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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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fixé le prix du sucre pour <strong>la</strong> campagne 1950-1951 mais prévu <strong>la</strong>déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s stocks en magasin pour tous les stocks supérieursà 2.000 kilogs et le remboursement éventuel par <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> péréquation<strong>de</strong> <strong>la</strong> différence entre le prix fixé par cet arrêté et le prix<strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne précé<strong>de</strong>nte. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° quels sont les ba.->eslégales et les motifs <strong>de</strong> cetle différence dans l'importance <strong>de</strong>sstocks soumis k déc<strong>la</strong>ration; 2° le montant <strong>de</strong>s sommes actuellementencaissées à ce jour par <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> péréquation dont ils'agit; 3° l'utilisation qui a été faite <strong>de</strong> ces sommes et le montant<strong>de</strong>s remboursements <strong>de</strong> compensation qui ont été versés auxcommerçants intéressés, notamment au cours <strong>de</strong>s années 1950et 1951.1397. — 22 novembre 1951. — M. Raymond-Laurent rappelle à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° les termes <strong>de</strong>sréponses ministérielles à M. Grinda, député (Journal officiel du99 janvier 1927, Déb. Ch.. p. 87, n» 10282), et à M. Proust, député(Journal officiel du 9 février 1929, Déb. Ch., p. 4G7, n° 771), suivantlesquelles les commerçants qui sont dans l'impossibilité d'effectuerun inventaire détaillé et précis, par suite d'un grand nombre d'articlesen magasin, peuvent, sous réserve du droit <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>l'administration, faire une estimation provisoire <strong>de</strong>s stocks et déterminerleur bénéfice imposable en appliquant un coefficient <strong>de</strong> bénéficebrut au chiffre d'affaires et en déduisant ensuite du résultatobtenu les charges réelles <strong>de</strong> l'exploitation telles qu'elles ressortent<strong>de</strong>s écritures comptables; 2» le décret du 17 mars 1919, qui a autoriséles entreprises industrielles et commerciales à constituer unedotation aux approvisionnements techniques, et au décret du 8 mars1951 qui a également institué une dotation aux bénéfices investisdans les stocks, dont le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul est basé sur les inventairesévalués suivant les règles fixées par l'article 10 du décret du9 décembre 19i8 et reprises à l'article 39-3 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>simpôts. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, dans le cas où les entreprises qui ont faitapplication <strong>de</strong>s tolérances admises par les réponses ministériellessusvisées pour <strong>la</strong> détermination, soit du stock d'ouverture, soit duStock <strong>de</strong> clôture, soit <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux et, si <strong>la</strong> périodicité <strong>de</strong> l'inventairedétaillé est portée à trois ans, pour les exercices ofi les provisions<strong>de</strong> l'espèce précilée étaient autorisées, ces entreprises sont excluesdu bénéfice <strong>de</strong>sdites provisions du seul fait qu'elles n'ont pas effectuéd'inventaire détaillé. Il appelle son attention sur le préjudiceInjustifié qu'une telle interprétation apporterait ïi ces entreprisesqui, du fait <strong>de</strong>s hausses, ont été contraintes, pour reconstituer lestock nécessaire à leur exploitation, <strong>de</strong> réinvestir en achats unetraction <strong>de</strong> leurs recettes et que cetle contrainte a exislé pourtoutes les entreprises, qu'elles aient fait ou non leur inventaire enconformité avec les textes en vigueur. D'autre part, il convientd'observer que l'absence d'un ou même <strong>de</strong>ux inventaires détailléssuccessifs ne paraît pas <strong>de</strong> nature à faire admettre que tes règlesd'évaluation fixées par les textes sont transgressées, du moment queles inventaires périodiques respectent ces règles et corroborent que<strong>la</strong> détermination du bénéfice brut et, par conséquent l'évaluationglobale du stock dans <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> intermédiaire, faisaient état <strong>de</strong>smêmes règles d'évaluation.1426. — 23 novembre 1951. — M. Paquet expose a M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques les faits suivants : les propriétaires<strong>de</strong>s occupants ou locataires économiquement faiblessubissent <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 1919 jusqu'au 1 er juillet 1951 uneperle qui représente cinq augmentations trimestrielles entraînant ledoublement du loyer <strong>de</strong> base. Les mêmes propriétaires continuentà subir une perte puisque <strong>la</strong> première augmentation du loyer <strong>de</strong>base <strong>de</strong> leurs locataires économiquement faibles ne part que du1 er janvier 1952 pour être suivie <strong>de</strong> neuf autres augmentations semestriellesjusqu'au 1 er juillet 1956. Ces mesures entraînent en faveur<strong>de</strong>s occupants et locataires économiquement faibles un déca<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>leurs lovers <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans et <strong>de</strong>mi, déca<strong>la</strong>ge légalement sanctionnépar l'article 74 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 21 mai 1951. Les loyers <strong>de</strong>s occupants etlocataires économiquement faibles représenteront au l or janvier 1952à peine plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s loyers normaux et le pouvoir d'achat<strong>de</strong> ces loyers sera beaucoup plus faible que celui <strong>de</strong>s loyers normaux<strong>de</strong> même valeur nominale touchés par les propriétaires durantles années précé<strong>de</strong>ntes. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'est pas possible <strong>de</strong>prévoir, en faveur <strong>de</strong>s propriétaires possédant <strong>de</strong>s occupants oulocataires économiquement faibles <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is pour le payement <strong>de</strong>leurs impôts, ainsi que l'exemption <strong>de</strong> <strong>la</strong> majoration <strong>de</strong> 10 p. 100pour retard dans le payement.1459. — 27 novembre 1951. — M. Fernand Bouxom signale à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que, près <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxannées après <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong> l'ordonnance n° 45-2516 du 25 octobre1945, <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> comptabilité publique du ministère <strong>de</strong>sfinances a émis les circu<strong>la</strong>ires n° s 463 et 464 <strong>de</strong>s 28 et 29 mai 1947,suspendant ie cumul <strong>de</strong>s avantages familiaux <strong>de</strong>s pensionnés avecles avantages du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille. Après avoir perçu pendant vingtmois ces avantages cumulés indûment, mais sans en être responsables,et contrairement aux dispositions <strong>de</strong> l'ordonnance précitée, <strong>la</strong>faute paraissant incomber aux lenteurs <strong>de</strong> l'administration, les pensionnésont cessé <strong>de</strong> percevoir les avantages familiaux <strong>de</strong> leur pensionen juillet 1947. Certains <strong>de</strong> ces pensionnés, en 1951, soit quatreans plus tard, se voient réc<strong>la</strong>mer avec insistance par <strong>la</strong> paierie généraitle remboursement <strong>de</strong>s sommes soi-disant « indûment perçues »,mais en réalité « indûment versées » entre 1945 et 1947, par <strong>la</strong> mêmepaierie, faute d'instructions pour l'application <strong>de</strong> l'ordonnance précitée. Il attire son attention sur le fait que ces sommes, souvent élevées,atteignent plusieurs milliers <strong>de</strong> francs (parfois plus <strong>de</strong> 20.0001et que ce remboursement est, par définition, exigé <strong>de</strong> pensionnés.chargés <strong>de</strong> <strong>la</strong>niille, qui ont <strong>de</strong>puis longtemps épuisé ces fonds cisont dans l'impossibilité matérielle <strong>de</strong> faire l'effort financier qui leurest réc<strong>la</strong>mé. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il estime normales ces lenteurs répétées<strong>de</strong> son administration, préjudiciables aux intérêts légitimes <strong>de</strong>sfamilles, comment il entend remédier à un état <strong>de</strong> choses incompatibleavec <strong>la</strong> fragile économie actuelle <strong>de</strong> foyers chargés d'enfants;et si l'administration entend procé<strong>de</strong>r au recouvrement <strong>de</strong> cessommes par <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> contrainte, et lesquels.1460. — 27 novembre 1951. — M. Delbez <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il ne conviendrait pas <strong>de</strong>reconduire les dispositions du décret du 8 mars 1951, tendant a l'ailégement<strong>de</strong> <strong>la</strong> charge fiscale frappant les bénéfices investis danstes stocks, en raison <strong>de</strong>s plus-values considérables présentées parcertains produits; et s'il ne serait pas nécessaire <strong>de</strong> reviser d'urgence<strong>la</strong> liste établie par ies contributions directes et annexée audécret du 8 mars 1951, où figurent les matières premières ou produitspouvant donner heu à" l'application d'une décote ou d'unedotation. Certains produits, tels que le tartre brut, l'aci<strong>de</strong> tartrique,<strong>la</strong> crème <strong>de</strong> tartre et les sels tartriques — qui ne sont pas mentionnéssur cette liste — ont subi et subissent encore, <strong>de</strong>puis 1949, <strong>de</strong>shausses considérables qui ren<strong>de</strong>nt urgente leur incorporation à <strong>la</strong>liste initiale publiée par ies contributions directes.1461. — 27 novembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il est exact queprovision existe pour distribution sur troisième estampil<strong>la</strong>ge, commeacompte à valoir sur transaction du 7 mars 1935 el, dans l'affirmative,pour quel motif cette distribution est différée.1463. — 27 novembre 1951. — M. Edouard Depreux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àM. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si une courd'usine, qui sert déjà d'élément a l'établissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> patente,doit être retenue une <strong>de</strong>uxième fois pour le budget annexe <strong>de</strong>s prestationsfamiliales agricoles: et si une courette servant <strong>de</strong> servitu<strong>de</strong>à une propriété bâtie est passible <strong>de</strong> celte même prestation.1471. — 27 novembre 1951. — M. da Léotard rappelle à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que <strong>de</strong>puis le11 oclobre, une modification et une discrimination sont intervenuesà l'éaard <strong>de</strong>s entreprises sollicitant un crédit d'escompte auprès <strong>de</strong>sétablissements bancaires. Malgré un ma<strong>la</strong>ise grandissant, malgré <strong>la</strong>mise en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> resserrements <strong>de</strong> crédits ausi injustifiés auepréjudiciables à tout un ensemble d'affaires saines, les pouvoirspuliiies ont cru <strong>de</strong>voir rester insensibles à <strong>la</strong> gravité <strong>de</strong> <strong>la</strong> crise quisévit dans <strong>de</strong> nombreuses professions - quand ils n'ont pas affecté<strong>de</strong> <strong>la</strong> nier. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il se peut qu'il ne soit pas exactementinformé <strong>de</strong>s difficultés croissantes du secteur privé, notamment <strong>de</strong>spetites et moyennes entreprises, ou s'il doit être admis, que dansle cadre d'une certaine « politique d'auslérité », le sort commel'avenir <strong>de</strong> ces entreprises et <strong>de</strong> leurs sa<strong>la</strong>riés puissent ne pas intéresserles pouvoir publics.1472. — 27 novembre 1951. — M. Massot expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques le Cas d'une société précé<strong>de</strong>mmentconstituée sous forme <strong>de</strong> sociélé anonyme qui a élé transformée,ii partir du 1 er janvier 1944, en sociélé civile immobilière.Aux termes <strong>de</strong>s nouveaux statuts, « La société a pour objet: <strong>la</strong>possession et <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s biens immobiliers existant dans le patrimoinesocial provenant d'achats, <strong>de</strong> locations, d'échanges ou <strong>de</strong>toutes autres matières et toules opérations <strong>de</strong> quelque nature qu'ellessoient se rattachant directement ou indirectement à cet objet ».En outre, <strong>la</strong> société a un caractère essentiellement familial: sesmembres sont tous unis par <strong>de</strong>s liens <strong>de</strong> parenté. 11 ne peut êtrecréé aucun titre <strong>de</strong> part d'intérêt. Les droits <strong>de</strong> chaque associérésultent uniquement <strong>de</strong>s statuts. Aux termes <strong>de</strong> ces statuts: « visà-vis<strong>de</strong>s créanciers <strong>de</strong> <strong>la</strong> sociélé et <strong>de</strong> tous tiers les associés seronttenu-, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes et engagements sociaux, conformément àl'arlicle 1863 du co<strong>de</strong> civil, c'est-à-dire par part virile, celle partvirile <strong>de</strong> chaque associé étant calculée par rapport au nombre <strong>de</strong>sassociés existant lors du contrat qui sera inlervenu avec tous tiers ».La société en 1948 et en 1949 a vendu pour 6 millions <strong>de</strong>s immeublesdont <strong>la</strong> valeur d'apport était <strong>de</strong> 500.000 francs. La somme <strong>de</strong> 6 millionsprovenant <strong>de</strong> <strong>la</strong> vente a été réemployée en rente française.La société désirerait répartir entre ses membres, en une ou plusieursfois, <strong>la</strong> plus-value ainsi réalisée. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles peuventen être ies conséquences fiscales pour <strong>la</strong> société el pour les bénéficiaires<strong>de</strong> <strong>la</strong> répartition, tant au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe proportionnellequ'au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxa progressive.1517. — 28 novembre 1951. — M. Cap<strong>de</strong>ville expose h M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'article 1241 duco<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôls indique que « les construclions nouvelles,reconstructions et additions <strong>de</strong> constructions dont les trois quartsau moins <strong>de</strong> <strong>la</strong> superficie totale sont affectés à l'habitation, acheveespostérieurement au 31 décembre 1957, sont exonérées <strong>de</strong> tousdroits et taxes, lors <strong>de</strong> leur première mutation par décès ou <strong>de</strong>leur première mutation entre vifs à titre gratuit, lorsque celle-ci alieu entre ascendants et <strong>de</strong>scendants ». Dans une réponse du23 février 1950 à une question écrite n» 13151, il a élé précisé quel'article 1241 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts s'appliquait en cas <strong>de</strong>constructions financées à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> dommaee« <strong>de</strong>guerre. Dans le cas où l'immeuble sinistré n'est pas reconstruit aumoment <strong>de</strong> l'ouverture <strong>de</strong> <strong>la</strong> succession, le montant <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité<strong>de</strong> dommages <strong>de</strong> guerre est compris pour mémoire dans ia déc<strong>la</strong>ra-

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