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enseignants du secondaire IV ainsi qu'auprès des élèves du secondaire V, qui eux, ont été rejoints par31ce programme l'ànnée précédente.Ceci aurait sans doute apporté plus de poids à nos résultats endémontrant les effets à long terme.Ainsi, l'étude évalue le seul programme de sensibilisation à la polyvalente d'lberville sanscomparaison à aucune autre intervention semblable ni à un autre groupe.Étant donné la méthodologie utilisée, ceci ne permet pas d'attribuer les effets observés à la seuleinfluence du programme de sensibilisation.L'étude nous informe sur l'état des connaissances, leshabiletés, les attitudes des élèves du secondaire IV face au suicide et sur l'appréciation du programmedispensé à la polyvalente d'lberville en mars 1993 et ce, immédiatement après la sensibilisation etd'après les opinions exprimées par les personnes rejointes au moment de l'enquête. Les résultats nepeuvent donc être généralisés à toute autre situation d'évaluation. Les renseignements qui en découlentsont des repères pour la prise de décision en regard de la poursuite des interventions de prévention dusuicide, à assurer auprès des jeunes en milieu scolaire.La recension des écrits, présentée dans les pages précédentes, nous permet de constater quele taux de suicide place l'Abitibi-Témiscamingue dans une position peu enviable même si elle ne détientplus à elle seule le plus haut taux de suicide au Québec :«Le Nord du Québec présente un taux supérieur (36,8/1 00 000 habitants) à celuide la région (23,2) et l'Outaouais présente un taux équivalent (23, 7) pour la période1986-1988. Par contre, pour la même période, l'Abitibi-Témiscamingue présente untaux supérieur aux autres régions du Québec (Caron et al., 1993 : 62).Pour les années 1986 à 1991, le taux de suicide de l'Abitibi-Témiscamingue se retrouve à24,7/100 000 habitants selon ces derniers (1993 : 34).
préoccupantes :Les statistiques actuelles sur les comportements suicidaires des jeunes sont aussi très«Si chaque nouvelle cohorte des 15-24 ans a un taux pius élevé que laprécédente et que l'on remarque qu'une cohorte ayant un taux élevé le maintient envieillissant, on peut s'attendre à ce que la population québécoise soit de plus en plussuicidaire• (Hanigan, 1987 : 29).32Or, en Abitibi-Témiscamingue, les 15-19 ans présentent un taux de suicide deux fois plus élevéque l'ensemble du Québec selon Caron et al. (1993 : 63).Le problème épineux du phénomène dusuicide a fait se mobiliser la population de la région ainsi que les intervenants concernés depuis unedizaine d'années (CRSSSAT, 1984) ce qui a abouti, entre autres, à la mise en place de huit centresde prévention du suicide. Comme déjà mentionné antérieurement, ceux-ci, notamment le Centre deprévention du suicide de Rouyn-Noranda, ont fourni des efforts accrus dans la sensibilisation auprès desjeunes en milieu scolaire. «Le programme de sensibilisation à la prévention du suicide à la polyvalented'lberville• est issu de la connaissance globale de la problématique par les divers intervenantsantérieurement sensibilisés à la situation. La présente évaluation vient soutenir l'action des intervenants,dans la mesure des limites précédemment signalées.Les fondements théoriques, sur lesquels se sont appuyés les intervenants du CPSRN avantd'implanter le programme actuellement à l'étude, sont présentés dans le prochain chapitre.\
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