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Guide sur les indicateurs - Secrétariat du conseil du trésor

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R EMERCIEMENTSEn 2000-2001, un groupe de travail, composé de représentantes et de représentants de ministères,d’organismes et de divers regroupements et associations issus <strong>du</strong> milieu gouvernemental, a mené uneréflexion visant à orienter la portée et le contenu d’un guide gouvernemental <strong>sur</strong> <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong>. Noustenons à remercier <strong>les</strong> personnes qui ont accepté de partager leur expertise, contribuant ainsi àenrichir le contenu <strong>du</strong> présent document. Le ministère ou l’organisme de provenance des personnesest celui où el<strong>les</strong> travaillaient au moment des travaux.MesdamesMishèle Bérubé Service des politiques budgétaires et financières,<strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> <strong>trésor</strong>Julie DésyService des orientations stratégiques, ministère des TransportsLouise Milhomme Sous-secrétariat à la modernisation de la gestion publique,<strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> <strong>trésor</strong>Marie-José Péan <strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Comité des priorités, ministère <strong>du</strong> Conseil exécutifLucie RoyComité des responsab<strong>les</strong> de la vérification interne et<strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> <strong>trésor</strong>Marie-Renée Roy Direction de la recherche, de l’évaluation et de la statistique,ministère de l’Emploi et de la Solidarité socialeMessieursChristian Beaudet Service des politiques et de soutien à la gestion,<strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> <strong>trésor</strong>Yvan Giroux Direction des mandats spéciaux, Bureau <strong>du</strong> Contrôleur des financesBun Luk Khuong Direction de la performance, Régie des rentes <strong>du</strong> QuébecMichel Lagueux Bureau <strong>du</strong> vice-président,Commission administrative des régimes de retraite et d’as<strong>sur</strong>ancesMarc Lecours <strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Comité des priorités, ministère <strong>du</strong> Conseil exécutifAlain Saucier Service <strong>du</strong> développement de l’information,ministère de la Santé et des Services sociauxJean Tremblay Direction des ressources financières, ministère de l’É<strong>du</strong>cationMichel Turner Service des politiques budgétaires et financières,<strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> <strong>trésor</strong>André VielGroupe des responsab<strong>les</strong> en analyse et en évaluation de programme,Direction de l’évaluation, ministère de la Recherche,de la Science et de la TechnologieRoland Villeneuve Groupe en planification stratégique et Direction de l’action stratégique,ministère de la Culture et des CommunicationsRÉALISATION DU GUIDE<strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> <strong>trésor</strong>, Sous-secrétariat à la modernisation de la gestion publiqueDirection de la modernisation et des agencesConception Chantal d’Auteuil en collaboration avec Claude BonneauRédaction Chantal d’AuteuilPOUR TOUT RENSEIGNEMENT CONCERNANT CE GUIDE, VOUS POUVEZ VOUS ADRESSERAU SOUS-SECRÉTARIAT À LA MODERNISATION DE LA GESTION PUBLIQUE PAR TÉLÉPHONE,AU NUMÉRO (418) 643-0805, OU PAR COURRIEL [MODERNISATION@SCT.GOUV.QC.CA].Février 2003Dépôt légalBibliothèque nationale <strong>du</strong> QuébecBibliothèque nationale <strong>du</strong> CanadaISBN 2-550-40513-7


3.4 L’interprétation de l’indicateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243.4.1 Les utilisations possib<strong>les</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243.4.2 Les mises en garde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243.4.3 Les <strong>indicateurs</strong> de comparaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243.5 L’évolution des <strong>indicateurs</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243.5.1 Facteurs internes au ministère ou à l’organisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253.5.2 Facteurs externes au ministère ou à l’organisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25PARTIE 4La gestion des <strong>indicateurs</strong> et <strong>les</strong> outils uti<strong>les</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274.1 Le système d’information de gestion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274.1.1 Les composantes possib<strong>les</strong> d’un système d’information de gestion . . . . . . . . . . . . . . 284.1.2 À propos des tableaux de bord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 284.2 Les outils de gestion des <strong>indicateurs</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294.2.1 La fiche-indicateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294.2.2 Le registre des <strong>indicateurs</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294.2.3 La catégorisation des <strong>indicateurs</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294.2.4 La fiabilité des données : le diagnostic et le plan d’amélioration . . . . . . . . . . . . . . . . 304.2.5 La démarche intégrée de contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 304.2.6 La vérification interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Annexe 1 Loi <strong>sur</strong> l’administration publique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32Annexe 2 Lexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33Annexe 3 Exemp<strong>les</strong> de typologies des <strong>indicateurs</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Annexe 4 Exemple des niveaux ou zones critiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35Annexe 5 Exemp<strong>les</strong> de fiches-<strong>indicateurs</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Références uti<strong>les</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41SCHÉMASSchéma 1 Contribution des <strong>indicateurs</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8Schéma 2 Sélection et élaboration des <strong>indicateurs</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16Schéma 3 Gestion des <strong>indicateurs</strong> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


I NTRODUCTIONLa notion d’indicateur n’est pas nouvelledans le domaine de l’administration publique.Depuis plus d’une dizaine d’années,la plupart des gouvernements des paysmembres de l’Organisation de coopérationet de développement économiques (OCDE)utilisent des <strong>indicateurs</strong> pour me<strong>sur</strong>erl’atteinte des objectifs et d’autres dimensionsde la gestion afin d’apprécier leurperformance. En effet, dans un cadre degestion axée <strong>sur</strong> <strong>les</strong> résultats, l’appréciationde la performance des organisations gouvernementa<strong>les</strong>et de leurs composantes sefait désormais en fonction des résultatsprojetés et ces résultats sont me<strong>sur</strong>és àl’aide d’<strong>indicateurs</strong>.Les <strong>indicateurs</strong> peuvent servir à différentspaliers de l’organisation et à diversesétapes <strong>du</strong> cycle de gestion et des processusde pro<strong>du</strong>ction à la fois pour me<strong>sur</strong>er l’impactdes services ren<strong>du</strong>s <strong>sur</strong> la populationet apprécier <strong>les</strong> efforts requis pour parvenirà ces résultats.Le présent guide intéressera donc <strong>les</strong> gestionnairesde tous <strong>les</strong> niveaux de l’organisationgouvernementale ainsi que <strong>les</strong>membres <strong>du</strong> personnel associés au suivi età l’appréciation des résultats. Il a pourobjectifs principaux de :• faire partager une compréhension etun vocabulaire communs quant auxconcepts de base concernant <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong>utilisés en milieu gouvernemental;• soutenir <strong>les</strong> ministères et organismesdans l’élaboration des <strong>indicateurs</strong> ;• favoriser l’appropriation et la responsabilisationdes gestionnaires parrapport à l’utilisation des <strong>indicateurs</strong>à tous <strong>les</strong> niveaux de l’organisation– incluant <strong>les</strong> activités réalisées par <strong>les</strong>unités de type <strong>conseil</strong>, <strong>les</strong> unités desoutien aux opérations et <strong>les</strong> unitésopérationnel<strong>les</strong> – et par rapport à lareddition de comptes, tant internequ’externe.Ce guide présente <strong>les</strong> principa<strong>les</strong> étapes etoutils uti<strong>les</strong> à l’élaboration, à l’utilisation età la révision des <strong>indicateurs</strong> et ne prétendpas être exhaustif. Son contenu a été élaboréen tenant compte des autres guidespréparés pour l’implantation de la modernisationet pourra y faire référence aubesoin. Il vise à susciter l’émergence d’uneculture dans le domaine de la me<strong>sur</strong>e desrésultats, domaine fort diversifié, dynamiqueet en constante évolution. Soncontenu, tout comme le sujet dont il traite,pourra évoluer et être mis à jour périodiquement.Bien qu’ils s’inspirent d’<strong>indicateurs</strong> réelsprovenant de divers ministères et organismes<strong>du</strong> secteur public ou parapublic,il est important de signaler que <strong>les</strong> exemp<strong>les</strong>utilisés dans le guide sont fictifs, maisdemeurent néanmoins plausib<strong>les</strong>.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s5


PARTIE1L’INDICATEUR, UN OUTIL ESSENTIELÀ LA GESTION1.1 UNE DÉFINITION DE L’INDICATEURIl existe un grand nombre de définitions del’indicateur. La définition élaborée par legroupe de travail émane d’un consensusqui tient compte <strong>du</strong> nouveau cadre degestion axée <strong>sur</strong> <strong>les</strong> résultats. Cette définitionne contredit pas cel<strong>les</strong> qu’on peuttrouver dans <strong>les</strong> autres guides publiés dansle contexte de l’implantation de la gestionaxée <strong>sur</strong> <strong>les</strong> résultats ; elle se veut seulementplus précise.INDICATEURToute me<strong>sur</strong>e significative, relative ounon, utilisée pour apprécier <strong>les</strong> résultatsobtenus, l’utilisation des ressources,l’état d’avancement destravaux ou le contexte externe.Une me<strong>sur</strong>e…Par la me<strong>sur</strong>e, on établit une grandeur, unequantité, un indice, un état de situation ouun degré de réalisation par rapport à uneétape donnée.… significative…La me<strong>sur</strong>e a un sens et elle est liée à unepréoccupation, à l’objectif à atteindre. Ellepermet de scruter un aspect, une dimensiond’un phénomène ou d’une activité etd’en comprendre la portée ou la finalité.… relative ou non…L’indicateur peut exprimer une me<strong>sur</strong>esimple (nombre) en présentant une seulevariable. Il peut aussi mettre en relationdeux ou plusieurs variab<strong>les</strong> (pourcentage,ratio). L’indicateur peut être mis en relationavec une cible, avec un indicateurrattaché à d’autres objectifs ou un <strong>indicateurs</strong>imilaire d’une autre organisation.… pour apprécier…La me<strong>sur</strong>e permet d’évaluer, de juger, decomparer, de suivre la progression, de vérifier,de contrôler.… <strong>les</strong> résultats obtenus…Les résultats obtenus représentent d’abord<strong>les</strong> divers bénéfices obtenus par <strong>les</strong> clientè<strong>les</strong>lorsqu’el<strong>les</strong> se prévalent des pro<strong>du</strong>itset services offerts par le ministère ou l’organisme; ces bénéfices, aussi appelés effetsou impacts, peuvent être obtenus immédiatementou à plus long terme et sontde nature sociale, économique, environnementale,etc. Les résultats d’impactdécoulent généralement <strong>du</strong> plan stratégique,mais peuvent aussi se retrouver dansun plan d’action d’agence. Le résultat peutaussi présenter un caractère plus opérationnellorsqu’il représente <strong>les</strong> effortsrequis pour procurer des bénéfices auxclientè<strong>les</strong>. Le degré de satisfaction desclientè<strong>les</strong> <strong>sur</strong> des aspects particuliers de laprestation des services fait aussi partie desrésultats. Enfin, le résultat obtenu peutaussi s’appliquer à des pro<strong>du</strong>its plusintangib<strong>les</strong> générés par <strong>les</strong> unités chargéesd’orienter l’action des ministères et organismes(recherche, évaluation, <strong>conseil</strong>).… l’utilisation des ressources…Dans le contexte de la gestion axée <strong>sur</strong> <strong>les</strong>résultats, l’offre de service s’appuie <strong>sur</strong><strong>les</strong> attentes exprimées par <strong>les</strong> citoyens,mais aussi <strong>sur</strong> le respect des ressourcesdisponib<strong>les</strong>. Les <strong>indicateurs</strong> permettentainsi de suivre l’évolution des revenus etdes dépenses, de vérifier si <strong>les</strong> budgetsalloués sont respectés et si la gestion desressources est efficiente (par exemple, lecoût de revient d’un service ou d’uneactivité). Certains éléments qui composentle plan d’amélioration des services rattachésà la déclaration de services auxcitoyens peuvent aussi être considérés pourme<strong>sur</strong>er l’utilisation des ressources.… l’état d’avancement des travaux…Les résultats d’une organisation n’étant pastous quantifiab<strong>les</strong>, la me<strong>sur</strong>e peut aussi êtreune information ponctuelle, un rapportd’étape <strong>sur</strong> une mise en œuvre, le degréd’évolution ou de livraison d’un dossier,6 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


d’une implantation, d’une recherche ou,encore, une date limite, une échéance.… le contexte (l’environnement)Les organisations gouvernementa<strong>les</strong>agissent et évoluent dans des domaines oùel<strong>les</strong> ne sont pas <strong>les</strong> seuls acteurs, que cesoit <strong>sur</strong> le plan social, économique oupolitique. Pour connaître <strong>les</strong> différentsfacteurs qui ont une influence <strong>sur</strong> leursactivités, el<strong>les</strong> doivent se doter d’un certainnombre d’<strong>indicateurs</strong> qui permettent demieux connaître le contexte externe danslequel ils évoluent et aussi de comparerleurs résultats à ceux d’autres gouvernementsou organisations. Ces données sontcollectées et compilées pour connaître <strong>les</strong>clientè<strong>les</strong> et leurs attentes et el<strong>les</strong> s’avèrenttrès uti<strong>les</strong> lorsqu’il faut déterminer la cibleà atteindre pour chacun des <strong>indicateurs</strong> oucirconscrire sa « zone de contribution »(voir la section 3.1).1.2 LA CONTRIBUTION DES INDICATEURSÀ LA GESTIONAXÉE SUR LES RÉSULTATS 1Étant associés aux différentes phases de lagestion axée <strong>sur</strong> <strong>les</strong> résultats et <strong>du</strong> cycle degestion, <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong> peuvent êtreutilisés à des fins multip<strong>les</strong>. Les plus importantesdemeurent toutefois la me<strong>sur</strong>e et <strong>les</strong>uivi des résultats, ainsi que l’appréciationde la performance dans le contexte de lareddition de comptes.Le schéma 1 donne un aperçu des différentescontributions des <strong>indicateurs</strong>. Aucentre, dans l’encadré pointillé, sont nommés<strong>les</strong> principaux documents où l’ontrouve des <strong>indicateurs</strong> ; <strong>les</strong> documents prescritspar la Loi <strong>sur</strong> l’administration publique(L.R.Q., c. A-6.01) figurent dans <strong>les</strong> boîtesgrises. Les différentes contributions des<strong>indicateurs</strong> figurent autour de l’encadrépointillé et font aussi référence à certainesétapes <strong>du</strong> cycle de gestion.L’élaboration et la révision <strong>du</strong> planstratégique et des plans d’actionLes résultats obtenus (ou connus), me<strong>sur</strong>ésà l’aide des <strong>indicateurs</strong>, et l’appréciation dela performance servent directement à laphase de planification, qu’elle soit stratégiqueou opérationnelle. L’indicateur estun outil privilégié pour déterminer, préciserou réviser <strong>les</strong> objectifs et <strong>les</strong> résultatsatten<strong>du</strong>s.L’amélioration des services et desmodalités de prestation des servicesL’appréciation des résultats peut con<strong>du</strong>ire àl’ajout, à la modification ou à la suppressionde programmes d’activités ou deservices et faire évoluer la façon dont onrend <strong>les</strong> services afin de mieux répondreaux attentes exprimées par <strong>les</strong> clientè<strong>les</strong>.L’évolution de l’organisationLes résultats obtenus et me<strong>sur</strong>és par <strong>les</strong><strong>indicateurs</strong> peuvent amener l’organisationà mieux circonscrire sa mission, ses mandatset sa zone de contribution ainsi qu’à ajustersa structure et ses capacités organisationnel<strong>les</strong>en conséquence.La répartition des ressourcesEn lien avec le plan stratégique, le planannuel de gestion des dépenses et <strong>les</strong> plansd’action, <strong>les</strong> résultats me<strong>sur</strong>és avec <strong>les</strong><strong>indicateurs</strong> peuvent influer <strong>sur</strong> <strong>les</strong> choixd’action et, par ricochet, <strong>sur</strong> la répartitiondes ressources humaines, financières, matériel<strong>les</strong>et informationnel<strong>les</strong>. Ils servent égalementà effectuer le suivi de l’utilisationdes ressources et peuvent éventuellementfournir des renseignements essentiels à lapréparation et à la négociation des ententesde gestion.1Pour connaître <strong>les</strong> fondements et la démarche de la gestion axée <strong>sur</strong> <strong>les</strong> résultats, consulter le<strong>Guide</strong> <strong>sur</strong> la gestion axée <strong>sur</strong> <strong>les</strong> résultats publié en juin 2002 par le <strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> <strong>trésor</strong>.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s7


Schéma 1 Contribution des <strong>indicateurs</strong>Élaboration ourévision des plansAmélioration desservices/modalitésde serviceÉvolution del’organisationRedditionde comptesinterne/externePlanstratégiqueDéclarationde servicesCPIEntentesde gestion➪ ➪Plan annuel de gestiondes dépensesPlan d’actionPland’améliorationdes servicesPlans d’actionagencesRapports annuelsde gestion ministères,organismes et agences➪RépartitiondesressourcesMe<strong>sur</strong>e etsuivi desrésultatsPrise dedécisionsAppréciationde laperformance8 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


La me<strong>sur</strong>e et le suivi des résultatsL’indicateur est le moyen privilégié pourexprimer concrètement, quantifier ou qualifierle résultat atten<strong>du</strong> et obtenu. Il esthabituellement relié à un objectif stratégiqueou opérationnel et la me<strong>sur</strong>e se faità une fréquence régulière en comparant lerésultat obtenu au résultat atten<strong>du</strong>.La prise de décisionsLes <strong>indicateurs</strong> servent à connaître lasituation, à effectuer le suivi des activités età apprécier <strong>les</strong> résultats à différentes étapes<strong>du</strong> cycle de gestion et des processus depro<strong>du</strong>ction. Ils permettent ainsi de déceler<strong>les</strong> zones critiques et d’apporter <strong>les</strong> ajustementsrequis pour s’as<strong>sur</strong>er de l’atteintedes résultats atten<strong>du</strong>s.L’appréciation de la performanceet la reddition de comptesEn examinant l’ensemble des résultatsobtenus et en faisant <strong>les</strong> liens pertinentsentre <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong>, on peut apprécier laperformance globale de l’organisation etde ses diverses composantes. La performanceglobale permet de me<strong>sur</strong>er l’impactdes pro<strong>du</strong>its et des services ren<strong>du</strong>s à lapopulation et <strong>les</strong> efforts requis pourfournir <strong>les</strong> pro<strong>du</strong>its et <strong>les</strong> services. Lesdifférentes composantes de l’organisationfont état de leur contribution à l’atteintedes objectifs stratégiques et opérationnelspar la reddition de comptes interne. Leministère ou l’organisme et <strong>les</strong> unités sousconvention de performance et d’imputabilité(CPI) font état de l’impact de leuraction <strong>sur</strong> la clientèle en fonction d’objectifspréétablis (<strong>les</strong> résultats atten<strong>du</strong>s) parla reddition de comptes externe.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s9


2PARTIEL ES CONCEPTS DE BASE2.1 LA TRIADE OBJECTIF –INDICATEUR ¬– CIBLECes trois éléments sont à la base de lame<strong>sur</strong>e des résultats. C’est par la combinaisonde l’objectif, de l’indicateur et de lacible qu’on exprime le résultat atten<strong>du</strong>.Il est à noter que la plupart des exemp<strong>les</strong>utilisés sont fictifs, mais demeurent néanmoinsplausib<strong>les</strong>.2.1.1 L’objectifL’objectif exprime l’intention, l’engagement,ce qu’on veut réaliser et pro<strong>du</strong>ire,bref le but poursuivi par <strong>les</strong> services et <strong>les</strong>programmes offerts. Habituellement, l’objectifvise un effet, un bénéfice pour laclientèle ou contribue à la concrétisationd’un tel bénéfice. Le libellé de l’objectif estparfois très précis, parfois plus général.Très précis, il comprend l’intention (augmenter,diminuer, maintenir, améliorer) etprécise <strong>les</strong> objets, <strong>les</strong> champs et <strong>les</strong> clientè<strong>les</strong><strong>sur</strong> <strong>les</strong>quels on veut agir ; l’indicateuret la cible sont aussi inclus dans le libellé.Ré<strong>du</strong>ire de 10 % le nombre de décès<strong>sur</strong> <strong>les</strong> routes impliquant des véhicu<strong>les</strong>lourds.Plus général, l’objectif exprime l’intentionet précise le champ et la clientèle, ou seulementun des deux, visés par le résultat,mais il ne comprend pas explicitementl’indicateur et la cible.Ré<strong>du</strong>ire le nombre de décès <strong>sur</strong> <strong>les</strong>routes.Il est toujours préférable de formuler unobjectif de façon plus générale lorsque lerésultat souhaité comporte plusieurs facetteset que cel<strong>les</strong>-ci requièrent plusieurs<strong>indicateurs</strong>, donc plusieurs cib<strong>les</strong> distinctes.C’est notamment le cas lorsqu’ondoit me<strong>sur</strong>er le résultat d’activités oud’interventions qui ne peuvent être fusionnéespour la me<strong>sur</strong>e ou encore si plusieursministères et organismes interviennentdans un dossier et peuvent contribuer àl’atteinte d’un même objectif. L’<strong>indicateurs</strong>e limite alors à la stricte contribution dechacun.Augmenter la participation des jeunesaux programmes favorisant leur autonomiesociale et économique.Cet indicateur pourrait mettre à contributionplusieurs ministères et organismesdont le ministère de l’Emploiet de la Solidarité sociale (MESS), leministère de la Santé et des Servicessociaux (MSSS) et le ministère desFinances, de l’Économie et de laRecherche (MFER) ainsi que des partenaires(ressources communautaires,employeurs, etc.).Il arrive également que l’objectif soit évaluéavec différents types de me<strong>sur</strong>es, commedes résultats quantitatifs et des résultatsqualitatifs.Améliorer le degré de satisfaction desutilisateurs <strong>du</strong> service.L’atteinte de cet objectif pourrait êtreme<strong>sur</strong>ée par le nombre de plaintesreçues ou par l’intermédiaire degroupes de discussion composés d’utilisateursreprésentatifs.Sous un autre aspect, certains objectifs nesont pas énoncés de façon explicite, maissont plutôt compris dans <strong>les</strong> obligationsadministratives ou réglementaires <strong>du</strong>ministère ou de l’organisme. Pensons, parexemple, au respect des enveloppes budgétairesannuel<strong>les</strong>, qui lui permet de témoignerd’une saine gestion des fonds publics.10 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


As<strong>sur</strong>er l’équilibre budgétaire <strong>du</strong>ministère ou de l’organisme.ceux d’autres organisations similaires.L’indicateur chiffré peut fournir tant unrésultat quantitatif…Il en est de même pour la me<strong>sur</strong>e <strong>du</strong> volumedes activités ou la me<strong>sur</strong>e de certainsfacteurs <strong>sur</strong> <strong>les</strong>quels on n’a pas pleincontrôle. On pourra ainsi suivre le nombreréel de personnes ayant reçu un service oule total des sommes versées, ce qui permet,entre autres, de vérifier si <strong>les</strong> ressourcesallouées sont suffisantes ou non pourl’année en cours. Enfin, certains renseignementsutilisés pour <strong>les</strong> besoins de la gestionopérationnelle prennent la forme d’uneprévision ou d’une estimation d’achalandageou d’une demande estimée de servicesavec laquelle on compare la demande réelleafin d’ajuster <strong>les</strong> ressources ou de limiter<strong>les</strong> dépassements.2.1.2 L’indicateurL’indicateur est plus précis et souvent plusrestrictif que l’objectif, car il décrit le typede me<strong>sur</strong>e (nombre, ratio, pourcentage,bien livrable) ainsi que <strong>les</strong> différentséléments qui seront considérés dans lecalcul ou le suivi (par exemple <strong>les</strong> activités,<strong>les</strong> groupes de clients, <strong>les</strong> coûts, etc.).Comme l’indicateur ne me<strong>sur</strong>e qu’un seulaspect ou une seule dimension d’unphénomène, il peut y avoir plusieurs <strong>indicateurs</strong>pour me<strong>sur</strong>er l’atteinte d’un mêmeobjectif. L’indicateur doit représenter lemeilleur choix possible pour me<strong>sur</strong>er lerésultat atten<strong>du</strong> ou un de ses aspects.Les <strong>indicateurs</strong> chiffrés s’expriment ennombre (la quantité, le coût, le temps), enpourcentage ou sous forme de ratio etdonnent une me<strong>sur</strong>e <strong>du</strong> résultat considéréecomme plus objective. Le suivi desrésultats est plus simple, car l’évaluationdes écarts entre la situation de départ et lacible peut se faire de façon mathématique.L’utilisation d’<strong>indicateurs</strong> chiffrés faciliteaussi <strong>les</strong> comparaisons des résultats avecNombre d’infractions solutionnéespar région.Pourcentage d’infractions solutionnéespar rapport aux infractionsdéclarées par région.… qu’un résultat qualitatif.Taux des personnes interrogées qui sedéclarent très satisfaites ou satisfaitesdes explications reçues.Lorsque <strong>les</strong> données sont disponib<strong>les</strong> etque l’indicateur peut être élaboré adéquatementet me<strong>sur</strong>é périodiquement,il demeure préférable d’utiliser des <strong>indicateurs</strong>chiffrés, car ils sont en général plusstab<strong>les</strong> et plus <strong>du</strong>rab<strong>les</strong>.Les <strong>indicateurs</strong> non chiffrés sont utiliséslorsque <strong>les</strong> objectifs ne peuvent êtrequantifiés ou qu’il s’agit d’objets ou derésultats « intangib<strong>les</strong> » (par exemple, ledépôt d’une politique, la préparation d’unplan d’action, la réalisation d’une évaluationou d’une recherche, le plan de coordinationd’activités, l’implantation d’unnouveau programme, etc.).Date d’entrée en vigueur <strong>du</strong> nouveauprogramme.Dans ces cas, l’indicateur devrait décrire lanature et le contenu <strong>du</strong> bien livrable.Toutefois, le détail des éléments souhaitéspermet souvent d’exprimer une partie del’indicateur de façon chiffrée (par exemple,le nombre de biens livrab<strong>les</strong>, le pourcentaged’organismes ayant adhéré à la politiqueou l’ayant implantée, le pourcentagedes éléments de concordance entre <strong>les</strong>G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s11


me<strong>sur</strong>es adoptées et <strong>les</strong> recommandationsformulées). L’indicateur chiffré demeuretoujours un excellent outil de me<strong>sur</strong>e.Nombre de formulaires adaptés auxnouvel<strong>les</strong> technologies et déposésdans le portail ministériel.2.1.3 La cibleLa cible exprime le niveau, la « hauteur »<strong>du</strong> résultat atten<strong>du</strong> par rapport à une unitéde me<strong>sur</strong>e, l’« étalon » de l’indicateurchoisi. La me<strong>sur</strong>e étalon correspond à uneme<strong>sur</strong>e de référence qui sert de base decomparaison pour le résultat obtenu. Cetteme<strong>sur</strong>e étalon peut être une valeur connueet agréée comme telle par <strong>les</strong> spécialistesd’un secteur donné…Indicateur : Taux de mortalité infantile.Me<strong>sur</strong>e étalon : Taux moyen de mortalitéinfantile dans <strong>les</strong> pays de l’OCDEoccupant <strong>les</strong> 10 premiers rangs en2000 : 3,5 %.Situation de départ : 5,3 % en 1999.Cible : 4,5 % d’ici à 5 ans (cible fictive).… ou représenter une amélioration, unchangement ou une variation par rapport àune situation antérieure (voir la section 3.3 –Me<strong>sur</strong>e de la situation de départ).Indicateur : Nombre de demandes derévision traitées en dehors des délaislégaux en 2001-2002.Cible : Diminuer de 10 % par rapportau nombre de ces demandes en2000-2001.La cible donne un sens à la variationdésirée et, s’il s’agit d’un indicateur chiffré,peut se présenter sous forme de pourcentage,de nombre, de ratio.Maintien à 0,9/1000 dossiers traités leratio des dossiers comportant deserreurs dans <strong>les</strong> montants versés.Dans le cas d’un indicateur non chiffré, onnommera le bien livrable (plan d’action,implantation, mise en œuvre), le délai delivraison ou l’échéance de l’action à poser.Nouvelle politique implantée au plustard le 31 décembre 2002.La me<strong>sur</strong>e de l’indicateur permet d’illustrerle résultat obtenu à interval<strong>les</strong> réguliers.La comparaison entre le résultat obtenu etle résultat atten<strong>du</strong> sert à apprécier le degréd’atteinte de la cible au cours d’une périodedonnée ou permet de juger de l’importancede l’écart (positif, nul ou négatif)entre <strong>les</strong> deux.2.2 LES CARACTÉRISTIQUESD’UN BON INDICATEURLa qualité de l’indicateur repose <strong>sur</strong> uncertain nombre de critères objectifs quidoivent, en principe, être respectés lorsqu’onl’élabore. Ces critères constituent en quelquesorte <strong>les</strong> exigences minima<strong>les</strong> auxquel<strong>les</strong>l’indicateur doit répondre pour pouvoirêtre conservé pendant un temps raisonnable(par exemple, la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> plan stratégique),sans être constamment remis enquestion et sans subir de modificationsimportantes. Afin de simplifier la démarche,seulement six critères ont été retenus.2.2.1 La pertinenceL’indicateur correspond à une préoccupation,une attente, un engagement en lienavec l’objectif dont il contribue à me<strong>sur</strong>erl’atteinte ; il illustre concrètement, en toutou en partie, le résultat, le phénomène oul’objet qu’on veut me<strong>sur</strong>er ; il renseigne12 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


ien <strong>sur</strong> <strong>les</strong> effets des activités et est utilepour apprécier <strong>les</strong> résultats obtenus.Objectif : Limiter le taux d’abandondes appels à 5 %.Indicateur : Taux d’abandon desappels mis en attente.2.2.2 La validitéL’indicateur me<strong>sur</strong>e réellement ce qu’il doitme<strong>sur</strong>er en fonction de ce qui est visé ;il permet de faire état de la situation de lafaçon la plus juste possible. Pour vérifier sil’indicateur est valide, il suffit souvent dele comparer avec d’autres <strong>indicateurs</strong> possib<strong>les</strong>pour me<strong>sur</strong>er le même phénomène.Indicateur : Coût moyen d’une participationau programme.Cet indicateur pourrait ne pas êtrevalide si certains coûts étaient exclus<strong>du</strong> calcul ou si certaines catégories departicipations n’étaient pas comptabilisées.2.2.3 La faisabilitéL’indicateur doit être relativement facile àobtenir et à pro<strong>du</strong>ire. Les données sontaccessib<strong>les</strong> au moment opportun et <strong>les</strong>opérations nécessaires pour <strong>les</strong> collecteret <strong>les</strong> traiter présentent un rapport coûtavantageraisonnable (voir aussi section3.2.3 – Les données disponib<strong>les</strong>).2.2.4 La convivialitéL’indicateur est simple, clair, facile àcomprendre et à présenter. Son interprétationest la même pour tous, communeet partagée. Il n’existe qu’une seule définitionet <strong>les</strong> limites de l’indicateur sontconnues (voir section 3.4 – Limites d’interprétationde l’indicateur).2.2.5 La fiabilitéLes résultats me<strong>sur</strong>és par l’indicateurdoivent être constants chaque fois qu’uneme<strong>sur</strong>e est prise dans des conditionsidentiques. Cela implique que le résultatest conforme à la réalité, ne comporte pasd’erreur et est intégral. La notion defiabilité comprend aussi <strong>les</strong> notions desensibilité et de robustesse de l’indicateur,c’est-à-dire qu’il doit faire ressortir <strong>les</strong>variations significatives tout en demeurantassez stable pour as<strong>sur</strong>er une me<strong>sur</strong>econstante dans le temps. La fiabilitéglobale de l’indicateur est par ailleurslargement tributaire de la fiabilité desdonnées (voir section 4.2 – Fiabilité desdonnées : diagnostic et plan d’amélioration).2.2.6 La comparabilitéLorsque c’est possible, on choisira unindicateur standardisé, utilisé par plusieursorganisations et reconnu officiellement(variab<strong>les</strong>, méthode de calcul et fréquencede me<strong>sur</strong>e correspondant à des normes ouà des conventions). Cette caractéristiquen’est pas obligatoire, mais elle est trèssouhaitable, car elle améliore la crédibilitéde l’indicateur (voir section 3.4.3 – Les<strong>indicateurs</strong> de comparaison).2.3 LA HIÉRARCHISATIONDES INDICATEURSEn principe, <strong>les</strong> différents paliers de l’organisationet <strong>les</strong> personnes qui y travaillentcontribuent, de façon directe ou indirecte,à l’atteinte des résultats, c’est-à-dire à lapro<strong>du</strong>ction de bénéfices (effets ou impacts)pour la clientèle <strong>du</strong> ministère ou de l’organisme.Chaque membre de l’organisation,peu importe son statut ou son niveauhiérarchique, est responsable de l’atteintede certains résultats qui découlent desactivités sous la responsabilité de son unitéadministrative ou de son groupe de travail.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s13


Cette unité administrative participe à laréalisation <strong>du</strong> plan d’action de la directionet ainsi de suite, jusqu’aux plus hautesautorités responsab<strong>les</strong> de l’atteinte desrésultats annoncés dans le plan stratégique<strong>du</strong> ministère ou de l’organisme. Les différentspaliers de l’organisation peuventaussi être liés par des engagements particuliers,inscrits à la déclaration de servicesaux citoyens, dans la CPI ou dans l’ententede gestion.Par ailleurs, la contribution des unités centra<strong>les</strong>et des unités qui ne sont pas en servicedirect à la clientèle permet aussi desoutenir la mission, l’orientation de l’actionet <strong>les</strong> activités <strong>du</strong> ministère ou de l’organisme.Les résultats recherchés dans lagestion de ces activités sont parfoisimplicites (une saine gestion, l’équilibrebudgétaire) ou souvent encadrés par desdirectives, normes ou règlements (rémunérationdes employés, nombre d’emploisETC autorisé, pourcentage <strong>du</strong> budgetalloué à la formation, plan d’affaires ou degestion des technologies de l’information,etc.).Bien qu’il existe plusieurs catégoriesd’<strong>indicateurs</strong>, deux grands groupes d’<strong>indicateurs</strong>se démarquent, soit <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong>externes, qui me<strong>sur</strong>ent <strong>sur</strong>tout <strong>les</strong> effets del’action <strong>du</strong> ministère ou de l’organisme <strong>sur</strong>sa clientèle, et <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong> internes, quiservent plutôt pour l’orientation, l’évaluationet la gestion des activités, des processuset des ressources.2.3.1 Les <strong>indicateurs</strong> externesLes <strong>indicateurs</strong> externes correspondent engénéral aux <strong>indicateurs</strong> d’impact et sontdavantage rattachés aux objectifs stratégiqueset aux objectifs d’amélioration de laqualité des services aux citoyens. Ilspeuvent aussi se rapporter à certains<strong>indicateurs</strong> opérationnels lorsque <strong>les</strong> acti-vités me<strong>sur</strong>ées contribuent à l’atteinte desrésultats liés à la mission <strong>du</strong> ministère oude l’organisme et permettent de répondreaux attentes des clientè<strong>les</strong>. Par exemple,l’indicateur qui me<strong>sur</strong>e le nombre departicipants concerne <strong>les</strong> opérations, mais aune valeur contributive <strong>sur</strong> le résultatd’impact car, s’il n’y a pas suffisammentde participants, l’objectif ne pourra êtreatteint. Les <strong>indicateurs</strong> qui permettent desuivre <strong>les</strong> éléments <strong>du</strong> contexte externe etl’évolution <strong>du</strong> profil de la clientèle fontaussi partie des <strong>indicateurs</strong> externes.En général, <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong> externes sontconsignés dans <strong>les</strong> plans stratégiques, leplan annuel de gestion des dépenses et leplan d’action des agences. Ils peuvent correspondreà certains éléments de l’ententede gestion ou aux engagements contenusdans la déclaration de services aux citoyens.Ce sont eux qui font l’objet de la redditionde comptes publique. Ils expriment habituellementla me<strong>sur</strong>e de l’efficacité (l’impact<strong>sur</strong> la clientèle visée) et de l’efficience(par exemple, le nombre de personnesayant complété le programme par rapportau nombre total de personnes l’ayantentrepris).2.3.2 Les <strong>indicateurs</strong> internesLes <strong>indicateurs</strong> internes s’appliquent <strong>sur</strong>toutà la gestion des opérations, au suivi budgétaire,au contrôle des ressources (humaines,financières, matériel<strong>les</strong> et informationnel<strong>les</strong>)et à l’administration des processus.Ils englobent autant l’action des unitéscentra<strong>les</strong> et <strong>les</strong> activités de soutien auxopérations que <strong>les</strong> activités rattachées auxfonctions d’orientation, d’évaluation etd’élaboration des politique et des programmes.Ils s’expriment souvent par lame<strong>sur</strong>e <strong>du</strong> volume d’activité (le nombre dedossiers traités) et de l’efficience ( le coûtmoyen d’un service).14 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


Les <strong>indicateurs</strong> internes s’inscrivent defaçon formelle dans le plan d’action etparfois dans l’entente de gestion (parexemple, <strong>les</strong> conditions à respecter ou <strong>les</strong>objectifs à atteindre pour bénéficier d’assouplissementsadministratifs). Ils constituentla matière première de la redditionde comptes interne.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s15


3PARTIEL A SÉLECTION ET L’ ÉLABORATIONDES INDICATEURSTous <strong>les</strong> gestionnaires et, le cas échéant,plusieurs autres membres <strong>du</strong> personnel sontsusceptib<strong>les</strong> de collaborer à l’élaborationdes <strong>indicateurs</strong> ou des cib<strong>les</strong>. Ils pourrontaussi être appelés à suivre <strong>les</strong> résultats et àparticiper à la révision des <strong>indicateurs</strong> deleur unité administrative.La plupart des résultats d’une organisationsont liés, de près ou de loin, à sa mission.Or, le succès ou le degré de réalisation de lamission d’une organisation se me<strong>sur</strong>e principalementpar une combinaison d’efficacitéet d’efficience, soit, d’une part, l’atteintedes objectifs et l’obtention de résultatsconformes aux attentes des clientè<strong>les</strong>, et,d’autre part, une utilisation rationnelle etcohérente des ressources allouées.Schéma 2 Sélection et élaboration des <strong>indicateurs</strong>Univers et zonede contributionSection 3.1Composantes <strong>du</strong>résultat atten<strong>du</strong>(objectif-indicateur)Section 3.2Établissementde la cibleSection 3.3Interprétationde l’indicateurSection 3.4• Mission et mandats <strong>du</strong> ministère ou de l’organisme• Contexte interne et externe• Clientè<strong>les</strong> (profil, caractéristiques, besoins, attentes)• Objectifs définis à d’autres niveaux <strong>du</strong> ministère oude l’organisme• Activités et processus couverts par l’unité administrative parrapport aux autres unités <strong>du</strong> ministère ou de l’organisme• Ressources disponib<strong>les</strong> (humaines, financières, matériel<strong>les</strong>,informationnel<strong>les</strong>)•Finalité/intention (objectif)• Définition/énoncé de l’indicateur• Données disponib<strong>les</strong>• Échéance/fréquence de me<strong>sur</strong>e• Unité administrative responsable• Durée de vie de l’indicateur•Possibilités d’étalonnage (benchmarking)• Me<strong>sur</strong>e de la situation de départ• Méthode d’établissement de la cible• Détermination <strong>du</strong> niveau de la cible• Détermination des écarts admissib<strong>les</strong>• Utilisations possib<strong>les</strong>• Mises en garde• Indicateurs de comparaisonParamètres <strong>du</strong> résultatLiens entre paramètresType de me<strong>sur</strong>eÉvolution del’indicateurSection 3.5• Facteurs d’influence internes et externes16 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


3.1 CONNAÎTRE SON UNIVERS ETSA ZONE DE CONTRIBUTION :LE POINT DE DÉPARTUnivers etzone decontribution• Mission et mandats <strong>du</strong> ministèreou de l’organisme• Contexte interne et externe• Clientè<strong>les</strong> (profil, caractéristiques,besoins, attentes)• Objectifs définis à d’autres niveaux<strong>du</strong> ministère ou de l’organisme• Activités et processus couverts parl’unité administrative par rapportaux autres unités <strong>du</strong> ministère oude l’organisme• Ressources disponib<strong>les</strong> (humaines,financières, matériel<strong>les</strong>,informationnel<strong>les</strong>)Pour définir correctement <strong>les</strong> résultatsatten<strong>du</strong>s de son unité ou de son groupe detravail, il faut connaître :• le ministère ou l’organisme : sa mission,ses mandats et le contexte externe ;• <strong>les</strong> clientè<strong>les</strong> et leurs attentes ;• <strong>les</strong> objectifs définis aux autres niveauxde l’organisation (plan stratégique,plan d’action ministériel ou plansd’agence inférieurs et latéraux, pland’amélioration des services, etc.) ;• <strong>les</strong> activités et <strong>les</strong> processus dont l’unitéest responsable (pour bien délimiter sazone de contribution) ;• <strong>les</strong> ressources disponib<strong>les</strong> (humaines,financières, matériel<strong>les</strong>, informationnel<strong>les</strong>).L’information relative au ministère ou àl’organisme, à ses clientè<strong>les</strong> et à soncontexte se trouve généralement dansplusieurs documents (la loi constitutive <strong>du</strong>ministère ou de l’organisme et <strong>les</strong> autreslois administrées, <strong>les</strong> rapports annuelsantérieurs, le plan stratégique, le planannuel de gestion des dépenses, le pland’amélioration des services aux citoyens, <strong>les</strong>politiques et <strong>les</strong> programmes, <strong>les</strong> rapportsd’évaluation de programmes, etc.).La détermination des objectifs passe essentiellementpar la recension des activités etdes processus assumés par l’unité et qui setra<strong>du</strong>iront en deux catégories de pro<strong>du</strong>itset services, soit ceux qui sont destinés auxclientè<strong>les</strong> externes et ceux qui soutiennentle fonctionnement interne de l’organisation.La démarche de coût de revient estsouvent recommandée pour déterminer <strong>les</strong>activités et <strong>les</strong> pro<strong>du</strong>its et, par ricochet, <strong>les</strong>résultats visés. On peut également seréférer au Document de référence <strong>sur</strong> laplanification stratégique et au <strong>Guide</strong> <strong>sur</strong> laconvention de performance et d’imputabilité.Par la suite, il est plus facile pourl’unité concernée de bien circonscriresa zone de contribution à l’atteinte desobjectifs <strong>du</strong> ministère ou de l’organisme.L’exemple qui suit illustre bien <strong>les</strong> différentsniveaux de contribution selon lepalier de gestion où l’unité administrativese trouve.Objectif stratégique <strong>du</strong> ministère del’É<strong>du</strong>cation : Diminuer la proportionde décrocheurs parmi <strong>les</strong> sortants <strong>du</strong>secondaire (actuellement 25 % ;atteindre 15 % d’ici à 5 ans).Commission scolaire : Élaborer unplan stratégique qui prévoit le soutiennécessaire aux éco<strong>les</strong> et éventuellementl’affectation des ressourceshumaines et financières.École secondaire : Fixer un objectif cibléà atteindre en fonction de l’objectifnational, de sa situation actuelle et descaractéristiques socio-économiques deses élèves (par exemple, repérer 15 décrocheurspotentiels par année et leuroffrir un soutien psychopédagogique).Lorsque le résultat atten<strong>du</strong> met à contributionplus d’une entité administrative oud’un groupe de travail, il n’est pas toujourssouhaitable de morceler la me<strong>sur</strong>e del’indicateur, à moins que <strong>les</strong> objets àme<strong>sur</strong>er ne soient vraiment incompatib<strong>les</strong>.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s17


Les résultats qui concernent le fonctionnementinterne couvrent habituellement <strong>les</strong>activités des unités d’orientation, des unitésde soutien aux opérations et des unitésopérationnel<strong>les</strong> et portent <strong>sur</strong> la gestiondes ressources. Le lien avec la mission <strong>du</strong>ministère ou de l’organisme n’est pastoujours évident. Certaines activités sontplus faci<strong>les</strong> à associer à un service à laclientèle (par exemple, <strong>les</strong> activités demessagerie liées à la correspondance avecla clientèle, la téléphonie). D’autres relèventdavantage d’obligations de saine gestiondes fonds publics (l’efficacité, l’efficience).Cette démarche est cependant importanteet rejoint une autre préoccupation, celle derelier l’utilisation des ressources et <strong>les</strong>activités aux objectifs de résultats (planannuel de gestion des dépenses).3.2 DÉFINIR LES COMPOSANTESDU RÉSULTAT ATTENDULorsque le résultat atten<strong>du</strong> est établi enfonction de la zone de contribution del’unité administrative, il est nécessaire d’endéfinir <strong>les</strong> différentes composantes pourdéterminer le profil de l’indicateur le plusapproprié. Les principa<strong>les</strong> composantes <strong>du</strong>résultat sont <strong>les</strong> suivantes.Composantes<strong>du</strong> résultatatten<strong>du</strong>(objectifindicateur)•Finalité/intention (objectif)• Définition/énoncé del’indicateur Paramètres <strong>du</strong> résultatLiens entre paramètresType de me<strong>sur</strong>e• Données disponib<strong>les</strong>• Échéance/fréquence de me<strong>sur</strong>e• Unité administrative responsable• Durée de vie de l’indicateur•Possibilités d’étalonnage(benchmarking)3.2.1 La finalité, l’intention (objectif)La finalité, ou l’intention, qui est à la base<strong>du</strong> résultat atten<strong>du</strong> doit être claire : augmenter,diminuer, maintenir, améliorer,élaborer, mettre en application, etc. C’estcette finalité qui détermine le sens de lame<strong>sur</strong>e, la nature de l’indicateur et le changementqu’on souhaite obtenir par l’action(diminuer, augmenter, maintenir, modifier,élaborer, développer…). Cette informationest habituellement inscrite dans l’énoncéde l’objectif. Il faut aussi se demander si lame<strong>sur</strong>e apporte un élément utile à la prisede décision.Diminuer… la proportion de décrocheurs…3.2.2 La définition et l’énoncéde l’indicateurL’examen des paramètres <strong>du</strong> résultat, lapossibilité de choisir entre différents typesde me<strong>sur</strong>es et l’établissement des liensentre <strong>les</strong> différents paramètres constituent<strong>les</strong> trois étapes principa<strong>les</strong> qui vont menerà la formulation des <strong>indicateurs</strong>.Les paramètres <strong>du</strong> résultatIl s’agit ici de déterminer <strong>les</strong> différentséléments qui sont compris dans le résultatrecherché : une clientèle ou une partie decette clientèle, <strong>les</strong> caractéristiques particulièresde la clientèle touchée ; le pro<strong>du</strong>it oule service visés ; <strong>les</strong> ressources utilisées (humaines,financières, etc.) ; <strong>les</strong> délais, le tempsde traitement, la <strong>du</strong>rée de l’intervention, lapériode de référence ; etc.Proportion en pourcentage de décrocheursparmi <strong>les</strong> sortants <strong>du</strong> secondaireen 2001-2002Parmi l’ensemble des sortants <strong>du</strong>secondaire de 2001-2002, pourcentagede ceux qui sortent sans diplôme.Les sortants comprennent <strong>les</strong> sortantssans diplôme (décrocheurs) et <strong>les</strong>élèves diplômés. Les sortants sansdiplôme sont <strong>les</strong> élèves qui n’ont pasobtenu un diplôme en 2001-2002et ceux qui ne sont pas inscrits nullepart au Québec, l’année suivante18 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


(2002-2003), que ce soit en formationgénérale (jeunes ou a<strong>du</strong>ltes), en formationprofessionnelle ou aux étudescollégia<strong>les</strong>.Période de référence : année 2001-2002par rapport à l’année précédente.Pour l’année 2001-2002, refaire le calculavec <strong>les</strong> données applicab<strong>les</strong>.Résultat de 2001-2002 MOINS résultat2000-2001 = écartComparer l’écart obtenu avec la cibleannuelle (- 2 points de pourcentage).Une fois ces paramètres déterminés, il fautaussi établir si on <strong>les</strong> contrôle, en totalitéou en partie, et quels facteurs limitent cecontrôle. Ces éléments seront précisés dansla définition de l’indicateur.La me<strong>sur</strong>e souhaitée ou souhaitableOn vérifie d’abord s’il est possible d’obtenirun indicateur chiffré. Ensuite, si la me<strong>sur</strong>esouhaitée est relativement simple, on tentede limiter le nombre d’<strong>indicateurs</strong>. Enrevanche, si le phénomène est complexe(par exemple, la satisfaction de la clientèle),on peut en retenir plusieurs.Par ailleurs, il faut choisir une méthode decalcul qui sera stable et fiable tout au longde la période de référence. On pourrachoisir la méthode qui est utilisée pour des<strong>indicateurs</strong> standardisés ou respecter <strong>les</strong>règ<strong>les</strong> de l’art propres au domaine del’indicateur (par exemple, <strong>les</strong> statistiques,<strong>les</strong> finances, la démographie).Diminuer, pour l’ensemble <strong>du</strong> Québec,de 2 points de pourcentage par annéependant 5 ans, la proportion de décrocheursparmi <strong>les</strong> sortants <strong>du</strong> secondaire.Me<strong>sur</strong>e souhaitée : suivre l’évolutionde la proportion de décrocheurs en lacomparant d’une année à l’autre.Méthode de calcul :proportion (pourcentage).Pour l’année 2000-2001, nombre desortants <strong>du</strong> secondaire sans diplômedivisé par le nombre total des sortants<strong>du</strong> secondaire, multiplié par 100.Les liens à établir entre <strong>les</strong> différentsparamètres uti<strong>les</strong> à la me<strong>sur</strong>ePour me<strong>sur</strong>er un effet, un impact <strong>sur</strong> laclientèle (ou la variation, dans le cas d’objectifsplus opérationnels), on peut effectuerune me<strong>sur</strong>e simple, c’est-à-dire comprenantune seule variable que l’on suivrapériodiquement. La me<strong>sur</strong>e peut aussiassocier deux variab<strong>les</strong> ou plus. Dans cescas, on obtiendra un ratio ou un pourcentagequi met en relation des élémentsdistincts donnant ainsi une perspectivedifférente de la me<strong>sur</strong>e simple.Proportion de décrocheurs parmi <strong>les</strong>sortants <strong>du</strong> secondaire en 2001-2002par rapport à 2000-2001.Lorsque la me<strong>sur</strong>e compare des ressourcesutilisées avec <strong>les</strong> effets <strong>du</strong> programme, elleconcourt alors à l’efficience et sera utilepour apprécier le résultat en fonction de lagestion.Coût moyen d’une participation auxprogrammes offerts par le ministèreou l’organisme.On peut aussi mettre en relation deuxme<strong>sur</strong>es composites, ce qui fournira de précieuxrenseignements pour l’améliorationde la prestation des services (par exemple,le pourcentage d’écart entre le coût moyend’une participation amorcée et le coûtmoyen d’une participation complétée).G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s19


3.2.3 Les données disponib<strong>les</strong>Le choix de l’indicateur dépend largementdes données disponib<strong>les</strong> ou encore de ceque le ministère ou l’organisme veut oupeut investir pour <strong>les</strong> pro<strong>du</strong>ire. Ces donnéespeuvent provenir de sources internesou externes. La plupart <strong>du</strong> temps, el<strong>les</strong> seprésentent à l’état brut et il peut êtrenécessaire de procéder à plusieurs opérationsde traitement pour obtenir la me<strong>sur</strong>esouhaitée. Les résultats stratégiques seprésenteront dans un format très agrégéalors que <strong>les</strong> résultats opérationnels pourrontêtre comptabilisés pour des activitésséparées ou des unités administratives pluspetites (sectoriel<strong>les</strong>, loca<strong>les</strong>, régiona<strong>les</strong>).Il importe aussi de savoir si ces donnéesexistent depuis longtemps (données historiques)et si el<strong>les</strong> peuvent être considéréescomme fiab<strong>les</strong> pour permettre des comparaisonset faciliter l’établissement de la cible.Lorsqu’on pense adopter un nouvel indicateurpour lequel <strong>les</strong> données n’existentpas encore, il est important de déterminercombien il en coûtera pour <strong>les</strong> développer,en tenant compte de l’augmentation de lacharge de travail à la saisie des données etde la mise au point des systèmes de collecteet de traitement de ces données. Les renseignementsobtenus, mis en lien avec la <strong>du</strong>réede vie espérée de l’indicateur, permettentau responsable d’apprécier la valeur ajoutée<strong>du</strong> nouvel indicateur en fonction de l’effortet des investissements requis pour le développer.Plusieurs ministères et organismesprofitent d’ailleurs de la refonte de leurssystèmes informatiques pour améliorer <strong>les</strong>données disponib<strong>les</strong>. Enfin, <strong>les</strong> efforts desimplification administrative auxquels ilssont astreints font en sorte qu’ils tendentde plus en plus à limiter la quantité dedonnées recueillies auprès de la clientèleaux données strictement uti<strong>les</strong> au traitementdes demandes, et à recourir àd’autres modes de collecte des donnéesrequises pour la me<strong>sur</strong>e des résultats (parexemple, <strong>les</strong> sondages, <strong>les</strong> groupes dediscussion, etc.).3.2.4 L’échéance et la fréquencede la me<strong>sur</strong>eEn général, tout indicateur considérécomme essentiel au suivi des résultats oudes activités, qu’il soit de nature institutionnelleou opérationnelle et, plus particulièrement,s’il figure dans un tableau debord, devrait être me<strong>sur</strong>é régulièrement,de préférence, plus d’une fois par année.En effet, l’organisation qui veut « être encontrôle » et le demeurer doit être informéede façon continue de l’état et de laprogression de ses résultats, <strong>sur</strong>tout si cetteinformation sert à apporter des correctifsen cours d’année ou avant l’échéance fixéepour l’atteinte de la cible.Cependant, il arrive que des <strong>indicateurs</strong> nepuissent être me<strong>sur</strong>és qu’une fois ou deuxpar an (ou parfois plus) compte tenu <strong>du</strong>type de collecte de données (compilationsmanuel<strong>les</strong>, sondages auprès <strong>du</strong> personnelou des clientè<strong>les</strong>).Par ailleurs, l’interprétation de l’évolutionde certains phénomènes fait parfois ensorte que <strong>les</strong> résultats à court terme nesont pas significatifs, car ils ne permettentpas de tenir compte de certaines situationsconjoncturel<strong>les</strong> ou de <strong>les</strong> neutraliser. Desme<strong>sur</strong>es intermédiaires (assorties de cib<strong>les</strong>intermédiaires) peuvent cependant êtreprises régulièrement afin d’as<strong>sur</strong>er le suiviet le monitorage d’un programme ou d’unservice ou, à tout le moins, pour s’ajusterau cycle de pro<strong>du</strong>ction (souvent annuel ou,parfois, pluriannuel).La fréquence de la me<strong>sur</strong>e dépend beaucoupde la « sensibilité » de l’indicateur, àdeux points de vue. La sensibilité de l’<strong>indicateurs</strong>e rapporte d’abord à sa capacitéintrinsèque de varier, et de varier de façonsignificative. Ainsi, un nombre cumulatifprésente en général un potentiel de variationplus grand que certains <strong>indicateurs</strong>exprimés en pourcentage ou en ratio. Lesecond aspect de la sensibilité touche la20 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


nature même <strong>du</strong> phénomène me<strong>sur</strong>é parl’indicateur. Par exemple, l’entrée envigueur d’un nouveau programme peutjustifier que la me<strong>sur</strong>e soit effectuée à desinterval<strong>les</strong> plus courts. En effet, elle permettrade repérer rapidement <strong>les</strong> écartsnon souhaités et d’apporter <strong>les</strong> correctifsau cours de la phase d’implantation.3.2.5 L’unité responsable (sectorielle,locale, régionale, centrale, externe)En principe, chaque indicateur est lapropriété d’au moins une unité administrativeclairement désignée. Il s’agit habituellementde l’unité qui est responsable<strong>du</strong> résultat, c’est-à-dire de la pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong>pro<strong>du</strong>it ou <strong>du</strong> service. Le propriétaire del’indicateur peut dans certains cas en êtreaussi le « pro<strong>du</strong>cteur » (compilation desdonnées ou calculs), mais, la plupart <strong>du</strong>temps, il s’en distingue. Il est important dene pas confondre ces deux fonctions, car lepro<strong>du</strong>cteur de l’indicateur n’intervienthabituellement que peu ou pas pourpro<strong>du</strong>ire le bien ou le service.Certains résultats <strong>du</strong> plan stratégique sontpar exemple sous la responsabilité d’unedirection générale, mais représentent lasomme de l’action pro<strong>du</strong>ite par plusieursunités (par exemple, des unités régiona<strong>les</strong>ou loca<strong>les</strong>, des services, des équipes detravail). Le résultat peut aussi impliquer despartenaires externes. Lorsque c’est le cas,il importe de s’as<strong>sur</strong>er que la me<strong>sur</strong>e esteffectuée de la même façon partout afinde garantir la validité et la fiabilité desrésultats.Ainsi, la méthode de calcul, <strong>les</strong> paramètres,la fréquence de me<strong>sur</strong>e et la période deréférence doivent être uniformes à tous <strong>les</strong>paliers de l’organisation. Les comparaisonsentre <strong>les</strong> unités en seront d’autant plusfacilitées, de même que l’agrégation desrésultats d’un niveau à l’autre. À l’inverse,l’uniformité de la me<strong>sur</strong>e permettra égalementde meilleures possibilités de forageà partir d’un résultat très agrégé, c’est-àdirede repérer <strong>les</strong> variations qui peuvent<strong>sur</strong>venir aux différents niveaux où lame<strong>sur</strong>e est effectuée (secteur, pro<strong>du</strong>its).3.2.6 La <strong>du</strong>rée de vie de l’indicateurLa <strong>du</strong>rée de vie d’un indicateur est unenotion importante, car elle as<strong>sur</strong>e qu’onpourra effectuer la me<strong>sur</strong>e <strong>sur</strong> une périodesuffisamment longue, de préférencequelques années, et suivre l’évolution <strong>du</strong>phénomène, en gardant la même base decomparaison. Un indicateur standardisédans le domaine ciblé et qui est reconnucomme tel à l’échelle nationale ouinternationale a de bonnes chances detenir la route plusieurs années. Dans tous<strong>les</strong> cas, on essaiera de choisir des <strong>indicateurs</strong>qui demeureront viab<strong>les</strong> à moyenterme, soit <strong>sur</strong> une période de 3 à 5 ans.Pour as<strong>sur</strong>er une certaine longévité aux<strong>indicateurs</strong>, il est important (quand c’estpossible) de bien vérifier leur comportementavant de <strong>les</strong> mettre en vigueurcomme outils de me<strong>sur</strong>e officiels.La <strong>du</strong>rabilité de l’indicateur est aussi liéeau type d’objectif pour lequel il a été sélectionné.Les <strong>indicateurs</strong> non chiffrés liés àdes biens livrab<strong>les</strong>, tels que <strong>les</strong> plansd’action, <strong>les</strong> politiques ou la mise en œuvred’un programme, ont souvent une <strong>du</strong>réede vie très ré<strong>du</strong>ite. Si l’objectif est de natureplus générale, certains programmes peuventdisparaître ou s’ajouter sans affecter l’indicateuren soi ; il suffit alors de préciserque certains changements ont été apportésen ce sens. Les changements apportés à lamission et aux responsabilités <strong>du</strong> ministèreou de l’organisme ainsi qu’au plan stratégiqueviennent aussi influencer la viabilitédes <strong>indicateurs</strong>.3.2.7 Les possibilités d’étalonnage(benchmarking)Le choix d’un indicateur devrait égalementêtre examiné par rapport aux possibilitésG u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s21


qu’il offre de comparer <strong>les</strong> résultats obtenusavec ceux d’autres organisations similairesou d’autres gouvernements. En effet,lorsque l’indicateur peut être comparé, lacrédibilité et la validité des résultats sontencore mieux perçues, tant par <strong>les</strong> autoritésministériel<strong>les</strong> que par <strong>les</strong> décideursgouvernementaux et <strong>les</strong> parlementaireschargés d’apprécier la performance d’unministère ou d’un organisme.EN SUPPLÉMENT…Le processus d’élaboration d’un indicateurn’est pas nécessairement linéaire et <strong>les</strong>différentes étapes pour y parvenir peuventêtre entreprises une à la fois ou de façonsimultanée. Il est aussi possible de reveniren arrière pour valider à nouveau certainsparamètres ou remettre en questioncertains choix.Quand on décide de retenir tel indicateurau lieu de tel autre, cela veut aussi direqu’on peut vivre avec ses imperfections oufaire certains compromis. L’indicateur choisireprésente néanmoins la meilleure optionen tenant compte de l’objet ou <strong>du</strong> phénomèneà me<strong>sur</strong>er, des données disponib<strong>les</strong>et de l’effort requis pour l’obtenir.3.3 L’ÉTABLISSEMENT DE LA CIBLEUne fois que l’indicateur est élaboré, onpeut procéder à l’établissement de la cible.La cible permet d’anticiper la « hauteur »ou le niveau <strong>du</strong> résultat que l’on veutatteindre au terme de la période de référence.La détermination de la cible dépendde plusieurs facteurs tant objectifs que subjectifs.On distingue généralement quatreétapes uti<strong>les</strong> à l’établissement de la cible.Établissementde la cible• Me<strong>sur</strong>e de la situation de départ• Méthode d’établissementde la cible• Détermination <strong>du</strong> niveaude la cible• Détermination des écartsadmissib<strong>les</strong>3.3.1 La me<strong>sur</strong>e de la situationde départLa situation de départ constitue souvent lame<strong>sur</strong>e « étalon » avec laquelle le résultatobtenu sera comparé tout au long de lapériode de référence. L’établissement dela situation de départ est relativementsimple quand <strong>les</strong> données existent déjà ouque l’indicateur est déjà utilisé. Habituellement,on me<strong>sur</strong>e le résultat effectifenregistré à la fin d’une année budgétaireou d’une période de référence donnée. Lesrésultats comparab<strong>les</strong> des années antérieuressont aussi uti<strong>les</strong> pour documenterle mieux possible le comportement del’indicateur.Il est très important de déterminer si lasituation actuelle est véritablement normaleet si elle a été exposée à des facteurssusceptib<strong>les</strong> de l’avoir faussée. Lorsquec’est le cas, il faut pondérer ce résultat(moyenne, médiane, etc.), car <strong>les</strong> me<strong>sur</strong>esultérieures pourraient montrer des écartsimportants.Pour un nouvel indicateur, on aura prissoin d’effectuer des tests pour en vérifier lavalidité et la fiabilité, au moins <strong>sur</strong> quelquesmois, sinon <strong>sur</strong> une année complète. Lorsde l’implantation d’un nouveau programme,on peut se servir d’estimations ou, encore,extrapoler à partir des résultats de programmessimilaires qui existent ou ontexisté.3.3.2 La méthode d’établissementde la cibleLorsque <strong>les</strong> données existent, la méthoded’établissement de la cible pourra davantageêtre fondée <strong>sur</strong> l’évolution historiqueet <strong>les</strong> variations enregistrées au cours desannées antérieures. De même, il est utilede connaître le comportement habituel oule profil de la clientèle cible ainsi que l’importancedes ressources consacrées auxprogrammes et aux services qui permettentd’atteindre l’objectif.22 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


Quand il s’agit d’un nouvel indicateur etque <strong>les</strong> données ne sont disponib<strong>les</strong> quepour une courte période, l’exercice restethéorique et la projection plus aléatoire.Plusieurs organisations vont préférer seservir de l’indicateur pendant quelques moisou une première année complète et ainsidisposer de données réel<strong>les</strong> et validéesavant de déterminer la cible annuelle oupluriannuelle.Dans <strong>les</strong> deux cas, d’autres facteurs entrenten jeu pour le calcul de la cible. En effet, leniveau de la cible est aussi déterminé enfonction des objectifs <strong>du</strong> ministère ou del’organisme et de la priorité qui a étéaccordée à un objectif particulier. Il estimportant de rappeler que <strong>les</strong> ressourcesqu’on veut ou peut consentir pour la miseen œuvre des programmes et des servicesainsi que <strong>les</strong> éléments <strong>du</strong> contexte sontsusceptib<strong>les</strong> d’influer <strong>sur</strong> <strong>les</strong> résultats ou <strong>les</strong>variab<strong>les</strong>. Ces facteurs servent à pondérer<strong>les</strong> données plus factuel<strong>les</strong> et à obtenir unecible qui soit la plus réaliste possible.3.3.3 La détermination <strong>du</strong> niveaude la cibleIl est très important que la cible qu’on sefixe demeure réaliste, c’est-à-dire qu’ellene doit être ni trop prudente ni trop ambitieuse.Elle sera fonction des objectifs <strong>du</strong>ministère ou de l’organisme ou de certainesattentes que le gouvernement aurafixées. Plus on contrôle <strong>les</strong> intrants et <strong>les</strong>processus, plus le comportement de l’indicateurest familier et plus la cible devientprécise et réaliste.La cible peut aussi être établie selon unevaleur normalisée (par exemple, le tauxmoyen ou la médiane dans l’ensemble despays de l’OCDE) lorsqu’il s’agit d’un <strong>indicateurs</strong>tandardisé. Dans ce cas, il importede bien me<strong>sur</strong>er l’écart qui sépare la situationactuelle <strong>du</strong> ministère ou de l’orgnismede la cible normalisée. Il vaut parfois mieuxopter pour une cible intermédiaire et conser-ver la valeur normalisée comme base decomparaison ou me<strong>sur</strong>e étalon.Pour un nouvel indicateur ou si on amorceun processus de gestion par résultats,la prudence est toujours de rigueur dansl’établissement <strong>du</strong> niveau de la cible.3.3.4 La détermination des écartsadmissib<strong>les</strong>Même si la cible est réaliste et que <strong>les</strong>moyens mis en œuvre pour l’atteindre sontconsidérés comme adéquats, il est important,quand cela est possible, d’essayer deprévoir <strong>les</strong> comportements possib<strong>les</strong> del’indicateur afin de permettre à l’organisationde réagir en temps opportun. Les écartsadmissib<strong>les</strong>, établis à l’avance, permettrontainsi au ministère ou à l’organisme d’entreprendre,au bon moment, un questionnementou des actions de redressement.L’évolution normale ou anticipée desrésultats, incluant <strong>les</strong> variations cycliques,peut être définie en fonction de la fréquenceprédéterminée de la me<strong>sur</strong>e. Il fautaussi déterminer <strong>les</strong> différentes variationsqui permettront de gérer en fonction <strong>du</strong>résultat obtenu. Certains ministères etorganismes auront recours à des écartsuniformes pour tous <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong> ; cesécarts sont exprimés en pourcentage parrapport à une progression dans le temps(par exemple, 25 % <strong>du</strong> résultat atteintaprès le premier trimestre et variation deplus ou moins 5 %). Ces niveaux ou zonescritiques sont clairement définis à l’avanceainsi que <strong>les</strong> actions à poser correspondantes.Un exemple des niveaux critiquesest fourni à l’annexe 4.Pour un nouveau programme, la gradationdes niveaux critiques peut être différenteet tenir compte, par exemple, d’une progressionplus lente au cours des premiersmois de son application.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s23


3.4 L’INTERPRÉTATION DE L’INDICATEURL’interprétation de l’indicateur est unélément primordial d’appréciation de laperformance et elle peut avoir un impactmajeur <strong>sur</strong> <strong>les</strong> décisions <strong>du</strong> ministère ou del’organisme. Le sens et la portée de l’indicateurcomportent des particularités. Il estdonc important que ces particularitéssoient précisées et connues de toutes <strong>les</strong>personnes qui auront à suivre ou à interpréter<strong>les</strong> résultats liés à cet indicateur.Outre <strong>les</strong> écarts admissib<strong>les</strong> convenus (voirsection 3.3.4) pour apprécier l’évolution <strong>du</strong>résultat obtenu par rapport à la cible, onpeut aussi préciser, pour chacun des<strong>indicateurs</strong>, <strong>les</strong> éléments qui suivent.Interprétationdel’indicateur• Utilisations possib<strong>les</strong>• Mises en garde• Indicateurs de comparaisonLes fiches-<strong>indicateurs</strong> de l’annexe 5 fournissentquelques exemp<strong>les</strong> pratiques dessujets abordés dans la présente section.3.4.1 Les utilisations possib<strong>les</strong>La description des utilisations possib<strong>les</strong>permet de s’as<strong>sur</strong>er que l’indicateur serteffectivement <strong>les</strong> fins pour <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> il aété conçu. Elle permet de préciser ce quesignifie l’indicateur, ce qu’il permet deme<strong>sur</strong>er, ce qu’on peut comprendre <strong>sur</strong> lephénomène étudié. De plus, il importe ded’indiquer ce que l’indicateur permet desavoir ou de conclure quand il est considéréseul et comment il peut être interprétés’il est mis en relation avec d’autres <strong>indicateurs</strong>.Ces <strong>indicateurs</strong> peuvent êtrerattachés au même objectif ou à d’autresobjectifs liés au même axe d’interventionou à la même grande orientation.La description permet également de déterminer<strong>les</strong> facteurs qui influent <strong>sur</strong> <strong>les</strong> résultatsme<strong>sur</strong>és par l’indicateur. Ces facteurs,dits de contingence, proviennent habituelle-ment <strong>du</strong> contexte externe et ils permettentde relativiser <strong>les</strong> écarts ou de mieux circonscrirel’apport véritable <strong>du</strong> ministère ou del’organisme au résultat obtenu.3.4.2 Les mises en gardeLa description des limites et des particularitésde l’indicateur et de ses paramètresas<strong>sur</strong>e une compréhension et une interprétationuniformes chez toutes <strong>les</strong> personnesqui ont à l’utiliser. On peut signaler, parexemple, que certaines données sontincomplètes, des particularités quant à la<strong>du</strong>rée d’application des programmes (étalement<strong>sur</strong> deux années financières), undélai de validation des données officiel<strong>les</strong>,l’exclusion de certaines clientè<strong>les</strong>, la modificationde certains paramètres dans letemps, des inexactitudes possib<strong>les</strong> généréespar <strong>les</strong> activités de saisie ou de traitementdes données.3.4.3 Les <strong>indicateurs</strong> de comparaisonIl importe tout autant de préciser sil’indicateur peut être comparé avec desme<strong>sur</strong>es étalons ou avec des <strong>indicateurs</strong>similaires provenant d’autres organisations.Comme on l’a précisé auparavant, onrecourt de plus en plus à l’étalonnage desrésultats pour améliorer la crédibilité et lafiabilité de l’indicateur choisi. Les <strong>indicateurs</strong>de comparaison permettent demieux situer <strong>les</strong> objectifs et <strong>les</strong> efforts <strong>du</strong>ministère ou de l’organisme et de justifier<strong>les</strong> stratégies privilégiées pour atteindre <strong>les</strong>résultats. Des études réalisées par le ministèreou l’organisme ou encore des rapportsd’évaluation de programme peuvent aussiêtre utilisés pour valider ou corrélercertains résultats en regard de résultats deprogrammes similaires ou visant une mêmeclientèle.3.5 L’ÉVOLUTION DES INDICATEURSIl faut d’abord rappeler que <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong>demeurent en continuité et en concordanceavec <strong>les</strong> objectifs de toute nature24 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


poursuivis par le ministère ou l’organismeet généralement inscrits dans le planstratégique, <strong>les</strong> différents plans d’action etautres documents de planification administrative.En conséquence, ils sont appelés àévoluer lorsque <strong>les</strong> plans sont modifiés.L’indicateur n’est donc pas statique et, touten visant une certaine stabilité, la gestiondes <strong>indicateurs</strong> devrait s’inscrire dans unprocessus d’amélioration continue. Les<strong>indicateurs</strong> peuvent ainsi être améliorés,modifiés ou abandonnés. De nouveaux<strong>indicateurs</strong> seront élaborés pour mieuxme<strong>sur</strong>er l’objectif ou pour répondre à denouveaux besoins d’information. Voici unaperçu des événements ou circonstancesqui peuvent avoir un impact <strong>sur</strong> <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong>.Évolution del’indicateur• Facteurs d’influence internes etexternes3.5.1 Facteurs internes au ministèreou à l’organisme• Évolution de la mission, des mandats etdes responsabilités <strong>du</strong> ministère ou del’organisme• Modification des enjeux stratégiques,des orientations, des axes et des objectifs<strong>du</strong> plan stratégique, des plansd’action ou d’autres documents comportantdes engagements envers <strong>les</strong>clientè<strong>les</strong>• Évolution des programmes, des serviceset de l’activité <strong>du</strong> ministère ou del’organisme• Amélioration ou modification des processusde prestation des services(incluant le recours à la prestationélectronique des services)• Évolution des capacités organisationnel<strong>les</strong><strong>du</strong> ministère ou de l’organisme• Redistribution des ressources en fonctiondes priorités modifiées• Atteinte des objectifs et des cib<strong>les</strong> aucours de la période de référence• Amélioration <strong>du</strong> système d’informationde gestion• Problèmes liés à la collecte ou au traitementdes données internes (fiabilité)3.5.2 Facteurs externes au ministèreou à l’organisme• Évolution des orientations gouvernementa<strong>les</strong>• Changements significatifs <strong>du</strong> profil desclientè<strong>les</strong>• Évolution <strong>du</strong> contexte externe, desattentes des clientè<strong>les</strong>• Meilleure disponibilité des données(GIRES)• Problèmes liés à la collecte ou au traitementdes données externes (fiabilité)• Importance des ressources allouées etdes marges de manœuvre (allégementsadministratifs et réglementaires)EN SUPPLÉMENT…– Quelques <strong>indicateurs</strong> choisis minutieusementsont suffisants pour as<strong>sur</strong>er <strong>les</strong>uivi et apprécier la performance avecjustesse. La qualité devrait toujoursl’emporter <strong>sur</strong> la quantité, <strong>sur</strong>tout si ontient compte des coûts relatifs à lapro<strong>du</strong>ction des <strong>indicateurs</strong> et à lagestion des tableaux de bord.– Attention aux solutions de facilité : si ladisponibilité des données limite lechoix des <strong>indicateurs</strong>, on peut quandmême déterminer quels seraient <strong>les</strong>meilleurs <strong>indicateurs</strong> et voir, à moyenterme, comment on pourrait obtenir<strong>les</strong> données manquantes.– L’objectif et l’indicateur sont souventproches parents : on y retrouve <strong>les</strong>mêmes mots, concepts ou descripteurs.Si on a de la difficulté à définir l’indicateur,le problème peut être lié àl’énoncé de l’objectif.– Aucun indicateur n’est parfait : l’indicateurchoisi constitue le meilleur choixou compromis parmi <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong>(nombreux ou rares) possib<strong>les</strong>, mais il ases limites propres.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s25


– Lorsque l’indicateur se raccroche directementà des activités connues <strong>du</strong>personnel qui aura à le suivre et à enrendre compte, l’appropriation se faitplus facilement. Si en plus on lui apermis de collaborer à l’établissementde la cible, la responsabilisation quantau résultat devrait suivre.– Avant d’adopter un indicateur, ildemeure préférable, quand c’est possible,d’avoir effectué des tests <strong>sur</strong> unepériode suffisante pour en vérifier lafiabilité et y détecter <strong>les</strong> anomalies lorsde la me<strong>sur</strong>e.– Il demeure important d’évaluer la zonede confort des personnes qui auront àl’utiliser quant à la compréhension età l’interprétation, ainsi qu’à l’utilité del’indicateur dans la prise de décision.Un indicateur qui ne permet pas desavoir où et quand il faut agir et qui nefournit pas <strong>les</strong> signes voulus pourinciter à l’action est un indicateur quin’a pas sa raison d’être.26 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


d’information de gestion actuels des ministèreset des organismes sont généralementmal adaptés à la sélection et au suivi des<strong>indicateurs</strong> et qu’il est long de mettre enplace ou de modifier ces systèmes pour <strong>les</strong>besoins de la reddition de comptes.Pour donner une idée de l’éten<strong>du</strong>e de l’informationqui peut être utilisée, voici unaperçu des différentes composantes d’unsystème type d’information qui concourentà la gestion et à la gouverne d’un ministèreou d’un organisme.4.1.1 Les composantes possib<strong>les</strong> d’unsystème d’information de gestionSYSTÈMES INFORMATISÉS INTERNES– Dossiers clients et opérations (centraux,dédiés)– Soutien à la tâche– Budget et comptabilité (SYGBEC)– Gestion des ressources humaines (SAGIP)– Gestion des ressources matériel<strong>les</strong>– GIRES (en développement)TABLEAUX DE BORD ET INFORMATION DE GESTION SURLES OPÉRATIONS– Tableau de bord stratégique– Tableaux de bord sectoriels des unitésconventionnées (agences) ou autresunités opérationnel<strong>les</strong>– Systèmes et rapports d’information degestion– Opérations des ressources externes (s’ily a lieu)STATISTIQUES OFFICIELLES SUR LES CLIENTÈLES ET LESOPÉRATIONS– Profil des clientè<strong>les</strong> en lien avec <strong>les</strong>programmes et <strong>les</strong> activitésENQUÊTES ET SONDAGES– Réalisés par le ministère ou l’organisme– Commandés à des firmes spécialiséessous la supervision <strong>du</strong> ministère ou del’organismeÉVALUATION DE PROGRAMMES– Impact des programmes, des services etdes activités– Analyse de processus (d’implantation,de fonctionnement, ou autre)ÉTUDES, ANALYSES ET RAPPORTS DE RECHERCHERÉALISÉS PAR LE MINISTÈRE OU L’ORGANISME– Clientè<strong>les</strong> et problématiques particulières– Processus internesVEILLE STRATÉGIQUE ET GOUVERNE– Statistiques provenant d’autres organisations– Études et recherches con<strong>du</strong>ites pard’autres organisations– Pratiques administratives, pratiques degestion et gouverne4.1.2 À propos des tableaux de bordCompte tenu de l’ampleur <strong>du</strong> sujet, letableau de bord n’est pas abordé en détaildans le présent guide. Il importe néanmoinsde rappeler son importance et son utilité,notamment pour le suivi des résultats etl’appréciation de la performance <strong>du</strong>ministère ou de l’organisme.Le tableau de bord permet de sélectionner<strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong> <strong>les</strong> plus significatifs d’uneorganisation et d’en suivre l’évolution parrapport aux différents engagements derésultats envers la clientèle et à la gestiondes ressources qui lui sont allouées. Letableau de bord stratégique <strong>du</strong> ministèreou de l’organisme regroupe habituellementl’ensemble des <strong>indicateurs</strong> inscrits auplan stratégique de même que certains<strong>indicateurs</strong> essentiels à la bonne marche del’organisation (par exemple, évolution <strong>du</strong>budget, de la demande de services, etc.).L’information qu’il contient et la fréquencede sa mise à jour servent à renseigner <strong>les</strong>décideurs quant à l’évolution de la situationet à leur permettre de réagir en tempsopportun. Le tableau de bord sert aussi à lareddition de comptes publique annuelle.28 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


Certaines unités administratives peuventaussi se doter d’un tableau de bord. Il existeainsi des tableaux de bord liés aux activitésdes agences et d’autres qui permettent decontrôler certaines fonctions de l’administration(suivis budgétaires, suivis de laclientèle, suivis d’activités, etc.).La documentation <strong>sur</strong> <strong>les</strong> tableaux de bordest abondante et variée. Les personnesintéressées y trouveront l’information relativeaux différents types de tableaux debord, à leur calibrage et à leur utilité.4.2 LES OUTILS DE GESTIONDES INDICATEURSL’instauration d’un cadre de gestion axée<strong>sur</strong> <strong>les</strong> résultats exige également la mise enplace d’un certain nombre d’outils etd’instruments qui permettent d’as<strong>sur</strong>er laqualité, la cohérence et la pérennité de sonportefeuille d’<strong>indicateurs</strong>. Ces outils serontd’autant plus importants que l’organisationest vaste et comporte plusieursniveaux de gestion. Il est en effet très facilede tomber dans l’excès sous prétexte qu’onpeut ou qu’on veut tout me<strong>sur</strong>er.4.2.1 La fiche-indicateurLa fiche-indicateur comprend habituellementune partie descriptive qui permet deconsigner tous <strong>les</strong> éléments d’informationpertinents en ce qui a trait aux différentsparamètres de l’indicateur : nom, documentde référence, définition, méthode de calcul,périodicité de pro<strong>du</strong>ction, source des données,propriétaire des données et pro<strong>du</strong>cteurde l’indicateur, historique, cible, écartsadmissib<strong>les</strong> pour me<strong>sur</strong>er l’atteinte de lacible, utilisations possib<strong>les</strong> de l’indicateur,mises en garde et date d’élaboration ou demise à jour (voir à l’annexe 5 des exemp<strong>les</strong>de fiches-<strong>indicateurs</strong>).La fiche-indicateur peut aussi présenterune seconde partie qui sert à valider l’indicateurau regard de la fiabilité des données.Cette section passe en revue <strong>les</strong> activitéstouchant la collecte et la saisie des données,la création des dépôts informationnelset le traitement des données pour lapro<strong>du</strong>ction de l’indicateur. Elle permet deposer un diagnostic assez précis <strong>sur</strong> lafiabilité des données et de l’indicateur etde documenter <strong>les</strong> actions à poser pour <strong>les</strong>améliorer.4.2.2 Le registre des <strong>indicateurs</strong>Une fois complétées, <strong>les</strong> fiches-<strong>indicateurs</strong>peuvent être rassemblées dans un registredes <strong>indicateurs</strong>. Le registre est un outil d’informationprécieux qui favorise la compréhensioncommune des <strong>indicateurs</strong> etpermet de conserver un historique des<strong>indicateurs</strong> et de leur évolution. La mise aupoint d’un tel registre est très utile, notamment,pour la standardisation de certains<strong>indicateurs</strong> utilisés à différents niveaux del’organisation.On recommande que le registre officiel soitgéré et mis à jour au niveau central, avec lacollaboration des unités administrativesvisées. De plus, pour <strong>les</strong> besoins de la redditionexterne de comptes, le registre peutcomprendre uniquement <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong>qui sont visés par des engagements publics(plan stratégique, plan d’action, déclarationde services aux citoyens, entente degestion, etc.). D’autres répertoires peuventêtre constitués pour <strong>les</strong> besoins sectoriels àdifférents paliers de l’organisation, chaqueentité administrative pouvant décider de lapertinence de recenser l’ensemble des<strong>indicateurs</strong>, de toute nature, en usage dansson secteur. Ces sous-répertoires serviront àla reddition de comptes interne.4.2.3 La catégorisation des <strong>indicateurs</strong>Comme il existe différentes catégoriesd’<strong>indicateurs</strong>, plusieurs ministères ou organismesestiment qu’il est nécessaire de <strong>les</strong>classer ou de <strong>les</strong> regrouper par catégorie.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s29


C ONCLUSIONL’indicateur doit devenir l’outil de base pouras<strong>sur</strong>er le suivi des résultats et apprécierla performance en vue de rendre comptede l’atteinte des résultats. Ce faisant, ilconcourt également à l’amélioration despro<strong>du</strong>its et des services offerts aux clientè<strong>les</strong>et de la gestion des ressources. Le succèsde l’implantation d’un système de me<strong>sur</strong>edes résultats repose <strong>sur</strong> la compréhensionet l’appréciation des avantages d’un telsystème par <strong>les</strong> gestionnaires et le personnel.Lorsque tous comprennent que <strong>les</strong><strong>indicateurs</strong> servent véritablement à la prisede décision et qu’ils ont une utilité réellepuisqu’ils permettent d’apporter une meilleureréponse aux attentes des citoyens, i<strong>les</strong>t plus facile d’anticiper et de vaincre <strong>les</strong>résistances et d’atténuer l’aspect menaçantde la me<strong>sur</strong>e des résultats.Il importe également d’impliquer le personnelet de lui donner systématiquementaccès à l’information utile, que ce soit aumoment <strong>du</strong> choix et de l’élaboration des<strong>indicateurs</strong>, de l’établissement des cib<strong>les</strong>,<strong>du</strong> suivi ou de l’appréciation des résultats.Le partage de l’information fait partie intégrante<strong>du</strong> processus d’apprentissage continuet con<strong>du</strong>it à une gestion plus ouverte,plus transparente et plus responsabilisante.La me<strong>sur</strong>e des résultats s’intègre ainsi auxautres préoccupations de gestion et devientun moteur pour la motivation et la mobilisation<strong>du</strong> personnel et des gestionnaires.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s31


A NNEXE 2L EXIQUETermesActivitéCibleCoût de revientEfficacitéEfficienceIndicateurObjectifPerformanceRessourcesRésultatsDéfinitions retenuesProcédé ou opération qui concourt à la transformation de ressourcesen pro<strong>du</strong>its et en services.Énoncé de ce qu’une organisation prévoit atteindre dans unepériode donnée. Une cible est précise et normalement quantifiable.Elle est élaborée <strong>sur</strong> la base d’un indicateur retenu dans laformulation de l’objectif auquel elle se réfère.Ensemble des coûts pour concevoir, pro<strong>du</strong>ire et mettre à la disposition<strong>du</strong> client un pro<strong>du</strong>it ou un service.Me<strong>sur</strong>e <strong>du</strong> rapport entre <strong>les</strong> résultats obtenus et <strong>les</strong> cib<strong>les</strong> déterminées.Me<strong>sur</strong>e <strong>du</strong> rapport entre <strong>les</strong> biens pro<strong>du</strong>its ou <strong>les</strong> services livrés et <strong>les</strong>ressources utilisées. Ce rapport est établi en fonction <strong>du</strong> niveau deservices requis (qualité des services).Toute me<strong>sur</strong>e significative, relative ou non, utilisée pour apprécier<strong>les</strong> résultats obtenus, l’utilisation des ressources, l’état d’avancementdes travaux ou le contexte (environnement).Énoncé de ce qu’une organisation entend réaliser au cours d’unepériode définie avec quantification et ordre de priorité. Y sontaccolés un ou plusieurs <strong>indicateurs</strong> <strong>sur</strong> <strong>les</strong>quels seront établies <strong>les</strong>cib<strong>les</strong>.Degré d’atteinte des cib<strong>les</strong> d’une organisation.Ensemble des moyens comprenant <strong>les</strong> personnes, le matériel, lebudget, l’information, le savoir-faire et autres, utilisés pour lapro<strong>du</strong>ction de biens et de services ou pour réaliser des interventions.Réalisations constatées* à la fin d’une période précise et comparéesà des cib<strong>les</strong> énoncées** au début de ladite période.* Les réalisations constatées équivalent aux résultats obtenus ;** <strong>les</strong> cib<strong>les</strong> énoncées équivalent aux résultats atten<strong>du</strong>s.Note : Toutes <strong>les</strong> définitions, à l’exception de cel<strong>les</strong> de l’indicateur et <strong>du</strong> coût de revient,proviennent <strong>du</strong> <strong>Guide</strong> <strong>sur</strong> la gestion axée <strong>sur</strong> <strong>les</strong> résultats (<strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong><strong>trésor</strong>).La définition de l’indicateur a été élaborée par le groupe de travail <strong>sur</strong> <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong>en 2000-2001.La définition <strong>du</strong> coût de revient est extraite <strong>du</strong> Sommaire de la démarche pour lecalcul <strong>du</strong> coût de revient pour <strong>les</strong> ministères et organismes, Contrôleur des finances,ministère des Finances <strong>du</strong> Québec, octobre 1999.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s33


A NNEXE 3E XEMPLES DE TYPOLOGIES DES INDICATEURSSecteursd’activitéNiveauorganisationnelComposantesorganisationnel<strong>les</strong>Niveaude détailSocialSociosanitaireÉconomiqueEnvironnementalAutreStratégiqueOpérationnelDe gestionDe résultatsDe qualitéD’influenceD’activitésProgrammesRessourcesFinances et budgetCoûtsEfficienceEfficacitéGénérique(universel)ParticulierSynthétiqueCompositeSynoptiquePrécurseurPortée dela me<strong>sur</strong>eTypes dequantificationDiagnostic etdéveloppementAutrestypologiesInterneExterneQuantitatifQualitatifDescriptifContexteMise en œuvreSuiviOpinionPerceptionObservationCe tableau a été élaboré par le groupe de travail <strong>sur</strong> <strong>les</strong> <strong>indicateurs</strong> en 2000-2001 <strong>sur</strong> la basede multip<strong>les</strong> sources d’information dont la plupart sont citées à l’annexe 6.34 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


A NNEXE 4E XEMPLE DES NIVEAUX OU ZONES CRITIQUESLE NIVEAU « CONFORT »La progression dépasse <strong>les</strong> prévisions etlaisse présager que la cible sera atteintesans problème. Attention : si le dépassementest véritablement important, il estpeut-être opportun de voir ce qui se passedans l’organisation ou le contexte externe.Il faut aussi se demander si la cible n’étaitpas trop prudente.LE NIVEAU SATISFAISANTLa progression suit le cours prévu ou nes’en éloigne pas trop. La cible intermédiaireest atteinte ou le résultat est légèrementinférieur.LE NIVEAU CRITIQUELe résultat est très nettement inférieur aurésultat atten<strong>du</strong> à l’étape me<strong>sur</strong>ée et commandeun redressement énergique pourprogresser vers la cible ou en atteindre unepartie satisfaisante à la fin de la période deréférence. Une organisation vigilante auranormalement commencé à réagir au passage<strong>du</strong> niveau « haute <strong>sur</strong>veillance » afind’éviter que la situation se détériore, à moinsqu’il ne s’agisse d’un nouveau programmeou service dont la progression est difficile àprévoir.LE NIVEAU « HAUTE SURVEILLANCE »L’évolution <strong>du</strong> résultat est assez en dessous<strong>du</strong> résultat atten<strong>du</strong>, mais certains facteursnon prévisib<strong>les</strong> permettent d’expliquer cetécart et d’autres permettent d’espérer unrattrapage. Les gestionnaires et le personneldoivent se poser des questions et chercher<strong>les</strong> causes de l’écart. Certaines actions deredressement peuvent aussi être entreprisespour éviter une détérioration plus grande.Il est important de vérifier si la cible n’étaitpas trop ambitieuse.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s35


A NNEXE 5E XEMPLES DE FICHES- INDICATEURSMinistère de l’Emploi et de la Solidarité sociale*Documents de référence (✓copier et coller le crochet à la hauteur <strong>du</strong> document visé ;on peut cocher plus d’un document)✓ Plan stratégique✓ CPIDéclaration de services aux citoyens Entente de gestion (nom de l’agence)Plan annuel de gestion des dépenses ✓ Plan d’action✓ Rapport annuel de gestion✓ Rapport annuel de gestionministérielAutres (spécifier)DéfinitionPourcentage des personnes en emploi après avoir bénéficié d’une interventiond’Emploi-Québec, <strong>sur</strong> le nombre d’indivi<strong>du</strong>s ayant terminé une intervention.Méthode de calculNumérateur : Somme de tous <strong>les</strong> indivi<strong>du</strong>s distincts* pour <strong>les</strong>quels un retouren emploi a été enregistré au cours des 12 derniers mois.Dénominateur : Somme des indivi<strong>du</strong>s distincts* qui ont terminé une interventiond’Emploi-Québec au cours des 12 derniers mois.*Un indivi<strong>du</strong> ayant plus d’un retour en emploi ou ayant participé à plus d’uneintervention est comptabilisé une seule fois.Périodicité de pro<strong>du</strong>ctionMensuelleSources des donnéesInterne : InfocentrePropriétaire des données : Direction générale des opérations /Direction des me<strong>sur</strong>es d’emploi et des services aux indivi<strong>du</strong>s (DMESI)Pro<strong>du</strong>cteur de l’indicateur : Direction <strong>du</strong> développement et de la continuité – emploi(DDCE) / Direction de la planification et de l’information <strong>sur</strong> le marché <strong>du</strong> travail (DPIMT)Personne ressource pour information <strong>sur</strong> l’indicateur :Historique2000-2001 : L’indicateur a été implanté au cours de l’exercice financier 2000-2001.2001-2002 : Aucun changement.CibleAnalyse des résultats historiques, de la conjoncture et des orientations stratégiques.Écarts admissib<strong>les</strong> pour me<strong>sur</strong>er l’atteinte de la cibleNous analysons <strong>les</strong> résultats mensuellement et établissons des projections d’atteinte defin d’année à compter de septembre.Aucun seuil d’atteinte n’a été établi pour un indicateur seulement.Il s’agit davantage d’une performance globale.UtilisationsIndicateur d’efficacité des interventions complémentaire au nombre de personnesen emploi.Mises en gardeLes taux d’emploi sont des estimations.Date de la dernière révisionMars 2002* Ce modèle de fiche-indicateur a été développé par le ministère de l’Emploi et de la Solidaritésociale et comprend aux pages suivantes <strong>les</strong> éléments requis pour valider la fiabilitédes données.36 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


E XEMPLES DE FICHES- INDICATEURSMinistère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (suite)Grille diagnostique <strong>sur</strong> la fiabilité des donnéesIndicateurs (6, 7, 8, 9,10, 14, 16, 27, 30) :Nombre d’emplois et taux d’emploi totaux/PAE/FP/ autre que FP/monoparental,moins de 30 ans/Ressources externesÉtapes Moyens de contrôle✔ Détails DétailsÉtapes✔de la fiabilité(ou (ou ne ne s’applique s’applique pas pas – nsp) – nsp)Collecteet saisiedesdonnéesProtoco<strong>les</strong> etprocé<strong>du</strong>res de saisiebien définis etdocumentésManuels de procé<strong>du</strong>res ✔ Approche d’intervention pour cequi est de la relance effectuée par<strong>les</strong> agents. Les autres éléments sontautomatisés à partir de donnéesprimaires saisies dans divers dossiers.Descriptifs des ✔panoramas d’écranChamps obligatoires ✔et facultatifs précisésDirectives ✔ Au cours de l’année 2001-2002.NormesMéthode de saisie ✔ RégionaleDocumentation nsp<strong>sur</strong> méthodologie desondage ou d’enquêteApplication de la nspméthodologie desondage ou d’enquêteExigences de saisie Les ententes peuvent prévoirprécisées pour que la ressource externe effectueressources externes la relance, mais l’informationest saisie par E-Q.AutresFormation <strong>du</strong> personnelÀ l’entrée en fonction ✔Lors de changementsFormation continueSensibilisationà l’importance dela qualité de la saisieAutres✔✔G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s37


ÉtapesMoyens de contrôlede la fiabilité✔Détails(ou ne s’applique pas – nsp)Créationdes dépôtsinformationnelsN o fichierinterneà PEQ àpartir defichiersDGSR,DRHC etapproched’interventionDS531Contrôle et validationdes activités de saisieContrôle des ✔ Liste de relances en retardopérations de saisie(région)Mécanismesautomatisés devalidation des donnéesComparaison desdossier physiqueet informatiqueActivités de conformitéAutresIndicateurs non chiffrésnspCaractère officieldes sourcesProtoco<strong>les</strong> etprocé<strong>du</strong>res de créationbien définis etdocumentésManuels de procé<strong>du</strong>re ✔DirectivesResponsable desystème désignéFormation <strong>du</strong>personnelLors de l’entréeen fonctionLors de changementsFormation continueContrôle et validationdes activités de créationdes dépôts (Processusd’as<strong>sur</strong>ance qualité)Contrô<strong>les</strong>de pro<strong>du</strong>ctionRèg<strong>les</strong> de validationÉquations decontrôleSuivi des générationsde fichiersDurées d’exécution✔✔✔✔✔✔✔✔✔✔Fichier de travail constitué par laDDCE à partir des diverses sources(voir Diane Giroux)Voir également annexe INFOCENTRE38 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


R ÉFÉRENCES UTILESGUIDESMinistère de l’É<strong>du</strong>cation (en coll. avec Marie-Hélène Jobin). La gestion par résultats – Documentde référence, mai 2001.Ministère des Relations avec <strong>les</strong> citoyens et de l’Immigration. Aide-mémoire pour l’élaboration<strong>du</strong> plan d’amélioration des services aux citoyens, novembre 2002.<strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Comité des priorités et <strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> <strong>trésor</strong>. Planificationstratégique – Document de référence 2001, septembre 2000.<strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> <strong>trésor</strong>. Plan annuel de gestion des dépenses 2001-2002 – Documentde référence, décembre 2000.<strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> <strong>trésor</strong>. <strong>Guide</strong> <strong>sur</strong> la convention de performance et d’imputabilitéet <strong>sur</strong> l’entente de gestion, novembre 2000.<strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> <strong>trésor</strong>. <strong>Guide</strong> <strong>sur</strong> la déclaration de services aux citoyens, octobre 2000.Brunelle, Yvon, et Alain Saucier. Les <strong>indicateurs</strong> et le système de soins, ministèrede la Santé et des Services sociaux, coll. « Méthodologie et instrumentation », février 1999.Brunelle, Yvon, et Alain Saucier. Les <strong>indicateurs</strong> et la gestion par résultats, ministère de laSanté et des Services sociaux, coll. « Méthodologie et instrumentation », août 1995.<strong>Secrétariat</strong> <strong>du</strong> Conseil <strong>du</strong> <strong>trésor</strong>. L’évaluation de programme – Document destiné auxdirigeantes et dirigeants des ministères et des organismes, 2002.Gagnon, Jacques. Quels devraient être nos <strong>indicateurs</strong> ?, Bureau <strong>du</strong> sous-ministre associéaux mines, ministère des Ressources naturel<strong>les</strong>, Atelier de formation et d’échanges de laSQEP, 26 janvier 1996.OUVRAGES DE RÉFÉRENCEVoyer, Pierre. Tableaux de bord de gestion et <strong>indicateurs</strong> de performance, Québec, Pressesde l’Université <strong>du</strong> Québec, 2 e édition, 1999.CCAF-FCVI. Principes guidant la publication de l’information <strong>sur</strong> la performance – Documentde travail, Ottawa, CCAF-FCVI, juillet 1999.Morin, Estelle M., Michel Guindon et Émilio Boulianne. Les <strong>indicateurs</strong> de performance,Montréal, Ordre des comptab<strong>les</strong> généraux licenciés <strong>du</strong> Québec, Guérin éditeur 1 tée , 1996.Institut canadien des comptab<strong>les</strong> agréés. Indicateurs de l’état des finances des gouvernements,Rapport de recherche, 1997.Centre de formation et de consultation (C.F.C.). La direction participative par objectifs,2 e édition, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 1979.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s41


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SOUS-SECRÉTARIAT À LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUEDivers renseignements <strong>sur</strong> le nouveau cadre de gestion et le soutien offert par l’équipe dela modernisation.http://www.tresor.gouv.qc.ca/ministre/modernisation/index.htmASSEMBLÉE NATIONALE, COMMISSION DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUERapports, document de réflexion et colloque – Rapports <strong>sur</strong> l’imputabilité des sous-ministreset des dirigeants d’organismes publics :Premier rapport – 3 juin 1997Deuxième rapport – 25 novembre 1997Troisième rapport – 2 juin 1998Quatrième rapport – 16 juin 1999Cinquième rapport – 17 décembre 1999Sixième rapport – 15 juin 2000Septième rapport – 15 décembre 2000http://www.assnat.qc.ca/fra/publications/index.html#rapportshttp://www.assnat.qc.ca/archives-35leg2se/fra/Publications/index.html#rapportsGOUVERNEMENT DE L’ONTARIO, MINISTÈRE DES AFFAIRES MUNICIPALES ET DU LOGEMENTLe Programme de me<strong>sur</strong>e de la performance des services municipaux, 8 décembre 2000.Le Programme de me<strong>sur</strong>e de la performance des services municipaux, 3 octobre 2000.http://www.mah.gov.on.ca/inthnews/releases/20001208-f.asphttp://www.mah.gov.on.ca/inthnews/backgrnd/20001003-2f.asphttp://www.ccr.gov.on.ca/mccr/francais/bienvenue.htmGOUVERNEMENT DE L’ALBERTAAccès à divers documents concernant la vérification des évaluations (mea<strong>sur</strong>ing up).http://www.treas.gov.ab.ca/mea<strong>sur</strong>ing/index.htmlhttp://www.treas.gov.ab.ca/index4.htmlINSTITUT CANADIEN D’INFORMATION SUR LA SANTÉIndicateurs de la santé : publication électronique.http://secure.cihi.ca/cihiweb/dispPage.jsp ?cw_page=indicators_fGOUVERNEMENT DU CANADADes résultats pour <strong>les</strong> Canadiens et <strong>les</strong> Canadiennes : Un cadre de gestion pour le gouvernement<strong>du</strong> Canada.http://www.tbs-sct.gc.ca/res_can/siglist_f.htmlG u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s43


GOUVERNEMENT DU CANADA, BUREAU DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL DU CANADAMise en œuvre de la gestion axée <strong>sur</strong> <strong>les</strong> résultats : leçons tirées de la documentation(mars 2000).http://www.oag-bvg.gc.ca/domino/autres.nsf/html/00rbm_f.htmlAutres publications.http://www.oag-bvg.gc.ca/domino/autres.nsf/html/99pubm_f.htmlhttp://www.oag-bvg.gc.ca/domino/autres.nsf/html/99menu5f.htmlLa Commission européenne, EUROPA, Union européenneINDICATEURS ET REPÈRES DE LA QUALITÉ RELATIFS À L’ÉDUCATION SCOLAIRE.Conférence des ministres de l’É<strong>du</strong>cation des États membres de l’Union européenne, des paysd’Europe centrale et orientale, de Malte, de Chypre et de la Turquie (Budapest, 24-26 juin 1999).http://europa.eu.int/comm/e<strong>du</strong>cation/indic/rap1fr.htmlhttp://europa.eu.int/comm/index_fr.htmhttp://europa.eu.int/index-fr.htmORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉRapport <strong>sur</strong> la santé dans le monde 2000. Accès aux anciens rapports.http://www.who.int/whr/2000/fr/index-fr.htmlOCDEhttp://www.oecd.org/puma/index-fr.htmhttp://www.oecd.org/index-fr.htmhttp://www.observateurocde.org/http://www.oecd.org/publications/observer/217/f-toc.htmhttp://www.oecd.org/std/indksti.htmOREGON, USRapport annuel 2000. Exemp<strong>les</strong> de gestion par résultats et de reddition de comptes,benchmark, performance, etc.http://www.econ.state.or.us/opb/44 G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s


CCAF-FCVIProgramme de recherche axé <strong>sur</strong> la publication de l’information <strong>sur</strong> la performance, Principesguidant la publication de l’information <strong>sur</strong> la performance.http://www.ccaf-fcvi.com/french/princip<strong>les</strong>_entry.htmlhttp://www.ccaf-fcvi.com/french/index.htmlCICA-ICCACA magazinehttp://www.camagazine.com/cica/camagazine.nsf/e2001-jan/Eyeswideshuthttp://www.camagazine.com/cica/camagazine.nsf/f2001-jan/LesyeuxgrandsfermesEyes wide shut. Must directors be the last to know when something is really going wrongin an organization ? By William A. Bradshaw.http://www.camagazine.com/cica/camagazine.nsf/public/Index_2000CA magazine – Index 2000.http://www.camagazine.com/cica/camagazine.nsf/fArchive ?openview&count=1000CA magazine français – archives.http://www.cica.ca/cica/cicawebsite.nsf/public/PageDAccueilINSTITUTE FOR IMPROVEMENT IN QUALITY AND PRODUCTIVITY (IIQP), UNIVERSITY OF WATERLOOhttp://www.math.uwaterloo.ca/IIQP/General.htmlhttp://www.iiqp.uwaterloo.ca/Reports/INDUSTRIES CANADA, GOUVERNEMENT FÉDÉRALhttp://strategis.ic.gc.ca/SSGF/pr00016f.htmlAPQC – AMERICAN PRODUCTIVITY AND QUALITY CENTERhttp://www.apqc.org/http://www.apqc.org/search/dispRelatedItems.cfm?Pro<strong>du</strong>ctType=Publication&Pro<strong>du</strong>ctID=1255Publications à vendre.G u i d e s u r l e s i n d i c a t e u r s45

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