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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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tion <strong>de</strong> succession. Il est prévu qu'un décret fixera les conditionsdans lesquelles les droits successoraux seront liquidés. Les héritiersqui auront eu <strong>la</strong> chance que l'immeuble sinistré soit reconstruitavant l'ouverture <strong>de</strong> <strong>la</strong> succession seront donc exonérés <strong>de</strong> tousdroits <strong>de</strong> succession, aiors que ceux qui n'hériteront que <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité<strong>de</strong> dommages <strong>de</strong> guerre par suite au retard dans <strong>la</strong> reconstructiondû à <strong>la</strong> nécessite pour l'Etat d'étaler les dépenses écrasantesqui iui incombent risquent d'avoir à payer <strong>de</strong>s droits successoraux.It lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1® <strong>de</strong> quelle façon l'administration envisage<strong>la</strong> taxation <strong>de</strong>s actifs successoraux sinistrés non reconstruitsau moment <strong>de</strong> l'ouverture <strong>de</strong> <strong>la</strong> succession: 2" si l'article 1241 du(o<strong>de</strong> généra: <strong>de</strong>s impôts pourrait êlre appliqué au bénéfice <strong>de</strong> l'héritierqui ne recueille que l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> dommages <strong>de</strong> guerre.1518. ~ 28 novembre 1951. — M. Christiaens <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si une commerçantebénéficiant du régime du forfait et s'étant vu attribuer, àtitre do partage familial, par acte du 1 er janvier 1955, un fonds <strong>de</strong>commerce créé par ses parents en 1912, est assujettie à <strong>la</strong> taxationsur les plus-values entre l'estimation portée au partage et le prix<strong>de</strong> <strong>la</strong> vente intervenue en 1948, <strong>la</strong> loi du 13 mai 1918 par<strong>la</strong>nt <strong>de</strong>« cession, <strong>de</strong> transfert ou <strong>de</strong> cessation moins <strong>de</strong> cinq ans après <strong>la</strong>création ou l'achat du fonds <strong>de</strong> commerce eu <strong>de</strong> l'entreprise, et lepartage n'avant pas juridiquement un ctîct trans<strong>la</strong>tif, mais simpleruenf'uneffet déc<strong>la</strong>ratif <strong>de</strong> propriété.1532. — 29 novembre 1951. — M. Jacques Vendroux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àM. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques en vertu <strong>de</strong>quel lois, décret ou arrêté, les percepteurs issus du cadre <strong>de</strong>s souschefs<strong>de</strong> service du Trésor ont élé, en 1917, partiellement exclus dubénéfice <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong>s lois du 1 er avril 1923, 17 avril 1924,31 mars 1928, 19 octobre 1910,' fixant les règles suivant lesquelles lesservices militaires entrent en ligne <strong>de</strong> compte, pour l'avancement et<strong>la</strong> retraite <strong>de</strong>s fonctionnaires pour une durée égale <strong>de</strong> services civils.1539. — 29 novembre 1951. — M. Barthélémy <strong>de</strong>man<strong>de</strong> iM. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques en vertu <strong>de</strong>quels texles l'administralion <strong>de</strong>s contributions directes est fondéeà effectuer: 1° <strong>de</strong>s saisies sur les fonds <strong>de</strong> commerce, le matériel,l'outil<strong>la</strong>ge ou le mobilier d'une entreprise retardataire dans lepayement du prélèvement exceptionnel ; 2° un prélèvement, sansautorisation du titu<strong>la</strong>ire, sur le compte courant postal ou bancaire,et môme sans préavis du percepteur au contribuable; 3° ces pratiquesparaissant en opposition formelle avec les déc<strong>la</strong>rations ministériellesstipu<strong>la</strong>nt que <strong>la</strong> mise en recouvrement du prélèvementexceptionnel ne <strong>de</strong>vait, en aucun cas, gêner le roulement <strong>de</strong> trésorerie<strong>de</strong>s entreprises, ni servir <strong>de</strong> prétexte à saisie du matériel,mobilier ou outil<strong>la</strong>ge, quelle, mesures il compte prendre pour empêcherces saisies et ces prélèvements.1540. — 29 novembre 1951. — M. Barthélémy <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àM. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si les tourneurssur bois et table tiers peuvent prétendre à <strong>la</strong> réfraction d'untiers sur Je chiffre d'affaires, ramenant le coefficient <strong>de</strong> 9 a 2 p. 100,ainsi qu'il semble en découler <strong>de</strong>s ternies <strong>de</strong> <strong>la</strong> lettre 2390 Bd, endate du 21 mai 1919 <strong>de</strong> M. le secrétaire d'Efat au budget.1542. — 29 novembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àM. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si le montant<strong>de</strong> l'impôt <strong>de</strong> 12 p. 100 frappant les provisions visées par <strong>la</strong>loi du 31 janvier 1951 est déduetibe <strong>de</strong> l'actif <strong>de</strong> <strong>la</strong> succession d'unchef d'entreprise personnelle, mort <strong>de</strong>puis plusieurs années, sonsque <strong>la</strong> succession ait encore été liquidée.1548. — 29 novembre 1951. — M. Barthélémy expose à M. le sec rétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques que le Joumalofficiel du 21 novembre, folio 11519, indique que les produits originaires<strong>de</strong> l'Allemagne occi<strong>de</strong>ntale bénéficient du tarif minimum <strong>de</strong>sdroits <strong>de</strong> douane "à l'importation sur territoire français. Les servicesdouaniers allemands, pour leur part, n'appliquant pas auxarticles simi<strong>la</strong>ires français le tarif minimum <strong>de</strong> 23 p. 100 ad valorem,mais un tarif <strong>de</strong> 36 p. 100, it lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si ces pratiques nesont pas en opposition avec les dispositions <strong>de</strong>s accords économiquesavec <strong>la</strong> République fédérale alleman<strong>de</strong>, et ce qu'il comptefaire pour que les produits <strong>de</strong> notre industrie pipière bénéficient réciproquement<strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>use sur les tarifs douaniers minima.1578. — 30 novembre 1951. — M. Joubert <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si l'administration <strong>de</strong> l'enregistrementest en droit <strong>de</strong> percevoir <strong>la</strong> taxe sur <strong>la</strong> première mutation,lors <strong>de</strong> l'enregistrement d'une vente <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 5.000 F d'unimmeuble restitué par Electricité <strong>de</strong> France, à <strong>la</strong> société ven<strong>de</strong>resse,en vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 48-12S0 du 12 août 1918, portant modification <strong>de</strong>slois 11° 46-623 du S avril 1946 el n° 46-2298 du 21 octobre 1916, étantprécisé: 1° que. d'après l'inlerprétation donnée par <strong>la</strong> jurispru<strong>de</strong>ncepour l'application <strong>de</strong> l'article 18 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 3 août 1920, <strong>la</strong> taxen'est due que s'il s'agit d'une première mutation opérée <strong>de</strong>puis <strong>la</strong>mise en application <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier texte; 2" qu'en vertu <strong>de</strong>s lois surles nationalisations, il y a eu effectivement un transfert <strong>de</strong> tous lesbiens <strong>de</strong>s sociétés nationalisées — donc mutalion dans le sens <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi du 3 août 1926 au profit d'Electrité <strong>de</strong> France avant que <strong>de</strong>s texlessubséquents ordonnent <strong>la</strong> restitution <strong>de</strong>s parties d'immeubles nonaffectées au service public, au profit <strong>de</strong>sdites sociétés nationalisées,«t vendues ensuite par celles-ci.1581. — 30 novembre 1951. — M. Minjoz signale à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques qui, sans doute, ne l'ignorepas, qu'un certain nombre <strong>de</strong> commerçants achètent a <strong>de</strong>s trafiquants<strong>de</strong>s objets fabriqués à l'étranger et introduits frauduleusement enFrance sans licence d'importation et sans payement <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong>douane; que ces achats ne sont généralement pas portés en comptabilitéet sont vendus sans facture à un prix parfois inférieur au prixnormal. Le trafiquant est ainsi exonéré <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> douane et <strong>de</strong>différentes taxes qu'il aurait dû normalement débourser. Celte façon<strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r cause au fisc un préjudice important: achat <strong>de</strong> <strong>de</strong>visesau marché noir et en conséquence dépréciation <strong>de</strong> <strong>la</strong> monnaie françaisesur le marché étranger, toutes ces taxes représentant environ35 p. 100 que sont obligés <strong>de</strong> payer les importateurs honnêtes, cequi porte aux commerçants sérieux un préjudice très important enraison <strong>de</strong> <strong>la</strong> concurrence déloyale. Les intractions ont été relevées,mais rarement suivies <strong>de</strong> poursuites, ies délinquants préférant payerune transaction même très élevée. Ce<strong>la</strong> s'est produit, notamment,dans le commerce <strong>de</strong> <strong>la</strong> monlre provenant <strong>de</strong> Suisse. Le service da<strong>la</strong> répression <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s en douane avait promis <strong>de</strong> communiquerà <strong>la</strong> chambre <strong>de</strong>s importateurs grossistes en horlogerie les noms <strong>de</strong>scommerçants patentés qui auraient procédé à <strong>de</strong>s importations frauduleuses.Cette promesse avait été faite sur l'insistance <strong>de</strong> <strong>la</strong> chambresyndicale désireuse <strong>de</strong> supprimer tes licences d'importation régulièrespermettant a <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> camoufler leur commerce c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stin.Ces engagements n'ont jamais été remplis car le service <strong>de</strong>sdouanes se contente d'une transaction où il inilige <strong>de</strong> fortes amen<strong>de</strong>saux trafiquants, fl suggère que toute infraction importante d'importationfrauduleuse <strong>de</strong> montres soit sanctionnée par <strong>de</strong>s poursuitesjudiciaires, tout en exigeant un pavement important <strong>de</strong> dommagesintérêtsau service <strong>de</strong>s douanes et'lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures ilcompte prendre pour empêcher d'une manière efficace les importationsfrauduleuses.. 1615. — 4 décembre 1951. — M. Cordonnier expose S M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques qu'au cours <strong>de</strong> l'année1950, un certain nombre <strong>de</strong> fonctionnaires du contrôle et <strong>de</strong>s enquêteséconomiques ont été détachés dans les services <strong>de</strong> diversesadministrations dépendant du ministère <strong>de</strong>s finances (contributionsdirectes et Indirectes, enregistrement, douanes). Un grand nombred'entre eux étaient d'ailleurs issus <strong>de</strong> ces diverses administrations,à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>squelles, sur leur propre <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, ils furent alorsremis. La réintégration définitive <strong>de</strong> ces agents dans leurs administrationsd'origine était, par ailleurs, prévue par les dispositions<strong>de</strong> l'article 8 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> finances re<strong>la</strong>tive à l'année 1950. 11 lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> les mesures qu'il compte prendre pour que <strong>la</strong> situation<strong>de</strong>s agents encore détachés soit réglée.161/. — 4 décembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques pour quels motifsles droits et les intérêts <strong>de</strong>s porteurs français <strong>de</strong>s obligations néer<strong>la</strong>ndaises« Carolus Magnus » émises en 1927, ne seraient pas Intégralementremplis, alors que, pendant l'occupation alleman<strong>de</strong>, lesporteurs hol<strong>la</strong>ndais ont élé intégralement remboursés.1618. — 4 décembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> il M. <strong>la</strong>ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques quelles diligencesont élé ou seront faites pour obtenir <strong>de</strong> <strong>la</strong> République argentine leremboursement, en capital et intérêts, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes dont elle esttenue envers ses créanciers français.1619. — 4 décembre 1951. — M. Devemy se référant aux réponsesfaites aux questions écrites n®« 14017, 11150, 15332, 15537 15129 1634816610, 16935, 13002, 18005, 18118, 1*419, !Si50, 18151, 18620 <strong>de</strong> l'Assembléenationale et 1975, 2209, 2411. 2116, 2511, 2732, 2822, 2823, 283<strong>4e</strong>t 2835 du Conseil <strong>de</strong> ia République expose à M.' le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques que les percepteurs issus <strong>de</strong>semplois réservés nommés entre 1929 et 1939 n'ont pas encore vuleur situation régu<strong>la</strong>risée selon les termes du décret n» 46-1517 du22 juin 1916 et les travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission dite « Co<strong>la</strong>s <strong>de</strong>s Francs »qui a reconnu l'importance du préjudice causé auxdifs comptables etpréparé un projet <strong>de</strong> décret <strong>de</strong>stiné à pallier ies erreurs commisesantérieurement. Il précise que i'adminislration était bien au courant<strong>de</strong> leur situation puisque, t'ans le rapport au ministre accompagnantle décret du 22 juin 1916, elle précisait: » Leur situation est d'autantplus grave qu'ils se trouvent actuellement rattrapés par d'ancienscollègues qui se sont présentés sans succès ou qui ont négligé <strong>de</strong>se présenter au concours <strong>de</strong> percepteur stagiaire entre 1928' et 1939et qui, A <strong>la</strong> faveur du décret <strong>de</strong> 1939 sont <strong>de</strong>venus sous-chefs <strong>de</strong> service,puis percepteurs <strong>de</strong> 2 e c<strong>la</strong>sse, 1" échelon. 11 importe <strong>de</strong> faireen sorte que les percepteurs s<strong>la</strong>ciaires (et mutilé* qui ont les mêmesdroits) recrutés entre 1929 et 1938 distancent suffisamment leurs collèguespour que ceux-ci ne puissent en tout é<strong>la</strong>t <strong>de</strong> cause prendrele pas sur eux ». If lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° les percepteurs nommes aulitre <strong>de</strong>s emplois réservés, possédant les 'mêmes possibilités normalesd'avancement que leurs collègues provenant du recrutementcivil, les raisons pour lesquelles le bénéfice du décret du 22 juin 1940ne leur a pas encore été appliqué étant donné que par un rapport auministre dont <strong>de</strong>s extraits ci-<strong>de</strong>ssus soulignent l'importance, l'administrationreconnaissait que les percepteurs nommés <strong>de</strong> 1929 à1939 avaient eu un avancement anormalement limité quelle que soitl'origine <strong>de</strong> leur entrée dans les cadres: 2° s'il est bien entendu queles percepteurs mutilés nommés entre 1928 et 1939 sont, tout commeles percepteurs stagiaires, rattrapés par d'anciens collègues qui sesont présentés sans succès a divers concours ou ont négligé <strong>de</strong> lofaire, sont <strong>de</strong>venus sous-chefs <strong>de</strong> service puis, sans examen, niconcours, sur une simple liste ^'aptitu<strong>de</strong>, ont été nommés percepteurs<strong>de</strong> 2° c<strong>la</strong>sse, 1 er échelon, alors que les percepteurs mutilés

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