11.07.2015 Views

CYCLE D'ETUDES SUPERIEURES - Montpellier SupAgro

CYCLE D'ETUDES SUPERIEURES - Montpellier SupAgro

CYCLE D'ETUDES SUPERIEURES - Montpellier SupAgro

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Résumé des mémoires de stage des étudiants du CNEARC - soutenus en 2002DJANAN DjitogContribution à l'étude du fonctionnement des petites entreprises agroalimentaires: casdes unités artisanales de transformation de sorgho en bière locale "Bili Bili" àMoundou au TchadMémoire ESAT 2 – DIAT – Option VALORTCHAD, MoundouINSTITUTIONS ASSOCIEES• POLE REGIONAL DE RECHERCHE APPLIQUEE AU DEVELOPPEMENT DES SAVANES D’AFRIQUE CENTRALE(PRASAC)• INSTITUT TCHADIEN DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (ITRAD)Encadrants : Koumaro MBAYHOUDEL (ITRAD), Jean-Paul HEBERT (SIARC), HubertDEVAUTOUR (CNEARC)RESUMECe travail est réalisé dans une ville économique et industrielle du Tchad : Moundou, situé au sud dans ledépartement du Logone Occidental.II porte sur l'étude du fonctionnement des unités artisanales de transformation de sorgho en bili bili.Le travail rentre dans le cadre des activités de la composante 5 du PRASAC (Pôle de Recherche Appliquéeaux savanes d'Afrique Centrale), un projet régional impliquant les organismes de recherche agronomique duCameroun, du Tchad et de la République Centrafricaine. Ces programmes visent à valoriser les produits locaux.La bili bili, bière issue du sorgho est connue au Tchad depuis des années, aussi bien en milieu urbain que rural,et constitue la bière locale la plus populaire. Mais depuis la dévaluation du franc CFA, sa production s'estdéveloppée avec des changements au niveau de matériels techniques de transformation. Les fûts et marmites enaluminium ont remplacé les jarres et canaris; le moulin remplace le couple pilon-mortier. Les systèmes techniquesde transformation n'ont pas évolué : les matériels et équipements utilisés sont ceux de la cuisine domestique. Maisles stratégies commerciales ont par contre évolué : plus de vente de bili bili sous les arbres, dans les coins de rueen plein air.Cette activité est très pénible car nécessite trois jours de travail pour l'obtention du produit recherché. Malgrécela, elle procure des revenus qui font vivre de milliers de femmes.L'octroi de crédit aux productrices, la formation et l'information des différents acteurs seront à la base dudéveloppement de la bili bili.MOTS CLES : technologie traditionnelle, traitement, petite entreprise, sorgho, bière,commercialisation, enquête sur exploitations agricoles, projet PRASAC.AXE DE RECHERCHE : II. INNOVATION SOCIALE ET TECHNIQUEII-3. Valorisation de la production agricole, organisations de filières, de marchésCote documentation CNEARC : 4° 14441- 66 -

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!