CYCLE D'ETUDES SUPERIEURES - Montpellier SupAgro

Résumé des mémoires de stage des étudiants du CNEARC - soutenus en 2002GILLET Virginie, OLLIVIER IsabelleEvolution des règles de gestion de l’eau superficielle et souterraine et impact dutransfertMémoire ESAT 2 – DIAT – Option GSEMEXIQUE, GuanajuatoINSTITUTIONS ASSOCIEES• CIMMYT (CENTRE INTERNATIONAL D’AMELIORATION DU MAÏS ET DU BLE)• CIRADEncadrants : Damien JOURDAIN (CIRAD), Eric MOLLARD (IRD), Marie-Jeanne VALONY(CNEARC)RESUMELe Mexique est souvent cité en exemple au niveau international pour la réussite du transfert de gestionde ses systèmes d’irrigation aux usagers débuté en 1992. A ce processus s’ajoute, depuis 1997, l’amorce dutransfert de gestion de l’eau souterraine aux usagers (agricoles comme industriels ou urbains) à travers la créationdes COTAS. De plus, le gouvernement affiche depuis quelques années la volonté de mettre en place une gestionintégrée des eaux souterraines comme superficielles, à l’échelle des bassins versants.L’Etat où se situe notre étude, le Guanajuato, se caractérise par la plus forte densité de puits du pays et unabaissement alarmant de ses aquifères (1 à 4 m/an). Parallèlement, il négocie actuellement la révision de l’accordd’allocation de l’eau du Rio Lerma aux divers usages, passé entre les 5 Etats que traverse le fleuve. Cetenvironnement écologique et juridique en pleine évolution appelle la mise en place de nouvelles politiques de l’eauqui en font un Etat « pilote » en matière de gestion des ressources hydrauliques.Dans ce contexte de changement, il est intéressant d’étudier les nouveaux acteurs de la gestion de l’eau dansl’Etat, leurs fonctions affichées et réelles, ainsi que d’appréhender leur évolution future.De plus, si la littérature est riche en analyses des résultats du transfert de gestion de l’eau superficielle auniveau des districts, peu d’études ont été menées à l’échelle des modules et des usagers. Cette étude seconcentre sur l’évolution des règles de gestion à cette échelle, et en particulier sur l’influence du transfert, ainsique l’écart entre les règles officielles et les pratiques. De plus, elle aborde le transfert de l’eau souterraine etl’évolution de la gestion de cette ressource par les usagers agricoles, grâce à une typologie des règles de gestiondes groupes organisés autour de puits collectifs. L’évolution de ces règles dépend de l’histoire propre de chaquegroupe. Elle tend en général vers une utilisation plus rationnelle de la ressource, même si les moteurs dechangement ne sont qu’indirectement liés à la réduction de la disponibilité de la ressource.Si le bilan de transfert de l’eau superficielle est encore mitigé : problème de participation des usagers (plus oumoins marqué selon les associations d’usagers), difficulté de mise en place d’une distribution efficiente de l’eau,droits d’eaux encore mal définis…, le transfert de l’eau souterraine n’a pas encore de réalité sur le terrain. Demême, la gestion intégrale des ressources hydrauliques n’est encore que prétendue.MOTS CLES : Mexique, irrigation, gestion des eaux, eau superficielle, eau souterraine,association d’agriculteurs, enquête.AXE DE RECHERCHE : II. INNOVATION SOCIALE ET TECHNIQUEII-2. Agriculture et gestion des ressources naturellesII.2.4. Gestion sociale de l’eauCote documentation CNEARC : 4° 14480- 59 -