CYCLE D'ETUDES SUPERIEURES - Montpellier SupAgro

SEREMELE Tony SupeRésumé des mémoires de stage des étudiants du CNEARC - soutenus en 2002Analyse des systèmes de culture racines et tubercules : pratiques et stratégiespaysannes dans la conduite des cultures et la mise en marché des produitsMémoire EITARC – DITARCVANUATU, Ile d’EfateINSTITUTIONS ASSOCIEES• CIRAD-CAEncadrants : Vincent LEBOT (CIRAD-CA), JeanLeu MARCHAND (CIRAD-CA), Jacques RIPOCHE(CNEARC)RESUMEL'étude s'agit d'identifier des systèmes de culture et d'analyser des techniques et des stratégies desproducteurs dans le choix de ces techniques suivant le niveau d'ouverture du marché, les circuits decommercialisation empruntés, les exigences du marché et d'identifier les revenus des producteurs en fonction desprix des coûts de production. Cette étude s'est effectuée sur l'île d'Efate et s'intéresse à quatre zones identifiéescomme les plus productives en racines et tubercules dont les producteurs fréquentent régulièrement le marchémunicipal ou ont des circuits de commercialisation privée. Elle a permis d'identifier les différents systèmes decultures adoptées par trois grandes catégories de producteurs dans l'échantillon :- les doubles actifs qui cultivent toutes cultures vivrières confondues pour un complément de revenu et ils sontplus importants avec 57 % des agriculteurs concernés ;- les agriculteurs spécialisés en racines et tubercules (23%) recherchent un revenu à partir des productions ;- les producteurs dont la production de l'igname et du taro fiji est destinée à l'autoconsommation ou auxcérémonies coutumièrement (20 %) produisent uniquement pour faire vivre leur famille.Ces objectifs de production sont liés aux limites de production chez chaque type d'exploitant. A partir de cescontraintes de production (liées à différents environnements naturels, socio-économiques et démographiques),l'agriculteur a développé des stratégies de production. Par exemple pour faire face à la concurrence du marché,les producteurs associent leurs cultures en leur permettant d'avoir toutes les productions dans leurs parcelles.Certains ont aussi développé des techniques de production (suppression du nettoyage et utilisation du bœuf) leurpermettant de maîtriser les coûts de production (travail) et d' avoir un gain de temps.Les agriculteurs spécialisés (de l'échantillon) tendent de plus en plus vers des techniques qui répondent auxexigences du marché. Et les doubles actifs enquêtés appliquent des techniques qui permettent la réduction dutemps de travail dans leurs exploitations. Toutefois les surfaces cultivables et disponibles deviennent insuffisanteset perdent de leur fertilité. L'étude a permis de montrer que les agriculteurs ne différencient pas les cultures selonleurs destinations, en revanche, ils les trient pour la vente. Du fait de la mise en marché des produits des mêmeproduits, certains d'entre eux vendent en petites quantités.Elle a aussi permis de comprendre que les produits locaux bon marché mais d'autres facteurs font qu'ils sontmoins consommés que les produits importés.MOTS CLES : Vanuatu, système de culture, commercialisation, racines, tubercules, marchés,typologie d’exploitations, pratiques, stratégies.AXE DE RECHERCHE : II. INNOVATION SOCIALE ET TECHNIQUEII-1. Agronomie et élevageCote documentation CNEARC : 4° 14453- 85 -