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Place Plumereau
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H La place Plumereau : le cœur du
vieux Tours ! Toutefois, ce n’est que
dans la seconde moitié du XIX e siècle
que l’endroit est devenu place, après
la démolition d’un pâté de maisons et
d’un cimetière. Dès les premiers rayons
de soleil, les cafés offrent leurs terrasses
aux flâneurs et il fait bon s’y asseoir
pour mieux contempler les façades. Le
côté sud est bordé de maisons à pignons
et pans de bois du XV e siècle, admirablement
restaurées. Sur le côté opposé,
un passage donne sur le paisible
jardin Saint-Pierre-du-Puellier, du nom
de la collégiale du XII e siècle qui s’y
trouvait jusqu’à la Révolution Française.
Les restes d’arcades de la nef nord sont
incorporés aux maisons. Le jardin occupe
l’emplacement du cloître. En son
centre, un petit cimetière fut découvert
dans les années 1970, ainsi que des
morceaux de fondation gallo-romaine.
En face, un porche ogival donne sur un
autre jardin, celui des Chanoines, bordé
de maisons toutes plus anciennes les
unes que les autres.
H La rue Briçonnet : au numéro 31,
belle façade du XIII e siècle ; au numéro
32, mur à colombages et escalier
en bois à balustres du XV e siècle ;
dans la cour du numéro 24, un autre
escalier en bois mais du XVI e siècle.
Au numéro 16, l’un des plus étonnants
édifices de la ville, appelé la maison
de Tristan : datant du XVI e siècle, il est
construit en brique et son pignon dentelé
évoque l’architecture flamande.
Noter le portail gothique orné d’une
cordelière de pierre, les cordons qui
bordent le sommet des fenêtres et
les petites ouvertures destinées aux
pigeons voyageurs (dans les parties
supérieures). À l’intérieur, superbe
voûte hélicoïdale de l’escalier à vis,
en brique également. Enfin, dans la
cour, on peut lire l’inscription « Prie
Dieu Pur », anagramme de Pierre du
Pui qui fit construire cette maison.
H La rue du Grand-Marché : la rue
principale du vieux Tours, piétonne et
presque entièrement bordée de maisons
à colombages ou à pans de bois. C’est
là que se concentrent boutiques, restos,
bars, etc… Les rues adjacentes possèdent,
elles aussi, leur lot de colombages,
pans de bois à sculptures et escaliers
en bois à balustres : rue du Change, de
la Monnaie, du Petit-Soleil, de la Rôtisserie,
rue Paul-Louis-Courier, etc.
H La basilique Saint-Martin :
ouverte toute l’année de 8 h à 18 h 45.
De la basilique médiévale (XI e -XIII e
siècle) ne subsistent que la tour Charlemagne
et la tour de l’Horloge, distantes
de quelques dizaines de mètres
sur la rue des Halles. Surtout ne pas
manquer la visite du cloître (5, rue
Descartes). Construit au début du XVI e
siècle, il présente d’exceptionnelles
voûtes en pendentifs avec des nervures
croisées pour former des caissons
carrés. La basilique actuelle, édifiée
au XIX e siècle par Laloux, abrite le
tombeau de saint Martin.
LES MUSéES
Musée des Beaux-Arts
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H Le musée des Beaux-
Arts : 18, place François-Sicard.
02.47.05.68.73. musees.regioncentre.fr.
Dans l’ancien palais archiépiscopal,
à droite de la cathédrale. Ouvert
toute l’année de 9 h à 18 h. Fermé le
mardi ainsi que les jours fériés. Entrée
payante ; réductions. Gratuit pour les
moins de 13 ans. un impressionnant
cèdre presque bicentenaire trône au
milieu de la cour pavée qui précède un
joli jardin à la française et à l’anglaise.
Sur sa gauche, le palais (XVII e -XVIII e siècle)
est flanqué d’une tour gallo-romaine,
vestige de la muraille qui enserrait Caesarodunum.
Le musée présente une importante
collection de tableaux du XV e
au XX e siècle avec quelques temps forts
: La Fuite en Égypte de Rembrandt, un
Ex-voto de la Vierge présentant l’Enfant
aux donateurs de Rubens, Les Bouffons
arabes de Delacroix, et surtout les célèbres
Christ au jardin des Oliviers et La
Résurrection du primitif italien Andrea
Mantegna (XV e siècle), qui étaient destinés
à parer le maître-autel de l’église
San Zeno de Vérone. Dans les salons du
musée, on peut admirer aussi une importante
collection de peintures françaises
du XVIII e siècle, ainsi que de beaux
meubles Louis XV et Louis XVI. Ne pas
manquer non plus cinq grandes toiles
d’Olivier Debré sur le thème de la Loire.
H Le musée du Compagnonnage :
8, rue Nationale 02.47.21.62.20
Ouvert toute l’année de 9 h à 12 h
(12 h 30 de mi-juin à mi-septembre) et
de 14 h à 18 h. Fermé le mardi (sauf en
été) et les jours fériés. Entrée payante ;
réductions ; gratuit pour les moins de
12 ans et les demandeurs d’emploi.
Unique en son genre car le seul à représenter
les trois sociétés de compagnonnage.
Installé depuis 1968 dans
l’ancien dortoir des moines de l’abbaye
de Saint-Julien, il est divisé en espaces
représentant chacun une corporation
compagnonnique. Les outils y sont
largement présents, mais aussi de fabuleux
chefs-d’œuvre réalisés par des
compagnons d’hier et d’aujourd’hui.
Quel que soit le matériau, et aussi modeste
soit-il, on s’incline devant l’ouvrage.
N’hésitez pas à demander aux charmantes
hôtesses de vous commenter
certaines de ces merveilles, car toutes
ont une histoire ou un secret à livrer.
Éblouissant. Ah, quand le travail et l’art
se rejoignent !... Sans oublier l’humour.
Nombreux documents sur l’histoire et
l’organisation du compagnonnage.
H Le musée du Gemmail :
7, rue du Mûrier 02.47.61.01.19
www.gemmail.com
De Pâques à mi-octobre, ouvert tous
les jours sauf les lundis de 14 h à
18 h 30 (dernière entrée à 17 h 45) ; et
hors saison uniquement pour les groupes.
Entrée payante ; réductions. Dans
l’hôtel Raimbault (XIXe siècle), élevé sur
les fondations d’une demeure du XIIe siècle. On y voit encore un magnifique
escalier à vis en pierre, et une salle
souterraine voûtée d’un berceau brisé et
dotée de deux fenêtres en plein cintre
aujourd’hui condamnées. Jean Cocteau
est à l’origine du mot « gemmail », fusion
des termes « gemme » et « émail ».
Il s’agit d’un procédé combinant avec
subtilité le verre, la lumière, la couleur,
et que l’artiste, ou plutôt le maître d’œuvre,
fait exécuter par des gemmistes, à
partir d’un modèle jeté sur un carton. En
constante coordination avec le maître
d’œuvre, le gemmiste est en quelque
sorte la main de celui-ci. Chaque tableau
est unique (il ne peut être copié). La visite
de ce musée vous entraîne dans
une sorte de magie : salles sombres
pour mieux mettre en valeur la luminosité
des couleurs. Environ 70 gemmaux
y sont exposés. Une merveille !
H Foires et marchés :
• Marché aux fleurs : mercredi et
samedi, sur le boulevard Béranger. Un
des plus beaux de France, dans un cadre
assez unique.
• Marché à la brocante : matins
des mercredis et samedis, place de
la Victoire. Une petite place qui vaut
le détour.
• Marché gourmand : 1er vendredi du
mois, de 16 h à 22 h, place de la Résistance.
Dans un monde où il faut se
battre pour la qualité, les gourmands
font de la résistance, c’est bon signe.
• Brocante des professionnels :
4e dimanche du mois, sur le boulevard
Béranger. Toujours un grand moment.
• Foire à l’ail et au basilic : le 26
juillet, jour de la Sainte-Anne, entre les
halles et la place de la Victoire.
• Grande Braderie de Tours : 1er dimanche
de septembre, dans le centre
ville. Les bonnes affaires de la rentrée.
H Le Centre de Création
contemporaine de Tours :
55, rue Marcel-Tribut
02.47.66.50.00 - ccc.art.com
Derrière la gare, à 5 mn à pied. Ouvert
du mercredi au dimanche de 14 h à
18 h. Entrée gratuite. Le CCC est l’endroit
idéal pour se rafraîchir les idées,
... avec le Guide du Routard
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