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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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ment en ce qui concerne ta remise en nantissement <strong>de</strong>s tilres émisou à émettre conformément aux dispositions <strong>de</strong>s articles 41 et 42<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 31 janvier 1950. (2» rappel.)97t. — 6 novembre 1951. — M. Mé<strong>de</strong>cin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il compte étendre iesdispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n» 51-351 du 2» mars 1951, accordant aux fonctionnairesdu Bas-Rhin, du ITaut-Rhin et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Moselle, expulsés,repliés ou partis <strong>de</strong> leur propre gré pendant <strong>la</strong> guerre 1939-l94o,•une bonification <strong>de</strong> services pour <strong>la</strong> retraite <strong>de</strong> trois ans aux fonctionnaires<strong>de</strong> Menton (Alpes-Maritimes; évacués d'office le 3 juin 1910.(2° rappel.)9T6. — 6 novembre 1951 — M. Soustelle expose h M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s atiaires économiques que <strong>la</strong> lot n» 51-1121 du20 septembre 1951 a institué <strong>de</strong>s bonifications d'ancienneté pour lesfonctionnaires <strong>de</strong> l'Etat et les agents <strong>de</strong>s administrations assimilées.Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si le bénéfice <strong>de</strong> ces dispositions sera appliqué auxfonctionnaires et agents mis à <strong>la</strong>»retraite ou dégagés <strong>de</strong>s cadres antérieurementà <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi; 2» si le déerît portant règlementd'administration publique visé il l'article 7 comportera à cetégard une mention explicite. (2 e rappel.).1106. — 8 novembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° si <strong>la</strong> décisionprise le 11 octobre 1951 par le conseil national <strong>de</strong> crédit touchant<strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission d'endos pour le crédit à moyen•terme s applique seulement aux contrats <strong>de</strong> crédits à intervenir ou,au contraire, aux crédits en cours ayant fait, avant le 11 octobre1951, l'objet <strong>de</strong> conventions qui, par leur nature et leur forme,constituent, sans doute possible, <strong>la</strong> loi <strong>de</strong>s parties ; 2» si <strong>la</strong> secon<strong>de</strong>solution est admise, <strong>de</strong> quelle disposition légis<strong>la</strong>tive spéciale leconseil national du crédit et les autre., organismes ayant pouvoirréglementaire en <strong>la</strong> matière tjennent-ils pouvoir <strong>de</strong> donner à leursdécisions une portée rétroactive emportant, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> <strong>la</strong> volonté<strong>de</strong>s parties, modification <strong>de</strong> l'économie <strong>de</strong>s contrats existants.,(2» rappel.)1109. — 8 novembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si <strong>la</strong> politique<strong>de</strong> restriction <strong>de</strong> crédits ne <strong>de</strong>vrait pas comporter un régime particulierpour les entrepreneurs qui, travail<strong>la</strong>nt pour le compte <strong>de</strong>l'Etat, doivent supporter les difficultés <strong>de</strong> trésorerie que crée <strong>la</strong>lenteur apportée au règlement <strong>de</strong> leurs mémoires. (2 e rappel.).1113. — 8 novembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si, en attendant<strong>la</strong> libération souhaitable et justifiée <strong>de</strong>s tilres étrangers, it ne jugepas nécessaire <strong>de</strong> prescrire <strong>la</strong> revision <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> qui,tixés ad valorem, sont enllés par <strong>la</strong> hausse <strong>de</strong>s cours sans que lesétablissements dépositaires supportent, du ce chef, un accroissement<strong>de</strong>-charges. (2® rappel.),1114. — 8 novembre 1951. — M. Joseph Denais, bonne note prise<strong>de</strong> <strong>la</strong> réponse publiée au Journal ojjiciel du 4 juillet touchant <strong>la</strong> date<strong>de</strong> premier tirage <strong>de</strong>s obligations « Charbonnages <strong>de</strong> France »,<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiquessi lès dé<strong>la</strong>is ne pourront être abrégés — le préjudice subi par lesporteurs étant souligné par <strong>la</strong> disparité <strong>de</strong> cours entre ces obligationset celles <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse nationale <strong>de</strong> l'énergie. (2 e rappel.)1121. — 8 novembre 1951. — M. Bernard Lafay attire l'attention <strong>de</strong>M. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques sur une questionqui représente un intérêt vital pour les entreprises du bâtiment.Le conseil général <strong>de</strong> ia Banque <strong>de</strong> France a décidé, au cours <strong>de</strong> saséance du 11 octobre, <strong>de</strong> relever <strong>de</strong> 2,5 à 3 p.. 100 le taux d'escompte<strong>de</strong> l'institut d'émission. Parallèlement, <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> resserrement<strong>de</strong> crédit sont annoncées. Sans discuter le principe même <strong>de</strong> cesdispositions, il convient <strong>de</strong> signaler les conséquences qu'une limitationtrop rigoureuse du montant <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>fonds <strong>de</strong> l'escompte nemanquerait pas d'avoir pour les entreprises du bâtiment. Les clientsprincipaux <strong>de</strong> ces entreprises, sont l'Etat, les collectivités publiques,les établissements publics. Elles subissent donc toutes les vicissitu<strong>de</strong>squi s'attachent aux insullisances <strong>de</strong> crédits budgétaires, au régime<strong>de</strong>s douzièmes provisoires, aux lenteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> vérification admlnistralive,au formalisme <strong>de</strong> <strong>la</strong> comptabilité publique. En cours d'exécution<strong>de</strong>s travaux, les entreprises ne perçoivent que <strong>de</strong>s acomptes,dont te versement n'intervient généralement que trois mois après<strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s situations correspondantes et dont le sol<strong>de</strong> n'estjamais payé qu'un an au moins après <strong>la</strong> réception provisoire. Cependant,les charges <strong>de</strong>s entreprises s'accroissent brutalement. C'estainsi qu'elle <strong>de</strong>vront faire 'face à <strong>la</strong> nouvelle aucmen<strong>la</strong>tion générale<strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires et à <strong>la</strong> majoration <strong>de</strong>s charges sociales et fiscales résultant<strong>de</strong> l'augmentation <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> <strong>la</strong> cotisation <strong>de</strong>s allocations familialeset <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe à <strong>la</strong> production. Une nouvelle restriction <strong>de</strong>s créditsbancaires viendrait encore aggraver leur situation. C'est aucontraire d'un é<strong>la</strong>rgissement du crédit dont elles auraient le plusurgent besoin. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compte prendre <strong>de</strong>s dispositions Scet égard et donner aux banques <strong>de</strong>s instructions spéciales. (2® rappel.)."1122. — 8 novembre 1951. — M. Bernard Lafay signale à M. <strong>la</strong>ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques le cas suivant: unesociété à responsabilité limitée a augmenté son capital social, courantdécembre 1919, c'est-à-dire avant l'entrée en vigueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 31 décembre 191!), par incorporation directe <strong>de</strong>s bénéfices dal'exercice clos en 1949. Celte opération a donné lieu à <strong>la</strong> perceptionpar 1 administration <strong>de</strong> l'enregistrement, du droit d'apport <strong>de</strong> 1.15pour 100. Entre temps, celte société a acquitté, à l'administralion <strong>de</strong>scontributions directes, sur les mêmes sommes, <strong>la</strong> taxe exceptionnelle<strong>de</strong> 10 p. 100 sur les bénéfices non distribués. En cas <strong>de</strong> répartitionultérieure <strong>de</strong>s bénéfices capitalisés <strong>la</strong> taxe sur les bénéfices non distribuésn'est pas imputable sur <strong>la</strong> taxe proportionnelle <strong>de</strong> 18 p. 100alors, que si <strong>la</strong> société avait réglé <strong>la</strong> taxe additionnelle au droit d'apportau moment <strong>de</strong> l'enregistrement <strong>de</strong> l'acte celle taxe également<strong>de</strong> 10 p. 100 serait impu<strong>la</strong>ble sur <strong>la</strong> taxe proportionnelle <strong>de</strong> 1S p. 100.H existe là une anomalie, sinon une injustice au préjudice <strong>de</strong>ssociétés ayant voulu bénéficier <strong>de</strong>s dispositions légales permettantd'incorporer au capital social les bénéfices <strong>de</strong> 1919, sans payement<strong>de</strong> ia taxe additionnelle au droit d'apport. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il envisageles mesures susceptibles <strong>de</strong> mettre tin k <strong>de</strong> telles anomalies. rappel.)1123. — 8 novembre 1951. — M. Legendre expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que le décret du 5 avril 1950l'ait obligation aux sociétés d'incorporer les réserves pour renouvellement<strong>de</strong> stocks; ces dispositions étant applicables aux sociétésexistant en 1950. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dans quelles conditions une sociétéayant perdu <strong>la</strong> presque totalité <strong>de</strong> son actif dans un incendie le(i janvier 1917, ayant été dissoute le 2 avril 1918, peut êlre imposée:1° pour réserve spéciale <strong>de</strong> réévaluation; 2° pour réserve <strong>de</strong> 'renouvellement<strong>de</strong> stocks, alors que le stock marchandises, «âge <strong>de</strong> <strong>la</strong>réévaluation et <strong>de</strong> renouvellement, était garanti. (2 e rappel.)1124. — 8 novembre 1951. — M. Monta<strong>la</strong>t expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances eî <strong>de</strong>s affaires économiques que les articles 1398 et 1435du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts exonèrent <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution foncièreet <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution mobilière les contribuables âgés <strong>de</strong> plus dosoixante-cinq ans ou infirmes à <strong>la</strong> condition que, sous le régimeantérieur au l or janvier 1919, ils n'eussent pas été passibles, enraison <strong>de</strong>s bénéfices ou revenus <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte, <strong>de</strong> l'impôtgénéral sur le revenu ou d'un <strong>de</strong>s impôts cédu<strong>la</strong>ires frappant les.bénéfices ou revenus professionnels. Dans sa circu<strong>la</strong>ire d'application,l'administration précise qu'il convient d'examiner les bénéfices ourevenus <strong>de</strong> l'année précédant celle <strong>de</strong> l'imposition susceptibled'être dégrevée et <strong>de</strong> tenir compte <strong>de</strong>s abattements à <strong>la</strong> base et,le cas échéant, <strong>de</strong>s réductions pour charges <strong>de</strong> famille en vigueurpour l'année 1948. L'abaltement prévu pour 1948, en matière d'imposition<strong>de</strong>s bénéfices <strong>de</strong> l'exploitation agricole, étant <strong>de</strong> 10.000 francs,il résulte <strong>de</strong> cette interprétation qu'un vieux cultivateur ayantconservé une exploitation <strong>de</strong> polyculture <strong>de</strong> 1 hectare 75 dans unerégion où l'évaluation forfaitaire a" été arrêtée pour 1950 à 6.000 francsl'hectare, ne peut plus prétendre aux dégrèvements automatiquespour ses impositions <strong>de</strong> 1951. De <strong>la</strong> même façon, un vieux maraîcherne peut, en général, prétendre à ces dégrèvements s'il continuel'exploitation d'un jardin d'une superficie <strong>de</strong> 10 ares environ. Lescultivateurs âgés qui ne peuvent plus travailler et qui ont misen métayage une exploitation correspondant au triple <strong>de</strong>s exploitationssusvisées ne peuvent pas, non plus, bénéficier <strong>de</strong> cesdégrèvements. Bien que ces mesures paraissent provisoires enattendant <strong>la</strong> mise en harmonie <strong>de</strong>s règles re<strong>la</strong>tives aux économiquementfaibles et que, le plus souvent, les services locaux nose refusent pas à examiner sur le p<strong>la</strong>n gracieux <strong>la</strong> situalion <strong>de</strong>scontribuables gênés, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il lui semble logique <strong>de</strong>comparer aux abattements fixés pour 1948 les revenus déterminéspar application <strong>de</strong>s coefficients en vigueur en 1950 et si, en conséquence,certaines mesures mettant fin à cette anomalie ne pourraientêtre prises. (2° rappel.)1125. — 8 novembre 1951. — M. Paquet expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que le relèvement du tauxd'escompte <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque <strong>de</strong> France <strong>de</strong> 2 p. 100 à 3 p. 100 et lesmesures (le resserrement <strong>de</strong> crédits qui sont annoncées dans le cadre<strong>de</strong> <strong>la</strong> lutte contre l'inf<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong> <strong>la</strong> défense <strong>de</strong> <strong>la</strong> monnaiene sauraient concerner les entreprises du bâtiment et <strong>de</strong>s travauxpublics. En effet, ces mesures visent à réduire les possibilités <strong>de</strong>scommerçants pour les inciter à liqui<strong>de</strong>r leurs stocks ou pour lesempêcher d'en constituer et pour mettre obstacle à toutes manœuvresspécu<strong>la</strong>tives. Ces perspectives sont absolument étrangères aux entreprisesdu bâtiment et <strong>de</strong>s travaux publics qui ne constituent pas<strong>de</strong> stocks et ne ven<strong>de</strong>nt pas <strong>de</strong>s produits mais <strong>de</strong>s services. Il lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne serait pas possible <strong>de</strong> prévoir, par <strong>de</strong>s instructionsspéciales aux banques, une atténuation <strong>de</strong>s restrictions <strong>de</strong> créditsen faveur <strong>de</strong>s entreprises du bâtiment cl <strong>de</strong>s travaux publics dafaçon à leur permettre <strong>de</strong> faire face à leurs échéances et à nepas compromettre <strong>la</strong> politique du logement décidée par le Gouvernement.(2 e rappel.)1126. — 8 novembre 1951. — M. Guy Petit <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques à quel momentit pense contresigner le projet d'arrêté qui lui a été transmis parle ministère <strong>de</strong> l'intérieur, <strong>de</strong>puis plusieurs mois déjà, accordantaux agents communaux remp<strong>la</strong>çant exceptionnellement un agent<strong>de</strong> gra<strong>de</strong> supérieur, au <strong>de</strong>là d'une durée d'un mois, une in<strong>de</strong>mnité<strong>de</strong> suppléance ? (2® rappel.)

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