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33 L'histoire de Saint André - Saint-André de Boëge

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<strong>33</strong>L’histoire <strong>de</strong> <strong>Saint</strong> AndréA l’époque romaine, la Vallée Vertene <strong>de</strong>vait pas être massivementpeuplée, contrairement au Chablaiset à son climat plus adapté àl’agriculture <strong>de</strong> nos ancêtres. Lesseules traces d’occupation romaineont été faites sur les communes<strong>de</strong> Boëge et d’Habère-Lullin.Dans les <strong>de</strong>ux cas, il fut retrouvé<strong>de</strong>s statuettes en bronze représentantle dieu Hercule.Au moyen-âge, les différentsseigneurs <strong>de</strong> la vallée construirent<strong>de</strong>s fiefs pour protéger leursserviteurs et surtout leurs biens.Le château <strong>de</strong> Rocafort, sur leshauteurs <strong>de</strong> Boëge était <strong>de</strong> loinle plus imposant <strong>de</strong> la vallée, etaurait été bâti à la fin du XIe siècle,il prit part aux guerres <strong>de</strong> Savoieau XIIIe siècle ; après 15 jours<strong>de</strong> siège, il fut pris et ruiné.Alors que sait-on <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-André?En vérité, bien peu <strong>de</strong> chose, on ajusqu’à maintenant trouvé aucunetrace d’occupation romainesur notre commune. Les meulièresdu mont-Vouan et <strong>de</strong> la Corbièresemblent avoir été, d’aprèsl’exploitation qui en a été faite,une gran<strong>de</strong> ressource économiquepour les anciens habitants.On peut facilement imaginer queles romains appréciaient déjà cettepierre. Ces sites vont être classéssite historique, et peut-êtreque <strong>de</strong>s fouilles nous permettrontd’en savoir plus concernant l’ancienneté<strong>de</strong> cette exploitation.Les premiers écrits concernant lacommune datent du XIIe siècle.A l’époque, les moines <strong>de</strong> l’abbayed’Aulps défrichent la valléepour mettre en valeur notrecommune. C’est probablementces même moines qui fon<strong>de</strong>rontle premier lieu <strong>de</strong> culte connu <strong>de</strong>la commune, une petite chapellecommunément appelée chapelle<strong>de</strong> Boëge ou «capella in boegio»,dont le fonctionnement était assurépar Pierre De Viry en 1307.La famille <strong>de</strong> Grolée, qui <strong>de</strong>vaitêtre la plus importante <strong>de</strong> la commune,obtient en 1465 la permission<strong>de</strong> fon<strong>de</strong>r une paroisse.Cette famille possédait <strong>de</strong>s terreset également un fief sur la commune.Il a été bâti sur une petiteéminence formée par une butte<strong>de</strong> terre, qui <strong>de</strong>vait probablementêtre ceinturée <strong>de</strong> larges fossés.On ne sait que peu <strong>de</strong> choseconcernant son plan, le nombre<strong>de</strong> tours, <strong>de</strong> portes, l’époque<strong>de</strong> sa construction, le nombre<strong>de</strong> personnes qui le défendait...une croyance locale rapporte cependantque le donjon était enbois. Les pierres <strong>de</strong>s fondationsauraient été récupérées au XVIIesiècle pour la construction du hameau<strong>de</strong>s Ruhin. On distingueencore aujourd’hui à l’endroit oùs’élevait jadis le château un quadrilatèred’environ 40x25m légèrementsurélevé. Il <strong>de</strong>vait doncêtre assez imposant.En 1590, les Bernois qui voulaientimposer le protestantisme en ValléeVerte, ils étaient au moins 200,prirent et brûlèrent le château <strong>de</strong><strong>Saint</strong>-André.Nous sommes donc à même <strong>de</strong>nous poser un certains nombre <strong>de</strong>questions : quand ce fief a-t-il étéconstruit ? a-t-il lui aussi pris partaux guerres <strong>de</strong> Savoie, comme lechâteau <strong>de</strong> Rocafort lors du XIIIesiècle ? comment était-il constitué ?et enfin, lors <strong>de</strong> l’invasion bernoise,y a-t-il eu une lutte, voire peut-êtreun siège ?La prospection au détecteur <strong>de</strong>métaux (qui doit être réaliséeavec l’accord écrit du propriétairedu terrain) nous permet d’apportercertaines pistes <strong>de</strong> réponses.Sur le site du château, on ne trouvepas <strong>de</strong> traces <strong>de</strong> lutte, je n’aijusqu’à présent trouvé qu’uneseule pointe <strong>de</strong> flèche (flèche enfer), ainsi que les restes d’un éperon<strong>de</strong> cavalier, ce qui ne peut enaucun cas être révélateur d’unebataille. En revanche, j’ai trouvéau total une dizaine <strong>de</strong> monnaiessavoyar<strong>de</strong> et genevoise datantdu XIV au XVIIIe siècle. Cela mepermet d’affirmer avec une quasicertitu<strong>de</strong> que l’origine du châteaune doit probablement pas êtreantérieure au XIVe siècle, il n’adonc probablement pas participéaux guerres <strong>de</strong> Savoie. Enfin onconstate qu’environ 1/3 <strong>de</strong>s monnaiesfortuitées sont genevoises,ce qui témoigne <strong>de</strong> l’influence<strong>de</strong> cette ville à cette époque (laclef sur le blason <strong>de</strong> notre communecorrespond également àcelle présente sur les armoiries <strong>de</strong>Genève).Concernant son plan, seul<strong>de</strong>s fouilles pourraient apporter<strong>de</strong>s réponses, car il ne resteaujourd’hui aucun mur, seul nousest visible une vulgaire butte <strong>de</strong>terre en forme <strong>de</strong> carré.Le château <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-André auraitdonc eu une existence plutôt paisible,du XIVe à la fin du XVIe siècle,il aurait été épargné par lesguerres <strong>de</strong> Savoie et probablementque durant l’invasion Bernoiseil n’y eut pas <strong>de</strong> bataille, il


34s’est probablement rendu. Il estintéressant <strong>de</strong> voir que le châteaufut probablement construit avantque la paroisse ne soit créée.Il est dommage que notre châteauUn arbregénéreuxCet arbre, qui grandit dans unjardin aux Reybaz, a été greffé il ya 3 ans par un spécialiste, ami <strong>de</strong>M. Madiot.Il s’agit d’une variété <strong>de</strong> grospruneaux « quetsche », greffé surune épine noire.n’ait pas été plus étudié, à maconnaissance aucun archéologuen’y est jamais venu pour tenterd’en apprendre un peu plus à sonsujet. Cela montre bien que la détectionpeut, à une moindre échelle,contribuer à la reconstitution<strong>de</strong> l’Histoire et <strong>de</strong> notre passé.Levrat SébastienNos artisans et commerçantsPlein d’espoir et <strong>de</strong> courage,ils ont pris l’initiative <strong>de</strong> créerleur entreprise en 2007 et2008 :Anouk NathanElevage equin, parage naturelChef lieu (Les Noyers)Olivier BrandTraiteurLa CorbièrePatrick LagersieMaçonnerie paysagisteLa Corbière d’en HautIls ont rejoint les autres artisans& commerçants <strong>de</strong> lacommune :Dananaï IgorPaysagisteSur VuanDegenève PatrickMaçonnerieLes Molliets (Zone artisanale)Ducloux PatriceCommerce alimentationLa CorbièreDupraz Roget LouisBrocanteLes RuhinFerme <strong>de</strong> LarpinProducteur, transformation <strong>de</strong>petits fruitsChez LarpinFugier Jean-CharlesPizzeria, RestaurantLa CorbièreGenoud EdmondEbénisterieFloretGenoud Duvillaret ChristianMenuiserie CharpenteChez Merlin (Zone artisanale)Grignola ArnaudTravaux menuiserieLa CorbièreMadiot MauriceAlimentation bétailLes ReybazMonaco DominiqueMécanique, carrosserieautomobileLa CorbièreSaddier SADécolletageChez Merlin (Zone artisanale)Saillet YvonneDébit <strong>de</strong> boissonsChef lieuEt bien sûr le GAEC « le plâne »à Curseille, pour tous les produitslaitiers & fromages.

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