11.07.2015 Views

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

etraités doivent se contenter <strong>de</strong> pensions qui, étant déjà insuffisantespar rapport au coût <strong>de</strong> ta vie, ie sont encore beaucoup plusen raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> hausse <strong>de</strong> celle-ci. Or, en ce qui concerne leslonctionnaires en activité, <strong>de</strong>s ibarêmes permettent, lors <strong>de</strong> chaquerelèvement, <strong>de</strong> calculer rapi<strong>de</strong>ment les nouveaux traitements. Ilsemble qu'un système analogue pourrait être envisagé pour lesretraités ou, tout au moins ceux-ci <strong>de</strong>vraient bénéficier d'un systèmed'avances sur péréquation. Elle lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les mesures qu'il envisagepour assurer <strong>de</strong> <strong>la</strong> manière <strong>la</strong> plus rapi<strong>de</strong> possible, en applicationdu prineine <strong>de</strong> <strong>la</strong> péréquation, <strong>la</strong> mise en harmonie <strong>de</strong>sretraites <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong> l'Etat avec les traitements <strong>de</strong>s personnelsen activité.1795. — 13 décembre 1951, — M. <strong>de</strong> Pierrebourg expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques " que le décretn» 48.1108 da 10 juillet 1948 portant rec<strong>la</strong>ssement hiérarchique <strong>de</strong>sgra<strong>de</strong>s et emplois <strong>de</strong>s personnels civils et militaires <strong>de</strong> l'Etat a prévu<strong>la</strong> création, à l'institut national <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique, d'un corps d'adjointstechniques,par transformation d'emplois <strong>de</strong> commis et <strong>de</strong> chefs dogroupe. Pour <strong>de</strong>s raisons d'ordre budgétaire, l'L N. S. E. E. a étéconduit à accepter <strong>la</strong> limitation à 200 du nombre d'emplois à transformerpour <strong>la</strong> formation du corps. Il s'ensuit que 185 commis sesont vu interdire le bénéfice d'une mesure qui ne faisait que donnerà leur corps <strong>la</strong> situation correspondant à <strong>la</strong> fonction tenue, biensupérieure à leur gra<strong>de</strong> hiérarchique. La situation <strong>de</strong> ces personnelsest anormale et mérite d'être reconsidérée. Les travaux <strong>de</strong> l'L N.S. E. E. et les nécessités d'encadrement sont tels, en effet, que lescommis restants assument les mêmes fonctions que leurs ancienscollègues (fonctions techniques, fonctions <strong>de</strong> contrôle et d'encadre-,menr, Tout en pereevani ni: traitement inférieur, correspondant àun emploi ordinaire d'exécution. L'injustice qui caractérise cettesituation va s'accentuer lorsque interviendront les titu<strong>la</strong>risations parapplication <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 50.400 du 3 avril 1950, portant autorisation <strong>de</strong>transformation d'emploi et réforme <strong>de</strong> l'auxiliariat: un certain nombred'employés du cadre auxiliaire et complémentaire pourront, envertu <strong>de</strong>s textes susvisés — (c'est rendre justice, d'ailleurs, à leurqualification, à leur conscience professionnelle et aux services rendus)— être Intégrés dans <strong>de</strong>s emplois comportant une échelle indiciairesupérieure à l'échelle afférente à leur situation actuelle. Endéfinitive, seuls, parmi les fonctionnaires et agents subalternes <strong>de</strong>l'L N. S. E. E., les commis se trouveront n'avoiraucune amélioration<strong>de</strong> situation. La loi du 3 avril 1950 offrant, en particulier, <strong>de</strong>s possibilités<strong>de</strong> titu<strong>la</strong>risation dans <strong>la</strong> catégorie C, catégorie à <strong>la</strong>quelleappartiennent les 185 commis restants, ceux-ci pourront se trouverà parité avec les éléments p<strong>la</strong>cés sous leur autorité. Il est à considérer,enfin, que <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s commis et commis principaux« ancienne formule » <strong>de</strong>s administrations ressortant du département<strong>de</strong>s finances ont eu leurs emplois transformés en emplois <strong>de</strong> contrôleurset contrôleurs principaux. Pour loutes les raisons sus énumérées,il appara't que <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s commis <strong>de</strong> l'L N. S. E. E. nesaurait se prolonger sans entraîner pour les fonctionnaires en questionun préjudice grave. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il comple remédier à cetétat <strong>de</strong> choses et par quels moyens.1810. — 14 décembre 1951. — M. Biliat expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques qu'une société, dissoute le3 mai 1950, a réglé tous les impôts dont elle était re<strong>de</strong>vable auxtaux en vigueur à cette date, c'est-à-dire impôt sur les sociétés:24 p. 100: répartition <strong>de</strong>s bénéfices: 18 p. 100; que <strong>la</strong> loi du 8 janviera porté l'impôt sur les sociétés à 31 p. 100, ce <strong>de</strong>rnier taux trouvantson application pour les bénéfices <strong>de</strong>s exercices clos en 1950;que le gérant <strong>de</strong> <strong>la</strong> société dissoute se voit réc<strong>la</strong>mer <strong>la</strong> majoration<strong>de</strong> 10 p. 100 édictée par <strong>la</strong> loi du 8 janvier, et qu'il ne lui est pluspossible <strong>de</strong> <strong>la</strong> faire payer par les associés qui ont, d'ailleurs, fait figurerles bénéfices répartis sur leusr déc<strong>la</strong>rations <strong>de</strong> revenus. 11 lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'y a pas lieu d'appliquer à ces cas <strong>la</strong> règle admisepour les sociétés disparues, règle assimilée au cas <strong>de</strong> décès pour lespénalités.1814. — 14 décembre 1951. — M. Jean Cayeux expose à M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques que, par circu<strong>la</strong>iredu 16 août 1948 adressée aux directeurs départementaux duravitaillement, les services administratifs et financiers du haut commissariatau ravitaillement faisaient connaître que « les sucres d'importationprovenant d'opérations effectuées pour rapatriement <strong>de</strong>capitaux, en stock chez les industriels aux dates <strong>de</strong> changement <strong>de</strong>prix du sucre, seront exonérés à l'avenir <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances pour plusvalues». Par circu<strong>la</strong>ire du 23 novembre 1948, les mêmes servicesenvoyaient aux mêmes <strong>de</strong>stinataires les instructions nécessaires àl'application <strong>de</strong> cette décision, à l'occasion du premier changement<strong>de</strong> prix du sucre intervenu <strong>de</strong>puis le. 16 août 1948. Prétextant quel'exonération accordée en 19-48 l'avait été à titre exceptionnel par <strong>la</strong>circu<strong>la</strong>ire du 23 novembre, les anciens services administratifs etfinanciers, aujourd'hui services <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s péréquations duministère <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong> l'économie nationale, préten<strong>de</strong>nt, <strong>de</strong>puisoctobre 1951, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le payement <strong>de</strong> <strong>la</strong> re<strong>de</strong>vance pour plus-valuessur les sucres <strong>de</strong> même origine en stock au 1 er déembre 1949. 11 lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° les raisons pour lesquelles ses services compétentsfont état <strong>de</strong> <strong>la</strong> seule circu<strong>la</strong>ire du 23 novembre 1948, alors que «'est<strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 16 août 1948 qui a défini ia position <strong>de</strong> l'administration;2° les raisons pour lesquelles ses services estiment <strong>de</strong>voirfaire application d'une solution différente en 1949 alors que, parsuite d'importations <strong>de</strong> sucre <strong>de</strong> même origine ' effectuées en 1949et <strong>de</strong> l'existence <strong>de</strong> stocks au 1 er décembre 1949 résultant du retardapporté par le ravitaillement à distribuer les tickets correspondantà ces sucres, <strong>la</strong> situation: a) sucres payés à un prix supérieur auprix du sucre métropolitain; b) partie (50 p. 100 en général) <strong>de</strong> cesucre réservée, sur sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, au ravitaillement pour les (besoins<strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation, était en 1940 <strong>la</strong> même que celle qui avaitconduit, en 194-8, l'administra lion à accor<strong>de</strong>r l'exonération « à l'avenir» et en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle avaient été indiquées aux directeursdépartementaux par <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 23 novembre les formalités qu'ilsavaient à remplir.1346. — 18 décembre 1951 — M. Jacques Bardoux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àM. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si le projet<strong>de</strong> loi déposé par lui sur le bureau <strong>de</strong> l'Assemblée nationale, quitend à rouvrir <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is pour les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> revision <strong>de</strong> pension<strong>de</strong>s retraités rappelés à l'activité, sera présenté prochainement auParlement pour être voté avec <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> finances.1848. — 18 décembre 1951. — M. D-orey expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques le cas d'un fonctionnaire,comptable d'une administration financière, titu<strong>la</strong>ire d'un bureauinsinué dans les locaux d'un immeuble gardé, pourvu d'une chambreforte, et appartenant à l'E<strong>la</strong>tl Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si cet agent peut régulièrement,par suile <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong> logement, avoir"son habitationpersonnelle dans une localité "proche <strong>de</strong> celle où il exerce ses fonction,et se rendre quotidiennement à son travail, le trajet ferroviaire,par exemple, ne durant qu'une dizaine <strong>de</strong> minutes.1849. — 18 décembre 195t. — M. Godin attire l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques sur un procédé<strong>de</strong> vente qui se développe <strong>de</strong> plus en plus et qui constitue un moyend'évasion fiscale <strong>de</strong> plus en plus grave: c'est <strong>la</strong> vente par <strong>la</strong>isser surp<strong>la</strong>ce dans le commerce <strong>de</strong> gros, ou encore <strong>la</strong> vente-livraison domicile<strong>de</strong> l'acheteur. Le <strong>la</strong>isser sur p<strong>la</strong>ce, pratiqué sur une assuagran<strong>de</strong> échelle et dont <strong>la</strong> raison principale est le sans facture, aprésenté pour ceux qui le pratiquent les avantages suivants: pourles fabricants: 1» le bénéfice total <strong>de</strong>s articles ainsi concédés quisont livrés et payés sur p<strong>la</strong>ce sans aucune trace <strong>de</strong> sorties, ni <strong>de</strong>transport (diminution du trafic par chemin <strong>de</strong> fer) ; 2° l'amcindrissementdu bénéfice réel à déc<strong>la</strong>rer en fin d'exercice du fait <strong>de</strong> cessorties, <strong>de</strong> marchandises non comptabilisées. Le bénéfice net <strong>de</strong>vientbénéfice réel, les autres ventes absorbant les frais généraux <strong>de</strong>l'entreprise. Quant à l'Etat, il en ressort pour lui une per.e totale<strong>de</strong> <strong>la</strong> quasi-lo<strong>la</strong>lité <strong>de</strong> tontes taxes, <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> production jusqu'à <strong>la</strong>taxe locale. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compte prendreremédier a cet étal <strong>de</strong> choses.pour1851. — 18 décembre 1951. — M. Louis Rollin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il est exact qual'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxe progressive dans <strong>la</strong> tranche supérieure,s'ajoutant aux aulres prélèvements fiscaux, donne le résultat suivant,calculs étant effectués, à litre d'exemple, sur 1 million <strong>de</strong>francs <strong>de</strong> cette tranche supérieure.Impôt B. I. C. — 34 p. 100 340.000 F„Taxe proportionnelle. — 18 p. 100 sur 660.000 francs, soit. 118.800Surtaxe progressive. — 70 p. 100 (célibataire) sur541.200 francs, soit 370.840Nouvelle taxe complémentaire prévue. — 12 p. 100 sur541.200 francs, soit 64.944Au total 902.584 F.d'impositions diverses sur 1 million <strong>de</strong> francs, soit plus <strong>de</strong> 90 p. 100en faveur <strong>de</strong> FiEtat.1871. — 19 décembre 1951. — M. Billères signale à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques le cas <strong>de</strong> nombreuxouvriers et ouvrières <strong>de</strong> l'Etat retraités qui n'ont pas encore béné»llcié <strong>de</strong> <strong>la</strong> péréquation <strong>de</strong> leurs pensions. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dans quelsdé<strong>la</strong>is ses services seront en mesure <strong>de</strong> reviser les dossiers encoreen instance.1872. — 19 décembre 1951. — M. Edouard Bonnefous signale àM. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques qu'actuellement,ta caisse nationale <strong>de</strong>s retraites est chargée <strong>de</strong> <strong>la</strong> liquidationet <strong>de</strong> <strong>la</strong> revision <strong>de</strong> toutes tes pensions <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s collectivitéslocales <strong>de</strong> France, ce qui lui occasionne une besogne trop considérablepour ses moyens et métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travail. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'ilpeut envisager <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> décentraliser ces services et chargerà nouveau, comme précé<strong>de</strong>mment, les collectivités locales du soin<strong>de</strong> liqui<strong>de</strong>r et reviser les pensions <strong>de</strong>s intéressés et établir, aprèscontrôle par <strong>la</strong> caisse nationale, leurs titres <strong>de</strong> pension; <strong>la</strong> caisserestant habilitée pour prescrire Je payement <strong>de</strong>sdites pensions parles soins <strong>de</strong>s trésoriers-payeurs généraux; car actuellement il estdû aux retraités: 5 p. 100 sur les sommes figurant sur le décomptereçu en décembre 1950, le rappel <strong>de</strong>s arrérages dus à cet effet sont:a; du 25 décembre 1950 au 28 février 1951 inclus; b) du 1" marsau 9 septembre 1951 inclus; c) nu 10 au 30 septembre 1951 inclus(i: s'agit pour a, b, c <strong>de</strong>s augmentations <strong>de</strong> pensions non encoreaccordées, <strong>la</strong> pension provisoire calculée au 1" juillet 1950 étantrégulièrement payée a chaque échéance trimestrielle).1873. — 19 décembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s Affaires économiques <strong>de</strong> préciser <strong>la</strong>doctrine administrative en ce qui concerne <strong>la</strong> durée, fixée à troiset dix ans, <strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> non-négociabilité <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong> sociétésà responsabilité limitée et <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> sociétés anonymes reprë-

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!