant les différents secteursd’activité de PwC. Cette instance a fixé lecap des objectifs à atteindre d’ici 2 ans.Parmi ceux-ci, nous projetons d’atteindre laneutralité carbonela mise en place d’un Plan de Déplacementd’Entreprise (PDE (2) )ou par le déploiement d’outilsd’évaluation de l’engagementdes collaborateurs.Enfin, elles devront sedifférencier par rapport à leursconcurrents et se positionner surde nouveaux marchés en cultivantune longueur d’avance fondéesur une meilleure maîtrise desenjeux ESG de leur filière.Les menaces potentiellespouvant influencer la continuitédes activités des entreprises sontà prendre en considération. Il peuts’agir d’anticiper la raréfaction deleurs ressources fondamentales(ressources humaines, matièrespremières, propriété intellectuelle,etc.) ou de maîtriser en avant lesimpacts de leurs activités (émissionsde CO2, consommationdes ressources, production dedéchets, etc.). Des risques quipeuvent éventuellement nuireà leur réputation.Quelles solutions proposez-vousface à ces enjeux ?Quel que soit le type d’activitéde nos clients, nous proposonsde délivrer une opinion quant à lamaturité et/ou la conformité desdémarches en place ; aider lesentreprises à formaliser et mettreen œuvre leur stratégie RSE etainsi déterminer leurs enjeux ESGmajeurs compte tenu de leur stratégiede développement et deleurs parties prenantes ; et assurerla formation des décideurs etacteurs-clés de l’entreprise auxenjeux et outils du managementdurable.Quels projets peuvent êtremis en place pour les entreprisesdésireuses deformaliser leur stratégieRSE ?Au niveau environnemental, lesentreprises peuvent élaborerdes processus de gestion desdéchets, des certifications debâtiment selon les référentielsinternationaux (LEED, BREAM,HQE, DGNB) ainsi que des BilansCarbone. Également, ellespeuvent être amenées à formaliser,pour le volet social, despolitiques, des processus et desindicateurs de performance desRessources humaines conformesaux exigences RSE. Elles réalisentégalement des cartographies desparties prenantes et des leviers decoopération tout en déterminantles obstacles et les associationspossibles afin de créer des synergieset des programmes destimulation de l’engagement descollaborateurs. Pour ce qui est dela gouvernance, des cartographiesdes risques ESG et de réputation,des rapports RSE ainsi que desrevues des activités des entreprisesselon une approche Cyclede Vie peuvent être formalisés.Finalement, ces différentesactions permettent d’anticiperles mesures législativesannoncées par la Commissioneuropéenne dans sa NouvelleStratégie sur la Responsabilité Socialedes <strong>Entreprises</strong> (2011-2014)(3), présentée en octobre 2011.Cette législation importante deresponsabilisation peut inciter lesclients à avoir davantage confiancedans les entreprises. Celles-cidevront d’ailleurs communiquerdes informations socialeset environnementales qui leur sontpropres comme l’indiquent leshuit objectifs de la Commission,d’où la publication de rapportsde type GRI comme nous l’avonseffectuée. Cette évaluation extrafinancièredes performances del’entreprise procure une mise enévidence factuelle des retours surinvestissement. (1) http://www.pwc.lu/en/corporate-responsibility/index.jhtml(2) Mesures mises en place pouroptimiser les déplacements descollaborateurs d’une entreprise.(3) http://ec.europa.eu/enterprise/policies/sustainable-business/files/csr/new-csr/act_fr.pdf71


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>LeasePlan LuxembourgPour un développement plus durableLeasePlan Luxembourg a obtenu le label RSE de l’INDR il y a un an. Olivier Kormann, HR Director de lasociété de leasing, nous explique ce qu’apporte à l’entreprise le fait de s’inscrire dans une démarche RSE.Qu’est-ce qui a motivéLeasePlan à entamer lesdémarches pour l’obtentiondu label RSE de l’INDR ?Cette démarche, avant tout, s’inscritdans la suite logique des actionsqu’a entamées LeasePlan par lepassé. Nous n’avons pas attendula création de ce label pour êtreactifs dans le domaine de la RSE. Enfait, l’obtention du label doit plusse voir comme une reconnaissancedu travail entamé qu’autre chose.Le label a-t-il permis d’identifierdes points sur lesquelsLeasePlan pouvait travaillerpour améliorer ses démarchesRSE ?Le questionnaire auquel nousdevons répondre pour obtenirle label nous a permis de trouverde nouvelles idées, de nouveauxaxes d’amélioration. Mais il a aussipermis de valider les démarchesdéjà entreprises en interne. Le référentielest complet et s’appuiesur l’ensemble des piliers de laRSE. Les leviers d’amélioration sontmultiples. D’autre part, c’est unedémarche d’amélioration continue.Comment les projets RSEsont-ils identifiés et menés ?Depuis 2008, LeasePlan a mis enplace un groupe de travail dédiéà la RSE au sein de la structure. Ilse réunit une fois par mois. Lesgens qui y participent le font surbase volontaire. Chacun, en sonsein, peut proposer différents typesd’actions, qui seront soumises àOlivier Kormann, HR Director,LeasePlan Luxembourg.la direction et pourront être développéesselon un agenda. Tousles aspects sont abordés, du cadreorganisationnel de l’entreprise à lamise en place d’actions caritativesen soutien à diverses causes.Concrètement, quels projetsont abouti ?Le groupe RSE est à l’origine,entre autres, de la mise en placed’horaires plus flexibles, permettantau personnel de mieux gérerl’équilibre entre vie professionnelleet vie privée. Il a aussi proposéla mise en place des paniers defruits à disposition du personnelou encore l’organisation demassages relaxants et toniquesau sein de l’entreprise. Chaqueannée, à l’occasion de la Semaineeuropéenne de la mobilité enseptembre, LeasePlan invite sescollaborateurs à covoiturer. Lebut : en plus de préserver notreenvironnement, LeasePlan soutientsa fondation LeasePlan ChildPlangrâce au covoiturage. En effet,chaque kilomètre épargné par leséquipes LeasePlan qui le souhaitentest synonyme de don. Legroupe RSE a en outre récemmentproposé au personnel de participerau Finance Run et au Marathonde Luxembourg de manière « sociale» : pour chaque kilomètreparcouru à cette occasion, Lease-Plan s’engage à verser une sommed’argent à LeasePlan ChildPlan.Qu’apporte le label en regardà ces actions mises enplace ?D’abord, il permet de valoriser lesdémarches réalisées en interne ouqui émanent de nos salariés. Le labelpermet aussi de valoriser LeasePlanen tant qu’employeur, société etprestataire de services. Parce quece label est en ligne avec les valeursqui nous défendons. Enfin, ce labelconstitue une plus-value vis-à-vis denos clients. Nous militons pour uneutilisation raisonnée des véhicules.En tant qu’entreprise socialementresponsable, nous avons développéun réel savoir-faire en la matière,et nous voulons le transmettre ànos clients, à travers du conseil,des plans de réduction de coûts,des programmes de conduiteécologique.Au niveau de la gouvernance,en tant que sociétésocialement responsable,comment LeasePlan se positionne-t-elle?La direction s’est toujours inscritedans une démarche de croissancedurable. Nous développons nosactivités dans le plus grand respectdu personnel, du client, desfournisseurs, en privilégiant despartenariats sur le long terme. LaRSE est au cœur de l’ensembledes choix de la direction. Et si onhésite entre deux options, il ne faitaucun doute que c’est l’option laplus durable qui sera privilégiée.Tirez-vous des bénéfices decette politique ?Les bénéfices sont multiples.D’abord, une dynamique a étéinstaurée en interne autour de cettedémarche RSE. Elle participe audéveloppement d’un sentimentd’appartenance du personnel enversl’entreprise, une fierté personnellede travailler pour unesociété responsable. Au-delà,cela favorise l’esprit d’équipe,un certain dévouement et celaparticipe à une envie communede développer l’entreprise dansune direction souhaitée par tous.Enfin, cette politique comme celabel sont bénéfiques dans nosdémarches envers les clients, quitiennent compte de ces aspectsdans leurs appels d’offres, ouenvers nos partenaires.Qu’en est-il du coût relatifau développement d’unedémarche RSE ?Il y a effectivement un coût, mais ilest plutôt lié au temps que notreéquipe y consacre plutôt qu’à desinvestissements financiers purs ;le retour sur investissement n’estdonc pas toujours directementpalpable. Propos recueillis parSébastien Lambotte72


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>Le Green Businesschez Ernst & YoungUne question d’attitudeLa responsabilité sociétale ou Corporate Responsibility (CR) est l’engagement continu d’une entrepriseà assumer la responsabilité de ses actes, à contribuer à l’amélioration de la qualité devie des ses employé(e)s et, de manière plus large, de la communauté dans laquelle elle s’inscrit.En pratique, les actions relatives à la responsabilité sociétale s’étendent des programmes de réductiondes impacts environnementaux au soutien apporté à des associations d’aide sociale, enpassant par l’appui apporté à des entrepreneurs et à la promotion de l’éducation. Elles peuventdonc revêtir des formes variées, le but étant de maximiser l’impact sociétal.Chez Ernst & Young, la responsabilitésociétale fait partie intégrantede notre stratégie d’entreprise,de nos valeurs et de notre modede fonctionnement. En intégrantcette nouvelle dimension, nousadressons également une attentecroissante de nos clients, de noséquipes et de la société en général.En effet, nous avons assisté, aucours des années récentes à unintérêt croissant pour l’engagementdes entreprises en matièrede responsabilité sociétale. OlivierCoekelbergs, Partner au sein dubureau d’Ernst & Young Luxembourget membre du CR Teamtémoigne : « Développer des initiativesresponsables et sociétales estdevenu pour nous partie intégrantede notre processus de créationde valeur. Ainsi, au Luxembourg,nous avons choisi de concentrernos efforts sur la protection del’environnement. Pour ce faire,nous avons adapté nos processusopérationnels en renouvelant notreparc d’imprimantes en faveur demachines moins gourmandes enénergie, par exemple, ou encoreen diversifiant l’offre automobilefaite à nos collaborateurs pour yadjoindre des véhicules électriques.Nous avons également mis en placeun système de recyclage d’orduresproduisant de l’énergie renouvelableainsi qu’un plan de réductionde nos voyages d’affaires au profitde réunions virtuelles autant quefaire se peut. Pour piloter ceci,nous avons créé une équipe CRet établi un reporting spécifique ».Olivier Coekelbergs ajoute :« Nous sommes très satisfaits desrésultats obtenus jusqu'à présent.Mieux gérer nos activités internes,monitorer nos actions en la matièreet les communiquer nous permetde « faire la différence » et d’agirconcrètement en faveur de l’environnementtout en optimisant notrerentabilité. Notre plan d’action surtrois ans prévoit la poursuite denos efforts sur cette lancée, aveccomme objectif à court terme d’afficherun bilan carbone neutre d’ici2013. Nous ne manquerons pas decommuniquer régulièrement en lamatière et prévoyons d’ailleurs deconcourir pour le Green BusinessAward 2013. »Des actions concrètesOutre l’optimisation opérationnelle,la sensibilisation des équipess’avère être un moyen particulièrementefficace pour « verdir » uneentreprise et fédérer son personnelautour d’un projet commun. Ainsi,pour protéger et conserver l’environnementpour les générationsfutures, la vision d’Ernst & Youngse veut avant tout une attitude.Axelle Ferey et SéverinePeiffer qui ont développé la campagneGreen up au sein du CRTeam témoignent : « Nous encourageonsnos employé(e)s à adopterdes petits gestes au quotidien qui,étendus en dehors du cadre detravail, peuvent avoir un poidsinestimable. Car devenir « vert »nécessite de dépasser la prise deconscience pour adopter, au quotidien,de nouveaux comportementsplus éco-responsables. C’est doncaussi un moyen d’amplifier la portéede nos initiatives par l’exemple,en accord avec l’une des valeursclésde notre entreprise, celle derôle modèle ».A l’avenir, d’autres initiativesseront également proposéesaux clients d’Ernst & Young. Ainsi,dans un contexte de sauvegarde dela biodiversité luxembourgeoise,Ernst & Young célébrera la collaborationavec ses clients via laplantation d’arbres, témoignantainsi de son approche commercialeaxée sur l’établissement d’unpartenariat durable et tourné versl’avenir tout en étant solidementancré dans l’histoire et la situationpropres de chaque client. De plus, laconstruction des nouveaux bureauxErnst & Young, prévue pour 2016,s’alignera sur des critères environnementauxmondialement reconnuspour faire de ce nouveau siège unmodèle en matière d’immobilierdurable. Le Green Business chezErnst & Young relève donc biend’une véritable attitude qui se traduitpar un engagement fort et desactions concrètes au bénéfice deson personnel, de ses clients etde la communauté en général. Axelle Ferey, Olivier Coekelbergs,et Séverine PeifferEn charge de laresponsabilité sociétaleErnst & Young, Luxembourg73


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>EcocityPour des livraisons éco-responsablesFondée voici quelques mois, la société Ecocity propose de livrer courrier et petits colis aux quatrecoins de Luxembourg-Ville grâce à l’utilisation de tricycles à assistance électrique. Un conceptdurable que Jérémy Charlet entend développer.En ville, plutôt que d’utiliserune camionnette, plusieurs entreprisesfont désormais appel auxservices d’Ecocity pour assurer,par exemple, la distribution rapidede leur courrier, petits colis oupour la livraison de repas préparés.« Notre volonté est d’offrirune alternative à la traditionnellecamionnette de livraison », souligneJérémy Charlet, chauffeurlivreurexpérimenté qui a eu l’idéed’utiliser des tricycles à assistanceélectrique pour acheminer les paquetsd’un bout à l’autre de la ville.« Derrière ce concept ' tendance ',il y a une réelle volonté de promouvoirla mobilité verte et lessolutions écologiques », poursuitle jeune chef d’entreprise, écoloconvaincu.Au-delà des beaux discoursà la mode, Jérémy Charletveut véritablement apporter unvent de fraîcheur dans son secteurd’activité. Offrir une solution àtoutes les sociétés, et elles sontde plus en plus nombreuses, àvouloir agir de façon durable etresponsable.Publicité durableLes colis sont la plupart du tempslivrés en main propre. Le parc devéhicules se compose de tricyclesde type cargo équipés d'un coffred'une contenance de 180 kilos etd'un véhicule utilitaire électrique.Le triporteur cargo roule à unevitesse de 20 km/h. Ces véhiculesn'émettent pas de gaz à effet deserre et sont silencieux, donc pasde pollution sonore non plus. Enplus, ce support mobile offre unelarge place à une publicité innovanteet qualitative. « Nos tricyclespeuvent effectivement servir desupports publicitaires, mais làaussi, notre volonté est de mettreen avant des entreprises responsablesqui font de l’écologie unevaleur centrale, pas question pourmoi de promouvoir une marqueautomobile traditionnelle ou unfournisseur de pétrole », préciseJérémy Charlet.Respect de l’environnementet solidaritéLe but d’Ecocity est de pouvoirconcilier progrès technique, respectde l'environnement et solidarité.« Notre entreprise se veut à finalitésociale. L’idée est de permettrel’embauche des personnes peuqualifiées, en décrochage scolaire,de les insérer sur le marchédu travail et de leur offrir un jobenrichissant. Nous prenons encharge leur abonnement pourqu’ils utilisent les transports encommun, nous les initions au codede la route. Enfin, 5 % des revenuspublicitaires sont reversés à desorganisations humanitaires. » Unecourse simple coûte 10 EUR, maisdifférentes formules sont proposéesà la clientèle. Pour débuter,l'activité se concentre à Luxembourg-Villeet les quartiers proches.Par la suite, elle sera développéedans d’autres villes du pays, commeEsch-sur-Alzette.Transport de personnesA côté de son offre en livraisonde colis, Ecocity dispose égalementde tricycles adaptés auchargement de personnes. Levélo-cab, tracté grâce à la forcehumaine et aidé par un moteurélectrique, permet de transporterjusqu'à deux adultes ou un adulteet deux enfants. Il peut être utilisépar des touristes pour une visitede la Ville de Luxembourg ou parles résidents pour une destinationprécise. Il peut être réservé partéléphone ou par mail, mais lesgens peuvent aussi le prendrede façon spontanée s'il est libre.« Cet été, nous devrions offrir ceservice du côté de Remich, le longde la Moselle », poursuit le jeunepatron, bien décidé à promouvoirle développement de la mobilitéverte au Luxembourg. Michaël Peiffer74


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>L’ECOPARC Windhof :un Parc d’activité 2.0« Accompagner l’évolution de leur lieu de travail vers des activités administratives et commerciales,anticiper cette mutation par l'élaboration d'un ECOPARC fonctionnel et raisonné. »Cela fait maintenant déjà près dedeux ans que ce concept de parcde nouvelle génération qui alliele développement durable et laviabilité économique a été misen place à Windhof, à la sortie 1de l’Autoroute A6/E411, à un jetde pierre de la frontière belge.Plusieurs entreprises présentesdans le même parc d’activité ontdécidé d’allier leurs forces pourmutualiser les bonnes pratiquesd’achat d’énergie, mais aussi deproposer à leurs employés unesérie de services qu’elle n’auraientpas pu proposer seules.La commune ainsi qued’autres acteurs institutionnelslocaux soutiennent les effortscoordonnés autour des valeursqui animent ce centre d’activités :bien-être au travail, respect del’environnement, mise à profitdes plus récentes technologies enmatière d’économie d’énergie…Cette vision, basée sur leprincipe que les intérêts communssont supérieurs à la somme desintérêts individuels, a été initiéepar Romain Poulles, administrateurdélégué de la société PROgroup,à l’initiative du concept de l’ECO-PARC Windhof. Cette idée est néede la mise en application de relationsgagnant-gagnant de toutesles entreprises présentes, selon leprincipe qui régit une copropriété.Là où les propriétaires sont obligésde se rencontrer à travers desréunions du Conseil de gérance,les entreprises parties prenantesapprennent à collaborer. L’intérêtest de mutualiser les coûts pouroffrir des services aux employés,comme des restaurants, une crècheou encore une salle de fitness.Un coordinateur est chargéde suivre les projets mutualiséset de créer le climat propice à lacollaboration grâce à l’implicationde plusieurs propriétaires qui prennentpart aux réunions mensuellesorganisées dans le cadre de ceprojet mobilisateur.Mutualiser les achats etservicesCette collaboration des différentspartenaires de la zone d’activitésituée entre Capellen et Steinfortporte ses premiers fruits avec laconcrétisation de contrats d’achatd’électricité à tarif préférentiel, lacréation d’une crèche dans un espacedisposant d’un jardin aménagéà cet effet, l’ouverture derestaurants disposant de terrassespour les beaux jours ou encorele balisage de pistes champêtrespour des balades ou du joggingen pleine nature…Cette vision axée sur lebien-être des employés devrait, àterme, permettre de développerl’image de la zone d’activité deWindhof et d’attirer une foule desociétés qui sont acquises à la philosophiemutualiste de l’ECOPARC.Les responsables ontaussi axé leurs efforts sur la reconnaissancede l’initiative avecla réalisation de plusieurs outilsde communication vers toutes lesparties prenantes, que ce soit parune nouvelle signalétique en coursd’installation sur l’ensemble del’ECOPARC, un site Internet depromotion de la zone d’activitéou encore plus récemment uneplaquette de présentation desavantages pour toute entreprise quirecherche de nouveaux bureaux.Plusieurs bâtiments ontété récemment construits sur lazone d’activité. Celui qui retient leplus l’attention est sans nul doutele Solarwind : véritable vitrine del’ECOPARC, il sera prochainementinauguré avec ses éoliennes urbaines,ses panneaux photovoltaiquesen façade et l’applicationde toutes les technologies les plusavancée pour les bâtiments. Toutcela pour obtenir en premièremondiale une triple certificationenvironnementale HQE (française),Bream (anglaise) et DGNB (allemande).Pour plus d’informations :www.ecoparc.lu75


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>Economie solidaireDes projets par, avec et pour les citoyensAu Luxembourg, l’économie solidaire développe des projets choisis par les citoyens au servicedes citoyens. Entre le privé et le public, elle se revendique être le troisième pilier de l’économie.Et comble des pans entiers d’activités essentielles, délaissées par l’économie traditionnelle.Les individus doivent-ils être auservice de l’entreprise ou cettedernière doit-elle servir la société ?L’interrogation invite à la réflexion.Elle alimente, en tout cas, les discussionsdes défenseurs de l’économiesolidaire au Luxembourg.Car, si les entreprises du secteurprivé constituent la face visible del’économie, il ne faut pas oublierqu’elles doivent avant tout existerpour servir un intérêt collectif. AuLuxembourg, un réel réseau s’estcréé autour de cet enjeu de société,qui promeut une troisièmevoie, « entre l’économie privée,créatrice de richesses, et l’Etat, quila redistribue ». « Nous pensonsqu’il y a, dans cet environnement,de la place pour envisager l’économiedifféremment », expliqueRomain Biever, administrateurdélégué d’Objectif Plein Emploi(OPE), réseau précurseur d’unmouvement d’économie solidaireau Grand-Duché de Luxembourg.« Une économie qui s’appuie surdes principes démocratiques, quiest orchestrée par les citoyenspour les citoyens, qui prend encompte l’ensemble des enjeux deresponsabilité sociétale des entreprisesdont on parle beaucoupactuellement. »Dans de nombreuxsecteursCette économie, aujourd’hui, estbien réelle au Luxembourg. Elleoccupe même un bon millier depersonnes et plus de 400 bénévoles,pour ce qui concerne leréseau OPE, à travers une trentainede Centres d’Initiative etde Gestion (CIG) dans le pays.« Tous ont un ancrage local. Nouspartons, pour les organiser, del’échelon communal. Au départ,une enquête est réalisée auprèsdes associations et des citoyenspour définir quels sont les besoins,au niveau de la population auxquelson pourrait répondre parune activité <strong>citoyenne</strong> », poursuitRomain Biever. « Une fois ces besoinsdéfinis, on voit comment ilest possible d’y répondre à traversla création d’un CIG. »Chaque CIG fonctionnecomme une entreprise, avecun budget, un bilan, des coûtsà maîtriser, des emplois à gérer,des recettes à générer. AuLuxembourg, les CIG sont actifsdans une multitude de secteurs.Cela va de l’aide aux personnesaux petits travaux du bâtiment,en passant par le tourisme avec,par exemple, la création du parcSteinfort-Adventure, la restauration,le commerce de proximité…L’économie solidaire auLuxembourg, c’est aussi la présencede clowns dans les cliniques,l’accompagnement despersonnes âgées, des actionsenvironnementales. « L’enjeu, àtravers l’ensemble de ces projets,est de pouvoir améliorer laqualité de vie des habitants, quiRomain Biever, administrateur délégué,Objectif Plein Emploi.Photo-Sébastien Lambottene peuvent souvent plus profiterde certains services, délaissés parle privé pour des raisons économiques.Il s’agit de garantir l’intérêtpublic », explique Romain Biever.« Par ce biais, de plus, l’économiesolidaire participe à la lutte contrele chômage. »Aujourd’hui, les projetsd’économie solidaire fonctionnentgrâce à plusieurs sourcesprincipales de revenus, l’argentpayé par les bénéficiaires des servicesdéveloppés, des subventionspubliques, les dons des citoyens.Ils sont gérés par les citoyens etles parties prenantes au projet,en toute transparence. « Dans lebilan d’une entreprise d’économiesolidaire, le résultat n’est pas considérésur le seul aspect financier. Iltient compte de ce que le projetapporte à la société, pour l’intérêtcollectif. Ces aspects, aussi,doivent être considérés quandon parle de rentabilité », expliquel'administrateur délégué d’OPE.Et si l’argent public sert à soutenirces projets, il faut aussi préciserqu’ils sont voulus par les citoyens etqu’ils ont pour objet de répondreà leurs attentes.Aujourd’hui, à travers lesconcepts de RSE, mais aussi lesdiscussions autour d’indicateursnationaux qui tiennent comptedu bien-être de chacun, ce sontdes thématiques soutenues depuisprès de vingt ans par les tenantsde l’économie solidaire qui résonnentdans la sphère privée. « Celanous réjouit. On va dans la bonnedirection. Parce que l’on se rendcompte que l’entreprise n’a paspour objet d’utiliser ceux qui la fontfonctionner. L’économie solidaire,par ailleurs, n’a pas pour but deremplacer ce qui existe déjà. Chacundes acteurs, privés ou publics,a sa place dans l’environnementactuel. Mais dans un système quiproduit de plus en plus d’inégalités,de chômage, face à des enjeuxque sont le vieillissement de lapopulation, nous voulons essayerde développer ce troisième pilier,en défendant des projets utiles etpertinents au service de tous, quen’assument plus l’actuel systèmebipolaire. » Sébastien Lambotte76


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>Porte ouverte sur le greenLa société Tango, très impliquée dans une réflexion sur le développement durable, n’avait jamaisutilisé ce thème dans ses messages publicitaires. Au détour d’une communication corporate, pourun support BtoB, elle a décidé de franchir le pas et cela donne une campagne éloquente, en toutesimplicité. Entrons dans les coulisses de cette communication avec Violette Montagnese, Head ofCommunication chez Tango, et Didier Leclercq, directeur de création chez Concept Factory.A la lecture des pages corporatedu site Internet de Tango, on remarquetrès vite que la responsabilitésociétale est l’une despréoccupations importantes del’entreprise. Celle-ci trouve saconcrétisation autour de thèmescomme l’accès à la communicationpour tous (tarifs raisonnés,simplicité des documents de communicationavec les clients…), laréduction de l’empreinte carbone(migration des factures sur le numérique,réduction des emballages,mobiles fonctionnant à l’énergiesolaire), la santé (informations etsensibilisations sur les champsélectromagnétiques) ou encoredes partenariats avec des ONG(Amnesty International, l’Unicef…).Quel était l’objectif deTango avec cette campagne?Violette Montagnese – Nousmenons une politique RSE depuislongtemps mais n’avions jamaisvraiment communiqué là-dessus, àpart sur notre site Internet. Depuisdébut 2010, nous avons décidéde nous approvisionner à 100 %en électricité écologique, que cesoit pour nos bureaux, nos stationsémettrices ou nos points devente. C’est cette action que nousavons décidé de mettre en avantpour notre parution dans le guideGreen Business Directory 2012,édité par Farvest, qui recense lesentreprises menant des actionsde développement durable. Mis à77


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>part la campagne de fin d’année,menée en partenariat avec l’Unicef,il s’agit de la toute première campagnede la marque Tango sur unthème RSE.Tango fait partie du groupeBelgacom, qui est lui-même trèsengagé dans la réflexion sur laRSE. Sous cette impulsion, noussommes en train de réfléchir à lameilleure façon d’intégrer ces démarchesdans une stratégie plusglobale. Il était naturel pour nousd’intégrer le nouveau guide Farvestet de mettre en avant notreaction la plus récente en faveurde l’environnement.Comment l’équipe créativea-t-elle travaillé sur cettecampagne ?Didier Leclercq – Comme pourtoute publicité, cette campagneest le fruit d’un travail d’équipeentre directeur artistique et rédacteurpour trouver le bon visuelet le bon rédactionnel. Aune première phase de travailindividuel ou chacun imaginedes idées, succède une phased’échanges où les idées de l’unet de l’autre se nourrissent ets’enrichissent. Si ce type decampagne reste un challenge,il faut avouer que nous avons unecertaine expérience en la matière.L’agence Concept Factory est eneffet très active dans la communicationRSE pour de nombreuxclients. Une communication quia ses propres codes à respecter.Pour une campagne RSE commecelle-ci, on sera particulièrementattentif au ton employé, qui doits’éloigner des codes purementcommerciaux. L’ensemble de lacréation doit être sobre, dépouillécar on doit aussi communiquerl’idée d’absence de gaspillageet de dépense inutile.ENTREZC’ESTTOUT VERTMaintenant, tous nos points de vente etnotre réseau fonctionnent à l’énergie 100% verte.Un engagement de plus pour Tango.www.tango.luTango_Ann_GreenWorks_184x264_PROD.indd 1 5/07/11 15:20:46Quels ont été les ressortsde cette création publicitaire?Violette Montagnese – Ce recoursà l’énergie verte dans nos pointsde vente ne représente aucuneéconomie pour notre entreprise,mais nous le faisons pour participerà la lutte contre le réchauffementclimatique. Nous avons donc voulucommuniquer cet engagement parune communication de proximité,qui parle à chacun d’entre nous.Didier Leclercq – Nous avons voulusortir des sentiers battus du greenoù l’on voit souvent des arbres oudes végétaux, des mains tenduesvers la nature, etc. Nous sommespartis des souhaits de Tango etavons conçu une campagne quis’intègre bien dans les habitudesde communication de la marque.Nous avons travaillé sur 3 pistescréatives assez différentes. La premièrefaisait apparaître un salariéTango, reconnaissable à sonT-shirt, une main sur le cœur, avecle slogan « Tango, durablementengagé ». C’était donc une versiontrès corporate du message. Uneautre présentait la Terre, protégéepar les parenthèses vertes du logoTango. Cela ressemblait à beaucoupde campagne RSE, même sil’originalité reposait sur l’utilisationd’un élément graphique propre àla marque. C’est finalement la pistede la simplicité et de la proximitéqui a été retenue avec un visuelet un texte immédiatement parlantspour le public. La force dumessage tient dans le jeu de motsympathique et le visuel qui sedécrypte immédiatement commeétant une porte de magasin. La réalisationdu visuel a été très simplepuisque nous avons trouvé unephoto parfaitement pertinentedans une banque d’image. Il nerestait plus qu’à faire un travail deretouche pour adapter le textede la pancarte. Cette réalisationsimple, sans coûts inutiles, porteégalement le concept de responsabilitésociétale jusqu’au bout.Quel est l’impact de telsmessages sur les partiesprenantes de l’entreprise ?Violette Montagnese – Avec cetteaction « énergie verte »,Tango apour objectif de réduire ses émissionsde CO2 de 2.500 tonneschaque année. C’est ça le plusimportant. Mais pour être reconnuen tant qu’acteur responsable, ilest également important de communiquernos réalisations auprèsdes acteurs B2B et B2C. C’est ceque nous nous efforçons de faireavec le type de campagne quevous avez pu voir dans l’annuairedes entreprises du Luxembourgengagées dans le développementdurable.Les études d’image quenous réalisons régulièrement fontressortir que nos actions de RSEsont appréciées pas nos clients etcontribuent à augmenter la reconnaissancede Tango en tant quesociété responsable, à l’écoute despréoccupations liées au cadre dela vie luxembourgeoise.Enfin, en ce qui concernenos salariés, nous nous attachons àprôner de manière continue cettedémarche en interne en leur proposantde contribuer personnellementaux actions ciblées misesen place. Nous leur demandonségalement leur avis afin de développerau mieux nos futuresréalisations RSE. Propos recueillis parCatherine Moisy78


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>Evénements durables :manque de volonté ou manquede moyens ?Lors de la 1 ère conférence européenne des Spécialistes de l’Evénement organisée par nos soinsen septembre dernier, Roger Simons de MPI (Meeting Professionals International), a démontréque, d’après une étude menée par UN Global Compact Survey, en 2011, 93 % des dirigeants pensentque le développement durable est un facteur de succès pour l’avenir de leur entreprise. AuLuxembourg, des initiatives extrêmement intéressantes ont été engagées comme celle de l’Oekofondsqui conseille et aide les communes dans leurs projets de développement durable.Même si le développement durablereste présent dans l’actualité depuisdéjà quelques années, on peuttoutefois se demander si en dehorsdes efforts de sensibilisation il y aeu des changements sur le terrain.Les entreprises ont conscience qu’ilest important de protéger l’environnement,certes. Mais est-ce que lesorganisateurs sont prêts à payer le« prix bio » plus cher ? Est-ce queles prestataires ont adapté leursinfrastructures en conséquence ?Surtout, est-ce que les instancespubliques montrent l’exemple ?mande. En dernière place de ce top5, il apparaît que s’impliquer dansune politique de développementdurable améliore l’engagementdes salariés auprès de l’entrepriseet facilite le recrutement.Compenser ses émissionsde CO2Au niveau de la communication événementielle,il existe, aujourd’hui,de nombreux programmes pourcompenser les émissions de CO2de son événement. Comment celafonctionne-t-il ? En se basant surle nombre de participants, la salle,les transports et le catering, il estpossible d’évaluer vos émissionsde CO2 pour lesquelles vous devezreverser une somme d’argent. Cetargent sera ensuite utilisé pourréaliser des actions de reforestationà l’autre bout du monde. Cesprogrammes, bien que finançantPhoto-Mediation S.A.Pourquoi s’engager dans ledéveloppement durable ?D’après une étude menée par MPIen 2011, mettre en place des initiativesen faveur du développementdurable est vu par les dirigeantscomme essentiel pour construireet améliorer la réputation de leurmarque et inspirer la confiance,surtout en période de crise. Cetteenquête montre également quediminuer les coûts et développerla croissance sont des motivationspour investir dans des initiatives« durables ». Ensuite, vient la motivationpersonnelle du dirigeantpuis le souhait de développer la dedesprojets utiles, ne sont pas lameilleure des solutions, car ilsne permettent pas de limiter sesémissions de CO2. De plus, ce quiest très dommage est que l’argentinvesti pourrait l’être dansdes actions locales.Comment organiser unévénement durable ?Un événement durable est unévénement qui met tout en place79


<strong>L'entreprise</strong> <strong>citoyenne</strong>Les entreprises ont conscience qu’il estimportant de protéger l’environnement, certes.Mais est-ce que les organisateurs sont prêts àpayer le « prix bio » plus cher ? Est-ce que lesprestataires ont adapté leurs infrastructures enconséquence ? Surtout, est-ce que les instancespubliques montrent l’exemple ?pour limiter la pollution et être« éthique ». Ainsi, faire appel àdes fournisseurs locaux, trier sesdéchets, utiliser des matières recyclableset proposer à ses invitésdes produits de saison sont desmoyens classiques et à la portéede tout le monde pour rendreson événement durable. De plus,remplacer le papier par des clésBest Practices, comme le dernierRock A Field organisé par l’Atelier àRoeser. Ce célèbre festival a mis enplace avec succès de nombreusesprocédures pour réduire son impactsur l’environnement, telles quedes toilettes écologiques ou unsystème de collecte de déchets.Vous pouvez également retrouverd’autres exemples de Best Prac-La future norme ISO 20121Afin d’harmoniser les efforts réalisésdans le secteur de la communicationévénementielle et dans lecadre des Jeux Olympiques deLondres en 2012, une nouvellenorme ISO est en cours de développement.La norme ISO 20121, quisera normalement prête d’ici le 1 erjuin, vise à promouvoir le développementdurable dans l’organisationd’événements. Cette norme desystème de management souhaiteaméliorer les processus globaux defonctionnement et faire progresserles réflexions afin d’aboutir àde meilleures performances desévénements en matière de développementdurable.Cette norme sera reconnuecomme méthode de travail universelle.Elle permettra la transparenceet améliorera l’efficacité del’organisation de votre événementen matière de développementdurable. Enfin, elle vous donnerad’excellentes opportunités pourpromouvoir ce dernier.En dehors des quelquesinitiatives citées, on a l’impressionque les événements vraiment durablessont encore l’exception auLuxembourg. Quand le client ale choix entre des produits, desfournisseurs bios ou locaux pluschers et des concurrents étrangersou moins bio ou moins fairtradeplus abordables, le choixest fait rapidement. Pourquoi ?Par manque de volonté ou parmanque de moyens ? Sans uneréelle initiative gouvernementale,par exemple, au niveau del’adaptation des infrastructurespubliques et une sensibilisationaccrue des fournisseurs, tels queles traiteurs ou les prestatairestechniques, pour adapter leursprestations, les mentalités vontêtre longues à changer. Netty ThinesConseiller en communicationMediation S.A.USB, les fleurs par des plantes enpots sont autant de petites astucespour réduire l’impact de son événementsur la planète. Repenserles moyens techniques, très gourmandsen énergie, vous permet,en plus, de diminuer vos émissionset d’économiser de l’argent.Bien que les initiativesdans ce domaine se répandent auLuxembourg, quelques événementssont à prendre comme exemple dePhoto-Mediation S.A.tices au niveau des entreprises surle site de l’IMS ou sur le site del’Oekofonds pour les communes.Mais, agir durablementne s’arrête pas là. S’investir dansdes actions locales, respecter sesfournisseurs en les payant dansles délais, respecter ses salariésen maîtrisant les embauches eten pérennisant l’entreprise fontégalement partie du développementdurable.Pour en savoir plus :Instruments en ligne‣ Instrument de mesure en ligne d’un événement durable du MPIhttp://mpi.sustainableeventtool.com‣ Instrument gratuit à destination de l’industrie de l’événement pourgérer ses déchets : http://rmp.WRAP.org.uk‣ Outils en ligne: www.eventsustainability.comDocuments‣ Sustainable Event Management de Meegan Jones‣ Green Your Event Guide du Conseil Municipal de Manchesterhttp://www.manchester.gov.uk/site/scripts/download_info.php?downloadID=2697&fileID=7951‣ Directives de l’événement durable London 2012‣ http://www.london2012.com/documents/locog-publications/london-2012-sustainability-events-guidelines.pdf‣ Directives de l’initiative du Rapport Global G3 :www.globalreporting.org‣ Tout savoir sur l’éco-communication : http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=22284&m=3&catid=22303Best practices‣ Site de l’Institut pour le Mouvement Sociétal (IMS) :http://www.imslux.lu/fr/Nos-membres‣ Site de l’oekofonds : http://mouvement.oeko.lu/oekofonds80


Ressources humainesL'accueil des jeunes en entreprise :convention de stage,contrat de stage et stage d'étéLe stage en entreprise, souvent considéré comme une étape essentielle du parcours de formationdes jeunes, s'inscrit dans un projet pédagogique destiné à compléter une formation théorique parune expérience pratique en entreprise.Le stage est, en effet, une périodede plus ou moins longue durée aucours de laquelle le jeune, élèveou étudiant, s'initie au monde dutravail en relation avec la formationscolaire ou universitaire qu'il reçoit,que le stage soit une composanteobligatoire du déroulement del'enseignement théorique reçu etfasse partie intégrante du cursusde formation en vue de l'obtentiond'un diplôme ou d'un titre professionnel,ou qu'il soit le fruit d'unedémarche personnelle effectuéede façon volontaire.Le stage se distingue del'apprentissage, des essais probatoiresqui correspondent en réalitéjuridiquement à une période d'essaiainsi que des contrats d'appui-emploiet contrats d'initiation à l'emploidestinés à favoriser l'insertiondes jeunes dans la vie active, quisont préalablement inscrits auprèsde l'Administration de l'emploi.Le stage ne s'exécute pas dansle cadre d'un contrat de travail.Cependant, la frontière entre cesdeux types de convention est parfoismalaisée à distinguer.pecter l'ensemble des obligationsliées au contrat de travail tant auregard de la législation du travailque vis-à-vis de la sécurité sociale.Ainsi, l'entreprise qui accueille unstagiaire n'est pas tenue de procéderà la déclaration d'embauche,d'inscrire le stagiaire sur le registreQuelles obligations ?Le stagiaire n’est pas lié à l'entreprisepar un lien de subordination.Cela implique que le stagiaire n'apas les mêmes obligations qu'unsalarié. <strong>L'entreprise</strong> n'a pas à resdupersonnel et de lui faire passerla visite médicale d'embauche.Néanmoins, le stagiaire est soumisaux dispositions du Code du travailconcernant la durée du travail, lasanté, les règles d'hygiène et desécurité ainsi que les règles dediscipline générale. Le stage s'effectueenfin sans que le stagiairepuisse se prévaloir du bénéfice dela convention collective applicabledans l'entreprise.Il n'existe pas réellementde législation sur le stage. Toutemployeur peut recourir à desélèves ou étudiants qui prestentun travail à caractère essentiellementéducatif dans le cadre d'unstage de formation ou d'un stageprobatoire organisé et contrôlé parun établissement d'enseignementluxembourgeois ou étranger, ouorganisé sur base d'un contrat destage conclu entre lui et l'élèveou l'étudiant, conformément auxdispositions du règlement grandducaldu 10 août 1982.Pour être considéréscomme travail essentiellementéducatif, les stages de formationou les stages probatoires prévuspar un établissement d’enseignement,luxembourgeois ou étranger,doivent : faire partie intégrante de laformation, conformément auxprogrammes de l’établissement82


Ressources humainesd’enseignement, luxembourgeoisou étranger ; être organisés par un établissementd’enseignement, luxembourgeoisou étranger ; être contrôlés par le même établissementd’enseignement ;et avoir un caractère d’informationou d’orientation.Les conditions d'exercicedu stage exigé dans le cadred'une formation pédagogiquesont identiques à celles résultantd'une initiative propre du stagiairehors cursus. Toutefois, lorsque lestage est effectué dans le cadred'un parcours de formation, onparle de convention de stage,laquelle doit être conclue entrele stagiaire, l'entreprise et l'établissement,tandis que lorsqu'ilest volontaire et ne s'inscrit pasdans un cursus de formation, onparle de contrat de stage ; il n'est,alors, conclu qu'entre le stagiaireet l'entreprise.De même, lorsque l'étudiantest résident au Luxembourgou étudie au Luxembourg, ou estLorsque le stage est effectué dans le cadred'un parcours de formation, on parle de conventionde stage, laquelle doit être conclue entre le stagiaire,l'entreprise et l'établissement, tandis que lorsqu'ilest volontaire et ne s'inscrit pas dans un cursus deformation, on parle de contrat de stage ; il n'est, alors,conclu qu'entre le stagiaire et l'entrepriseun stagiaire bénéficiant d'une protectioncontre le risque accidentdans son pays de résidence etque le stage est effectué dans lecadre d'un cursus de formation,l'employeur n'est pas tenu de l'affilierauprès du Centre communde la sécurité sociale ni de payerdes cotisations d'assurance à ceteffet. Par contre, l'étudiant stagiairenon résident et étudiant àl'étranger qui effectue son stagesur le territoire luxembourgeoisest assimilé à un salarié. Dans cecas, cet étudiant doit être déclaréauprès du Centre Commun de laSécurité Sociale, s'il n'est pas couvertpour le risque d'accident dansson pays de résidence.Lorsque le stage est organisésur base volontaire en dehorsde tout cursus scolaire au moyend'un contrat de stage conclu entrel'employeur et l'étudiant, le stagiaireest assimilé au regard desprestations de sécurité socialecomme un salarié. L'employeurdoit l'affilier auprès du CentreCommun de la Sécurité Sociale.Les cotisations sociales sont alorscalculées au niveau du salaire socialminimum.Le stagiaire ne doit pas,quoi qu'il en soit, être assimiléau personnel de l'entreprise nieffectuer des tâches requérantun rendement comparable à celuid'un travail normal. <strong>L'entreprise</strong> nepeut ainsi tirer aucun profit directde la présence du stagiaire sansrisquer une requalification directeen contrat de travail. Par ailleurs, ledépassement du terme du stagedécidé d'un commun accord nemodifie pas le rapport fondamentalde maître à élève et n'est pas, àlui seul, suffisant pour que la prestationde stage soit requalifiée encontrat de travail.Un contrat spécifiqueLa rémunération de l'étudiant stagiairen'est, en aucun cas, obligatoire; elle est versée à l'entièrediscrétion de l'employeur et n'apas le caractère de salaire, paropposition à la rémunérationdes élèves et étudiants occupéspendant leurs vacances scolairesqui, elle, est obligatoire.Les dispositions du Codedu travail s'appliquent égalementaux élèves et étudiants occupéspendant leurs vacances scolaires etdont l'occupation au service d'unemployeur du secteur privé ou dusecteur public a lieu moyennantle versement d'un salaire (articleL.151-1 alinéa 1 du Code du travail).Pour pouvoir occuper desélèves ou étudiants pendant leursvacances scolaires, le Code dutravail soumet la conclusion ducontrat à certaines exigences deforme. Il s’agit d’un contrat spécifiquequi n’est pas réputé êtreun contrat de travail. Le contratentre l'employeur et l'élève oul'étudiant doit être conclu : par écrit ; au plus tard au moment del'entrée en service.A défaut d'écrit le contratpeut être requalifié en contrat detravail.Outre les exigences formelles,le Code du travail prévoitque le contrat doit contenir lesmentions suivantes : le nom, le prénom, la datede naissance et le domicilede l’élève ou de l’étudiant ; le nom et l’adresse de l’employeur; la date de début et la date defin du contrat, sachant que ladurée d'occupation ne peut dépasser2 mois par année civile,peu importe qu'il s'agisse d'unou de plusieurs contrats ; la nature et le lieu du travail àexécuter ; la durée journalière et hebdomadairedu travail ; la rémunération convenue,sachant que la rémunérationde l'élève ou de l'étudiant nepeut être inférieure à 80 % dusalaire social minimum ; l’époque du paiement de larémunération ; le lieu où est logé l’élève oul’étudiant, lorsque l’employeurs’est engagé à le loger.Le ministre du Travail aétabli, à ce sujet, un contrat typeà utiliser dans les relations entrel’employeur et l’élève ou l’étudiant.Aux termes des articles 27et 29 du règlement grand-ducalrelatif à la détermination de laretenue d'impôt sur les salaireset les pensions (Article 137 L.I.R.),les salaires versés aux élèves ouétudiants résidents pour une occupationdurant les vacances scolairessont, sur demande, à présenter aubureau RTS compétent, exonérésde la retenue d'impôt. Ladite demandedoit indiquer le nombred'élèves ou d'étudiants résidentsque l'employeur envisage d'engagerpour les vacances scolaires.Sont considérées, conformémentà l'article L.151-2 du Codedu travail, comme élèves ou étudiantsles personnes de 15 à 27ans accomplis, inscrites dans unétablissement d'enseignementluxembourgeois ou étranger, etqui suivent de façon régulière uncycle d’enseignement à horaireplein (loi du 19 août 2008) ou dontl’inscription scolaire a pris fin depuismoins de 4 mois.Les contestations pouvantnaître de l'occupation d'étudiantsou élèves durant leurs vacancesscolaires relèvent des juridictionsdu travail, compte tenu de l'occupation.En revanche, en cas delitige entre l'employeur et le stagiairequi preste un travail essentiellementéducatif (peu importeque le stage soit prévu dans lecadre du cursus scolaire du stagiaireou qu'il soit volontaire), unedistinction s'impose. Lorsque ledifférend porte sur le non-respectdes obligations mutuelles, c'est lejuge civil de droit commun qui doitêtre saisi. Lorsqu'il s'agit d'établirl'existence réelle d'un contrat detravail, les juridictions du travailsont compétentes. M e Catherine GraffSenior AssociatesAllen & Overy Luxembourg83


Ressources humainesEn matière de formationprofessionnelle continueLa loi du 28 mars 2012 portant sur la formation professionnelle continue(publiée avec le règlement grand-ducal y relatif au Mémorial An° 67 du 4 avril 2012) a pour objectif de soutenir davantage le développementde la formation professionnelle continue. La loi modifiecertaines dispositions relatives à la formation professionnelle continueet à la formation de reconversion professionnelle. Les modificationssont les suivantes : relèvement du taux de l'aide directe de l'Etat pour les actions deformation professionnelle continue :> de manière générale de 14,5 % à 20 % ; et> pour les actions qui s'adressent à un public cible particulier de20 % à 35 %, mais uniquement sur les frais de salaires et nonsur l'intégralité des frais éligibles (le public cible particuliervise 1. les personnes qui n'ont pas de diplôme officiellementreconnu et une ancienneté inférieure à 10 ans ; 2. les personnesde plus de 45 ans). redéfinition des organisateurs de la formation professionnellepour avoir une définition unique des prestataires en matière deformation :> désormais les « lycées et lycées techniques privés » ne figurentplus et sont compris dans la définition plus large « les institutionsbénéficiant du statut d'école publique ou privée reconnuespar les autorités publiques et délivrant des certificats reconnuspar ces mêmes autorités » ;> les centres de formation publics ne sont plus prévus expressément;> les communes, les ministères, les administrations et les établissementspublics, ainsi que les personnes physiques sontajoutés à la liste.La loi modifie également certaines dispositions relativesau congé linguisitique : par analogie et pour avoir une définitionunique des prestataires en matières de formation, le projet de loiredéfinit les prestataires de formation qui permettent de bénéficierd'un congé individuel de formation ou d'un congé linguistique. émission des certificats par l'entreprise, organisatrice responsablede la formation continue, et non plus par le ministre. précision des sanctions administratives qui peuvent être prisespar le ministre vis-à-vis des entreprises qui auraient fourni desinformations sciemment inexactes en vue d'obtenir une subventionde l'Etat (= exclusion des entreprises qui ont tenté d'obtenirindûment une participation de l'Etat du bénéfice des avantagesprévus par la loi pour une durée n'excédant pas 10 ans. Un recoursen réformation est ouvert devant le tribunal administratif.)La loi est d'application rétroactive au 1 er janvier 2011. M e Gabrielle EynardSenior AssociateAllen & Overy LuxembourgNEWSAllen & OveryLuxembourgEdition 2012 du Droit dutravail au LuxembourgLe département Droit du travaild'Allen & Overy Luxembourg apublié la nouvelle édition de sonlivre Droit du Travail au Luxembourg.Cet ouvrage, publié pour lapremière fois en 2006, s'adresse àun large public et est devenu au fildes ans une référence incontournableen la matière. Disponibleen anglais, français et allemand, ilintègre les principales mises à jourdu Code du travail. De consultationfacile, l'ouvrage reprend lesbases du droit du travail, fournit lesinformations nécessaires à l'élaborationd'un contrat de travail, à lagestion quotidienne des relationsentre employeurs et salariés ainsiqu'à la résiliation de la relation detravail. Il présente en outre desmodèles de contrats et de lettres.Le livre a été rédigépar M e André Marc, associé, etM e Gabrielle Eynard, avocatesenior au sein du cabinet Allen &Overy Luxembourg.Cette nouvelle édition esten vente au prix de 25 EUR (fraisde port inclus). Pour recevoir une copie dans lalangue de votre choix :DroitDuTravail@allenovery.comTél : (352) 44 44 55-332www.allenovery.comDeloitteLuxembourgFutures tendances enmatière de RHDeloitte Luxembourg a réaliséune étude internationalesur les tendances en matièrede RH pour 2011-2012, qui lui apermis d’identifier 12 grandestendances en matière de gestiondes RH.Quelques conclusions de l’étude :• Analyse de la main-d’œuvre :les sociétés doivent faire face àune pression croissante qui lespousse à évoluer rapidement.Parallèlement, les dirigeantsdeviennent plus expérimentésdans l’analyse des donnéeset ils attendent de leurs partenairesen RH qu’ils soient àmême de fournir des donnéesde performance clés et des informationsprévisionnelles surla main-d’œuvre, sans se limiterà des rapports historiques.• Les RH sur le cloud : une nouvellerévolution technologiquetouche également les RH. Deplus en plus de services sontdisponibles sur le cloud et viaInternet, une tendance qui nepeut être ignorée.• De l’échelle au treillis : lescarrières évoluent et prennentdésormais davantage la formed’un treillis. Les nouvelles exigencesen termes d’équilibreentre travail et vie privée, lessystèmes hiérarchiques plus horizontauxet la modification desrôles homme/femme requièrentune approche différente descarrières.• Marchés émergents : s’ils jouentun rôle important sur le plande la production, les marchésémergents deviennent égalementune réserve de talentssignificative qui offre des opportunitésconsidérables, mais poseégalement continuellement desdéfis en termes de différencesculturelles.84


Ressources humaines• Diversité et inclusion : les organisationsincapables d’inclure lacomposante diversité lutterontbientôt pour leur survie. Si lesgouvernements et sociétés seconcentrent encore très souventsur la seule différenceentre hommes et femmes, ladiversité est bien plus vaste, enparticulier dans un pays commele Luxembourg où 1/3 de lamain-d’œuvre traverse chaquejour les frontières pour se rendreau travail, où 3 langues sontparlées et 80 nationalités sontreprésentées.• Nouvelle génération de dirigeants: la génération Y actuellereprésente 20 % de lamain-d’œuvre, un chiffre quiatteindra 50 % dans 4 ans. Siles conflits générationnels nesont pas nouveaux, la vitesseà laquelle ils apparaissent achangé. Chaque société doitpar conséquent adapter sonstyle de leadership pour êtreprête à accueillir les talents dela nouvelle génération.• Talents et reprise : avec 68 %des employés à la recherchede leur prochain emploi, lessociétés basées au Luxembourgdevront également régler ceproblème immédiatement sielles veulent être en mesurede surfer sur la vague de repriselorsqu’elle arrivera.• Directeurs opérationnels pourles RH : le scénario de marchéactuel exige davantage des RHet demande une meilleure compréhensionde l’ensemble des« opérations », transformantainsi le rôle même des RH.• Gestion des RH dans un monderéglementé : après les récentstroubles économiques qui ontvu le retour massif des gouvernementsdans les économies,les erreurs deviennent plus coûteuses.Les règlements locaux etglobaux, tels que les politiquesde rémunération de la CSSF oules normes de Bâle ont un impactdirect sur les RH. Celles-cidoivent jouer un rôle-clé dans ledéveloppement d’une « culturedu risque » basée sur la sensibilisationde tous les employésinternes.• Leadership collectif : il est deplus en plus crucial pour lesentreprises d’aligner les comportementsdes employés surles objectifs organisationnels etd’inciter les employés à « agird’une même voix ».• Personnel externe : au coursdes récentes années de criseau Luxembourg, entre 2005 et2010, 1 poste de cadres intermédiairessur 4 devenu vacanta été remplacé par du travailintérimaire ou par un soutien defree-lances. Qui surveille leursconnaissances et leur savoirfaire? Leur talent ?• Réformes de la sécurité sociale: les réformes mises enplace dans le monde entierobligeront les employés à reporterleur retraite et mettrontles stratégies de gestion destalents internes des organisationsface à de nouveaux défis,d’autant plus grands qu’en 2018le Luxembourg comptera plusde personnes entre 50 et 60ans qu’entre 20 et 30. Informations et résultats del’étude : www.deloitte.com/lu/brochures/pdf/human-capital-trends-fr.85


Ressources humainesSex, Drugs & Rock‘n’Roll (3 e partie)Un salarié dépose une requête en licenciement abusif devant le tribunal du travail de Luxembourg,un autre salarié devant celui d'Esch-sur-Alzette. Dans les deux cas, l'employeur considère que lelicenciement est justifié, étant donné que le salarié aurait eu des propos injurieux visant son employeursur le célèbre réseau social Facebook, détruisant ainsi la relation de confiance ayant existéentre les parties.Facebook : « les amis demes amis sont mes amis » ?Dans le premier cas, un jeuneapprenti peintre avait tenu despropos désobligeants concernantson employeur sur Facebook, proposqui pouvaient être librementconsultés par tous.L'employeur soutenait quecela justifiait la dénonciation ducontrat d'apprentissage. L'employeurn'avait en l'occurrencepas pris de sanction contre sonapprenti, mais s'était plaint du comportementde ce dernier auprèsdes Chambres professionnellescompétentes qui, elles, avaientpris l'initiative de la rupture, motifpris du devoir de fidélité et derespect dû au patron.L'apprenti, quant à lui, invoquaittour à tour les argumentssuivants : le langage qu'il avaitutilisé correspondrait à celui desjeunes de son âge, et n'aurait doncpas le caractère de gravité invoquépar l'employeur ; ses proposauraient été écrits sous le coup dela colère suite à la remarque del'employeur qu'il fumait beaucoup ;quelqu'un d'autre aurait pu faireces commentaires à sa place, enson nom, et un collègue auraitd'ailleurs pu le faire en subtilisantson portable.Dans cette affaire, tout ensynthétisant les arguments des parties,le tribunal du travail de et àLuxembourg, dans son jugementdu 21 février 2011 relève, qu'enl'espèce, ce sont les Chambresprofessionnelles compétentes,et non pas l'employeur, qui ont(valablement) résilié le contratd'apprentissage. La demande del'apprenti, en ce qu'elle est dirigéecontre son ancien employeur, quin'est pas l'auteur de la résiliation,n'est donc pas fondée.Quand vie privée et mondedu travail se rencontrent...Dans la seconde affaire, devantle tribunal du travail d'Esch-sur-Alzette, un ouvrier communal avaitété licencié avec préavis pour avoirtenu des propos qualifiés par l'employeurd'outrageants et humiliantsà son encontre, et dénotant, selonl'employeur, « une volonté manifested'insubordination de natureà détruire l'autorité de l'employeurainsi que la relation de confiance »entre les parties, étant donné encoreque le bourgmestre figuraitparmi les « amis » (au sens donnépar le réseau social Facebook) dusalarié. Le salarié, quant à lui, niaitêtre l'auteur des propos litigieux,affirmant que n'importe qui auraitpu créer et alimenter un compteFacebook à sa place.Le tribunal du travaild'Esch-sur-Alzette, dans son jugementdu 15 novembre 2011, énoncele principe jurisprudentiel selonlequel « un fait de la vie personnelleou privée du salarié, tel qu'enl'espèce, ne peut en principe pasjustifier un licenciement, la « viepersonnelle » étant définie comme«l'ensemble des actes, paroles oucomportements du salarié qui sontsans rapport avec l'exécution ducontrat de travail » ou avec la viede l'entreprise ».Cependant, le tribunalrappelle également les exceptionsà ce principe : le licenciementpar l'employeur peut êtrejustifié « si ce fait personnel révèleun manquement du salarié àl'obligation de loyauté ou si soncomportement, « compte tenude ses fonctions et de la finalitépropre de l'entreprise, a créé untrouble caractérisé » au sein de86


Ressources humainescette dernière » (jugement du 15novembre 2011 précité).Dans l'affaire dont il estsaisi, le tribunal décide que lespropos tenus sur le compte Facebookdu salarié concerné nesont visibles que par un grouperestreint d'utilisateurs et que, étantégalement tenu compte des autrespropos tenus par le salarié sur soncompte Facebook, l'employeur nedémontre ni le trouble caractériséau sein de l'entreprise, ni l'insubordinationmanifeste à l'égardde l'employeur : le licenciementest par conséquent abusif.Etant donné que le salariéavait été licencié avec préavis de6 mois, le tribunal a estimé quele salarié n'avait pas subi de préjudicematériel. Le tribunal a parailleurs alloué à l'ancien salariéune indemnité de 2.500 EUR pourpréjudice moral.Sanctions pénalesIl est souvent fait mention, à titrede défense concernant des propostenus sur Facebook, de la possibilitépour n'importe quel tiersde créer une fausse identité oude s'emparer de celle d'autrui, etde faire, en ce nom usurpé, toutessortes de commentaires aussi incontrôlablesque répréhensibles.Si l'argument peut parfoissembler de mauvaise foi, il n'enreste pas moins valable dans certainscas : la chambre correctionnelledu tribunal d'arrondissementde et à Luxembourg a eu l'occasionde le sanctionner à plusieurs reprisesrécemment.Un amoureux évincé aréagi en s'introduisant frauduleusementsur la messagerie Hotmail etles comptes Facebook et MySpacede son ex-amie, en changeantses mots de passe et en envoyantdes messages insultants à tous lescontacts de cette dernière.Des perquisitions auprèsde l'Entreprise des Postes et Télécommunicationset LuxembourgOnline S.A. ont permis d'identifierles adresses IP à l'origine desmessages et leur détenteur, quiest passé aux aveux.Le tribunal d'arrondissement,dans son jugement du 3mars 2011, a condamné le jalouxintempestif à une simple amendede 1.250 EUR, « notamment auvu de ses aveux complets tout aulong de la procédure ».Un autre a, quant à lui, étécondamné à 6 mois de prison avecsursis, et amende de 1.500 EUR(tribunal d'arrondissement, chambrecorrectionnelle, jugement du 5 avril2011).Dans les deux affaires,le tribunal a rappelé les peinesencourues pour ce type d'infraction: « celui qui aura intentionnellementet au mépris des droitsd'autrui, directement ou indirectement,introduit des donnéesdans un système de traitementou de transmission automatisé, ousupprimé ou modifié les donnéesqu'il contient ou leurs modes detraitement ou de transmission »,par exemple en s'introduisant surle réseau social ou la messageried'autrui, est passible d'une peined'emprisonnement de 3 mois à 3ans et d'une d'amende de 1.250EUR à 12.500 EUR (art. 509-3 Codepénal). M e Hélène WeydertAvocat à la Courhelene.weydert@barreau.lu12, avenue Victor HugoL-1750 Luxembourg87


Nouvelles technologiesNEWSErnst & YoungUn programme destinéà aider les entreprisesde la Silicon Valley às’implanter au LuxembourgErnst & Young Luxembourg S.A.et le bureau Ernst & Young LLPsitué à San José ont développéconjointement le programme OpenDoors, conçu dans l’objectif deformer et d’assister les sociétésde la Silicon Valley à s’implanterau Luxembourg. Ce programme,lancé en Californie mi-février, offrede nombreuses possibilités à cessociétés souhaitant s’exporter àl’international. Ce one stop shopstructuré et centralisé met à dispositionune assistance adaptéeà chaque étape du cycle de vied’une entreprise.L’offre de services d’Ernst &Young inclut un package completdédié à la gestion de projets danssa globalité : création d’une sociétéau Luxembourg, préparation dubusiness plan, modélisation d’affaires,recherche et développement,structuration, conformitéfiscales et comptabilité.Les sociétés de la SiliconValley envisagent de s’implanter auLuxembourg pour diverses raisons :son excellente infrastructure, undes taux de TVA les plus compétitifsde l’Union européennepour certains types de revenus,un régime de propriété intellectuelleattractif, un système administratiffavorisant et facilitant lesdémarches, des lois de protectionde la propriété intellectuelle et uncadre réglementaire favorable aue-commerce. Le Luxembourg, situéau coeur de l’Europe, dispose d’uneconnectivité à haute capacité enfibres optiques avec de nombreuxpoints de connexion aux réseauxeuropéens et des taux de temps delatence très bas (3,5 terabps). Etantdonné son infrastructure en matièred’information, de communicationet de technologie, le Luxembourgest, par conséquent, propice àla mise en place des centres deconnectivité et de données. Enoutre, de par le grand nombred’institutions financières présentesau Luxembourg, notre pays a étéamené à investir largement dansdes centres de données sécurisés.La majorité de ces centres sont deconstruction récente, offrant desniveaux de service de type Tier IIIou Tier IV, améliorant donc laprotection/le respect de l’environnement.www.ey.com/LuxembourgRapport Top 10 risksin telecommunications2012Selon le dernier rapport Top 10risks in telecommunications 2012d’Ernst & Young, les questionsrelatives aux nouveaux modèlesd’entreprises, aux niveaux des dépensesen capital et à l’incertituderéglementaire représentent les plusgrandes menaces et opportunitésdans un secteur des télécommunicationsen mutation rapide.Pour la 1 ère fois, le rapportdémontre que l’incapacité à contrôlerles coûts ne figure plus parmi les10 risques les plus fréquemmentévoqués. Alors qu’un positionnementfortement défensif, auquels’ajoute la gestion dynamique desliquidités, a aidé les opérateurs àcomposer avec les incertitudes économiques,de nouveaux modèlesd’entreprises sont indispensablesà un déblocage de la croissance.Les 10 risques majeursidentifiés dans le secteur des télécomspour 2012 sont :1. manque d’évolution des modèlesd’entreprises des minutesaux octets ;2. désintérêt vis-à-vis de l’évolutionchangeante du client ;3. manque de confiance dans leretour sur investissements ;4. manque d’information sur lapossibilité de transformer lademande en valeur ajoutée ;5. manque de visibilité sur l’avenirréglementaire ;6. incapacité à capitaliser sur denouveaux types de connectivité;7. fusions & Acquisitions et stratégiesde partenariat mal formulées;8. incapacité à définir de nouvellesmesures commerciales ;9. respect de la vie privée, sécuritéet résilience ;10. manque de flexibilité organisationnelle.Olivier Lemaire, EMEIATelecommunications Leader chezErnst & Young, se dit confiant« dans la capacité du Luxembourgà continuer d’attirer des opérateursde télécoms et de les assisterdans leurs stratégies destinées àmaintenir et à accroître la valeurdans l’environnement de risqueactuel. Grâce à une infrastructureICT de pointe, un environnementpolitique et un cadre règlementairefavorables à la conduite desaffaires, le Luxembourg comptede nombreux atouts, mis à dispositiondes sociétés qui vont toutd’abord appréhender, puis gérerles risques et enfin évaluer lesbonnes opportunités ». www.ey.com/LuxembourgEdition 2012Les qualificationsde demain dans ledomaine des TICLes qualificationsde demain dans ledomaine des TICLes entreprises ontbesoin de niveaux deformation toujoursplus élevésLa Fedil, l’ABBL et la clc, en collaborationavec ICTluxembourg,ont publié les résultats de la 6 eenquête consécutive portant surles qualifications recherchées dansle domaine des Technologies del’Information et de la Communication(TIC) dans le secteur privé.L’initiative est soutenue par lespartenaires institutionnels, à savoirla Chambre de commerce/Luxembourg School for Commerce,le ministère de l’Educationnationale et de la Formationprofessionnelle, le ministère duTravail et de l’Emploi ainsi quel’Agence pour le développementde l’emploi (ADEM). Le projet aen outre bénéficié du concours del’Union européenne à travers leprogramme EURES (partenariatADEM-CEPS/ INSTEAD).Les entreprises membresdes 3 organisations patronales partenairesdans l’enquête ont étéinterrogées sur leurs prévisionsd’embauche dans un avenir rapprochéde 2 ans. Les résultats obtenusmontrent qu’il y a de fortesprévisions d’embauche pour lespersonnes qualifiées dans le domainedes TIC, notamment auxniveaux analyse, développement etmaintenance de logiciels, analyse,développement et administrationde systèmes informatiques ou encoreservice clients.En termes qualitatifs, lesentreprises ont exprimé des exigencesde formation élevées pourla plupart des professions : le niveauBAC +2 est un minimum requisdans 93 % des cas. Par contre, lesprévisions d’embauche pour le niveauBAC sont en nette régression(2 % en 2012 contre 5 % en 2010).En termes absolus, les réponsesfournies par 187 entreprises ayantparticipé à l’enquête indiquent queles prévisions d’embauche sont enhausse (417 prévisions d’embaucheen 2012 contre 188 en 2010). Asouligner que ces résultats sont88


Nouvelles technologiesdes prévisions, ne représentantpas des promesses d’embauchede la part des entreprises et qu’ilsdoivent, partant, être interprétésavec précaution.A noter également que 72 %des postes à pourvoir proviennentde créations de postes, ce qui reflèteun optimisme certain de lapart des dirigeants d’entreprise.Lors de la dernière enquête, lescréations de postes représentaientencore 59 % des estimations.A côté des messages liésdirectement à la formation initiale,les partenaires analyseront les possibilitésen matière de formationcontinue afin de pouvoir satisfaireà court terme les besoins imminentsdes entreprises luxembourgeoises.L’étude est disponible auprès desdifférents partenaires et peut êtretéléchargée sur www.fedil.lu.Université duLuxembourgLe professeur BjörnOttersen lauréat duPrix Technical AchievementAward de l’IEEELe professeur Björn Ottersten,directeur de l’InterdisciplinaryCentre for Security, Reliabilityand Trust (SnT) de l’Université duLuxembourg, a reçu le Prix TechnicalAchievement Award par lasection Traitement du signal (SignalProcessing Society) de l’IEEE à Tokyoau Japon. Le prix de renomméeinternationale récompensedes réalisations d’excellence dansle domaine des Technologies del’Information et de la Communication(TIC).Björn Ottersten a été choisipour cette récompense en particulierpour ses travaux dans letraitement du signal de réseau etla communication sans fil – deuxdomaines qui ont constitué le « filrouge » de sa carrière. Quels principesthéoriques doit-on suivre etmettre en œuvre pour utiliser descanaux multiples en parallèle dansles systèmes de communicationcomplexes et ainsi pouvoir augmenterleur performance ? Depuisses études de doctorat à l’Universitéde Stanford, aux Etats-Unis,cette question a toujours fascinéBjörn Ottersten et l’a accompagnédans un grand nombre d’institutionsscientifiques en Suède, enBelgique et au Luxembourg, pourdonner naissance ensuite à desapplications économiques, notammentpar le biais d’une créationréussie d’une entreprise technologiquedans la Silicon Valley. www.uni.luCodipro1 ère application iPhone/iPad dans le secteurindustriel desanneaux de levageLa catégorie Economie et entreprisesde l’App Store, certes déjàbien fournie, ne l’est pas encorebeaucoup au niveau industriel.Elle était même jusqu’il y a peuvierge de toute application éditéepar un spécialiste des anneauxde levage articulés. Début février,Codipro a remédié à cemanque en publiant la 1 ère applicationiPhone/iPad de ce secteur.Gratuite de surcroît.L’application, disponiblepour l’instant en anglais, en françaiset en allemand (elle le sera àterme en italien et en espagnol),permet aux utilisateurs d’iPad etd’iPhone de visualiser toutes lesinformations présentes sur le siteWeb, depuis le catalogue completet détaillé des produits jusqu’auxdernières nouveautés et actualités,en passant par les galeries photoset la vidéo de présentation de Codipro.L’entreprise peut égalementcommuniquer en temps réel sesdernières innovations à ses utilisateurs,grâce au mode push.Codipro conçoit et fabriquedes anneaux de levagearticulés, brevetés et conformesaux normes de sécurité les plusstrictes. Ils sont particulièrementappropriés au levage et à la rotationde charges lourdes.Depuis son rachat en 2004par les actionnaires de No-NailBoxes et son déménagement enleurs locaux à Wiltz, cette entrepriseoriginaire de la région du Mans(France) est en croissance continue,avec une fabrication annuelle deplus de 35.000 anneaux. Lauréate fin2011 du 1 er Export Award décernépar la Chambre de Commerce etl’Office du Ducroire luxembourgeois,l’entreprise exporte dans 32pays à travers le monde et compte15 collaborateurs. http://itunes.apple.com/be/app/codipro/id495946353www.codipro.netCVCE etUniversité duLuxembourgLe numérique s’invitedans les scienceshumaines et socialesFin mars, des chercheurs internationauxse sont réunis à l’Abbayede Neumünster à l’initiativedu CVCE et de l’Université duLuxembourg pour étudier l’incidencedes nouvelles technologiessur la recherche et l’enseignementen sciences humaines et socialeset pour dégager de nouvelles approchesméthodologiques.Le symposium DigitalHumanities Luxembourg (DHLU2012) s’inscrit dans leur programmede recherche commun DigitalHumanities Luxembourg: thefuture of research in humanitiesand social sciences. À la croiséede l’informatique et des scienceshumaines, sociales, politiques etéconomiques, les Digital Humanitiessont une discipline récentequi a notamment pour ambitiond’utiliser les technologies numériquesà des fins de recherche etd’enseignement. Le colloque, préparépar le Digital Humanities Labdu CVCE et l’unité de recherchesIdentités Politiques – Sociétés –Espace (IPSE) de l’Université, aainsi été l’occasion d’aborderla question de la légitimité dessites Web comme sources pourles historiens, l’évolution futuredes archives numériques, la recherche,l’écriture et la diffusiondes sciences humaines.Suite au symposium DHLU2012, le CVCE et le Trier Center forDigital Humanities ont organiséle 1 er THATCamp de la GrandeRégion. Deux jours durant, deschercheurs internationaux – parmilesquels bon nombre d’humanistesde la communauté numérique, maisaussi plusieurs experts des médiasnumériques – ont pu échanger leursidées sur les outils et les méthodeset se sont essayés au concept de« non-conférence », très répanduaux États-Unis. Le format THAT-Camp propose des échangespratiques, des présentationsspontanées et une communicationdynamique. Comme le veutla tradition, le programme n’a étéfixé que peu de temps avant laconférence, le déroulement du 2 ejour a été décidé par le public quia proposé et voté les thèmes dujour… Les sessions proposées ontdonné notamment des informationssur les standards d’encodage de89


Nouvelles technologiestextes numériques et permis des’initier à de nouveaux logiciels.Elles ont offert l’occasion de discuterdu traitement des publicationsscientifiques pour le Webou de s’interroger sur les champsd’actions potentiels pour les applicationsmobiles (Apps) dans lecadre du transfert de contenus dessciences humaines. Les discussionsont porté également sur les problèmesliés aux droits d’auteurs.Le tout renforcé par un appel pourfaire avancer l’idée du libre accès(Public Domain, OpenAccess). Retrouvez les abstracts des interventionset plus d’information sur www.digitalhumanities.lu et sur https://twitter.com/#!/dhluxembourg.Tous les sujets et résultats du THAT-Camp ont été enregistrés via unbloc-notes numérique. Un résumé setrouve sur http://luxembourg2012.thatcamp.org.EditusNouvelle version 2.0.de son appli Editus.lupour AndroidLes amateurs du système d’exploitationopen source peuvent dorénavantaccéder à leurs contacts préférésvia un carrousel dynamique.Pour aider et faciliter la rechercheen situation de mobilité, la nouvelleversion de l’appli Editus.lu intègrela suggestion de recherche. Ellea également reçu une nouvelleinterface graphique. L’appli permetla recherche de professionnels etde particuliers au Grand-Duchéet dans la Grand Région procheou encore l’identification d’un numérode téléphone, par le biaisde la recherche inversée. Grâceau GPS du téléphone, l’utilisateurpeut utiliser la fonction Autour demoi, qui lui permet de faire desrecherches de proximité. L’applifournit également les plans et itinérairesdes contacts remontés. Lemoteur de recherche s’appuie surla technologie PERTIMM (éditeurde logiciel français, spécialiste desmoteurs de recherche) et permetde trouver par produits et services.La nouvelle version offreaccès au tout premier widget développépar Editus. En installant lewidget sur son Android, l’utilisateurpeut accéder directement aux 4rubriques de contacts les plus recherchéessur Editus.lu (restaurants,pharmacies, garages et coiffeurs)depuis son écran d’accueil, sansdevoir lancer l’application.En mars, Editus.lu (fixe +mobile) enregistrait plus de 1,065million de visites (Metriweb + Xitimars 2012). La part mobile représenteplus de 22 %, soit plus d’1visite sur 5 sur Editus.lu se fait viaun accès mobile (smartphone, tablette…).Deezer forTango15 millions de titrespour une entrée enmusique sur le marchédu DivertissementLe service de musique Deezer forTango ouvre l’intégralité du catalogueDeezer aux clients Tango. End’autres termes, les fans de musiquedisposent désormais d’une offre leurpermettant d’accéder à 15 millionsde titres depuis leur ordinateur, leurtablette ou leur smartphone. Leservice Deezer for Tango se déclineen deux offres : Deezer Premiumet Deezer Premium Plus.Avec Deezer Premium etavec l’abonnement Tango Complet,les clients bénéficient d’un accèspermanent aux 15 millions de titresdu catalogue pour une écoute enstreaming sur leur ordinateur. Ceservice peut être souscrit gratuitementpour les abonnés à TangoComplet, mais est aussi disponibleen option pour les abonnés mobilesau prix spécial lancement de3,99 EUR/mois (4,99 EUR/mois àcompter du 1/09/2012).En souscrivant à l’optionDeezer Premium Plus, les clientsTango peuvent, en plus des avantagesde Deezer Premium, téléchargermais aussi écouter en mode nonconnecté leurs morceaux préféréssur leur smartphone ou leur tablette.Ce service est associé à l’offre TangoComplet pour un supplément de4,99 EUR/mois. Pour les abonnésmobiles, une offre spéciale lancementest également disponible auprix de 7,99 EUR/mois (9,99 EUR/mois à compter du 1/09/12). Enfin,le service Deezer Premium Plus estoffert aux clients Tango cumulantun abonnement Tango Completet un abonnement mobile (TangoiPhone, Tango Smart45 ou TangoEasy Total).Les clients Tango peuventsouscrire à l’une des offres par SMSgratuit, via l’appli Tango, mais aussipar simple appel au Service Clients,ou encore en visitant l’un des pointsde vente. www.tango.luTelecomLuxembourg1 er opérateur à interconnecterle nouveaudatacentre à RoostTelecom Luxembourg poursuitl’expansion de son réseau de fibreoptique européen en interconnectantle nouveau datacentre deLuxConnect à Roost (Bissen) via2 liens fibres redondants.Dans ce nouveau centre(design Fault-tolerant (Tier IV) andHighly available (Tier III)), TelecomLuxembourg dispose d’une salle de325 m² (avec une option d’extensionà 650 m²) offrant un hébergementà haute valeur ajoutée. Trois deses clients ont déjà fait le choix detravailler avec les équipes du sitede Roost et sont ainsi les premiersà y être opérationnels depuis ledébut de ce mois.Sur le site de Roost, l’opérateurprivé a également installé denouveaux bureaux qui auront pourvocation d’assurer le Disaster RecoveryPlan de son NOC (NetworkOperations Center) dont le sitede production est basé dans lepremier datacentre de LuxConnectà Bettembourg. www.telecomluxembourg.comDistribution dejeux en lignePartenariat entre Innovaet Telindus pourle marché européenInnova, leader russe de distributionde jeux en ligne massivementmultijoueur (MMO) en Russie etdans la CEI, a choisi le Luxembourgcomme lieu privilégié pour y implanterson siège ainsi que sonnouveau datacentre européen.Innova concentre actuellementses efforts sur le jeu Lineage IIpour l’adapter dans plusieurs langueseuropéennes. Des serveursdédiés seront fournis au fur et àmesure que le jeu sera adapté àchaque marché spécifique et dansles différentes langues (anglais,allemand, polonais, français, etturc). Pour atteindre cet objectif,la société a cherché un partenairesolide capable de soutenir sonexpansion européenne et de luiapporter un datacentre fiable ainsiqu’un réseau Internet de qualitédans toute l’Europe. Elle a choisiTelindus et a conclu un partenariatavec la société luxembourgeoise. www.telindus.lu90


La simplificationadministrativeFaites-en profiter votre entrepriseSimplification.lument européen et du Conseil du21 mai 2008 sur certains aspectsde la médiation en matière civileet commerciale, mais va au-delàdes dispositions de celle-ci enélargissant le champ d’applicationde la médiation également auxprocédures internes luxembourgeoises,la directive se limitant àdes situations transfrontalières.La loi définit la médiationcomme un « processus structurédans lequel deux ou plusieurs partiesà un litige tentent volontairementpar elles-mêmes de parvenirà un accord sur la résolution deleur litige avec l’aide d’un médiateurindépendant, impartialet compétent ». Contrairementau juge, le médiateur n’imposepas de décision ou de solution,mais guide les parties à trouverelles-mêmes un accord.Il y a lieu de distinguerdeux types de médiation : lamédiation conventionnelle et lamédiation judiciaire. La médiationconventionnelle est exclusivementdécidée par les parties concernées.A cet effet, celles-ci établissentune convention dont le contenuest prescrit par la loi. Le médiateurne doit pas nécessairement êtreLa loi du 24 février 2012 transpose ladirective 2008/52/CE du Parlement européen et duConseil du 21 mai 2008 sur certains aspects de lamédiation en matière civile et commerciale, mais vaau-delà des dispositions de celle-ci en élargissant lechamp d’application de la médiation également auxprocédures internes luxembourgeoises, la directivese limitant à des situations transfrontalièresagréé. La médiation judiciaire,quant à elle, est proposée par lejuge au cours d’une affaire devant letribunal. Les parties ont égalementle droit de la demander au juge.Pour cette forme de médiation, lemédiateur peut être agréé ou non,à l’exception de la médiation enmatière familiale, où il doit toujoursêtre agréé.L’agrément est délivré parle ministre de la Justice à duréeindéterminée sur base de critèresd’honorabilité, de compétence,de formation et d’impartialité. Ence qui concerne la formation, lerequérant pour un agrément doitdisposer d’un master en médiationou d’une expérience professionnelled’au moins 3 ans, complétéepar une formation spécifique àdéterminer par voie de règlementgrand-ducal.Il est important de noterqu’en cas de médiation judiciaire,le juge peut homologuer l’accordtrouvé. Par cette homologation,il contrôle entre autres si le litigea bien été résolu et lui accordeun caractère exécutoire.(1) Loi du 24 février 2012 portant -introduction de la médiation enmatière civile et commerciale dansle nouveau Code de procédurecivile ; - transposition de la directive2008/52/CE du Parlement européenet du Conseil du 21 mai 2008sur certains aspects de la médiationen matière civile et commerciale ;- modification de la loi modifiéedu 10 août 1991 sur la professiond'avocat ; - modification de l'article3, paragraphe (1), point 1. de laloi du 3 août 2011 portant miseen application du règlement (CE)N° 4/2009 du 18 décembre 2008La médiation enmatière civile etcommercialeLa loi du 24 février 2012 (1) introduitla médiation dans le nouveau Codede procédure civile. La médiationpeut être considérée comme unealternative à la procédure judiciairenormale, permettant aux partiesconcernées de régler elles-mêmesleur litige sans devoir parcourir laprocédure lourde et de longuehaleine liée à une affaire en justice.Au Luxembourg, plusieursformes de médiation ont déjà vule jour au cours des dernières années,notamment l’Ombudsman,compétent pour les litiges entreles citoyens et les administrationspubliques ou la médiation pénaletentant de réparer le dommagecausé à la victime par un crimeou un délit.La loi du 24 février 2012,tout en prenant en compte laproposition de loi de la députéeLydie Err, déposée le 11 juin 2011,a pour vocation d’institutionnaliserla médiation en matière civile etcommerciale en lui donnant uneassise juridique au nouveau Codede procédure civile. Elle transposela directive 2008/52/CE du Parlerelatifà la compétence, la loiapplicable, la reconnaissance etl'exécution des décisions et lacoopération en matière d'obligationsalimentaires, modifiantle nouveau Code de procédurecivile ; et - modification des articles491-1 et 493-1 du Code civil(Mémorial N° 37 de 2012 ; http://www.legilux.public.lu/leg/a/archives/2012/0037/index.html).Simplificationadministrative enmatière de gestiondes déchets :loi du 21 mars 2012relative à lagestion des déchetsAvec l’introduction des notions desous-produit et de fin du statut dudéchet, un certain nombre d’objetsou de produits ne doivent plusêtre considérés comme déchetset ne sont donc plus soumis aucontrôle applicable aux déchets.Par conséquent, les installationsutilisant ces matériaux ne sont pasconsidérées comme des établissementsde traitement de déchetset ne sont donc plus soumisesaux exigences législatives en lamatière. Par ailleurs, différentesobligations d’autorisation oud’agrément ont été regroupées.Ainsi, pour les établissements quieffectuent une opération de valorisationou d’élimination, lesautorisations peuvent être obtenuespar une seule procédured’autorisation. L’agrément pourprendre en charge dans un systèmecollectif les obligations quiincombent aux producteurs sous lerégime de la responsabilité élargie91


Bon à savoirLa portée d’une garantie :cautionnementou garantie autonome ?Les entreprises, dans leurs relations bancaires, dans le cadre d’acquisition ou de marchés de travaux,recourent au cautionnement ou à la garantie autonome en tant que garantes ou bénéficiaires. Cescontrats, aux effets distincts, se révèlent délicats dans leur rédaction et l’entreprise doit se garderd’avaliser les formules standard, les tribunaux veillant scrupuleusement aux mots employés, n’hésitantpas à requalifier les contrats.Le cautionnement est le contratpar lequel une personne, la caution,s’oblige envers le créancierà payer la dette d’une autre personne,le débiteur principal, si ellene s’exécute pas elle-même. Unegarantie autonome est le contratpar lequel une personne, le garant,s’oblige envers le créancier àpayer, à première demande, unecertaine somme, à titre de garantiede l’exécution d’un contrat debase. Ces deux garanties reposentsur le recours à une personne avecpour but de servir de garantie àun créancier. Les deux contratsse réfèrent à un contrat de basedont il faut garantir l’exécution.Au-delà de ces éléments, toutoppose ces deux mécanismes.Aussi, l’entreprise doit-elle êtrealertée sur les engagements qu’ilscréent.Le cautionnement est unengagement accessoire à l’obligationgarantie issue du contratde base : le cautionnement est donc tributairedes vicissitudes des relationsavec le débiteur principal ;ainsi, la caution peut s’opposerau paiement en faisant valoirla nullité du contrat de base,son inexécution, se prévaloir deséventuels délais de paiementoctroyés au débiteur principalou des autres causes d’extinctionde la dette principale pour éviterde payer. En d’autres termes,dans le cautionnement, il y aunicité des dettes ; en cas de résiliation par la cautionde son engagement, lacaution restera tenue, aprèsla fin du cautionnement, desdettes nées avant la fin ducautionnement.Au contraire, la garantieautonome entraîne un engagementplus fort pour le garant carle caractère accessoire n’existeplus. La garantie autonome créeun engagement du garant, détachédu contrat de base, ce quiimplique que : le garant doit payer le créancier,dès que ce dernier appelle lagarantie ; le garant ne peut opposeraucune exception issue ducontrat de base, peu importantla nullité de ce dernier, lecaractère non exigible de lacréance ou le comportementcritiquable du créancier dansl’exécution du contrat de base ; en revanche, en cas de résiliationd’une garantie autonomeà durée indéterminée, le garantne sera plus tenu si la garantien’a pas été appelée avant sarésiliation.L’appel à la garantiepourra certes être assorti de mo-dalités, telles qu’une déclarationdu créancier confirmant que sondébiteur est en défaut, sans pourautant pouvoir exiger la preuvedu défaut du débiteur. Le garantpourra certes se prévaloir de lafraude du créancier, condition dublocage de la garantie, mais ellese révèle, en pratique, illusoire.En cela, la garantieautonome est une garantie redoutablementefficace pour lecréancier et dangereuse pourle débiteur. Dans ce contexte,et alors même que ce type degarantie est issu de la pratiqueet n’est pas réglementé par la loiluxembourgeoise, les tribunauxsont attentifs à toute maladresserédactionnelle et, dans le doute,tendent à requalifier la garantieautonome en cautionnement.Ainsi, le caractère indépendantde la garantie autonomedoit être accentué. Enpratique, une garantie autonomedevra ainsi comporterles éléments suivants :‣ mention d’une somme précise,pour éviter d’avoir à se référerà la propre dette du débiteur ;en particulier, des mentionséquivalentes à « tout montantqui pourrait être dû par le débiteur» est à proscrire ;‣ référence au fait que le garantne peut opposer aucuneexception tirée du contrat debase ;‣ obligation par le garant depayer à première demandedu créancier ; à cet égard, lajustification d’un défaut parle débiteur principal est àproscrire. M e Dorothée CiolinoAssociéeM e Franck CeraAssociéDCL Avocats93


Bon à savoirLoi du 23 octobre 2011relative à la concurrenceLes entreprises mieux informées surles questions de concurrence dans un butde compétitivitéCertes, la loi du 23 octobre 2011(la loi), entrée en vigueur le 1 erfévrier 2012 et abrogeant cellesdu 11 mars 2004 et du 17 mai2004 relatives à la concurrence,apparaît structurellement commeun renforcement du Conseil dela concurrence. Toutefois, la loimet au cœur du dispositif unemeilleure protection et informationdes entreprises confrontéesà cette législation.Sur le plan des principes,la loi confirme : les principes fondamentaux destraités européens relatifs à laconcurrence, comme la libertédans la fixation des prix, citéepar l’article 2 de la loi ; la prohibition des ententes citéeà l’article 3 de la loi ; la prohibition d’abus de positiondominante, telle que citée parl’article 5 de la loi.Par ailleurs, la loi renforcel’autorité du Conseil de la concurrencecomme une autorité indépendanteet étend ses prérogativespar une séparation fonctionnelle del’instruction et de la décision desaffaires de concurrence. La fusionde l’Inspection de la Concurrenceet du Conseil de la concurrence metun terme à la division des autoritésde concurrence, facteur de dysfonctionnement.Désormais, la seule autoritécompétente en matière de laconcurrence est dotée du pouvoird’investigation et décisionnel.L’extension des pouvoirsdu Conseil de la concurrenceLe Conseil de la concurrence estdésormais doté de tous les moyensnécessaires pour identifier les problèmesde compétition et disposedes instruments nécessaires à répondreaux risques concurrentiels.Sa saisine a été modifiée par l’introductionde l’autosaisine, jusqu’àprésent non prévue par la loi antérieure.L’article 10 de la loi disposeque le Conseil de la concurrencepeut intervenir de sa propre initiativeou à la demande de tout tiersintéressé ayant un intérêt légitimedans l’affaire, ou à la demande duministre. Néanmoins, l’acte de saisinedoit contenir une descriptiondétaillée du fait dénoncé et tousles éléments de son existence présuméequi sont à la disposition del’auteur de la saisine.De surcroît, le Conseil de laconcurrence se voit attribuer unefonction d’analyse, l’article 29 de laloi lui permettant d’émettre un avisà son initiative, soit à la demande duministre sur les questions relativesà la concurrence. En revanche, sonavis devient obligatoire pour lesprojets de lois ou de règlementsrelatifs à une modification ou à uneapplication de la loi, mais aussilorsqu’un projet tend à instituer unrégime nouveau ayant directementpour effet de soumettre l’exerciced’une profession ou l’accès d’unmarché à des restrictions quantitatives,d’établir des droits exclusifsdans certaines zones ou d’imposerdes pratiques uniformes en matièrede prix ou de conditions de vente.Dans le même ordred’idée, l’article 30 de la loi permetau Conseil de la concurrencede diligenter des enquêtes sectoriellesou par types d’accordsdans différents secteurs. Il peutpublier le rapport sur les résultatsde son enquête et inviter les partiesintéressées à lui communiquerleurs observations.La protection et l’informationdes entreprisesLe Conseil de la concurrence peutinformer les entreprises par lettred’orientation informelle sur l’interprétationqu’il entend conféreraux règles de la concurrence parrapport à des questions nouvelleset non résolues. Par ailleurs, lesrègles de clémence de l’article 21de la loi prévoient, sous certainesconditions, l’exemption d’amendeou la réduction d’amende pourles entreprises qui, les premières,fournissent des éléments de preuvedestinés à identifier une violationde la loi.En tout état de cause, lesentreprises se verront indiquer, parle Conseil de la concurrence, lesvoies de recours et les délais applicablesen cas de demande derenseignements, et elles bénéficierontd’un encadrement plusstrict des perquisitions opéréeslors de l’inspection de leurs locaux.Enfin, il est à noter que le niveaumaximal des amendes a été revuà la baisse en cas de fournitureinsuffisante ou insatisfaisante derenseignements.L’arsenal juridique étantdésormais en place pour un travaileffectif et opérationnel duConseil de la concurrence, lesentreprises doivent se préparerà appréhender ce contexte juridiquerevisité pour lequel unebonne connaissance des réflexesà adopter tant en interne (formationsà une éventuelle enquête, garantiedu secret d’affaire, confidentialitédes données, audits…) que vis-àvisdes concurrents ou du Conseilde la concurrence (utilisation de laprocédure de clémence, visée deslettres d’orientation…) est désormaisindispensable. M e Emmanuelle RagotAvocat à la CourHead of IP - TMTWildgen, Partners in Law94


JurisprudenceBon à savoirDeux récentes décisions rendues par laCour d’appel siégeant en matière de travail1. Dans un arrêt du 26 janvier2012, la Cour rappelle que ladisposition du Code du travailen vertu de laquelle « en cas desuspension de l’exécution ducontrat pendant la période d’essai,cette période est prolongéed’une durée égale à celle de lasuspension, sans que la prolongationde l’essai ne puisse excéderun mois », ne signifie pas que ladurée de la protection contre lelicenciement du salarié maladeest également limitée à 1 mois.Le salarié en incapacité de travaildûment constatée est protégépour toute la durée de sa maladiecontre le licenciement, sauf àvoir sa période d’essai prolongéepour la durée de son incapacitéde travail, avec une prolongationmaximale de 1 mois.2. Dans une décision du 19 avril2012, la Cour a conclu au bienfondéd’un licenciement avec effetimmédiat d’un salarié bloqué à lafin de son congé à l’aéroport duCongo. Un salarié, voyageant avecdes papiers administratifs périmésou provisoires, se manœuvre dansl’impossibilité matérielle de remplirson obligation contractuelle principale,à savoir l’exécution de saprestation de travail et ne sauraitinvoquer un cas de force majeureou une situation indépendantede sa volonté pour justifier sonabsence du lieu de travail. Source : InfosJuridiques N°4/12 de la CSL. Lanewsletter intégrale peut être consultée surwww.csl.lu.95


GolfLe golf dans la région de LisbonneLe golf… et le tourismeLe golf au Portugal ne se résume pas à la célébrissime Algarve. En effet, la région de Lisbonne propose,avec quelque 22 parcours de golf dans un rayon d’une cinquantaine de kilomètres, allant de Praia d’El-ReyGolf au nord à Troia Golf Championship Course au sud, une offre de séjour très intéressante avec conjointementla visite de la très belle capitale portugaise et la pratique de notre sport favori.Trou n° 5 de Penha Longa.Une pierre haute domine le parcours de Penha Longa.Avec un climat extrêmement favorableà la pratique d’un sportde plein air, la région de Lisbonnedispose de quelques joyaux quiméritent le détour, avec notammentle très beau Quinta do Peru Golf &Country Club, situé au pied dela Serra da Arrabida. Quinta doPeru (ferme du dindon en portugais)était à l’origine une fermefamiliale transformée en 1994 enparcours de golf par l’architecteRocky Roquemore. Le tracé trèsintelligent commence en douceurpour la première partie du parcours,se poursuit en beauté avecle trou n° 12, un par 4 bordé parun lac, et se termine avec le trèssélectif trou n°16, un long par 3défendu par un redoutable obstacled’eau. L’ensemble de ce parcoursest remarquablement entretenu,les greens y sont extrêmement rapideset l’accueil très sympathiquecontribue à offrir des conditionsidéales à la pratique du golf, quelque soit le niveau technique desjoueurs. Il faut cependant avouerque certains trous nécessitent unestratégie et une technique suffisantepour scorer agréablement.Aux deux questions essentiellesque doivent se poser tous lesgolfeurs après avoir « enquiller ledernier putt », à savoir : ai-je enviede rejouer ce parcours ? Et ai-jeenvie de le rejouer souvent ? Lesréponses sont évidemment oui !Penha LongaDominant le circuit automobiled’Estoril, le Penha Longa Hotel &Golf Resort propose un parcoursde 18 trous et un parcours de 9trous, dessinés par Robert TrentJones Jr. Le nom de Penha Longa(Haute Pierre en portugais) provientd’une pierre surmontée d’une croix,située sur le sommet d’une collineavoisinante, indiquant aux fidèlesla présence d’un monastère. Celieu de prière, qui est inclus dansle resort, existe encore à ce jour.Les 18 trous de l’Atlantic Courseserpentent parmi des innombrablesessences d’arbres et proposentun tracé vallonné avec, pour lespars 4 et 5, des attaques de greensquasiment toujours en montée etdes pars 3 pratiquement tous endescente. Le choix des clubs revêtune importance déterminantedans le score final de ce parcourstechnique et intéressant où chaquetrou est différent de celui qui leprécède.De plus, le fameux troun° 5 de Penha Longa, avec songreen souligné par un antiqueaqueduc romain, restera dans lamémoire de chaque golfeur ayanteu le plaisir de le jouer. Parmi lesautres parcours de la région lisboètefigure le Montado Hotel &Golf Resort qui offre la particularitéde proposer un parcours large etplat, aux fairways très accueillantset aux vastes greens relativementaisés à jouer. Ce parcours procurel’agréable sensation de maîtriserla pratique du golf !Et un peu de tourismeEn outre, la ville de Lisbonne,située à l’embouchure du Tage,avec son histoire allant du néolithiqueaux temps modernes, enpassant par l’Empire romain et leMoyen Âge, propose une multitudede lieux historiques, tels quela célèbre Place du Commerceau cœur de la vielle Ville ainsique des ensembles très récents,comme le tout nouveau quartierayant accueilli l’Exposition Universellede 1998, qui coïncida avecla commémoration du 500 e anniversairedu voyage sur la Routedes Indes de Vasco de Gama. Lavisite dans la région de Lisbonnepermet d’allier la découverte dela culture et la pratique du golf,sans oublier les plaisirs de la table,accompagnés de très bons vinset, par-dessus tout, la dégustationdes délicieux pastéis de Belém ! Gérard KarasPhotos-Gérard Karas98


Etapes gourmandesMeliã, Viva España !Sur la place de l’Europe, l’Espagne est à l’honneurDepuis que l’hôtel Melia a ouvert ses portes il y a trois ans, son restaurant Aqua s’est donné pour mission d’importerla gastronomie d’outre-Pyrénées sous nos latitudes septentrionales. Pour l’arrivée des beaux jours, les espacesont été revus et une terrasse abritée accueille désormais les amateurs de calme, en plein quartier d’affaires.L’extérieur ressemble à un parallélépipèdeà l’envers, une formesimple, moderne, chic, que l’ondoit à l’architecte luxembourgeoisJim Clemes. A l’intérieur, l’espacese divise en une multitude d’ambiancesdifférentes, sur plusieursniveaux, avec 2 entrées : l’une surla place de l’Europe, près de laPhilharmonie, et l’autre, sur le parkDrai Eechelen, près du Mudam.Côté restaurant, l’Aquapropose de tourner le dos auxclichés de la cuisine espagnolepour faire découvrir une vraiegastronomie à la décontractiontoute méditerranéenne. La carte,traduite en 4 langues (espagnol,français, anglais et allemand) déclinedes plats inspirés par toutesles régions ibériques, dans un espritalliant plaisir et santé.La clientèle du midi vientessentiellement des bureaux alentourset du Centre des congrès,qui se mélangent aux artistes musiciensen répétition à la Philharmonieou aux plasticiens venus duMudam. Le soir, les spectateursde la salle de concert se mêlentaux résidents de l’hôtel en individuelou en collectif (délégationseuropéennes). Pour servir cetteclientèle très internationale, lepersonnel, issu de 25 nationalités,doit au minimum parler 3 langues.cherchent la convivialité, en versionrapide ou plus alanguie, la formuletapas sur mesure. Ces bouchées,aussi graphiques que gastronomiques,et qui peuvent s’envisageren formule « à partager »,sont la garantie d’une plongéedans une Espagne savoureuse,moderne et informelle (20 EURpour 6 tapas généreuses). Le midila formule Business lunch est parfaitementadaptée à une clientèled’affaires pressée et exigeante :Photos-Labo Sudune entrée, un plat, un dessert, àchoisir parmi 3 à 4 propositionsdans chaque catégorie, pour 22EUR. Le menu du soir offre quantà lui un choix parmi 2 entrées, 2plats et 2 desserts pour 35 EUR. Sivous aimez la viande, ne résistezpas au Secreto, cette pièce tendreprovenant de l'échine de porcnoir ibérique et ayant un agréablegoût de noisette ! Si vous aimezplutôt le poisson, les tagliatellesnoires à l’encre de sèche, calamarsGrande variété deformulesLa carte du restaurant Aqua estconçue pour satisfaire des appétitsvariés. Pour les personnes qui resautéset lotte sont faites pourvous. Enfin, s’il fait très chaud,optez pour le gazpacho de pastèquesaux gambas marinées. Ilne faut pas oublier la carte desvins, à 99 % espagnole et dontle livret explique, de façon trèspédagogique (cartes d’Espagneà l’appui), toutes les richesses.Pour vos projets de banquetsou séminaires, le restaurantGoya, au 2 e étage, propose unespace en surplomb de la villeavec vue magnifique sur la ligneque dessinent sur le ciel les flèchesde la cathédrale et le clocher del’église Saint-Michel. So romantic! Cet espace peut accueillir 160personnes pour un repas assis etjusqu’à 300 pour un cocktail. Làaussi, la cuisine fera la part belleà l’authenticité des produits duterroir espagnol avec une touche4 étoiles, pour un budget de 20à 25 EUR par personne.Enfin, le nouveau bar etson espace lounge, prolongéd’une terrasse à l’abri du vent,complète la proposition gastronomiqueMeliã avec la perspectivede barbecue et cocktails parties,animées par le chef, dès que lesbeaux jours le permettront. Catherine MoisyAquaHotel Melia1 park Draï EechelenL-1499 LuxembourgTél : (352) 27 333 222Ouvert tous les jours, de 12h00 à14h30 (sauf samedi et dimanche)et de 18h00 à 23h00Bar ouvert jusqu’à 1h0099


AutoRange Rover EvoqueUne personnalité qui fait vibrerLancé en septembre 2011, le Range Rover Evoque a rapidement trouvé son public. Il a surtout réussi àconvaincre de nouveaux clients, dont de nombreuses femmes, à s’intéresser au segment des SUV, et plusparticulièrement à la marque Land Rover, qui en profite pour redorer un blason parfois élimé.Un constat s’impose d’emblée.L’arrivée, pour quelques jours, duRange Rover Evoque à la maison, afont bondir de joie toute la famille,Madame y compris ! Avec la sortiede ce modèle hors normes, l’unedes principales réussites de LandRover aura certainement été derallier un public qui, jusqu’alors,ne regardait que d’un œil discretsa production. Quelques minutesau volant de la dernière-née dechez Range Rover suffiront à vousconvaincre de l’attrait indéniabledu modèle auprès des autres usagersde la route. Certains s’arrêtantmême sur le pas de notre portepour photographier l’objet de tousles désirs !Un succès mondialRécompensé par plus de 100 prixinternationaux, l’Evoque remporteun succès mondial sans précédent,attirant un tout nouveau groupe declients, dont les femmes (Women’sWorld Car Of The Year 2012), chezLand Rover, allant jusqu’à créerun nouveau segment de marché,celui du SUV compact, sexy… etefficace.Proposé en version5 portes ou en version coupé 3portes, le crossover se déclineégalement en trois finitions : Pure,Prestige et Dynamic, laissant unegrande liberté dans le choix del’équipement et des finitions intérieuresou extérieures. Une choseest certaine, en moins de deuxans, Tata (le nouveau propriétaireindien) a bien dépoussiéré deuxmarques british mises à mal parla mainmise des Allemands surle marché premium. Image plusagressive et high-tech chez Jaguaravec les nouvelles XF et XJ, etcoup de théâtre chez Land Rover100


Autoavec l'arrivée de ce premier SUVcompact, pour le moins novateur.Sur tout type de routePour notre essai, nous nous sommesvu confier les clés de la version 5portes, finition Prestige, pour unesemaine sur les routes du Luxembourg.Equipé du moteur 2.2 TD4de 150 cv, de 4 roues motrices,d’une boîte automatique (optionnelle)et d’une foule d’options, forceest de constater que « notre » BabyRange ne manque pas d’atouts.Suffisant pour mouvoir les 1.600 kgdu « bébé », le moteur 4 cylindres(il n’y en a pas d’autres pour lemoment) contentera les famillesadeptes des balades sur tout typede route, voire hors des sentiersbattus. Il manquera toutefois unpeu de virilité pour les adeptesd’une conduite plus sportive. L’ensembleest toutefois très rassurantet bien balancé, d’autant plus quela boîte automatique accompagnele mouvement sans coup férir. C’estfacile et agréable à conduire. Latenue de route est impressionnante.Sans être le plus sportif desSUV, l'Evoque s'insère sans hontedans la très bonne moyenne. Laprise de roulis est quasi nulle, lecomportement rassurant et plutôtdynamique, les suspensions fermesmais sans excès et le maintien dessièges excellent. A l’instar de tousles autres Range Rover, l’Evoqueoptimise ses performances et sescapacités en toutes conditions, surla route comme en terrain accidenté.Quatre modes de conduite sontainsi proposés : général, herbe/gravier/neige, boue/ornières etsable.Un look pour de nouveauxadeptesMais la marque a surtout biencompris que pour attirer de nouveauxadeptes, le look avait touteson importance. Ce n’est pas pourrien que Victoria Beckham, femmedu célèbre footballeur et styliste,a été associée à la création d’unesérie spéciale, dévoilée au toutrécent Salon de Pékin. La clé dusuccès réside certainement dansles très nombreuses possibilités depersonnalisation possibles. En lamatière, tout commence avec lacarrosserie. Présentée en finitioncouleur Havana (métallisée hautde gamme) et équipée de jantes19 pouces, notre version est aussiéquipée du toit panoramique enverre à filtre UV. Mais quel quesoit le modèle choisi, les ingénieursont parfaitement réussià marier l’identité Range Rover,avec sa face avant proéminenteet agressive, tout en lui confiantdes lignes plus séduisantes quepar le passé.A l’intérieur, tout est faitpour que les occupants se sententen sécurité. Sans rien abandonnerau confort, voire au luxe. Dès quel’on monte à bord, une impressionde sérénité s’impose. Dans sa finitionPrestige, la plage avant estrecouverte de cuir et d’inserts enbois précieux. Tout l’habitacle estpresque entièrement tendu de cuirfin Oxford. Un travail d’artisan. Lesystème audio Meridian de 380watts avec subwoofer et 10 hautparleursdistille un son de hautequalité. La lumière d’ambiance auchoix – blanc, bleu, rouge ou…rose – finit à donner un style inimitableau Range Rover Evoque.101


AutoNEWSUn véhicule attachantSi le détecteur d’obstacles arrièreest inclus dans l’équipement desérie, de nombreux autres équipementssont disponibles en optionet font inévitablement grimper lafacture finale… L’Evoque 2.2. TD4diesel en boîte manuelle est annoncéau prix catalogue de 42.770EUR. Le véhicule de notre essaiavoisine plutôt les 60.000 EUR. Leprix de l’exclusivité ? Un premierpack optionnel (3.860 EUR) permetd’obtenir la climatisation automatiqueavec filtre à pollen, le systèmede navigation HDD à disque dur,le hayon à commande motorisée,les détecteurs d’obstacles à l’avantet la caméra de recul. Mais biend’autres équipements viendrontfaire de votre Baby Range un véhiculeunique et très attachant. Letoit panoramique offre une sensationd’espace plutôt sympa. Lesadeptes des manœuvres précisesapprécieront le Surround CameraSystem, soit un système de caméraspériphériques placées tout autourdu véhicule. Enfin, les familles opterontpeut-être pour le systèmed’info-divertissement aux placesarrière qui permet de visionnerdes DVD de haute qualité sur desécrans montés sur la face arrièredes appuie-têtes. Avec la fonctionDual View, même le passager avantpeut suivre le film sans dérangerle conducteur… Bluffant !Au final, le Range Rover estun vrai petit bijou de technologie.Agréable à conduire, à l’aise surtous les terrains, il séduit aussi bienles hommes que les femmes (quia dit surtout les femmes ?). Mais,comme tout bijou, ce Range a unprix. Michaël PeifferPhotos-Range RoverRécompensé par plus de 100 prixinternationaux, l’Evoque remporte unsuccès mondial sans précédent, attirant untout nouveau groupe de clients, dont lesfemmes (Women’s World Car Of The Year2012), chez Land Rover, allant jusqu’à créerun nouveau segment de marché, celui duSUV compact, sexy… et efficaceLeasePlanLa Nissan Leaf, 100 % électriqueAvec une Nissan LEAF dans saflotte depuis le 25 janvier, Lease-Plan est la 1 ère société de leasingau Luxembourg à disposer de cevéhicule 100 % électrique.Après une première phasede tests internes permettant àLeasePlan de perfectionner sonexpertise en la matière, le véhiculeà ses couleurs est mis à dispositiondes clients et partenaires pour leurpermettre de découvrir la mobilitéélectrique.1 ère voiture électrique àremporter le titre envié de Voiturede l’Année en Europe puis de VoitureMondiale de l’Année et à recevoir5 étoiles au test Euro NCAP, laNissan LEAF est une vraie familiale5 places uniquement propulsée parun moteur électrique. Ce moteurà courant alternatif affiche la puissancemaximale de 109 ch (80 kW)pour un couple de 280 Nm et luipermet d'atteindre la vitesse maximalede 145 km/h. Alimentée parune batterie lithium-ion, elle offreune autonomie de 175 km, ce quila rend largement utilisable pour denombreux types de déplacements.Cette livraison fait partied’un accord plus général. En effet,Nissan s’est engagé à fournirau total plus de 100 Nissan LEAFà LeasePlan dans 13 pays d’Europe.Bas) par les 3 fondateurs et lesdéveloppeurs d'e-clearing.net et4 autres partenaires. Ces organisationssont de 7 pays différentset elles gèrent l'infrastructurepublique de recharge pour lesvoitures électriques aux Pays-Bas,en Allemagne, en Belgique, auLuxembourg, en Irlande, au Portugalet en Autriche.Le Traité de Vaals estun accord de collaboration surl'e-roaming entre la fondationnéerlandaise e-LAAD, la coopérationallemande Ladenetz.de, lefournisseur belge Blue Corner, lasociété luxembourgeoise Enovos,la société autrichienne Vlotte, lasociété portugaise Mobi.E et lasociété irlandaise ESB eCARS.Fondée et développée par les 3partenaires Ladenetz.de, E-laad.nlet BlueCorner.be, e-clearing.netest un European Clearing HouseSystem (ECHS) ouvert, qui permetl'échange mutuel et internationalde données de recharge de voituresélectriques. Une recharge accessiblede voiture électrique seraainsi possible au-delà des frontièresnationales et les coûts peuventfacilement être réglés entreles partenaires. Le système peutêtre comparé à un paiement parcarte bancaire internationale. www.e-clearing.netOpel chamboulel’éclairage autowww.leaseplan.luTraité de VaalsRecharge de voituresélectriques dans 7 payseuropéensLe 30 mars dernier, le Traité deVaals a été signé à Vaals (Pays-Photo-OpelOpel a mis au point un très innovantsystème d’éclairage, mettanten œuvre un faisceau intelligentà matrice de LED. Cette technologied’éclairage, inédite, entendrendre la conduite de nuit encore102


Autoplus sûre, plus relaxante et plusconfortable pour le conducteur.Opel est le premierconstructeur automobile à expérimentersur des prototypesroutiers un éclairage matricieltotalement intégré. Le faisceaumatriciel représente une nouvellephilosophie dans la technologiede l’éclairage. Plutôt que d’utiliserle faisceau des feux de croisementcomme paramètre par défaut, lenouveau concept d’éclairage matricielprend pour base le faisceaudes feux de route. Mais, dans cettenouvelle approche, le faisceaudes feux de route est toujoursnon éblouissant et s’adapte automatiquementà la situation dutrafic. De cette manière, l’éclairagematriciel apporte une assistanceintelligente au conducteur enlui permettant de conduire sanscontrainte tout en conservant leniveau de sécurité le plus élevépossible.L’éclairage matriciel fonctionneen association avec la camérafrontale Opel implantéeentre le pare-brise et le rétroviseur.Dès que les capteurs de lacaméra frontale détectent dessources de lumière venant ensens inverse ou des voitures setrouvant devant, le système désactivetotalement le faisceau surcette zone, tandis que le reste dela route reste brillamment éclairé.Ainsi, si les autres usagers de laroute ne sont jamais éblouis, lesautres obstacles non éclairés restenttoujours visibles. Skoda lance unepetite citadineSkoda a dévoilé au salon de Genèvesa nouvelle petite citadine,la Citigo, dans sa déclinaison 5portes. Cette 7 e et plus récentesérie (en 3 et 5 portes) arriverasur les marchés luxembourgeoiset belge ce mois de juin.La Citigo permet à Skodad’accéder au segment en pleineexpansion des petites citadines.La Citigo se veut synonymed’excellent rapport qualité-prix,en offrant à la fois un maximumd’espace, des caractéristiques astucieuses,une grande sécurité,une excellente maniabilité et undesign attrayant.Photo-SkodaLongue de 3,56 m, largede 1,64 m et haute de 1,48 m, laCitigo compte parmi les véhiculesles plus compacts et les plus spacieuxde son segment. Avec elle,Skoda cible de nouveaux groupesde clients, principalement en Europe.Ces clients sont les jeunesconducteurs tout comme les famillessouhaitant acquérir un 2 evéhicule ainsi que le groupe ditdes best agers (50 ans et plus).Les designers ont optépour des contours clairs et degrandes surfaces vitrées, tandisque l’habitacle offre une multitudepossibilités de rangementet d’astuces d’agrément. Côtésécurité, la fonction de freinaged’urgence en ville, disponible enoption, s’active automatiquementlorsque la vitesse passe sous les30 km/h. Deux nouveaux 3 cylindresà essence seront disponiblesau lancement de la Citigo:d’une cylindrée de 1 l (999 cm 3 ),ils tirent respectivement 44 kW(60 ch) ou 55 Kw (75 ch). Dans lecas de la déclinaison GreenTec laplus économique, la consommationmoyenne est de l’ordre de4,1 l/100 km, à quoi correspondentdes émissions de CO2 de96 g/km. Fiat élargit sagamme 500Photo-FiatEn présentant au salon de Genèvela 500L (L pour Large), Fiatvient compléter la gamme 500 :après les versions Abarth et Cabrio,le constructeur poursuit sastratégie d’élargissement de sonoffre pour conquérir de nouveauxclients.La 500L combine l’habitabilitéd’un monospace,l’apparence d’un SUV avec lesdimensions et les performancesd’un véhicule du segment B.Elle combine les aspects fonctionnelset émotionnels, le véhiculeest un monospace 5 placesde 4,14 m de long pour 1,78 mde large et 1,66 m de haut. Ilreprend le concept introduit parFiat avec la 600 Multipla, précurseurdu concept du monospacecompact.Produite dans l’usineFiat de Kragujevac en Serbie, la500L est une « première voiture »pour ceux qui veulent s’offrir unstyle italien et de la modularitéassociés à un design fonctionnelet une technologie moteur efficiente.La Fiat 500L sera commercialiséeen Europe au derniertrimestre 2012 avec une gammede motorisations qui comprendraau lancement 2 moteurs essence(bicylindre TwinAir et 4 cylindres1,4 l), le moteur Diesel Multijet II1,3 et une nouvelle motorisationqui intégrera la technologie laplus avancée de Fiat Group Automobiles.Peugeotrenouvelle la107Photo-PeugeotLa Peugeot 107 évolue et s'enrichitavec une gamme renouvelée,des séries spéciales et de nouveauxéquipements afin de colleraux attentes des clients.Avec une face avant entièrementredessinée et des dimensionsinchangées, la petite107 adopte les nouveaux codesde la marque tout en conservantsa compacité.La nouvelle harmonieintérieure Mistral, le nouveaugarnissage des sièges Manhattanainsi que les garnissages deportes et de planche bord bimatière,qui arborent désormais uneunique teinte noire, améliorent laqualité perçue de l'habitacle et luiapportent une touche de raffinement.De nouveaux équipementsde confort font leur apparition etune large gamme d’accessoiresest proposée.Peugeot conserve pour la107 une gamme simple avec deuxniveaux de finition, disponibles en3 et 5 portes et une seule motorisation,le 1.0i, disponible avecboîte 5 vitesses automatique oumanuelle.La 107 abaisse ses niveauxd'émission de CO2 à 99et 104 g/km respectivement enboîte de vitesse manuelle et pilotée.Son économie à l'usage s'entrouve également améliorée avecdes consommations diminuées à4,3 (boîte manuelle) et 4,5 (boîteautomatique) litres/100 km. 103


AutoComment passer d’une politiqued’attribution de véhicules à unesolution globale de mobilité ?L’évolution de la répartition des activités professionnelles, l’expansion démographique et la croissanceéconomique du pays se traduisent par une très forte augmentation du trafic individuel. Nous assistons à lafois à une évolution considérable du tissu urbain, mais également à une augmentation flagrante des déplacementsextra-urbains, voire frontaliers. Maîtriser cette croissance est indispensable pour éviter un blocagepur et simple du trafic et donc le fonctionnement même de nos activités. De plus, atténuer l’impact de nosdéplacements sur l’environnement devient pour nous tous un véritable challenge.tront de réduire à la fois l’impactde la mobilité sur la santé si fragilede notre terre, mais égalementsur l’engorgement des voies decirculations les plus fréquentées.L’association d’un contratde leasing opérationnel et d’uneou plusieurs solutions annexesn’est pas encore bien ancrée dansl’esprit de certains de nos loueursde véhicules, chiffre d’affaires etprofitabilité obligent. Mais, néanmoins,plusieurs de ces grandesenseignes ne ménagent pas leursefforts et leur imagination afin detrouver et de proposer à leursclients des solutions globales demobilité. Notons que le loueurLeasePlan Luxembourg s’était fixépour objectif, lors de sa prestationdu 8 mai dernier, de détailler savolonté de faire le choix stratégiquede la solution de location(Full Leasing) accompagnée d’uneoffre alternative de « Mobilitédouce ».Afin de vous offrir la possibilitéde découvrir les solutionsproposées, nous vous invitons àparcourir le site www.automotion.lu, à y découvrir le compte rendude la conférence Fleet MorningL’association d’un contrat de leasingopérationnel et d’une ou plusieurs solutionsannexes n’est pas encore bien ancrée dans l’espritde certains de nos loueurs de véhicules, mais,néanmoins, plusieurs de ces grandes enseignesne ménagent pas leurs efforts et leur imaginationafin de trouver et de proposer à leurs clients dessolutions globales de mobilitéAu travers du Fleet Morning dumardi 8 mai 2012 dont le thèmeétait Comment passer d’une politiqued’attribution de véhicules àune solution globale de mobilité ?,Automotion, par le biais de sesorateurs, s’est affairé à mettre enlumière les solutions d’améliorationde la mobilité.Le carsharing, le carpooling(covoiturage) devront sans aucundoute faire partie de notrefutur vocabulaire. Sans compter lepassage très probable du moteurà explosion de forte puissance versdes solutions plus respectueusesde l’environnement. Downsizing,mobilité électrique… deviendrontégalement monnaie courante. Maisoutre ces progrès technologiques,notre comportement devra êtremodifié. En effet, pour réussir notrepari, seule l’addition des avancéestechniques conjuguées à notrechangement d’habitudes permetdu8 mai et à télécharger les présentationsdes orateurs.Prochain Fleet Morning lemardi 25 septembre 2012Soucieux d’élaborer un cycle deconférences complémentairesl’une de l’autre et à la veille del’obligation d’équiper vos véhiculesde pneus hiver, Automotion proposeaux gestionnaires de parcsautomobiles d’entreprises, unFleet Morning sur le thème despneumatiques. Outre l’aspect duchoix des modèles et des marques,nous pourrons y découvrir le cotélégislation, sécurité, mais égalementles sanctions pénales.Dès aujourd’hui, il vous estpossible de vous inscrire ou deposer les questions qui pourrontêtre soumises lors des débats. Pourplus d’informations : Jean-Luc Vanquin,Automotion Luxembourg,contact@automotion.lu. 104


Check-inBerlin : sur deux universrenaît une villeLongtemps coupée en deux, Berlin se présente aujourd’hui comme une ville jeune, bouillonnante, toujoursen mouvement. Artistes contemporains et fêtards y affluent de toute l’Europe. Pour la jeunesse, c’est là où ilfaut être. Mais Berlin est aussi une ville chargée d’histoire. Symbole d’une division du monde en deux pôles,la capitale allemande est la ville de tous les espoirs, libre et libérée, celle des lendemains qui chantent. Mêmesi l’on y retrouve toujours quelques clins d’œil nostalgique et affectueux à une ère communiste révolue.Chacun a encore en tête, lesscènes de liesse qui agitèrentBerlin, la nuit du 9 au 10 novembre1989. Ce mur, qui a coupé laville en deux pendant près de30 ans, isolant par la même occasionBerlin-Ouest au cœur del’Allemagne de l’Est, est tombé.L’Histoire retiendra la chute dumur de Berlin comme un des événementsmajeurs de la fin du 20 esiècle. Le monde allait changer,tout comme la vie des Berlinois.Aussi, la capitale allemande estchargée de symboles. Et ce mur,dont on retrouve des traces ciet là, est évidemment au cœurdes préoccupations des touristesqui visitent la ville. D’un coup onpasse à l’Est, avant de revenir àl’Ouest. Et au fait, de quel côtédu mur est-on, là en ce moment ?La question ne manquera pas derevenir au fil des allées et venuesdans les rues. Une fois acclimatéà la ville, certains signes ne trompentpas. Même si, petit à petit,les différences autrefois marquéesentre l’Est communiste et l’Ouestcapitaliste, aux richesses ostensibles,tendent à disparaître. Lemusée du mur, situé à côté dufameux Checkpoint Charlie, vautle détour. Ne fut-ce que pourobserver les nombreuses et trèsimaginatives astuces qu’utilisaientcertains Allemands de l’Est, souventau péril de leur vie, pourpasser de l’autre côté. Les visiteursne manqueront pas d’admirerégalement les 106 fresques muralesqui constituent l’East SideGallery. Sur 1,3 km, 118 artistesdu monde entier, se sont réappropriésle mur de Berlin. Unepetite promenade à pied qui vautvraiment le détour.Ville d’artistesOn peut voir dans cette œuvrecollective le symbole d’unerenaissance toujours en coursactuellement. Berlin bouillonneréellement sur le plan artistique.Ville jeune en mutation, elle est leberceau de courants artistiquesqui se propagent à travers l’Europe.La capitale allemandea la réputation d’être une desmoins chères d’Europe. Mêmesi, les signes montrent qu’elleDepuis la coupole du Reichstag, une vue imprenable sur Berlinpourrait, à terme, être victime desa popularité. Berlin est branchée.Des artistes des quatre coins ducontinent y établissent leur résidence(le coût des loyers n’y estcertes pas pour rien). Si bien quel’on est surpris, au fur et à mesureque l’on évolue dans cette ville,des lieux insolites et undergroundqui s’offrent à nous.Lieu de fêteEn se promenant la nuit, on sesent libre et en sécurité. Lesrues sont animées, les gens sebaladent, partout, zen, parfoisune bouteille à la main. Ici, lanuit, on festoie. Jeune, dynamique,animée de jour commede nuit, Berlin est The place tobe pour bon nombre de jeunes106


Check-inA Berlin, les artistes se sont réappropriés le « mur de la honte » pour en faireune galerie en plein air.Le mur par 160 artistes à l’East Side Gallery.fêtards. La musique électroniquey est une religion. Toutautour de l’Alexander Platz,les noctambules s’agitent lanuit durant dans une des discothèquesgéantes délivrantdes salves de beats et de décibels.Le jour se levant, lespistes de danse libèrent lesplus résistants, capables encored’une after ou à la recherchede quelque chose à se mettresous la dent. Ils sont endurants,ces Berlinois !« Ostalgie » quand tu noustientBerlin présente une charge symboliqueconsidérable. Au-delàdu mur, les institutions étatiquesd’une Allemagne forte et unique,comme le Reichstag et sa fameuselin, on parle ainsi d’ « Ostalgie »pour ces nombreuses référencesaffectueuses au passé communiste.Certains, par exemple, vousproposeront un safari en Trabi –la fameuse voiture du bloc del’Est. Certes, ils sont aujourd’huiL'« Ostalgie » quand tu nous tiens ! Un safari dans Berlin en Trabant. Ça voustente ?Berlin, c'est surtout une multitude de lieux branchés où faire la fête.coupole offrant une vue panoramiquesur la ville, sont desincontournables. On ne peutpas passer à côté de la Portede Brandebourg, célèbre monument,pour une photo souvenir.Et si elle a un passé relativementlourd – de nombreux et richesmusés en témoignent –, la ville estrésolument tournée vers l’avenir.Même si, une pointe de nostalgie,ci et là, se fait ressentir. A Ber-rares à souhaiter un retour aucommunisme pur et dur. C’estplus à l’ambiance, rétro et caractéristique,de cette époquerévolue que l’on fait référence,avec une certaine affection. Le café-barGorki-Park, dans le quartierde Mitte, ou le Zosch, illustrentparfaitement cette « Ostalgie ». Sébastien LambottePhotos-Talk2U107


Rencontre(Ndr. : Eric-Emmanuel Schmitt yest très respecté et accueilli avecdéférence), autant ma connaissancede la Chine est livresqueet audiovisuelle.Votre récit évoque l’imagination,la liberté decréation grâce au travail del’esprit. Hélas, aujourd’hui,bien des gens ne se réfugientplus dans leur seuleimagination mais dans desmensonges virtuels, via lesjeux vidéo, les avatars, etc.Votre avis ?Le virtuel des machines ne sort nide notre imagination ni, surtout,de notre cœur. Notre imagination,elle, dit notre vérité profonde,nos désirs, ambitions ou frustrations.Elle nous appartient. Lesjeux virtuels ne nous offrent quel’imagination de leurs concepteurs.Il s’agit là d’une fuite de la réalité.Tandis que notre propre imaginationest un enrichissement dela réalité.Par le biais de votre héroïne,Mme Ming, vousabordez aussi le thème dumensonge. Et vous, mentez-voussouvent ?Pour moi, la délicatesse est plusimportante que la vérité. Je nedis à l’autre que ce qu’il peutentendre. Après, je ferai en sortequ’il capte ce que j’ai vraimentà lui dire. Mais il faut le préparerà cette vérité. Je me situe àmi-chemin entre le monde occidentalet la Chine ; je conservel’idéal de la vérité en gardant àl’esprit que la délicatesse est leseul chemin capable d’y parvenir.Alors que pour Confucius,c’est plus radical : renier la véritéest plus important que la véritéelle-même.Pensez-vous que Confuciuspeut nous être utile,à nous, Occidentaux du21 e siècle ?Sa pensée est très moderne, caril s’agit d’une sagesse sans Dieu,donc laïque. Et également d’unesagesse sociale, à savoir : commentbien vivre ensemble. Même enChine, cette pensée a encore plusd’avenir qu’auparavant. Là-bas, leConfucianisme est une sagessede résistance. Elle a résisté à Mao,par le passé, et résiste, à présent,à la commercialisation effrénée, àl’industrialisation peu soucieusedes hommes. Quand on entendUn auteur sur scèneEric-Emmanuel Schmitt a récemmentracheté le Théâtre RiveGauche à Paris. Sa pièce MonsieurIbrahim et les Fleurs du Coransera interprétée, jusqu’au 9 juin,par Francis Lalanne et, en alternance,par Schmitt lui-même !Pour la première fois, l’auteurmontera sur scène (10, 11, 12, 31mai et 1 er , 2, 8, 9 juin) et jouera sonpropre texte.Renseignements et réservations :www.edgar.frdes voix chinoises s’élever pourl’écologie ou dénoncer des abusde pouvoir, c’est Confucius quiparle. Sa sagesse traditionnelle estdevenue une sagesse de révolte !Beaucoup de gens redoutentles Chinois, leur développement,leur installationchez nous. Votre opinionà ce sujet…La Chine me fascine et m’effraye.D’un côté, je suis admiratif devantun peuple qui, en 1980, a fait sortir600 millions d’êtres de la misère.De l’autre, ce pays a un culte de lacroissance totalement antihumaniste,sans foi ni loi, irrespectueuxdes lois individuelles.Revenons au livre. Parmiles portraits des dix enfantssupposés de MmeMing, y en a-t-il un dontvous vous sentez proche ?Oui, Wang, le créateur de jardinsimaginaires ! Je frémissaisen écrivant l’histoire de Wang.Rien qu’à l’aide de mots, il offreles plus beaux jardins à des gensqui ne peuvent s’en offrir dans laréalité. Ses jardins de mots sonttrès démocratiques ; ils ne coûtentrien mais apportent tout. C’est unebelle métaphore de la littératurequi apporte du bonheur aux gensgrâce à l’imagination.L’ami européen de MmeMing parle neuf langues.Pensez-vous qu’une langueest aussi représentatived’un pays que sa cultureou sa spiritualité ?Absolument. C’est une voie d’accèsà tout un peuple. En languefrançaise, on dit « J’ai un corps »et non « Je suis un corps ».Voilà déjà un positionnementincroyable. A l’étranger, je voisles acteurs jouer avec leur corps.En France, ils jouent avec leurtête. La langue véhicule touteune philosophie de vie.A force d’explorer tant despiritualités variées, d’êtretraduit en 43 langues, devoyager et rencontrer tantde gens différents, avezvousle sentiment d’êtreun « vieux » sage ?J’ai l’impression d’être plus tolérant.C’est le bénéfice de l’expérience,un vrai trésor. Durantmes déplacements, certaines personnesviennent à ma rencontreparce qu’elles sont en souffrance.Je tente de les apaiser en donnantdes réponses, en rendant leurquestionnement plus clair ou endéveloppant une énergie porteusede joie de vivre. Mme Ming gèreses frustrations en étant du côtéde la vie, de l’optimisme, du côtédu plein et non du côté du creux.C’est que j’essaye d’apporter auxgens.. Propos recueillis par Carol ThillA lireLes dix enfants que MadameMing n’a jamais eusEric-Emmanuel SchmittEitions Albin Michel12 EUR109


Beauty caseCliniquePour les cils inférieursLa mini-brosse du Bottom LashMascara est l’une des plus petitessur le marché. Son rôle : magnifierles cils plus courts et souvent difficilesà atteindre – avec une brossenormale – de la paupière inférieure.Vous n’en croirez pas vos yeux !Disponible en exclusivité chez Ici Paris XL.Facile à appliquerLe Quickliner for Eyes Intense est un stylo pour lesyeux doté de talents variés. Il glisse sur la paupièrepour tracer avec précision une ligne généreusementpigmentée, tandis que son embout en moussepermet d’estomper le trait. Disponible en 4 teintes.Protégez le contour devos yeux !La nouvelle crème contour desyeux Superdefense SPF 20 estle partenaire idéal de la crèmeSuperdefense SPF 25. Un duode formules hydratantes dontla mission est de protéger votrepeau et d’empêcher les signesdu vieillissement prématuré.Redonnez du volumeà votre peauRepairwear Uplifiting,à appliquer matin et soirpour raffermir la peau enredonnant du volume auxzones creusées et affaissées.GuerlainEcrin 4 couleurLaissez libre coursà votre créativitéavec les palettes LesRoses ou Les Aqua.Rouge GCette saison,les lèvresjouent le rose.Rouge d’Armani SheersAussi hydratant qu’un baume à lèvresNouvelle formule et nouveau design pour un paysage de couleur en 12 teintes.Mascara Noir GOn tire et un miroir se révèle. Ondévisse et une brosse apparaît.Et en plus il est rechargeable.Orchidée impérialeLotion, crème cou-décolletéet masque, Guerlain proposeici un soin anti-âge completet exceptionnel.110Ralph Lauren4 fragrances floralesChaque parfum The Big PonyFragrance Collection for Womenest basé sur un duo d’ingrédientset une touche d’agrume :pamplemousse et lotus bleu, cannebergeet mousse de tonka,poire et mimosa, et cerise sauvageet ambre pourpre.Helena RubinsteinProdigieuse !PRODIGY associe à lapuissance globale antiâge,la sensualité d’unetexture soyeuse quienveloppe directementla peau d’unconfort et d’une douceurincomparables.La MerEmulsionrégénérante CorpsCette nouvelle crèmeapporte au corps unpouvoir anti-âge équivalentà celui d’un sérum,le ravivant et l’adoucissantinstantanément.


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LivresBeaucoup de livres pleins de suspense dans notre sélection, mais également un excellent ouvrage concernantla vie de l’entreprise, un voyage dans d’autres mondes, une brillante évocation qui est aussi une page d’histoire,un panorama des drogues à travers le temps et le monde, et des épopées sentimentales. Tout un programme !Michel NivoixHistoire vraieEperdument amoureuse d’Eran, un juif allemandde seize ans son aîné qu’elle a épousé, Elyane dépenseles trois quarts de sa fortune pour émigreravec lui vers l’Argentine et le faire échapper auxpersécutions nazies. Mais Eran est un coureur dejupons invétéré.Sur le bateau, un séduisant Français proposeà Elyane de l’épouser si elle divorce. Après un refus,exaspérée par les frasques de son mari, elle accepte de tout perdre etaccepte de le suivre. Elle revient en France et, après un long divorce,s’apprête à l’épouser. Mais cinq jours avant le mariage survient unévénement grave. La suite ne se raconte pas : elle se déguste au fildes pages, d’autant que cette histoire est vraie.L’odyssée d’une femme amoureusede Bernard SimonayPresses de la Cité (340 pages – 20 EUR)Les surprises de la vieAdeline a 39 ans. Soudain, elle décide d’abandonnerune brillante carrière pour se consacrer à son mariamoureux et ses trois délicieux adolescents, et profiterde leur belle maison avec jardin à Saint-Cloud.Elle a envie de mieux les regarder, les écouter, etles aimer.Mais ses enfants vont lui causer de sérieuxsoucis et, surtout, elle va rencontrer un talentueux musicien ardent etpassionné qui ne vit que pour la musique, à laquelle il initie les jeunesde la ville. A ses côtés, elle retrouve le rêve fou de son adolescence :écrire des chansons. Avec lui, elle conçoit un grand projet. Elle nes’est jamais sentie aussi vivante qu’avec lui. Elle n’a jamais autantvibré qu’avec lui. Attention, Adeline : danger !Une vie en plusde Janine BoissardFayard (525 pages – 22 EUR)PoudrièreAuteur prolifique et atypique, Pierre Pelot, qui vittoujours dans le massif vosgien où il est né, a prisla plume à 18 ans. 49 ans plus tard, il a déjà signéprès de 200 ouvrages (science fiction, polars, romanshistoriques, westerns, fantastique, littératurejeunesse, etc.) dont plusieurs – parmi lesquels L’étéen pente douce – ont été portés à l’écran.Mado rentre du cinéma – où elle l’a rencontré – avec Dustin,un jeune genre voyou. Hasard ou non ? En tous cas, elle l’aime. Nell,nièce de Mado, les a vus s’embrasser. Or, Dustin aime Nell, chériepar son oncle, Stany, le second mari de Mado. Mais qui est vraimentDustin ? Et si Mado, dont le passé est trouble, préparait l’éliminationde Stany ? Bienvenue dans la poudrière.Givre noirde Pierre PelotELB (182 pages – 15 EUR)Gémellaire solidaritéPeu de lecteurs savent que Françoise Bourdin seclasse à la 8 e place des romanciers français quantaux ventes réelles (470.000 exemplaires par livre)…et qu’elle a un côté « garçon manqué », ce qui luipermet, de temps à autre, de s’approprier l’universmasculin. Elle nous en fournit une nouvelle (trèsbelle) démonstration avec ce roman qui met enscène deux frères jumeaux.Robin, épuisé par le traitement de son cancer, ne va pas pouvoirassumer seul les vendanges en Bourgogne où il vit. Il appelleà l’aide Guillaume, brillant architecte établi à Versailles. Ce dernieraccourt, s’installe chez lui, et tente de tout mener de front. Mais lesdifficultés s’accumulent, et l’auteur prouve une nouvelle fois qu’elleest la reine de la saga familiale.Serment d’automnede Françoise BourdinBelfond (301 pages – 21 EUR)Toute ressemblance…Nous sommes à un mois de l’élection présidentielle.Celle de 2012. Chris Rather, qui présente le journaltélévisé de 20 h d’une puissante chaîne, vient d’êtreretrouvé mort, noyé dans un étang comme le ministreRobert Boulin trente trois ans plus tôt. La veille,il avait interviewé le président de la République.Suicide ou assassinat ? A moins que…Une course contre la montre s’engage pour les enquêteurspour élucider ce mystère qui, d’une part, empoisonne la campagneélectorale, d’autre part, perturbe sérieusement la vie de la chaîne.Ce roman qui tient le lecteur en haleine fait penser à une versionmédiatique du Bûcher des vanités de Tom Wolfe.Rapacesde Patrick Poivre d’ArvorCherche Midi (306 pages – 17 EUR)Etranges voyagesLes entités nous entourent. La plupart des humainsne perçoivent pas leur présence, mais elles sont là,imprégnant la mémoire des lieux, des objets, desmeubles, des vieilles maisons qui, parfois, racontentd’étranges histoires. L’auteur, qui a fait de longueset patientes recherches, nous rapporte ici certainesde ces histoires authentiques, mais également deslégendes, des rumeurs, des superstitions.Pluie de pierres, fantômes de Mortemer, du marais du Cotentin,du couloir rouge, et d’ailleurs, étrange maison du peintre et manoirdes Brumes, presbytère hanté, dames blanches, château diabolique :ce livre nous entraîne dans des lieux hors du commun. A ne pasmanquer assurément, pour diverses raisons.Maisons hantéeset autres lieux étranges en Normandiede Désiré LaberteEditions Ouest-France (169 pages – 13 EUR)112


LivresPeindre avec des motsNancy, 1873. Des Alsaciens-Lorrains y débarquentpar centaines chaque semaine par le train pour nepas devenir Allemands au lendemain de la guerrede 1870. Ils exercent des professions et des métiersfort divers : vignerons, mariniers, brasseurs, artisans,garçons de café, industriels, médecins…Les espoirs de retour au pays se révélantbientôt illusoires, du moins dans un proche avenir, ils vont s’installerdans cette ville qu’ils ne connaissaient pas et qui déborde de créativitédans tous les domaines, d’ingéniosité, de vie. L’un d’eux va se lancerdans la fabrication de chapeaux de paille et participer à la renomméeinternationale de la chapellerie nancéienne. L’auteur nous restitue icil’atmosphère de la Belle Epoque. Une magnifique peinture.La Paille et l’Osierde Michel CaffierCalmann-Lévy (251 pages – 19 EUR)Surprenantes révélationsCannabis, alcool, caféine, tranquillisants, etc. : laliste des drogues est considérable. Ce qui étonne,c’est que, par exemple, la noix de muscade est unhallucinogène puissant, que Steve Jobs était grandamateur de « pétards » et d’acide, que l’Etat françaisa vendu de l’opium dans ses colonies pendant desdécennies. On en apprend de belles sur les drogueslicites et les drogues illicites à travers le monde.L’aspect philosophique et médical est également présent danscet ouvrage fort sérieux, très documenté, intéressant à tous égards,et qui pose de vraies questions du type « les consommateurs dedrogues illicites sont-ils des délinquants ou des malades ? ». Il fautacheter ce livre.Drogues storeDictionnaire rock, historique, et politique des droguesd’Arnaud AubronDon Quichotte (399 pages – 19,90 EUR)Trop parfaiteChaos au sein d’une famille apparemment tranquille :Ruth, la trentaine, n’a toujours pas pardonné à sonmari sa liaison avec une collègue ; Betty, leur fillede cinq ans, n’a jamais fait une nuit complète dansson lit ; et Hal, leur fils de trois ans, ne se nourritque de biberons de lait et n’a encore jamais prononcéun mot.L’arrivée de la nouvelle baby-sitter est un cadeau de la vie : lamaison étincelle, les enfants s’adoucissent. Ruth peut donc reprendreson travail en toute sérénité. Mais elle ne s’aperçoit pas que la babysittera en tête tout autre chose que le bien-être des enfants et qu’elleexerce sur eux une emprise pour le moins inquiétante. Un suspenseredoutable d’efficacité.Une dangereuse emprised’Araminta HallBelfond (300 pages – 17,50 EUR)Jeux de vilainsLes petits jeux de pouvoir pourrissent souvent la vied’une entreprise et de ses salariés. Jeux de pouvoir,jeux de vilains : ceux qui s’y adonnent ne méritentaucun respect. Comment ces jeux se matérialisentils? Quelle est leur finalité ? Comment débusquerceux qui les pratiquent ? Autant de questions fortpertinentes.Mieux, les auteurs – s’appuyant sur des exemples très concrets –proposent des solutions qui sont à appliquer en trois étapes : prise deconscience, choix, exécution. D’autant plus précieux que ces jeux depouvoir nuisent à la productivité des entreprises et peuvent étoufferdes tentatives de changement porteuses d’avenir. Un ouvrage destinéà tous ceux qui exercent des responsabilités de dirigeant (même endébut de carrière).Petits jeux de pouvoir en entrepriseComment les identifier et y mettre un termede Mauricio Goldstein et Philip ReadPearson (245 pages – 25 EUR)Nous vous recommandons aussiUn secret de famillede Jean CastarèdeFrance-Empire (206 pages – 18 EUR)Léviathan – La nuitde Lionel DavoustDon Quichotte (473 pages – 22 EUR)Le cousin de la marquisede François BottLa Table Ronde (251 pages – 8,50 EUR)Bals, petits balsd’Henriette BernierPresses de la Cité (253 pages – 19 EUR)Sherry Cracker et les sept voleursde D.J. ConnellBelfond (338 pages – 21 EUR)Le sang du Suairede Sam ChristerMA Editions (478 pages – 20 EUR)L’Enfant des silencesde Philippe LemaireCalmann-Lévy (291 pages – 18,90 EUR)Alice la flamboyanted’Hubert de MaximyPresses de la Cité (470 pages – 21 EUR)113


MusiqueUniquement des temps forts dans cette sélection de printemps, qu’il s’agisse d’œuvres, de compositeurs,ou d’interprètes. Avec de la musique pour le cinéma, du jazz, de la musique celtique, etde l’art lyrique dans des salles et des lieux connus, voire mythiques. Et puis, surtout, des artistestalentueux et des formations musicales réputées.Michel NivoixHommageLes musiques de films de GeorgesDelerue sont autant d’univers différents,le compositeur puisant soninspiration dans des registres trèsdivers. Aussi à l’aise dans le genrevalses des faubourgs, mélodiesromantiques, musiques destinéesà magnifier des aventures ou àsoutenir des suspenses que dansdes créations qui nous entraînentquelques siècles plus tôt, GeorgesDelerue aurait eu 87 ans le 12 mars.Il est décédé le 20 mars 1992 : ilvenait d’en avoir 67.Ce disque est un très belhommage à une partie de sonœuvre, qui nous fait nous remémorerdes films aussi différents queLa nuit américaine, Les Rois maudits,Le dernier métro, ou Gardeà vue. Nous pensons à vous avecrespect et admiration, MonsieurDelerue.Georges DelerueMusiques de films 1961-1992(Universal)AnniversairePhalange musicale mythique dela Marine Nationale, le Bagadde Lann-Bihoué célèbre depuisbientôt 60 ans (il a été créé enaoût 1952) le patrimoine musicalceltique sur tous les continents.Pour marquer cet anniversaire, EMIvient de sortir un disque sur lequelfigurent, aux côtés du Bagad, AlainSouchon, Laurent Voulzy, CarlosNuñez, Gwendal le Ruyet, et legroupe irlandais Celtic Woman.Le Bagad de Lann-Bihouémontre ici l’étendue de son répertoireet confirme la place quilui revient de droit dans la cultureceltique internationale. C’est toutsimplement très beau, et ce disquedonne un avant-goût du FestivalInterceltique de Lorient dont la42 e édition se déroulera du 3 au12 août prochains.Le Bagad de Lann-Bihoué« Degemer mat, Bienvenue »(EMI)Concert inoubliableLe 28 juin 2011, B.B. King a donné,dans un Royal Albert Hall deLondres complet, un concert quia été enregistré et filmé et quirestera l’un des moments fortsde la carrière de celui que l’onappelle The King of the Blues.Pour ce concert mémorable, B.B.King a été rejoint sur scène par leguitariste virtuose Derek Trucks,la merveileuse chanteuse SusanTedeschi, le guitariste des RollingStones Ronnie Wood, Mick Hucknallde Simply Red, et l’ancienGuns N’ Roses Slash.Tout ce talentueux mondepartage solos, refrains, et fouguedes grands jours, et se retrouvedans une version de When thesaints go marching in qui feradate. Ce CD et le DVD bonusqui l’accompagne sont, en outre,d’une grande qualité technique.B.B. KingLive at the Royal Albert Hall 2011(Universal)MagnifiqueUn pur ravissement : c’est ainsique l’on pourrait qualifier cetteTraviata enregistrée au Théâtrede l’Archevêché lors du Festivald’Aix-en-Provence 2011. Dansle rôle titre, Natalie Dessay faitmerveille aux côtés de LudovicTézier et de Charles Castronovo,têtes d’une distribution réussie.Sur le plan musical, on appréciele London Symphony Orchestraplacé sous la direction de LouisLangrée et l’Estonian PhilharmonicChamber Choir confié à MikkÜleoja, deux formations de trèshaut niveau internationalementrenommées.La mise en scène de Jean-François Sivadier et la scénographied’Alexandre de Dardel nousont beaucoup plu et auraient sansdoute séduit aussi Giuseppe Verdi.Procurez-vous d’urgence ce DVD.La Traviatade Giuseppe Verdi(Virgin)CréativitéVoici un disque qui est une vibrantecélébration de la créativité la plustotale et dont Leïla Martial peutêtre légitimement fière. Entouréed’Eric Perez, Jean-ChristopheJacques, et Laurent Chavoit, ellenous propose ici huit titres (dontquatre de sa composition et undont elle signe l’arrangement)qui font la part belle à la voix,la sienne.Ancienne élève du collègede Marciac, elle a appris les rudimentsdu métier avant de seperfectionner au conservatoirede Toulouse puis à celui de SanSebastian. Depuis, elle a forgéson propre langage, sur based’onomatopées. Un langage oùl’intensité alterne avec la fragilité.Le résultat est bien beau et fortintéressant.Dance floorpar Leïla Martial(Out Note)114

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