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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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2018, — 98 décembre 1951. — M. Golvan <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si les appâts pour <strong>la</strong>pêche aux <strong>la</strong>ngoustes, vendus aux pêcheurs par les mareyeurs, sontexonérés <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe sur le chiffre d'affaires, les contributions indirectesconsidérant les appâts comme <strong>de</strong>s engins <strong>de</strong> pêche et lespêcheurs prétendant que ces appâts doivent être considérés commeune exportation, puisque cette pêche est pratiquée en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s.eaux territoriales.exercice <strong>la</strong> <strong>de</strong>tte dont <strong>la</strong> société reste débiteur envers ses clients,et qu'elle porte au passif <strong>de</strong> son bi<strong>la</strong>n. Portant, d'une part, le prixtotal <strong>de</strong> ses recettes dès que l'abonnement est souscrit, et <strong>la</strong> comptabilitén'enregistrant, d'autre part, les dépenses occasionnées par<strong>la</strong> fourniture <strong>de</strong> renseignements qu'au fur et à mesure <strong>de</strong> l'utilisation<strong>de</strong>s bulletins par le client, il s'ensuit que <strong>la</strong> différence entre<strong>la</strong> recette effectuée et les dépenses enregistrées, ne saurait constituer,pour sa totalité, un bénéfice pour <strong>la</strong> société. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>quelle est sa position sur celle question.2020. — 28 décembre 1951. — M. Sauvajon expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que les rentes viagères <strong>de</strong><strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s dépôts et consignations antérieures à celle <strong>de</strong> 1946ont élé majorées en leur temps; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce que l'on comptefaire en faveur <strong>de</strong>s rentiers viagers a <strong>la</strong>dite caisse, qui ont, en 1946,effectués <strong>de</strong>s versements pour arriver h vivre d'un capital qu'ilsont abandonné et si un projet <strong>de</strong> loi sera déposé pour majorer lesrentes viagères <strong>de</strong> 19â6 en faveur <strong>de</strong> ceux qui sont exempts <strong>de</strong>l'impôt sur les revenus et dont <strong>la</strong> situation présentement est <strong>de</strong>splus critique.2119. — 5 janvier 1952. — M. Bouxom <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° si <strong>la</strong> taxe <strong>de</strong> <strong>la</strong> contributionfoncière ne <strong>de</strong>vrait pas être faite au nom <strong>de</strong>s locataires d'il. B. M.plutôt qu'au nom <strong>de</strong> l'organisme bailleur, puisqu'en vertu <strong>de</strong>s dispositions<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi Loucheur, ces locataires peuvènt être considéréscomme d'éventuels propriétaires en voie d'accession à <strong>la</strong> propriété<strong>de</strong> leur local; 2° <strong>de</strong> préciser le véritable bénéficiaire <strong>de</strong> l'accessionà <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong>s locaux d'H. B. M., édifiées au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du13 juillet 1928; 3» s'il compte donner <strong>de</strong>s instructions pour que <strong>la</strong>.taxe <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution foncière soit faite au nom du bénéficiaire.2055. — 30 décembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il ne juge pasopportun <strong>de</strong> substituer <strong>de</strong> nouveaux coefficients aux coefficientsfixés le 17 mars 1919 pour <strong>la</strong> réévaluation <strong>de</strong>s bi<strong>la</strong>ns et maintenantInadéquats aux réalités.2056. — 30 décembre 1951. — M. André Mutter <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si une personnepeut, au titre d'un même emploi, être considérée à <strong>la</strong> fois comme« sa<strong>la</strong>rié social » et non « sa<strong>la</strong>rié fiscal » et, notamment: i» si ellepeut être soumise à <strong>la</strong> taxe proportionnelle, pour ses sa<strong>la</strong>ires, bienqu'assujettie au régime générât <strong>de</strong> sécurité sociale; 2° si unemployeur peut, pour ia même parsonne, êlre dispensée <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe<strong>de</strong> 5 p. 100 sur ies sa<strong>la</strong>ires, tout en étant astreinte au versement <strong>de</strong>scotisations patronales <strong>de</strong> sécurité sociale.2074. — ?, janvier 1952. — M. Midol expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques qu'aux termes <strong>de</strong> l'article 4du décret du 30 juillet 1937, les communes qui ont dressé un p<strong>la</strong>nd'aménagement, d'embellissement et d'extension peuvent, pour faireface aux dépenses d'exécution <strong>de</strong> ce p<strong>la</strong>n, instituer une taxe annuellesur <strong>la</strong> valeur vénale <strong>de</strong>s propriétés non-bâties. En vertu <strong>de</strong> ce quiprécè<strong>de</strong>, le conseil municipal <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Trappes (Seineet-Oise)a, par délibération en date <strong>de</strong>s 22 février, 29 mars, 23 mai,20 juillet, 29 août, 28 décembre 1950 et 21 novembre 1951, décidé<strong>la</strong>. création <strong>de</strong> cette taxe au taux <strong>de</strong> 0,50 p. 100 <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur vénale<strong>de</strong>s terrains compris dans le périmètre d'agalomération prévu aup<strong>la</strong>n qui a été approuvé par arrêté préfectoral en date du 30 septembre1919. Or, se référant à un avis défavorable donné par ledirecteur <strong>de</strong>s contributions directes et cadastres, M. le préfet <strong>de</strong>Seine-et-Oise a refusé, h chaque fois, d'approuver les délibérationsprécitées. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si le décret du 30 juillet 1937 est toujoursen vigueur et, dans l'arfirmaive, quelles mesures il compte prendrepour en exiger l'application.2097. — 4 janvier 1952. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques quel est le bi<strong>la</strong>n<strong>de</strong>s opérations auxquelles a donné lieu <strong>la</strong> validation <strong>de</strong>s actionsltoval Ilutch se trouvant entre les mains <strong>de</strong> porteurs français;combien <strong>de</strong> titres ont été validés; quelles sommes ont été encaisséespar l'administration française; quelles sommes ont été verséesà <strong>la</strong> Hol<strong>la</strong>n<strong>de</strong>; combien <strong>de</strong> titres font l'objet d'un litige actuel.2100. — i janvier 1952. — M. Soustelle expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques que les contributions directesimposent l'inclusion, dans les bénéfices commerciaux, d'abonnémenlsfigurant au passif du bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> certaines sociétés dont l'activitéessentielle est <strong>la</strong> fourniture <strong>de</strong> renseignements commerciaux, et qui,fi cet effet, émetlent <strong>de</strong>s carnets d'abonnements composés <strong>de</strong> bulletinsdétachables que ces sociétés p<strong>la</strong>cent dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s affaireset que les clients utilisent à leur gré. Cetle provision n'est pas unbénéfice En effet, ces carnets sont à utiliser en principe dans undé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> douze mois, mais pratiquement ils s'éten<strong>de</strong>nt sur une pério<strong>de</strong>plus longue, sous réserve <strong>de</strong> réajustement éventuel <strong>de</strong> prix selonle coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie; c'est d'ailleurs ce réajustement éventuel <strong>de</strong> prixqui motive <strong>la</strong> fixation d'un dé<strong>la</strong>i d'utilisation, mais les bullïtins nonutilisés dans ce dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> convention expresse, ne sont jamais perduspar le client, qui conserve toujours le droit d'en réajuster le prix.Dès le versement par le client du prix du carnet d'abonnement, <strong>la</strong>société contracte envers lui une <strong>de</strong>tte d'égale somme, <strong>de</strong>tte dontle montant décroit au fur et à mesure <strong>de</strong> l'utilisation <strong>de</strong>s bulletinsque contient son carnet et s'éteint par l'utilisa lion du <strong>de</strong>rnier d'entreeux. I.es carnets <strong>de</strong>s abonnés font l'objet, en fin d'exercice, d'uninventaire exact; <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>s bulletins non utilisés est dégagée parce carnet et le total <strong>de</strong> ces bulletins constitue en fin <strong>de</strong> chaque21*0. -- 5 janvier 1952. — M. Bouxom expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques que le rapprochement <strong>de</strong>s réponsesaux questions écrites n os 11656 (finances) (26 juillet 1950) et15001 (reconstruction) (7 octobre 1950), démontre l'accord <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxministres pour considérer le remboursement <strong>de</strong> l'impôt foncier aupropriétaire, comme un supplément <strong>de</strong> loyer « imposé au locatairedans <strong>la</strong> mesure où celui-ci y est assujetti », précieuse addition sans<strong>la</strong>quelle le locataire d'habitations à bon marché risquerait d'avoir àsupp rter un loyer principal égal au lover scientifique, tel qu'il figuredans l'arrêté interministériel du 12 juillet 1919, augmenté d'un loyersupplémentaire correspondant à <strong>la</strong> contribution foncière, ce qui estcontraire aux dispositions <strong>de</strong> l'article 69 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 1 er septembre1918. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> bien vouloir approuver <strong>la</strong> précision <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction et <strong>de</strong> l'urbanisme.2121, — 5 janvier 1952. — M. Bouxom <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministr»<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° quel est le bénéficiaire<strong>de</strong>s revenus fonciers tirés d'un logement

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