11.07.2015 Views

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

du kilogramme d'ail ainsi présenté à'moins <strong>de</strong> 110 francs. L'écart<strong>de</strong> pius <strong>de</strong> 200 iranes parait trop important. Il pourrait permettreline amélioration du prix payé aux producteurs d'aulx, qui perçoiventactuellement un prix inférieur au prix <strong>de</strong> revient, tout ensauvegardant les intérêts <strong>de</strong>s consommateurs. 1,1 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quellesmesures il compte prendre pour réduire l'écart existant entre leprix <strong>de</strong> l'ail à <strong>la</strong> production, et le prix à <strong>la</strong> consommation, afin<strong>de</strong> préserver les intérêts <strong>de</strong>s producteurs et <strong>de</strong>s consommateurs.1721. — 11 décembre 1951. — M. Deliaune attire l'attention d«M. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques sur l'anomaliequi résulte <strong>de</strong> <strong>la</strong> prise en charge par les municipalités <strong>de</strong>tous les frais occasionnés par le maintien <strong>de</strong>s services municipauxou inlercommunaux <strong>de</strong> logements, alors que l'Etat est seul bénélic<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>s ressources résultant <strong>de</strong>, son activité (taxe <strong>de</strong> compensation, amen<strong>de</strong>s civiles). 11 iui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il comptaprendre pour que l'Etat reverse aux communes qui ont décidé <strong>de</strong>conserver un service du logement, une partie importante <strong>de</strong>s sommesrecouvrées par l'administration <strong>de</strong>s contributions directes au titre <strong>de</strong><strong>la</strong> taxe sur les locaux insuffisamment occupés.1723. — 11 décembre 1951. — M. Godin expse à M. le ministre<strong>de</strong>s finances e! <strong>de</strong>s affaires économiques comme suite a <strong>la</strong> réponse<strong>la</strong>ife le 7 octobre 1950 i sa question écrile n» 1M02 concernant <strong>la</strong>caisse nationale (les marchés <strong>de</strong> l'Etat ; que l'article 13 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loin» 48-1992 du 31 décembre 19i8 porte bien <strong>de</strong> huit i dix lé nombre<strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> section <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse nationale-<strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> l'Etat;qu'a <strong>la</strong> même date et jusqu'au 19 décembre 1949 il y avait en fonctionà <strong>la</strong> caisse huit chefs <strong>de</strong> section: que, dans ces conditions, <strong>la</strong>nomination, à partir du 1 er janvier 1949, <strong>de</strong>. trois chefs <strong>de</strong> sectionsupplémentaires, portant ainsi leur nombre à onze, constitue déjàune irrégu<strong>la</strong>rité: qu'en tout état <strong>de</strong> cause le tableau d'avancementn'a été dressé qu'en juillet 1949, alors que <strong>la</strong> loi n° 46-2294 du19 octobre 1956 prévoit, dans ses articles 53 et 56, qu'il doit êtrearrêté le 15 décembre au plus tard <strong>de</strong> chaque année et être portéà <strong>la</strong> connaissance du personnel trois jours après, qu'il aurait doncdû êlre établi avant <strong>la</strong> publication <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 décembre 1948;qu'indépendamment <strong>de</strong> cette irrégu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> forme, il comporte uneirrégu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> fond' puisque <strong>de</strong>ux agents y figurent au titre <strong>de</strong>s dispositionstransitoires du décret du 4 janvier 1939 qui remonte à <strong>la</strong>date <strong>de</strong> création <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse, dispositions qui ont clé annulées parle décret du 15. février 1946, qui précise, dans son article 3, que pouraccé<strong>de</strong>r au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> section, les agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse doiventcompler au moins quatre ans <strong>de</strong> service dans le gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> sous-chefet au minimum dix ans d'ancienneté administrative; que les agentsen question ne remplissaient pas les conditions d'anciennetérequises pour accé<strong>de</strong>r à ces emplois; que le 13 octobre 1949 unnouveau statut du personnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse établi dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi n» 46-2294 du 19 octobre 1946, avec effet du 1" janvier 1949, a étépromulgué; que <strong>la</strong> publication <strong>de</strong> ce texte entraînait d'office l'annu<strong>la</strong>tion<strong>de</strong> <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong> l'ancien statut conformément àl'arlicle 141 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi sur les fonctionnaires; que le 19 décembre 1959,sept chefs <strong>de</strong> section ont élé intégrés dans le corps <strong>de</strong>s inspecteursdu nouveau statut avec effet rétroactif du l or janvier 1949; qu'enmars 1950, trois arrêtés <strong>de</strong> nomination à <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> chefs <strong>de</strong> sectionont élé pris dans le cadre <strong>de</strong> l'ancien statut: que, pour dissimulerl'illégalité <strong>de</strong> celle mesure, les arrêtés ont été antidatés au25 septembre 1949, c'est-à-dire avant <strong>la</strong> publication du nouveaustatut et que, ma<strong>la</strong>droitement, on les a fait rétroagir au l or janvier1949, considérant que les chefs <strong>de</strong> section intégrés <strong>la</strong>issaient <strong>de</strong>sp<strong>la</strong>ces vacantes; que le numéro <strong>de</strong>s arrêtés (49, 52 bis, ter et. qualer)suffit à démontrer In frau<strong>de</strong>: qu'au surplus, les mandats <strong>de</strong> traitementsmensuels émis au nom <strong>de</strong>s agents dont il s'agit, ainsi queles mandais <strong>de</strong> rappel, prouvent l'irrégu<strong>la</strong>rité; il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>la</strong>nature <strong>de</strong>s sanctions prises contre les "responsables <strong>de</strong> ces nominationsirrégulières.1724. — 11 décembre 1951. — M. Kuehn attire l'attention <strong>de</strong> M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques sur <strong>la</strong> question<strong>de</strong> l'exonération <strong>de</strong>s taxes pour veille aux touristes étrangers. Cettefacilité, instituée par décisions ministérielles <strong>de</strong>s G avril 1950,,30 octobre 1950 et 30 janvier 1951 a élé prolongée pour une nouvelledurée <strong>de</strong> trois mois. L'exonération n'est accordée uu'aux industrielsou commerçants ayant <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> producteurs fiscaux au regard<strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à <strong>la</strong> production. Cette exigence ne soulève aucune difficultépour les industriels. II n'en est pas <strong>de</strong> même <strong>de</strong>s commerçantsqui n'ont pas <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> producteur fiscal, ce qui est le cas pour<strong>la</strong> plupart d'entre eux. Ces <strong>de</strong>rniers ne pouvant pas présenter <strong>de</strong>facture d'achat comportant <strong>la</strong> mention du payement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>xeà <strong>la</strong> production ne peuvent, pour les ventes faites aux touristesétrangers, avoir droit au remboursement <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite taxe. Or, le bénéfice<strong>de</strong> l'exonération <strong>de</strong>vrait être accordé aux commerçants dansles mêmes conditions qu'aux producteurs fiscaux. Pour y arriver,il suffirait que les commerçants exigent à l'avenir <strong>de</strong> leurs fournisseursl'indication, sur leurs factures, du mon<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à <strong>la</strong>production qui greve <strong>la</strong> marchandise et qu'ils fournissent les mêmesjustifications que les producteurs. Le remboursement <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à<strong>la</strong> production pourrait alors se faire par déduction sur le mon<strong>la</strong>ntdu chiffre d'affaires dû au titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe sur tes transactions et<strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe locale. Le fait que certains commerçants remboursent <strong>la</strong>taxe aux clients étrangers et que d'autres ne le font pas, crée parmiles touristes une confusion regrettable et donne lieu à <strong>de</strong>s réc<strong>la</strong>mationsentièrement justifiées. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures ilcompte prendre pour remédier à cet état <strong>de</strong> choses.1727. —• 11 décembre 1951. — M. Solinhac signale à M. le ministr»<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que, lors du rec<strong>la</strong>ssement df<strong>la</strong> fonction publique, certains fonctionnaires, notamment <strong>de</strong>s contraleurs principaux <strong>de</strong>s contributions indirectes <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse exceptionnelle, ont subi un grave préjudice, du l'ait que leurs services d«temps <strong>de</strong> guerre n'ont pas été pris en compte pour <strong>la</strong> liquidation dfleur retraite. Deux décisions contradictoires ont établi une disciiminalionentre <strong>de</strong>ux agents <strong>de</strong> même gra<strong>de</strong>, <strong>de</strong> même c<strong>la</strong>sse, uniquementbasée sur <strong>la</strong> date <strong>de</strong> naissance. En effet, le décret du1 er septembre 1939 portant organisation <strong>de</strong> ta nation en temps <strong>de</strong>guerre, stipule que les fonclionuaires atteints par <strong>la</strong> limite d'âge etmis à ta retraite au cours <strong>de</strong>s hostilités, seront maintenus dans leursfonctions sans que leurs services du temps <strong>de</strong> guerre soient pris encompte pour <strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong> leur retraite. D'autre part, <strong>la</strong> loi du13 mars 1952 appliquée d'après <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire ministérielle, du 29 juin1942 reconnaît que les fonctionnaires ayant atteint <strong>la</strong> limite d'âge,sont maintenus en fonctions jusqu'à <strong>la</strong>" cessation <strong>de</strong>s hostilités, lisbénéficient, en réalité, d'un recul <strong>de</strong> <strong>la</strong> limite d'âge et continuent àexercer leurs fonctions dans <strong>la</strong> position d'activité. En conséquence,les services accomplis pendant <strong>la</strong> guerre sont pris en compte pouf<strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension. Ainsi, <strong>de</strong>ux agents <strong>de</strong> même gra<strong>de</strong>, damême c<strong>la</strong>sse, exerçant leurs fonctions dans les mêmes conditionset cessant leurs fonctions en même temps, se voient attribuer ur*indice différent, à savoir: le plus âgé, qui compte le plus grand nombred'années <strong>de</strong> services dans <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse exceptionnelle, est retrait*avec l'indice 360, le plus jeune, comptant moins d'années <strong>de</strong> ser-.vices est retraité avec l'indice 460. U lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compte pren 1dre toutes mesures d'équité pour rétablir les parités rompues et réparerainsi l'injustice causée par l'application d'un décret qui refuséaux plus anciens <strong>de</strong>s avantages qu'un second décret accor<strong>de</strong> à <strong>de</strong>jagents plus jeunes.1761. — 12 décembre 1951. — M. Becquet expose à M-, le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques qu'à ta suite <strong>de</strong> circonstancesénumérées dans <strong>la</strong> question écrite 2209 (Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquedu 9 novembre 1950), les conditions d'avancement <strong>de</strong>spercepteurs sont d'une telle incohérence que l'article 51 du statut<strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique est totalement perdu <strong>de</strong> vue. C'est ainsi,par exemple, qu'au tableau d'avancement à <strong>la</strong> hors c<strong>la</strong>sse du gra<strong>de</strong><strong>de</strong> percepteur, les anciennetés requises en l ro c<strong>la</strong>sse, 3 e échelonsont les suivantes <strong>de</strong>puis 1947:1957. — Ancienneté au choix du 31 octo- \bre 1953J1948. — Ancienneté au choix du 31 octo- ( Ancienneté pouvant sebre 1944 f concevoir.1949. — Ancienneté au choix du 31 octo- Vbre 19551950. — Ancienneté au choix du 31 octobre1915 . . . .1951. — Ancienneté au choix du 31 novem- ( Ancienneté anormale,bre 1045 )Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° s'il est présentement toléré que l'avancementne soit pas fonction <strong>de</strong> l'article 51 du statut <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publiqueprévoyant que <strong>de</strong>s statuts <strong>de</strong>vront prévoir dans chaque administrationun rythme d'avancement comparable dans les diverses administrationsou.services; 2» s'il est encore possible <strong>de</strong> rendre l'avancementfonction <strong>de</strong> crédits à obtenir ou <strong>de</strong> postes territoriaux àsurc<strong>la</strong>sser; 3° quels sont les moyens <strong>de</strong> recours <strong>la</strong>issés aux intéresséspour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r et obtenir le redressement <strong>de</strong> pareillesIncohérences qui ne cessent d'accentuer le déc<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>scomptables directs du Tjéso.r.1765. — 12 décembre 1951. — M. Paquet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il ne conviendrait pasd'examiner <strong>la</strong> situation faite aux négociants-détail<strong>la</strong>nts en charbon,dont le sa<strong>la</strong>ire est constitué par <strong>la</strong> différence entre le prix d'achatet le prix <strong>de</strong> vente, lesquels sont strictement réglementés; cettemarge venant à être réduite par suite du rajustement du sa<strong>la</strong>ireminimum départemental et <strong>de</strong> l'augmentation imminente du t rixdu charbon, <strong>la</strong> maintenir à son faux actuel équivaudrait à uneréduction <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire. Il attire son attention sur cette anomalie etle risque que pourrait courir le négoce charbonnier.1792. — 13 décembre 1951. — M. Galy-Gasparrou <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques, dans le cas où.une donation-partage contenant donation par le survivant et partage<strong>de</strong>s biens du prédécédé fait l'objet d'un acte et d'une déc<strong>la</strong>ration<strong>de</strong> succession présentés en même lomps, s'il est possible <strong>de</strong> s'acquitterau moyen <strong>de</strong> titres du prélèvement d'un mon<strong>la</strong>nt correspondantà l'ensemble <strong>de</strong>s droits, ou s'il faut appliquer <strong>de</strong>s titresdistincts à <strong>la</strong> donation et à <strong>la</strong> succession. Ainsi, dans le cas oùles droits <strong>de</strong> succession s'élèvent à 44.000 francs, les droits <strong>de</strong>donation à 38.000 francs, si on peut payer, au moyen <strong>de</strong> titresdu prélèvement d'un montant <strong>de</strong> 80.000 francs.1793. — 13 décembre 1951. — Mme Francine Lefebvre appellel'attention <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiquessur <strong>la</strong> situation qui est faite au personnel retraité <strong>de</strong> l'Etat,par suite <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is que <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le relèvement <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite parallèlementà <strong>la</strong> revalorisation <strong>de</strong>s traitements <strong>de</strong>s agents en activité.A chaque relèvement <strong>de</strong>s traitements <strong>de</strong>s personnels en activité, ilest nécessaire, pour appliquer <strong>la</strong> péréquation aux retraites correspondantesque soit é<strong>la</strong>borée par le département <strong>de</strong>s finances unelongue circu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>stinée à donner aux agents du Trésor toutesinstructions utiles. La publication <strong>de</strong> cette circu<strong>la</strong>ire est généralement<strong>la</strong>ite au bout <strong>de</strong> plusieurs mois, pendant lesquels leâ

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!