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99Ces derniers commentaires viennent compléter les trois grandes tendances observées dans lesopinions émises au sujet de la confiance et des intentions des élèves d'utiliser les ressources suggéréeslors de la sensibilisation.Pour ce qui est des bonnes attitudes enseignées, le fait de s'enquérir directement des intentionssuicidaires d'un pair, semble interroger les valeurs partagées par plus d'un élèves : ..... c'est impertinentil faut respecter son secret et son rythme•, «de toute façon, si quelqu'un me demandait ça, ce n'est passûr que je lui dirais la vérité•. Suite à plusieurs opinions exprimées sur le sujet, on se rend compte del'importance accordée par les étudiants à la dimension du savoir-être : ccSi tu demandes ça tropdirectement, tu vas te faire dire de te mêler de ce qui te regarde•, ccii faut d'abord écouter, prendre letemps d'établir le contact et permettre au confident de se sentir en confiance•.Une fois assuréel'authenticité du geste à l'intérieur d'une relation de soutien : ccii faut lui donner le temps, mais finir parlui demander s'il a des idées suicidaires car il a sans doute peur ou honte d'en parler•, il semble qu'unecertaine réticence de la part de la personne qui se fait questionner, est une attitude très plausible selonleurs avis : «il faut persister, car c'est le coup de pouce qu'il a besoin•.Si on se penche sur le sentiment de compétence personnelle des élèves interviewés, ceux-cise disent plus confiants suite à la formation reçue, dans leur compétence à soutenir un pair : ccon saitquoi faire comme .: en parler à un adulte compétent ou suggérer au confident d'y aller lui-même. Çapeut lui sauver la vie•. Quant à la confiance dans leur capacité à rechercher de l'aide, peu sont d'avisqu'ils consulteraient davantage les adultes. Par contre, la perspective du soutien par les pairs sembleune nouvelle ouverture : ..... on se confierait plus maintenant, du moins aux élèves du secondaire IV etV, parce qu'ils ont tous reçu ces informations sur la façon d'aider un pair•.Étant donné les buts visés initialement par l'évaluation, les élèves ont été amenés, lors desentrevues, à nous faire part de leurs opinions sur les apprentissages qu'ils pensent avoir réalisés suite
100à cette sensibilisation.Les perceptions exprimées par ces derniers à ce sujet sont synthétisées dansle point suivant.4.7 .2 La perception de l'utilité du programme par les élèvesLes élèves ont illustré par des exemples concrets la pertinence qu'ils accordent au programmeoffert par le CPSRN : •Je suis soulagé de savoir qu'il ne faut pas garder le secret de la confidencesuicidaire, parce que de toute façon, même si on l'a promis, on est rarement capable de ne pas le direà personne et on ressent de la culpabilité de ne pas avoir tenu notre promesse•. La connaissance dessignes précurseurs ainsi que des mythes et des réalités entourant le suicide : •va nous permettre d'avoirune attitude plus ouverte envers les jeunes suicidaires et nous prépare à savoir quoi faire si on est placédevant les faits. On ne sait jamais, ça peut servir à tout le monde•. cela formation nous rend plus àl'aise à soutenir non seulement nos amis mais également quelqu'un qui est moins proche de nous, dufait qu'ils ont tous eu la même information•. Pour la même raison, il serait : •plus facile de demanderde l'aide à un pair•. Les commentaires abondent dans le sens que la sensibilisation est très utile parcequ'elle revalorise la recherche d'aide : •on apprend que c'est normal de compter sur les autres de tempsen temps•. Pour certains, le doute persiste quant à la capacité des uns à aider les autres : •Les jeunesqui ont vraiment envie de se suicider ne le diront ni à ses chu ms, ni à un adulte•. Malgré ceci, lesopinions exprimées par la suite renforcent la perception d'utilité du programme : •justement 1 de làl'importance de reconnaître les signes indirects que l'on a appris pour pouvoir lui venir en aide•.À la lumière des propos précédents, on constate que dans l'ensemble, les jeunes connaissentbien les notions de base sur la problématique du suicide. De plus, les réponses des adolescents en lienavec les ressources confirment que ces derniers sont en mesure de nommer les ressources suggéréeset qu'ils connaissent la façon de les contacter. Selon les réponses relevées, les séances d'information
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