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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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sentant les apports en nature, dans te cas où une transformationsans création d'un être juridique nouveau intervient avant l'épuration<strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> non-négociabilité: les actions d'une sociétéanonyme qui remp<strong>la</strong>cent les parts représentatives <strong>de</strong>s apports effectuésà <strong>la</strong> société à responsabilité limitée sont-elles négociables, entant qu'actions, <strong>de</strong>ux ans après l'apport fait à <strong>la</strong> société à responsabilitélimitée? Les parts d'une société à responsabilité-limitée quiremp<strong>la</strong>cent les actions représentant les apports effectués il <strong>la</strong> sociétéanonyme transformée en celte société à responsabilité limitée sontelles'négociablesen qualité <strong>de</strong> parts, trois ans après l'apport faità <strong>la</strong> société anonyme ? ai <strong>de</strong>s apports prennent effet à une dateantérieure à celle* <strong>de</strong> l'acte qui les constate, à quelle date commence<strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> non-négociabilité ces actions ou <strong>de</strong>s partsreprésentatives <strong>de</strong> ces apports.1875, — 1° décembre 1951. — M. Isorni <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires éoonomiques: 1° Les raisons pourlesquelles <strong>la</strong> bière esl p<strong>la</strong>cée actuellement sons trois régimes <strong>de</strong>prix selon son <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> sirnétrique: taxation, liberté contrôlée,liberté totale; 2» les raisons qui s'opposent à ce que les prix <strong>de</strong>toutes les qualités <strong>de</strong> bière so'ent libres, alors que le prix <strong>de</strong>revient <strong>de</strong> <strong>la</strong> bière est aisément contrô<strong>la</strong>ble quelle que soit saqualité; 3° à quelle date il envisage <strong>de</strong> rendre <strong>la</strong> liberté <strong>de</strong>s prixà toutes les qualités <strong>de</strong> bière; i" s'il est d'autres produits, <strong>de</strong>nréesou bo'ssons, qui aient pareillement un triple régime <strong>de</strong> prix; 5° lesraisons pour lesquelles les marges <strong>de</strong> distribution et d'embouteil<strong>la</strong>gene sont pas les mêmes pour les bières à 1° et à 2° que pour lesbières à 3", et ce, seulement <strong>de</strong>puis mars 1951.1876. — 19 décembre 195t. — M. Lacoste expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que, lorsque l'administration<strong>de</strong>s contributions directes effectue un redressement surle bénéfice d'un re<strong>de</strong>vable, les contributions indirectes, commeconséquence, établissent un rehaussement du chiffre d'affaires <strong>de</strong>ce re<strong>de</strong>vable, beaucoup plus élevé que celui <strong>de</strong>s contributions directes,ce qui est normal, le bénéfice n'étant qu'un pourcentage variabledu chiffre d'affaires. Mais, dans 1e cas où le rehaussement initialest le fait <strong>de</strong>s contribluions Indirectes (chiffre d'affaires) lescontributions directes majQrent le bénéfice d'une somme égale aurehaussement opéré par les contributions indirectes. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sur quelles bases repose cette pralique.1877. — 19 décembre 1951. — M. <strong>de</strong> Léotard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° ce que les entreprisesnationalisées ci-après: « Electricité <strong>de</strong> France », « Gaz <strong>de</strong>France ». « Houillères », banques et assurances ont obtenu commeparticipation <strong>de</strong> l'épargne privée (augmentation <strong>de</strong> capital, émissiond'obligations, etc.) <strong>de</strong> 1935 à 1910; et quels furent, pour lesmêmes années, les impôts et taxes versés par ces mêmes affairesà l'Etal; 2° ce que ces mêmes entreprises, désormais « nationalisées» ont reçu <strong>de</strong> l'Etat ou au tilre <strong>de</strong> crédits d'équipement,d'ai<strong>de</strong>, etc comme part'cipalions, subventions et concours divers<strong>de</strong> 1916 à 1951 et quels furent, pour les mêmes années, les impûtset taxes qu'elles ont été appelées à verser.1878. — 19 décembre 1951. — M. <strong>de</strong> Léotard expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques qu'au moment mêmeoù les pouvoirs publics multipliaient contre l'épargne françaisetoutes les ressources d'une insatiable fiscalité, <strong>de</strong>s associationscréées pour <strong>la</strong> défense <strong>de</strong> l'épargne ont bénéficié <strong>de</strong> subventionsofficielles se montant à 30 millions. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il est exactque ces subventions aient été récemment réduites <strong>de</strong> 6 millionset que ces associations utilisent désormais lesdites subventions pourcombattre ia politique poursuivie par les gouvernements successifsà l'égard <strong>de</strong> l'épargne française.1881. — 19 décembre 1951. — M. Samson expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que le décret <strong>de</strong> réformefiscale du 9 décembre 1918 a autorisé le reprise, sur quatre annéesantérieures, <strong>de</strong> <strong>la</strong> vérification <strong>de</strong>s impositions établies au titremême <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>s bénéfices. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sil'année 1917 est couverte par <strong>la</strong> prescription antérieurement audécret <strong>de</strong> réforme fiscale, en 1951, ou si cette année doit suivrele sort <strong>de</strong>s années postérieures, et <strong>la</strong> vérification être abandonnéeà partir du l el janvier 1951.1909. — 21 décembre 195C — M. Bouxom expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques qu'en qualilé <strong>de</strong> propriétaired'immeubles locatifs, à Neuillv-sur-Seine, <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s dépôtset consigna lions exige, en cas d'échange d'appar.ements, que leslocataires entrant donnent leur accord sur les décomptes <strong>de</strong> surfacecorrigée, contestés par leurs «échangistes alors que l'article 79 <strong>de</strong><strong>la</strong> loi du 1 er septembre 1918 fait, <strong>de</strong> t'échange, un droit pour leslocataires. La caisse <strong>de</strong>s dépôts a, en 1919, à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> nombreusescontesta.ions <strong>de</strong> décomptes <strong>de</strong> surface corrigée, engagé cinq instancescontre <strong>de</strong>s locataires (ceux-ci"en ayant également engagé cinq<strong>de</strong> leur l'Ole), ins<strong>la</strong> nces réparties les unes et les autres entre lesdifférents types d'appartements du groupe d'immeubles. La juridiction<strong>de</strong> première instance, puis celle d'appel ont confirmé lesctassemen.s effectués par <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s dépôts pour <strong>de</strong>ux appartements<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux pièces. Quoique <strong>la</strong> juridiction <strong>de</strong> première instanceait rendu un autre jugement concernant également un appartement<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux pièces, modifiant profondément le c<strong>la</strong>ssement effectué par<strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s dépôts et que les rapports d'experts déposés pour lesautres instances engagées contiennent tous <strong>de</strong>s conclusions égalementdéfavorables à son c<strong>la</strong>ssement, <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s dépôts, se basantuniquement sur les jugements gagnés par elle en appel, et négligeantles autres instances engagées, a adressé aux locataires ayantcontesté leur décompte en 1919 et occupant <strong>de</strong>s apparterncn.s <strong>de</strong>type différent aux cas jugés (trois pièces, par exemple, au fieu <strong>de</strong><strong>de</strong>ux) <strong>de</strong>s mises en <strong>de</strong>meure impéralives leur donnant dix jourspour répondre. 8i <strong>la</strong> loi autorise <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s <strong>de</strong>puis a engager unemstnnce envers chacun <strong>de</strong>s locataires avant contesté son décompte,il parait anormal qu'après s'être contentée • d'engager <strong>de</strong>s instanceslimitées à cinq, elie menace actuellement les locataires d'une généralisation<strong>de</strong> celles-ci et il est encore plus choquant <strong>de</strong> voir unegran<strong>de</strong> administration comme elle adresser <strong>de</strong>s menaces à ses locatairesen se basant sur le succès obtenu dans <strong>de</strong>ux instances concernant.dans <strong>de</strong> nombreux cas, <strong>de</strong>s apparlements d'un tvpe différentdu leur, en négligeant délibérément celles dont le résultat lui estdéfavorable. Cne telle manière <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r émanant d'un particulierserait sévèrement jugée. tl lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> lui faire connaître:a) pour quelles raisons <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s dépôts ne croit pas <strong>de</strong>voirrespecter les dispositions <strong>de</strong> ia loi du l 6r septembre 1918 dans lescas d'échanges d'appartements; b) pour quelles raisons <strong>la</strong> caisse<strong>de</strong>s dépôts menace <strong>de</strong> multiplier les instances judiciaires envers seslocataires, au lieu d'appliquer les décision» <strong>de</strong> Jurispru<strong>de</strong>nce auxcas i<strong>de</strong>ntiques.1910. — 21 décembre 1951. — M. Briot expose à M. fe minisire <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'in<strong>de</strong>mnité Kilométriquepayée aux fonctionnaires utilisant leur voiture personnelle pour lesbesoins <strong>de</strong> leur service est régie par l'article 30 du décret n» 45-2218du 4 octobre 1915, mod'fié, et qu'elle n'a pas été revalorisée <strong>de</strong>puisle 1 er avril 19)9. alors que les frais couverts par cetle in<strong>de</strong>mnité sesont considérablement accrus <strong>de</strong>puis cetle date. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'iln'est pas dans ses intentions <strong>de</strong> revaloriser cette in<strong>de</strong>mnité el, dansle cas échéant, à quelle date et à quel taux pourrait intervenir cetteindispensable ajustement.1915. — 21 décembre 1951. — M. Jarrosson expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que, d après les articlesparus dans <strong>la</strong> presse quotidienne, il est indiqué que serait instituéeune surtaxe temporaire sur les bénéfices supplémentaires réaliséspar les entreprises relevant <strong>de</strong> l'impôt sur les sociétés. Ce bénéficesupplémentaire serait institué par l'excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s bénéfices <strong>de</strong> l'exerciceclos en 1951, s lit sur les bénéfices <strong>de</strong> l'exercice 1919 ou 1950<strong>de</strong> <strong>la</strong>dile société, soit sur l'intérêt à 6 p. 100 <strong>de</strong>s capitaux engagés,augmenté <strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération normale du travail <strong>de</strong> l'exploitantlorsqu'elle n'est pas comprise dans les dépenses déductibles pourrétablissement <strong>de</strong> l'impôt. Cette évaluation forfaitaire du « bénéfice<strong>de</strong> comparaison » serait obligatoire pour les entreprises créées aprèsle 1 er janvier 1919. t! lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si c'est bien <strong>la</strong> notion d' « entreprise•> qui sera prise en considération, sans avoir égard à <strong>la</strong> personne<strong>de</strong> l'exploitant et non <strong>la</strong> nouvelle personne morale

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