CYCLE D'ETUDES SUPERIEURES - Montpellier SupAgro

Résumé des mémoires de stage des étudiants du CNEARC - soutenus en 2002FAYE JosephContribution à la caractérisation du potentiel symbiotique des sols de deux forêtsclassées peuplées d’Acacia nilotica dans la Vallée du Fleuve SénégalMémoire ESAT 2 – DIAT – Option FORESTERIE RURALE ET TROPICALESENEGAL, DakarINSTITUTIONS ASSOCIEES• CIRAD FORET• ENGREFEncadrants : Didier LESUEUR (CIRAD), Régis PELTIER (ENGREF)RESUMELes écosystèmes de la Vallée du Fleuve Sénégal se sont considérablement modifiés à cause de la dégradationdes conditions climatiques qui ont eu de fortes incidences sur le couvert végétal. A cela sont venus s’ajouter leseffets de la pression d’une population toujours croissante. D’importants dysfonctionnements écologiques ont ainsiété occasionnés au sein de ces espaces anciennement riches en flore et en faune. Une adéquation est alors àrechercher entre le poids démographique et la capacité de charge du milieu pour le maintien du potentiel ligneux.Les techniques de réhabilitation et de conservation mises en œuvre dans ce cadre ont, à nos jours, montré leurslimites. D’autres instruments techniques, tels que l’inoculation avec des souches symbiotiques, doivent êtreélaborés pour contribuer à la lutte contre la disparition du couvert végétal. Il s’est donc avéré nécessaire de mieuxcomprendre le fonctionnement symbiotique des sols de deux forêts classées (Lam Nadié et Diarra),représentatives des formations forestières de la zone. La population de rhizobium et le statut de nodulation dedeux variétés d’Acacia nilotica ont été évalués. La méthodologie suivie est la mise en place de test d’inoculation entubes avec des échantillons de sol prélevés dans les deux sites. A partir des nodules issus de cette opération, dessouches natives ont été isolées et caractérisées. De même, la population de champignons endomycorhiziens et laprésence de structures de contamination (taux d’infection) ont été évacuées après une culture en serre des deuxvariétés d’Acacia nilotica sur des échantillons de sols des deux sites.Les résultats de ce travail ont révélé une absence quasi totale de microorganismes symbiotiques dans le sitede Lam Nadié où une double inoculation en pépinière des plants destinés au reboisement est nécessaire pourstimuler leur développement. Par contre, dans le site de Diarra, il a été noté une richesse substantielle enmicroorganismes symbiotiques. Celle-ci reste très hétérogène dans sa distribution et invite à la mise en place destratégies d’intervention diversifiées suivant la présence ou l’absence de bactéries rhizobium.Etant donné l’importance de la fonction des symbioses bactériennes et fongiques dans la nutrition des planteset donc dans l’amélioration de la productivité des formations forestières, l’étude représente un complémentprécieux aux approches et méthodes de reconstruction du couvert végétal jusque là mises en œuvre dans laVallée du Fleuve Sénégal. La prise en compte des résultats obtenus dans les futures interventions devralargement contribuer à la résolution du problème de dégradation des terres rencontrés dans la zone.MOTS CLES : Vallée du Fleuve Sénégal, biodiversité, dégradation des sols, Acacia nilotica,association symbiotique.AXE DE RECHERCHE : II. INNOVATION SOCIALE ET TECHNIQUEII-2. Agriculture et gestion des ressources naturellesII.2.5. Gestion de la forêt et des ressources en bois, agroforesterieCote documentation CNEARC : 4° 14668- 76 -