1202 — J3 novembre 1951. — M. Bergasse expose à M. le ministreîles finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que, <strong>de</strong>puis le 1 er janvier1.948, dans toules ies administrations, à l'exception <strong>de</strong> celle ducontrôle et <strong>de</strong>s enquêtes économiques, tous les commis et commisprincipaux ont vu leurs emplois transformés en ceux <strong>de</strong> contrôleursou <strong>de</strong> contrôleurs principaux avec une bonification d'ancienneté <strong>de</strong>six ans. Seul au contrôle économique rien n'a été fait et pourtantles agents <strong>de</strong> celle administration proviennent tous <strong>de</strong> diverses administrationsd-e l'lîtat et, en particulier, <strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong>sfinances. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compte réparer celte injustice.1205 — 13 novembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques comment se conciliel'article 89 <strong>de</strong> <strong>la</strong> ioi du 2 avril 1918 (qui précise qu'en aucuncas les majorations <strong>de</strong> loyers ne pourront entraîner aggravation <strong>de</strong>simpôts et taxes frappant "propriétaires et locataires) avec l'interprétationdonnée par l'administration <strong>de</strong>s contributions directes qui,invoquant l'article 1135 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts, refuse tout droitâ dégrèvement <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution mobilière aux contribuables nonimposés à <strong>la</strong> surtaxe progressive, lfW'sque cette exonération résulte<strong>de</strong> ce que les augmentations <strong>de</strong> loyers perçues en 1950 ne sont pas.comprises dans ces revenus imposables.1210. — 13 novembre 1951. — M. Pinvidic <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si les sociétés en nom collectifayant opté pour le régime <strong>de</strong>s sociétés sont encore re<strong>de</strong>vables<strong>de</strong> patentes d'associés secondaires.1248. — 14 novembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques sur quel texlelégal repose <strong>la</strong> prétention <strong>de</strong>s régies financières <strong>de</strong> tenir pour va<strong>la</strong>blesà l'égard <strong>de</strong> <strong>la</strong> femme séparée <strong>de</strong> corps et <strong>de</strong> biens les significationsfaites au mari, notamment en ce qui concerne les dé<strong>la</strong>is<strong>de</strong> prescription.1249. — 11 novembre 1951. — M. Pierre Meunier expose à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'in<strong>de</strong>mnitékilométrique versée aux fonctionnaires utilisant leur voilure personnellepour les besoins du service n'a pas été revalorisée <strong>de</strong>iiu»le 1 er avril 1949 (décret n» 49-139 du 30 mars 1919), malgré <strong>la</strong> hausseconsidérable <strong>de</strong>s frais d'aulomobile intervenue <strong>de</strong>puis cette date.Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il entend faire revaloriser celte in<strong>de</strong>mnité et, dansl'affirmative, à quelle date et à quel <strong>la</strong>ux.1294. — 16 novembre 1951. — M. Charret attire l'attention <strong>de</strong>M. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques sur lestermes du décret n° 51-1213 du 20 octobre 1951 portant augmentation<strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe inlérieure <strong>de</strong> consommation sur les carburants. ]t luisignale que ledit décret ne stipu<strong>la</strong>it pas que celle augmentation portaitsur les stocks, et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les raisons pour lesquelles, à <strong>la</strong>date du 8 novembre 1951, un nrrêlé a élé pris invitant les consommateursà déc<strong>la</strong>rer dans les quinze jours les stocks détenus pur euxou en cours <strong>de</strong> transport.1297. — 16 novembre 1951. — M. Jean Moream <strong>de</strong>mante i M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si le caractè eocculte d'une association en participa lion qui résulte d: co<strong>de</strong> docommerce peut être opposé à une administration financére — a.icas particulier l'administration <strong>de</strong>s contributions directes — quandcette association en participation résulte d'un acle sous seing privé,enregistré, mais non publié et, que d'autre par!, les déc<strong>la</strong>rationsannuelles pour l'asslelte <strong>de</strong> l'impôt sur les bénéfices- ccr.imeicîauxfont état <strong>de</strong> <strong>la</strong> part revenaii 1 ; à chacun <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux associés.1299. — 16 novembre 1951. — M. Leboit expose à M. le secrétaired'Etat aux affaires économiques qu'un arrêté n» 21.335 (liulletuio/ficiel <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires el <strong>de</strong>s prix du 25 octobre 1950) avait fix-. : Je prixdu sucre pour <strong>la</strong> campagne 1950-19^1, en baisse sur le prix précé<strong>de</strong>nt,qu'il prévoyait <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s slo;k
fixé le prix du sucre pour <strong>la</strong> campagne 1950-1951 mais prévu <strong>la</strong>déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong>s stocks en magasin pour tous les stocks supérieursà 2.000 kilogs et le remboursement éventuel par <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> péréquation<strong>de</strong> <strong>la</strong> différence entre le prix fixé par cet arrêté et le prix<strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne précé<strong>de</strong>nte. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° quels sont les ba.->eslégales et les motifs <strong>de</strong> cetle différence dans l'importance <strong>de</strong>sstocks soumis k déc<strong>la</strong>ration; 2° le montant <strong>de</strong>s sommes actuellementencaissées à ce jour par <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> péréquation dont ils'agit; 3° l'utilisation qui a été faite <strong>de</strong> ces sommes et le montant<strong>de</strong>s remboursements <strong>de</strong> compensation qui ont été versés auxcommerçants intéressés, notamment au cours <strong>de</strong>s années 1950et 1951.1397. — 22 novembre 1951. — M. Raymond-Laurent rappelle à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° les termes <strong>de</strong>sréponses ministérielles à M. Grinda, député (Journal officiel du99 janvier 1927, Déb. Ch.. p. 87, n» 10282), et à M. Proust, député(Journal officiel du 9 février 1929, Déb. Ch., p. 4G7, n° 771), suivantlesquelles les commerçants qui sont dans l'impossibilité d'effectuerun inventaire détaillé et précis, par suite d'un grand nombre d'articlesen magasin, peuvent, sous réserve du droit <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>l'administration, faire une estimation provisoire <strong>de</strong>s stocks et déterminerleur bénéfice imposable en appliquant un coefficient <strong>de</strong> bénéficebrut au chiffre d'affaires et en déduisant ensuite du résultatobtenu les charges réelles <strong>de</strong> l'exploitation telles qu'elles ressortent<strong>de</strong>s écritures comptables; 2» le décret du 17 mars 1919, qui a autoriséles entreprises industrielles et commerciales à constituer unedotation aux approvisionnements techniques, et au décret du 8 mars1951 qui a également institué une dotation aux bénéfices investisdans les stocks, dont le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul est basé sur les inventairesévalués suivant les règles fixées par l'article 10 du décret du9 décembre 19i8 et reprises à l'article 39-3 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>simpôts. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, dans le cas où les entreprises qui ont faitapplication <strong>de</strong>s tolérances admises par les réponses ministériellessusvisées pour <strong>la</strong> détermination, soit du stock d'ouverture, soit duStock <strong>de</strong> clôture, soit <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux et, si <strong>la</strong> périodicité <strong>de</strong> l'inventairedétaillé est portée à trois ans, pour les exercices ofi les provisions<strong>de</strong> l'espèce précilée étaient autorisées, ces entreprises sont excluesdu bénéfice <strong>de</strong>sdites provisions du seul fait qu'elles n'ont pas effectuéd'inventaire détaillé. Il appelle son attention sur le préjudiceInjustifié qu'une telle interprétation apporterait ïi ces entreprisesqui, du fait <strong>de</strong>s hausses, ont été contraintes, pour reconstituer lestock nécessaire à leur exploitation, <strong>de</strong> réinvestir en achats unetraction <strong>de</strong> leurs recettes et que cetle contrainte a exislé pourtoutes les entreprises, qu'elles aient fait ou non leur inventaire enconformité avec les textes en vigueur. D'autre part, il convientd'observer que l'absence d'un ou même <strong>de</strong>ux inventaires détailléssuccessifs ne paraît pas <strong>de</strong> nature à faire admettre que tes règlesd'évaluation fixées par les textes sont transgressées, du moment queles inventaires périodiques respectent ces règles et corroborent que<strong>la</strong> détermination du bénéfice brut et, par conséquent l'évaluationglobale du stock dans <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> intermédiaire, faisaient état <strong>de</strong>smêmes règles d'évaluation.1426. — 23 novembre 1951. — M. Paquet expose a M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques les faits suivants : les propriétaires<strong>de</strong>s occupants ou locataires économiquement faiblessubissent <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 1919 jusqu'au 1 er juillet 1951 uneperle qui représente cinq augmentations trimestrielles entraînant ledoublement du loyer <strong>de</strong> base. Les mêmes propriétaires continuentà subir une perte puisque <strong>la</strong> première augmentation du loyer <strong>de</strong>base <strong>de</strong> leurs locataires économiquement faibles ne part que du1 er janvier 1952 pour être suivie <strong>de</strong> neuf autres augmentations semestriellesjusqu'au 1 er juillet 1956. Ces mesures entraînent en faveur<strong>de</strong>s occupants et locataires économiquement faibles un déca<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>leurs lovers <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans et <strong>de</strong>mi, déca<strong>la</strong>ge légalement sanctionnépar l'article 74 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 21 mai 1951. Les loyers <strong>de</strong>s occupants etlocataires économiquement faibles représenteront au l or janvier 1952à peine plus <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s loyers normaux et le pouvoir d'achat<strong>de</strong> ces loyers sera beaucoup plus faible que celui <strong>de</strong>s loyers normaux<strong>de</strong> même valeur nominale touchés par les propriétaires durantles années précé<strong>de</strong>ntes. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'est pas possible <strong>de</strong>prévoir, en faveur <strong>de</strong>s propriétaires possédant <strong>de</strong>s occupants oulocataires économiquement faibles <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is pour le payement <strong>de</strong>leurs impôts, ainsi que l'exemption <strong>de</strong> <strong>la</strong> majoration <strong>de</strong> 10 p. 100pour retard dans le payement.1459. — 27 novembre 1951. — M. Fernand Bouxom signale à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que, près <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxannées après <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong> l'ordonnance n° 45-2516 du 25 octobre1945, <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> comptabilité publique du ministère <strong>de</strong>sfinances a émis les circu<strong>la</strong>ires n° s 463 et 464 <strong>de</strong>s 28 et 29 mai 1947,suspendant ie cumul <strong>de</strong>s avantages familiaux <strong>de</strong>s pensionnés avecles avantages du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille. Après avoir perçu pendant vingtmois ces avantages cumulés indûment, mais sans en être responsables,et contrairement aux dispositions <strong>de</strong> l'ordonnance précitée, <strong>la</strong>faute paraissant incomber aux lenteurs <strong>de</strong> l'administration, les pensionnésont cessé <strong>de</strong> percevoir les avantages familiaux <strong>de</strong> leur pensionen juillet 1947. Certains <strong>de</strong> ces pensionnés, en 1951, soit quatreans plus tard, se voient réc<strong>la</strong>mer avec insistance par <strong>la</strong> paierie généraitle remboursement <strong>de</strong>s sommes soi-disant « indûment perçues »,mais en réalité « indûment versées » entre 1945 et 1947, par <strong>la</strong> mêmepaierie, faute d'instructions pour l'application <strong>de</strong> l'ordonnance précitée. Il attire son attention sur le fait que ces sommes, souvent élevées,atteignent plusieurs milliers <strong>de</strong> francs (parfois plus <strong>de</strong> 20.0001et que ce remboursement est, par définition, exigé <strong>de</strong> pensionnés.chargés <strong>de</strong> <strong>la</strong>niille, qui ont <strong>de</strong>puis longtemps épuisé ces fonds cisont dans l'impossibilité matérielle <strong>de</strong> faire l'effort financier qui leurest réc<strong>la</strong>mé. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il estime normales ces lenteurs répétées<strong>de</strong> son administration, préjudiciables aux intérêts légitimes <strong>de</strong>sfamilles, comment il entend remédier à un état <strong>de</strong> choses incompatibleavec <strong>la</strong> fragile économie actuelle <strong>de</strong> foyers chargés d'enfants;et si l'administration entend procé<strong>de</strong>r au recouvrement <strong>de</strong> cessommes par <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> contrainte, et lesquels.1460. — 27 novembre 1951. — M. Delbez <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il ne conviendrait pas <strong>de</strong>reconduire les dispositions du décret du 8 mars 1951, tendant a l'ailégement<strong>de</strong> <strong>la</strong> charge fiscale frappant les bénéfices investis danstes stocks, en raison <strong>de</strong>s plus-values considérables présentées parcertains produits; et s'il ne serait pas nécessaire <strong>de</strong> reviser d'urgence<strong>la</strong> liste établie par ies contributions directes et annexée audécret du 8 mars 1951, où figurent les matières premières ou produitspouvant donner heu à" l'application d'une décote ou d'unedotation. Certains produits, tels que le tartre brut, l'aci<strong>de</strong> tartrique,<strong>la</strong> crème <strong>de</strong> tartre et les sels tartriques — qui ne sont pas mentionnéssur cette liste — ont subi et subissent encore, <strong>de</strong>puis 1949, <strong>de</strong>shausses considérables qui ren<strong>de</strong>nt urgente leur incorporation à <strong>la</strong>liste initiale publiée par ies contributions directes.1461. — 27 novembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il est exact queprovision existe pour distribution sur troisième estampil<strong>la</strong>ge, commeacompte à valoir sur transaction du 7 mars 1935 el, dans l'affirmative,pour quel motif cette distribution est différée.1463. — 27 novembre 1951. — M. Edouard Depreux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àM. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si une courd'usine, qui sert déjà d'élément a l'établissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> patente,doit être retenue une <strong>de</strong>uxième fois pour le budget annexe <strong>de</strong>s prestationsfamiliales agricoles: et si une courette servant <strong>de</strong> servitu<strong>de</strong>à une propriété bâtie est passible <strong>de</strong> celte même prestation.1471. — 27 novembre 1951. — M. da Léotard rappelle à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que <strong>de</strong>puis le11 oclobre, une modification et une discrimination sont intervenuesà l'éaard <strong>de</strong>s entreprises sollicitant un crédit d'escompte auprès <strong>de</strong>sétablissements bancaires. Malgré un ma<strong>la</strong>ise grandissant, malgré <strong>la</strong>mise en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> resserrements <strong>de</strong> crédits ausi injustifiés auepréjudiciables à tout un ensemble d'affaires saines, les pouvoirspuliiies ont cru <strong>de</strong>voir rester insensibles à <strong>la</strong> gravité <strong>de</strong> <strong>la</strong> crise quisévit dans <strong>de</strong> nombreuses professions - quand ils n'ont pas affecté<strong>de</strong> <strong>la</strong> nier. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il se peut qu'il ne soit pas exactementinformé <strong>de</strong>s difficultés croissantes du secteur privé, notamment <strong>de</strong>spetites et moyennes entreprises, ou s'il doit être admis, que dansle cadre d'une certaine « politique d'auslérité », le sort commel'avenir <strong>de</strong> ces entreprises et <strong>de</strong> leurs sa<strong>la</strong>riés puissent ne pas intéresserles pouvoir publics.1472. — 27 novembre 1951. — M. Massot expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques le Cas d'une société précé<strong>de</strong>mmentconstituée sous forme <strong>de</strong> sociélé anonyme qui a élé transformée,ii partir du 1 er janvier 1944, en sociélé civile immobilière.Aux termes <strong>de</strong>s nouveaux statuts, « La société a pour objet: <strong>la</strong>possession et <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s biens immobiliers existant dans le patrimoinesocial provenant d'achats, <strong>de</strong> locations, d'échanges ou <strong>de</strong>toutes autres matières et toules opérations <strong>de</strong> quelque nature qu'ellessoient se rattachant directement ou indirectement à cet objet ».En outre, <strong>la</strong> société a un caractère essentiellement familial: sesmembres sont tous unis par <strong>de</strong>s liens <strong>de</strong> parenté. 11 ne peut êtrecréé aucun titre <strong>de</strong> part d'intérêt. Les droits <strong>de</strong> chaque associérésultent uniquement <strong>de</strong>s statuts. Aux termes <strong>de</strong> ces statuts: « visà-vis<strong>de</strong>s créanciers <strong>de</strong> <strong>la</strong> sociélé et <strong>de</strong> tous tiers les associés seronttenu-, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes et engagements sociaux, conformément àl'arlicle 1863 du co<strong>de</strong> civil, c'est-à-dire par part virile, celle partvirile <strong>de</strong> chaque associé étant calculée par rapport au nombre <strong>de</strong>sassociés existant lors du contrat qui sera inlervenu avec tous tiers ».La société en 1948 et en 1949 a vendu pour 6 millions <strong>de</strong>s immeublesdont <strong>la</strong> valeur d'apport était <strong>de</strong> 500.000 francs. La somme <strong>de</strong> 6 millionsprovenant <strong>de</strong> <strong>la</strong> vente a été réemployée en rente française.La société désirerait répartir entre ses membres, en une ou plusieursfois, <strong>la</strong> plus-value ainsi réalisée. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles peuventen être ies conséquences fiscales pour <strong>la</strong> société el pour les bénéficiaires<strong>de</strong> <strong>la</strong> répartition, tant au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe proportionnellequ'au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> surtaxa progressive.1517. — 28 novembre 1951. — M. Cap<strong>de</strong>ville expose h M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'article 1241 duco<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôls indique que « les construclions nouvelles,reconstructions et additions <strong>de</strong> constructions dont les trois quartsau moins <strong>de</strong> <strong>la</strong> superficie totale sont affectés à l'habitation, acheveespostérieurement au 31 décembre 1957, sont exonérées <strong>de</strong> tousdroits et taxes, lors <strong>de</strong> leur première mutation par décès ou <strong>de</strong>leur première mutation entre vifs à titre gratuit, lorsque celle-ci alieu entre ascendants et <strong>de</strong>scendants ». Dans une réponse du23 février 1950 à une question écrite n» 13151, il a élé précisé quel'article 1241 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts s'appliquait en cas <strong>de</strong>constructions financées à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> dommaee« <strong>de</strong>guerre. Dans le cas où l'immeuble sinistré n'est pas reconstruit aumoment <strong>de</strong> l'ouverture <strong>de</strong> <strong>la</strong> succession, le montant <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité<strong>de</strong> dommages <strong>de</strong> guerre est compris pour mémoire dans ia déc<strong>la</strong>ra-