EBLSE - Onerba

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Ricai 2006Epidémiologie des entérobactériesproductrices de ß-lactamases à spectreélargi (EBLSE) communautairesen France:enquête trans-réseaux dans leslaboratoires de ville.Frédéric GROBOST (Biologiste libéral)et le conseil scientifique de l’ONERBA

Ricai 2006Epidémiologie des entérobactériesproductrices de ß-lactamases à spectreélargi (<strong>EBLSE</strong>) communautairesen France:enquête trans-réseaux dans leslaboratoires de ville.Frédéric GROBOST (Biologiste libéral)et le conseil scientifique de l’ONERBA


Motivation de l’étudeRicai 2006• 1ères BLSE décrite en 1983– Enzymes dérivées de TEM/SHV– Epidémies nosocomiales => Transmission croisée(K. pneumoniae ++)• En France : peu de données de prévalence en ville(De Mouy 1997, Péan 1999, Goldstein 2000, Quentin 2004) 1 seule étude d’épidémiologie moléculaire en1999 enAquitaine (Arpin et al, AAC 2004)• Problème émergent dans la communauté ?(Pitout et al, JAC 2005)– Portage après contamination nosocomiale– Transmission, en ville, de souches hospitalières– Souches «spécifiquement» communautaires


Objectif :état des lieux à l’échelle nationaleRicai 2006• Déterminer la fréquence des <strong>EBLSE</strong> en ville• Caractériser les enzymes• Typer les souches de même espèce• Définir les caractéristiques des patients=> souche d’origine hospitalière ?=> ou spécifiquement communautaire ?• Rechercher la résistance plasmidique auxquinolones


Protocolevalidé par le conseil scientifiqueRicai 2006• Etude prospective, 2 mois• Souches isolées d’ ECBU• Patients vivants à domicile (HAD exclu)• Explorer :– les caractéristiques des patients <strong>EBLSE</strong>+– les antécédents d’hospitalisation chez des patients«témoins» : > 10% au hasard des ECBU à <strong>EBLSE</strong>-• Souches transmises à un laboratoire référent :– détectées comme BLSE+– non détectée comme BLSE mais avec sensibilité auxC3G : CMI 1 mg/l ou Ø 25 mm


Analyses des souches dansles laboratoires référents• Université de Bordeaux II (C. Quentin)– Identification (API, 16S rDNA, rpoB)– Antibiogramme par diffusion (+/- cloxacilline)– Test de synergie– Recherche et caractérisation des enzymes• PCR (bla TEM , bla SHV , bla CTX-M )• Séquençage• Conjugaison• Isolélectrofocalisation (en cours)• Clonage et Transformation si nécessaire– Typage génomique : RAPD/ERIC PCR• CHU Henri Mondor (E. Cambau)–Gènes qnrA, qnrB, qnrSRicai 2006


Résultats25 labos : 22 LAM, 3 CHRicai 2006 Ricai 2006


Ricai 2006<strong>EBLSE</strong> chez les patients de villeambulatoire : fréquence (%)K.pAutres• 6771 entérobactéries isolées :– 25 à 1000 / laboratoire• 137 souches transmises (selon protocole) :– 65 BLSE- (dont 12 étiquetées BLSE+)P.mE. coli– 72 BLSE+ (dont 2 étiquetées BLSE-)• 72 <strong>EBLSE</strong> (71 patients)– 0 à 9 / laboratoireFréquence globale : 1,1 % (0 à 3,7)


Ricai 2006<strong>EBLSE</strong> :distribution des espèces et fréquence (%)Fréquence globale : 1,1 % (0 à 3,7)Fréquence /espèce48 E. coli 0,9 %(0 à 4,7)4 P. mirabilis 0,9 %3 K. pneumoniae 1,0 %17 Autres 3,1 %- 10 E. aerogenesAutresE.aK.pP.mE. coli


Sensibilité (%) des <strong>EBLSE</strong>aux antibiotiques (données brutes)Ricai 2006%1009080706050403020100AMC FOX FEP IPM GM AN NA OFX SXTE. coliAutres


<strong>EBLSE</strong> : caractérisation desenzymesRicai 2006• 16 enzymes différentes (8 CTX-M, 7 TEM, 1 SHV)• 48 E. coli : 40 CTX-M [23 M-15, 6 M-1, 5 M-14, 2 M-2,2 M–9 et 1 M-3, 1 M-27 ]: 7 TEM [5 TEM-52, 1 TEM-3 et 1 TEM-29]: 1 SHV-12• 10 E. aerogenes : 9 TEM-24b: 1 TEM-49• 4 C. koseri : 4 TEM-3 + Case plasmidique• 4 P. mirabilis : 2 TEM-24b, 1 TEM-21, 1 CTX-M-1• 3 K. pneumoniae : TEM-15, TEM-21 et CTX-M-15• 1 K. oxytoca : SHV-12 + Case plasmidique• 1 C. freundii : TEM-52• 1 P. stuartii : TEM-46


<strong>EBLSE</strong> : typage moléculaire,gênes qnrRicai 2006• 48 E. coli : 40 CTX-M: 23 CTX-M-15- 12 dans un même clone (Ec1)- 8 autres clones (dont 3 Ec2 et 2 Ec3): 5 TEM-52 dans 4 clones• 10 E. aerogenes : 9 TEM-24b (7 labos, 7 départements)- 8 dans un même clone- 1 autre clone• 4 C. koseri : clone unique (départements 31, 33, 67)• Gênes qnr : 1 seule souche positive pour l’allèle B4 K. oxytoca (SHV-12 + Case plasmidique) Fréquence chez <strong>EBLSE</strong> : 1,4%


Ricai 2006Caractéristiques des patients avecsouches BLSE +TotalE.coliAutresAge moyen66 (1-97)62 (1-97)73 (33-96)Sexe Ratio F/H1.61.81.2Soins à domicile56%41%85%x2ALD73%61%96%Hosp. antérieure62%58%67%+10%ATB < 3 mois68%59%86%x1,5<strong>EBLSE</strong> connue36%28%50%


Ricai 2006Analyse des facteurs de risque• Témoins (n=947) :18% ont un antécédent d’hospitalisation :contre 62% chez les BLSE+ ( p


Ricai 2006Analyse des facteurs de risque• Parmi les 10 cas qui n’ont ni antécédentd’hospitalisation, ni SAD, ni ALDDisséminés(Départements : 33, 37, 56, 59, 67, 86)Moyenne d’âge : 52 ans (4-86),80% de femmes100 % d’ E. coli–9 CTX-M(2 cas connus dont 1 fillette de 8 ans)– 1 TEM (patient connu)


Les faits marquantsRicai 2006• Fréquence en France 19972006 : 0.3 (0.1-0.6) >1% similaire aux taux européens : jusqu’à 3.25% en Pologne• Prédominance d’E. coli (67%)• Résistances associées :– Résistance élevée aux Quinolones– Comme à l’hôpital : 11,5 % sensible (Cambau et al. CMI 2006)• Emergence des CTX-M En Aquitaine (1999) : 4 TEM, 1 SHV En France en 2006, CTX-M = 58 % des BLSEprédominance de CTX-M-15 (57% des CTX-M)• Clonalité :26 E. coli en 2 clones, 8 E. aerogenes, 4 C. koseri• Céphalosporinases plasmidiques en plus des BLSE


Origine des <strong>EBLSE</strong> :nosocomiale ou communautaire ?• Facteurs de risque avérés : âge, sexe, atcdts d’ATB,comorbidités(2004, Colodner EJCM , Rodriguez-Bano JCM)• Facteur de risque confirmé : ATCDS d’hospitalisationEspèces diversifiées (E. coli 62%)Dissémination horizontale (souches, plasmides)hôpitaux ville (Arpin, JCM 2005)Transmission croisée :E. aerogenes, C. koseri, E. coli• Aucun des facteurs de risque : 11% des cas, mais100% d’ E. coli, 100% CTX-MAge moyen 37 ans (4-69)5 souches seraient clonales Ec2Dissémination horizontale dans la communauté deplasmides (clones , même enzyme CTX-M 14)(Bou, JCM 2002)Ricai 2006


ConclusionRicai 2006• <strong>EBLSE</strong> en ville : Problème préoccupant– Phénomène récent ?– Hétérogénéité spatiale– Emergence de la résistance plasmidique aux quinolones?– Transmission croisée• Infection déclarée dans la communauté :– Sexe masculin, âge > 60 ans, antécédents d’hosp oud’antibiothérapie, pathologie associée– Portage prolongé ( réimportation ville institution)• Mais possible acquisition communautaire– Pression de sélection des antibiotiques ?– Dissémination horizontale ?• Prise en charge thérapeutique difficile en ville :– Nécessité d’informer les cliniciens : adapterl’antibiothérapie probabiliste si facteurs de risque ?


Biologistes participantsRicai 2006BONFILS-BIERER Florence (31) JULLIN Jacqueline (33)BORAUD Delphine (33) LAGOEYTE Marieke (40)CLARAC Annie (09) LAUDAT Patrice (37)COUS Geneviève (64) LE BRIS Jean-Marc (56)DUBOUIX-BOURANDY Anne (31) LEONARD Pierre-Yves (72)DUTILH Brigitte (33) LIONSQUY Gérard (93)FISCHER-DEGUINE Isabelle (33)) NAEPELS Isabelle (59)GALINIER Jean-Louis (31) OTT Mélanie (92)GARRABE Eliane (95) PAUTE Marie-Claude (86)GONTIER Philippe (59) PAYRO Gérard (17)GUEUDET Thomas (67) RIEDER Florence (67)GUFFOND Thierry (59)GUILLERMIN-GREGOIRE Marie-Laurence (64)

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