bilan - Académie de Nancy-Metz

faudrait fixer des rendez-vous rapprochés au début, le temps de la mise en route, puis lesespacer petit à petit et les laisser de plus en plus se débrouiller seuls ». N’est-ce pas alorsle rôle du référent de fixer les dates des prochains rendez-vous ? La professeure de françaisrejoint son collègue en déclarant que la durée était trop courte et que les élèves n’ont paseu le temps nécessaire pour rédiger correctement leur rapport. Il est à noter que le projet adémarré en décembre, qu’une première date avait été avancée pour la remise des dossiersau 16 avril, puis a été repoussée à mi-mai. La professeure de français émet une autrehypothèse quant à la fréquence des rendez-vous : « Les élèves croyaient que travailler enautonomie c’était travailler seul ». Effectivement c’est la définition que beaucoup ontdonné lors de l’exposé oral. Pour cette collègue, ils ont préféré rédiger en moins de deuxsemaines le mémoire sans lui montrer l’avancée de leur travail. Elle ajoute qu’ils se sontmontrés volontaires et motivés par le projet, dans la mesure où le travail demandé étaitdifférent de ce qu’on leur propose en cours et où le projet est directement lié à ce qui leursera demandé au lycée. La collègue de sciences-physiques reconnaît aussi leur implication« comportement volontaire mais en attente surtout au début » elle souligne « l’attitude trèsscolaire par le travail fait à la dernière minute. Il faut les guider pour qu’ils avancent etleur donner des objectifs précis de semaine en semaine ».3) LES DIFFICULTES REMARQUEES ET RECONNUES PAR LES ELEVESLa professeure de français a remarqué que la démarche a aussi paru compliquée auxélèves, surtout l’étape de problématisation. « Ils n’ont pas toujours bien compris ce quileur était demandé. Le sujet était trop vague et ils se sont limités à une recherchehistorique » « Ils ont envie d’un peu tout traiter » (professeure de sciences-physiques).« Le problème de la sélection des informations se pose pourtant dans de nombreux cas(exposés, exploitation d’un texte, apprentissage d’un cours… » (professeure d’histoiregéographie).La professeure d’histoire-géographie a trouvé que les élèves avaient desdifficultés à trouver des sources, les sujets étant trop précis, mais ils ont su gérer leurrecherche. On peut s’interroger sur les méthodes de recherche informationnelleinsuffisamment maîtrisées. Peu d’élèves sont venus au C.D.I. et ont demandé l’aide de laprofesseure-documentaliste : l’argument était le manque d’heures creuses dans l’emploi dutemps.4) LE PROJET VU PAR LES ENSEIGNANTSLe professeur de math suggère de faire faire le projet par binômes. Commentévaluer l’élève individuellement dans ce cas ? On ne sait que trop ce que représente le57FaulquemontCVerlaine04-05-1 PASI Nancy Metz 9