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eçu du soutien social de leurs amis dans des proportions similaires mais qu'il existe une différence quantà leur satisfaction.23En effet, dans le groupe non-suicidaire, le soutien est perçu comme étantsatisfaisant, car il répond adéquatement à leurs besoins et surtout à leurs attentes.Dans le groupe des suicidaires, au contraire, ils ne semblent pas avoir d'attentes ce quiles empêche de reconnaître les bienfaits du soutien, ou encore leurs attentes sont tropélevées. Ceux qui perçoivent qu'ils se sont relevés de l'événement assurent J'avoir faitseul, et ceux qui tentent encore de le faire considèrent aussi qu'ils doivent s'en sortirseul. Les auteurs ont l'impression qu'ils ne sont pas atteints par le soutien, qu'ils n'ysont pas réceptifs et, tout comme Schneidman (1985), ces chercheurs émettentl'hypothèse que leurs sujets ne sont pas isolés mais qu'ils se sentent seuls pouraffronter leurs difficultés. Greenblatt (1982 in Aldridge, 1984) souligne aussi que mêmesi des relations intimes sont importantes dans le maintien et l'amélioration du bien-êtrelors d'une situation stressante, la qualité de ces relations est encore plus importante(Hanigan, 1986 : 23).Les informations précédentes permettent de mieux connaître les caractéristiques à observer afinde dépister les adolescents suicidaires. Une fois que les facteurs de risque propres à ce groupe d'âgesont identifiés, les intervenants devraient être davantage en mesure de proposer des alternativesadaptées aux besoins des jeunes;Différentes approches préventives sont présentées dans les pages qui suivent afin de situer lasensibilisation par rapport aux stratégies de prévention du suicide.1.3 LA PRÉVENTION DU SUICIDELe but de cette section n'est pas de présenter une liste exhaustive de ce qui se fait enprévention du suicide, mais bien de situer le lecteur en regard du programme de sensibilisation à l'étude,en donnant un aperçu de ce qui peut se faire dans le domaine de la prévention du suicide chez lesjeunes.Pour ce faire, nous exposerons brièvement les niveaux de prévention du suicide, ce quiinfluence le choix des stratégies utilisées · auprès des adolescents et les activités privilégiées par les
intervenants en milieu scolaire. En terminant nous décrirons sommairement l'historique du programmede sensibilisation faisant l'objet de cette présente évaluation. ·241.3.1 Les niveaux de prévention du suicideOn distingue généralement trois niveaux de prévention : primaire, secondaire et tertiaire.Laprévention primaire vise à réduire l'incidence des comportements suicidaires par le biais de deux voletsd'interventions : un volet de promotion de la santé qui crée ou facilite les conditions favorables audéveloppement optimal des individus et un volet protection de la santé qui cherche à neutraliser, éliminerou réduire les facteurs de risque associés au problème (Raymond, 1989).La prévention secondaire consiste à réduire la durée et l'intensité de la crise, qu'il s'agissed'actes ou d'idées suicidaires, alors que la prévention tertiaire vise à assurer la réadaptation et àempêcher la récidive.Pour Hanigan (1987 : 25), en prévention primaire, il faut agir pour empêcher l'apparitiond'idéations suicidaires sérieuses.La prévention secondaire se situe au niveau du dépistage despersonnes ayant des idéations sérieuses et qui envisagent de passer à l'acte.On prévient ici lesparasuicides. Au niveau tertiaire, il s'agit d'intervenir auprès de personnes ayant déjà fait une tentativede suicide afin qu'elles ne récidivent pas.Le Groupe d'étude sur le suicide au Canada (1987) suggère, de son côté, d'autres paramètrespour aborder la problématique du suicide : la prévention, l'intervention et la postvention. La prévention(avant l'apparition de comportements suicidaires) est le terme qui se réfère aux activités de préventionprimaire induant la sensibilisation et la réduction de l'accessibilité aux moyens de suicide.Le termeintervention (pendant) se rattache à la pé~ode de crise alors que la postvention après le comportement
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eçu du soutien social de leurs amis dans des proportions similaires mais qu'il existe une différence quantà leur satisfaction.23En effet, dans le groupe non-suicidaire, le soutien est perçu comme étantsatisfaisant, car il répond adéquatement à leurs besoins et surtout à leurs attentes.Dans le groupe des suicidaires, au contraire, ils ne semblent pas avoir d'attentes ce quiles empêche de reconnaître les bienfaits du soutien, ou encore leurs attentes sont tropélevées. Ceux qui perçoivent qu'ils se sont relevés de l'événement assurent J'avoir faitseul, et ceux qui tentent encore de le faire considèrent aussi qu'ils doivent s'en sortirseul. Les auteurs ont l'impression qu'ils ne sont pas atteints par le soutien, qu'ils n'ysont pas réceptifs et, tout comme Schneidman (1985), ces chercheurs émettentl'hypothèse que leurs sujets ne sont pas isolés mais qu'ils se sentent seuls pouraffronter leurs difficultés. Greenblatt (1982 in Aldridge, 1984) souligne aussi que mêmesi des relations intimes sont importantes dans le maintien et l'amélioration du bien-êtrelors d'une situation stressante, la qualité de ces relations est encore plus importante(Hanigan, 1986 : 23).Les informations précédentes permettent de mieux connaître les caractéristiques à observer afinde dépister les adolescents suicidaires. Une fois que les facteurs de risque propres à ce groupe d'âgesont identifiés, les intervenants devraient être davantage en mesure de proposer des alternativesadaptées aux besoins des jeunes;Différentes approches préventives sont présentées dans les pages qui suivent afin de situer lasensibilisation par rapport aux stratégies de prévention du suicide.1.3 LA PRÉVENTION DU SUICIDELe but de cette section n'est pas de présenter une liste exhaustive de ce qui se fait enprévention du suicide, mais bien de situer le lecteur en regard du programme de sensibilisation à l'étude,en donnant un aperçu de ce qui peut se faire dans le domaine de la prévention du suicide chez lesjeunes.Pour ce faire, nous exposerons brièvement les niveaux de prévention du suicide, ce quiinfluence le choix des stratégies utilisées · auprès des adolescents et les activités privilégiées par les