JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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654. — 13 septembre 1951. — M. Jean-Moreau demande à M. leministre des finances et cies affaires économiques si les droits demutation par décès sur les biens sinistrés par acte de guerre doiventêtre taxés sur l'évaluation laite par le ministère de la reconstructione: de l'urbanisme à la date du décès ou seion le montant de l'attributionallouée par ie ministère de ia reconstruction et de l'urbanismepostérieurement à cette date. (2 e rappel.)685. — 13 septembre 1951 — M. Joseph Denais demande à M. !eministre des finances et des affaires économiques s'il n'y a paserreur de la part de l'administration des contributions directes d'imposercomme recettes de l'exercice les indemnités de dommagesde guerre pavées par remise de titres de rente nominatifs, inaliénableset remboursables, aux termes de l'arrêté du 6 avril 1950, partiers,.à trois, six et neuf ans de Ja date de leur création. (2« rappel.)692. — 18 septembre 1951. — ril. Guy Petit expose à M. le ministredes finances et des affaires économiques qu'une publication parl'office des changes, au Journal officiel du 2 septembre (p. 9302),codifie les règlements relatifs à la régularisation des avoirs en deviseset- en or détenus à l'étranger, non déposés ou non déclarés. Cesderniers sont admis, sous réserve du payement d'une taxe spéciale,à obtenir l'autorisation de les importer en France et d'en disposerlibrement. Et demande quelle est alors la situation des détenteursd'or déposé el déclaré, ruais non livré à ia réquisition, pratiquementsuspendue depuis 1916. (2 e rappel.)693. — 18 septembre 1951 — M. Villard expose à M. le ministredes finances et des affaires économiques que l'arlicle 81 (n° 2) ducode général des impôts spécifie que sont affranchies de l'impôt« les majorations de retraite ou de pension pour charges de famille »c-t lui demande: 1° les raisons pour lesquelles les pensions verséespar l'fclat, les collectivités, la* sécurité sociale, etc., ne comportentpas la discrimination entre le montant de la retraite ou pension etles majorations pour charges de famille y afférent; 2° les mesuresqu'il compte prendre pour permettre aux intéressés de bénéficierde la disposition ci-dessus visée en ne payant pas l'impôt afférantà la partie de" la pension retraite qui concerne les charges de iamille.(2= rappel.)765 — 21 septembre 1951. — M. Ya'entino, constatant que lesservices de statistiques auraient dû pouvoir fournir facilement leséléments de ta réponse à faire à sa question écrite n" 71 du 17 juillet1951 et qu'il n'y a point élé répondu dans les délais réglementaires,.demande à M. le ministre des finances et des affaires économiquessi le lait d'avoir qualifié la Guadeloupe, la Martinique, laGuyane et la Réunion, « territoires d'exportation » n'implique pasque ces départements constituent, au regard du Gouvernement, desentités économiques distinctes de la métropole et les unes desautres. (2 e rappel.)766.-24 septembre 1951. — M. Valentino demande ii M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques si tes importationsd'huiles comestibles en France par vo.e de mer ont eu lieu exclusivementsous pavillon français, entre le l* r juillet 1950 et le 31 mars1951 et, dans la négative, le tonnage importé sous pavillon françaiset celui importé sous pavillon étranger (2 e rappel).812. — 25 septembre 1951. — M. Durroux expose â M, le ministredes finanues et des affaires économiques qu'aux termes de l'arlicle7 de l'ordonnance n° 45-993 du 17 mai 1915 les collectivitéslocales ne peuvent attribuer d'indemnités ou d'avantages quelconquesaux fonctionnaires et agents de l'Etat sauf dérogations faisantl'objet d'arrêtés portant la signature du ministre de l'intérieur, duministre des finances et des ministres intéressés; que par lettrecommune n c 79 G. L/C 2320-2110 du 8 janvier 1951 insérée au bulletin1. Ii du 11 janvier 1951, M. le directeur de la comptabilité publiquea précise que ce texte interdit, en l'absence d'arrêtés de dérogation,le payement a des agents de l'Etat, par des collectivitéslocales, de toutes indemnités, y compris les indemnités pour remboursementde frais -et notamment de frais de déplacement. 11 luisignale qu'une telle interprétation, repose essentiellement sur lesens à donner au mot « indemnité », semble abusive. En effet, l'ordonancedu 7 mai 1945, comme l'exposé des motifs qui l'accompagne,traite des rémunérations de tous ordres que les collectivitéspubliques locales peuvent allouer, qu'il s'agisse de salaires, d'indemnitésou d'avantages quelconques. Mais elle n'a jamais eu pourobjet les remboursements de fiais engagés par leurs propres agentsou ceux de filial, pour le compte et à ia demande desdites collectivités;une telle extension, mofivée par ie fait que ces remboursementsdo frais sont improprement appelés « indemnités pour frais »n'apparaît pas sérieusement fondée. Il lui. demande s'il compteprocéder à un nouvel examen de la question, la position prise parses services ayant pour résultat de gêner dans teur'aclion des collectivités,telles que le département de l'Ariège, qui font appel, avecl'accord des ministres compétents, au concours de fonctionnairesde l'Etat. (2° rappel.).945. — 6 novembre 1951. — M. Cogniot expose à M. le ministre desfinances et des affaires économiques que l'article 5, paragraphe 2, dudécret n° 55-190 du 23 mai 1951 portant codification des textes législatifsrelatifs aux pensions civiles ej, militaire^ semble bien êtreapplicable à un fonclionnaire en exercice en 1940 qui s'est Irouvédans l'obligation de se replier avec son administration de l'Aisnedans la Loire-inférieure, puis a élé, lors de l'occupation, réaffectédans un service identique à Rennes, et, un an plus tard, rappelédans sa région d'origine et nommé h Compiègne (Oise), en sorteque l'intéressé parait avoir droit à l'annuité supplémentaire viséepar le texte cité puisqu'il a continué par ordre à servir sous l'occupationennemie en pays envahi et cofi sans interruption. 11 luidemande pourquoi la liquidation de retraite ne tient pas compte decelle situation. (2 e rappel.)950. — C novembre 1951. — M. Joseph Denais demande à M. leministre des finances et des affaires économiques de préciser lemontant de la déduction A laquelle ont droit sur leurs recettes totalesles maisons de santé exploitées par des particuliers ou médecins onpar des sociétés de capitaux, ainsi que le conseil d'Etat, par arrêtédu 28 mars 1928, en a décidé pour les maisons de santé exploitéespar des médecins ou des sociétés de personnes constituées entremédecins. (2 e rappel.;953. — 6 novembre 195t. — M. Joseph Denais demande à M. leministre des finances et des affaires économiques s'il ne juge pas.opportun de mettre au point 1-e décret du 8 mars 1951 sur l'estimalionde la décote en disposant, pour les calculs de la décote, qu'ilssoient établis, pour chaque matière première, sur la base de lamoyenne des quantités unitaires de stock d'ouverture et de stock,de ciùtuie. (2 e i appel.)954. — (5 novembre 1951. — M. Joseph Denais demande lt M. leministre des finances et des affaires économiques s'il ne juge pasopportun, en rais,m de l'effervescence boursière de l'emprunt Haïti5 p. 100 or de 1910 et de script Haïti provenant de litres remboursés,de donner des précisions sur les résultats obtenus par la missioncommerciale envoyée en Haïti pour le règlement des créances fnntaisesen fonction d'importations de café. (2 e rappel.)955. — 6 novembre 1951. — M. Joseph Denais demande à M. laministre des finances et des affaires économiques dans quelles conditionsune entreprise industrielle peut faire la déclaration de bénéficerequise pour la fixation de l'impôt sur les sociétés, étant donné:1° que le décret sur les décotes se rapportant aux augmentationsspéculatives des stocks n'a pas été renouvelé pour les exercices,clos en 19-51; 2° qu'en l'absence de ce renouvellement, l'entreprisedevrait déclarer un bénéfice net supérieur de 100 p. 100 et plus à laréalité, [2? rappel.)958. — 6 novembre 1951. — M. Joseph Denais demande à M. 10ministre des finances et des affaires économiques quand sera prisle décret qui doit intervenir pour déterminer les conditions danslesquelles les immeubles sinistrés sont astreints h acquitter iesdroits de succession, tout retard nuisant, tout ensemble, aux intérêtsdes héritiers et à ceux du Trésor. (2 e rappel.)962. — 6 novembre 1951 — M. Jean-Michel Flandin expose à M. laministre des finances et des affaires économiques qu'en vertu del'arlicle 3S de la loi n» 51-1050 du 29 août 1951: « Les dispositionsde la loi n» 50-1-127 du 18 novembre 1950 relatives a l'application dudécret-loi du 29 octobre 1930 sont applicables au personnel des industriesélectriques et gazières entré en fonclion avant le l Br janvier1951 ». Or, ses services semblent hésiter dans l'interprétation de cetarticle qui concerne de nombreux retraités entrés dans ces industries.Ceux-ci ont subi de la part des trésoriers-payeurs générauxsoit un 'blocage de leur retraite ou ont été mis en demeure dereverser au Trésor les arrérages de leur pension 11 lui demande dansquelles conditions s'effectuera celte régularisation et en particulierla récupération des sommes reversées if l'administration des financesou retenues par «Ile-ci (2 e rappel.)965. — 6 novembre 1951. — M. Hénault expose à M. le ministredes finances et des affaires économiques que l'arrêté du 10 août1950, modifiant l'arrêté du G avril 1950 fixant les caractéristiques destitres émis par la caisse autonome de la reconstruction, a déterminé,dans un article unique, la position du créancier gagiste, lorsque lestitres ont été remis en nantissement. 11 précise également en faveurde ceux-ci les formes de la mobilisation au crédit national au lieuel place du titulaire. 11 semble donc que l'amendement déposé parplusieurs parlementaires, tendant à permettre aux sinistrés euxmêmesde recevoir des avances sur leurs titres, ne soit pas envisagédans cet article. Cependant, lors de la troisième séance du 12 avril1951 à l'Assemblée nationale, M. le ministre des finances s'était prononcéd'une façon très nette et avait accepté cet amendement.-En outre, il avait été convenu que le bénéfice du nantissement deces titres serait étendu à ceux émis antérieurement. Il lui demandedes précisions sur ce point, puisque, par ailleurs, des instructionsdoivent être données prochainement aux banques pour permettre la,matérialisation de ce financement. (2° rappel.).956. — 6 novembre 1951. — M. Hutin-Desgrées demande à M. 14ministre des finances et des affaires économiques si les instructionsnécessaires vont être données prochainement aux établissements decrédit en vue de l'application de la loi n» 51-650 du 21 mai 1951relative aux dépenses d'investissement pour l'exercice 1951 (réparalionsdes. dommages de guerre et constructions) el tout particulière*

ment en ce qui concerne ta remise en nantissement des tilres émisou à émettre conformément aux dispositions des articles 41 et 42de la loi du 31 janvier 1950. (2» rappel.)97t. — 6 novembre 1951. — M. Médecin demande à M. le ministredes finances et des affaires économiques s'il compte étendre iesdispositions de la loi n» 51-351 du 2» mars 1951, accordant aux fonctionnairesdu Bas-Rhin, du ITaut-Rhin et de la Moselle, expulsés,repliés ou partis de leur propre gré pendant la guerre 1939-l94o,•une bonification de services pour la retraite de trois ans aux fonctionnairesde Menton (Alpes-Maritimes; évacués d'office le 3 juin 1910.(2° rappel.)9T6. — 6 novembre 1951 — M. Soustelle expose h M. le ministredes finances et des atiaires économiques que la lot n» 51-1121 du20 septembre 1951 a institué des bonifications d'ancienneté pour lesfonctionnaires de l'Etat et les agents des administrations assimilées.Il demande: 1° si le bénéfice de ces dispositions sera appliqué auxfonctionnaires et agents mis à la»retraite ou dégagés des cadres antérieurementà la promulgation de la loi; 2» si le déerît portant règlementd'administration publique visé il l'article 7 comportera à cetégard une mention explicite. (2 e rappel.).1106. — 8 novembre 1951. — M. Joseph Denais demande à M. leministre des finances et des affaires économiques: 1° si la décisionprise le 11 octobre 1951 par le conseil national de crédit touchantla suppression de la commission d'endos pour le crédit à moyen•terme s applique seulement aux contrats de crédits à intervenir ou,au contraire, aux crédits en cours ayant fait, avant le 11 octobre1951, l'objet de conventions qui, par leur nature et leur forme,constituent, sans doute possible, la loi des parties ; 2» si la secondesolution est admise, de quelle disposition législative spéciale leconseil national du crédit et les autre., organismes ayant pouvoirréglementaire en la matière tjennent-ils pouvoir de donner à leursdécisions une portée rétroactive emportant, en dehors de la volontédes parties, modification de l'économie des contrats existants.,(2» rappel.)1109. — 8 novembre 1951. — M. Joseph Denais demande h M. leministre des finances et des affaires économiques si la politiquede restriction de crédits ne devrait pas comporter un régime particulierpour les entrepreneurs qui, travaillant pour le compte del'Etat, doivent supporter les difficultés de trésorerie que crée lalenteur apportée au règlement de leurs mémoires. (2 e rappel.).1113. — 8 novembre 1951. — M. Joseph Denais demande à M. leministre des finances et des affaires économiques si, en attendantla libération souhaitable et justifiée des tilres étrangers, it ne jugepas nécessaire de prescrire la revision des droits de garde qui,tixés ad valorem, sont enllés par la hausse des cours sans que lesétablissements dépositaires supportent, du ce chef, un accroissementde-charges. (2® rappel.),1114. — 8 novembre 1951. — M. Joseph Denais, bonne note prisede la réponse publiée au Journal ojjiciel du 4 juillet touchant la datede premier tirage des obligations « Charbonnages de France »,demande à M. le ministre des finances et des affaires économiquessi lès délais ne pourront être abrégés — le préjudice subi par lesporteurs étant souligné par la disparité de cours entre ces obligationset celles de la caisse nationale de l'énergie. (2 e rappel.)1121. — 8 novembre 1951. — M. Bernard Lafay attire l'attention deM. le ministre des finances et des affaires économiques sur une questionqui représente un intérêt vital pour les entreprises du bâtiment.Le conseil général de ia Banque de France a décidé, au cours de saséance du 11 octobre, de relever de 2,5 à 3 p.. 100 le taux d'escomptede l'institut d'émission. Parallèlement, des mesures de resserrementde crédit sont annoncées. Sans discuter le principe même de cesdispositions, il convient de signaler les conséquences qu'une limitationtrop rigoureuse du montant des plafonds de l'escompte nemanquerait pas d'avoir pour les entreprises du bâtiment. Les clientsprincipaux de ces entreprises, sont l'Etat, les collectivités publiques,les établissements publics. Elles subissent donc toutes les vicissitudesqui s'attachent aux insullisances de crédits budgétaires, au régimedes douzièmes provisoires, aux lenteurs de la vérification admlnistralive,au formalisme de la comptabilité publique. En cours d'exécutiondes travaux, les entreprises ne perçoivent que des acomptes,dont te versement n'intervient généralement que trois mois aprèsla présentation des situations correspondantes et dont le solde n'estjamais payé qu'un an au moins après la réception provisoire. Cependant,les charges des entreprises s'accroissent brutalement. C'estainsi qu'elle devront faire 'face à la nouvelle aucmenlation généraledes salaires et à la majoration des charges sociales et fiscales résultantde l'augmentation des taux de la cotisation des allocations familialeset de la taxe à la production. Une nouvelle restriction des créditsbancaires viendrait encore aggraver leur situation. C'est aucontraire d'un élargissement du crédit dont elles auraient le plusurgent besoin. 11 lui demande s'il compte prendre des dispositions Scet égard et donner aux banques des instructions spéciales. (2® rappel.)."1122. — 8 novembre 1951. — M. Bernard Lafay signale à M. laministre des finances et des affaires économiques le cas suivant: unesociété à responsabilité limitée a augmenté son capital social, courantdécembre 1919, c'est-à-dire avant l'entrée en vigueur de la loidu 31 décembre 191!), par incorporation directe des bénéfices dal'exercice clos en 1949. Celte opération a donné lieu à la perceptionpar 1 administration de l'enregistrement, du droit d'apport de 1.15pour 100. Entre temps, celte société a acquitté, à l'administralion descontributions directes, sur les mêmes sommes, la taxe exceptionnellede 10 p. 100 sur les bénéfices non distribués. En cas de répartitionultérieure des bénéfices capitalisés la taxe sur les bénéfices non distribuésn'est pas imputable sur la taxe proportionnelle de 18 p. 100alors, que si la société avait réglé la taxe additionnelle au droit d'apportau moment de l'enregistrement de l'acte celle taxe égalementde 10 p. 100 serait impulable sur la taxe proportionnelle de 1S p. 100.H existe là une anomalie, sinon une injustice au préjudice dessociétés ayant voulu bénéficier des dispositions légales permettantd'incorporer au capital social les bénéfices de 1919, sans payementde ia taxe additionnelle au droit d'apport. Il lui demande s'il envisageles mesures susceptibles de mettre tin k de telles anomalies. rappel.)1123. — 8 novembre 1951. — M. Legendre expose à M. le ministredes finances et des affaires économiques que le décret du 5 avril 1950l'ait obligation aux sociétés d'incorporer les réserves pour renouvellementde stocks; ces dispositions étant applicables aux sociétésexistant en 1950. 11 lui demande dans quelles conditions une sociétéayant perdu la presque totalité de son actif dans un incendie le(i janvier 1917, ayant été dissoute le 2 avril 1918, peut êlre imposée:1° pour réserve spéciale de réévaluation; 2° pour réserve de 'renouvellementde stocks, alors que le stock marchandises, «âge de laréévaluation et de renouvellement, était garanti. (2 e rappel.)1124. — 8 novembre 1951. — M. Montalat expose à M. le ministredes finances eî des affaires économiques que les articles 1398 et 1435du code général des impôts exonèrent de la contribution foncièreet de la contribution mobilière les contribuables âgés de plus dosoixante-cinq ans ou infirmes à la condition que, sous le régimeantérieur au l or janvier 1919, ils n'eussent pas été passibles, enraison des bénéfices ou revenus de l'année précédente, de l'impôtgénéral sur le revenu ou d'un des impôts cédulaires frappant les.bénéfices ou revenus professionnels. Dans sa circulaire d'application,l'administration précise qu'il convient d'examiner les bénéfices ourevenus de l'année précédant celle de l'imposition susceptibled'être dégrevée et de tenir compte des abattements à la base et,le cas échéant, des réductions pour charges de famille en vigueurpour l'année 1948. L'abaltement prévu pour 1948, en matière d'impositiondes bénéfices de l'exploitation agricole, étant de 10.000 francs,il résulte de cette interprétation qu'un vieux cultivateur ayantconservé une exploitation de polyculture de 1 hectare 75 dans unerégion où l'évaluation forfaitaire a" été arrêtée pour 1950 à 6.000 francsl'hectare, ne peut plus prétendre aux dégrèvements automatiquespour ses impositions de 1951. De la même façon, un vieux maraîcherne peut, en général, prétendre à ces dégrèvements s'il continuel'exploitation d'un jardin d'une superficie de 10 ares environ. Lescultivateurs âgés qui ne peuvent plus travailler et qui ont misen métayage une exploitation correspondant au triple des exploitationssusvisées ne peuvent pas, non plus, bénéficier de cesdégrèvements. Bien que ces mesures paraissent provisoires enattendant la mise en harmonie des règles relatives aux économiquementfaibles et que, le plus souvent, les services locaux nose refusent pas à examiner sur le plan gracieux la situalion descontribuables gênés, il lui demande s'il lui semble logique decomparer aux abattements fixés pour 1948 les revenus déterminéspar application des coefficients en vigueur en 1950 et si, en conséquence,certaines mesures mettant fin à cette anomalie ne pourraientêtre prises. (2° rappel.)1125. — 8 novembre 1951. — M. Paquet expose à M. le ministredes finances et des affaires économiques que le relèvement du tauxd'escompte de la Banque de France de 2 p. 100 à 3 p. 100 et lesmesures (le resserrement de crédits qui sont annoncées dans le cadrede la lutte contre l'inflation et de la défense de la monnaiene sauraient concerner les entreprises du bâtiment et des travauxpublics. En effet, ces mesures visent à réduire les possibilités descommerçants pour les inciter à liquider leurs stocks ou pour lesempêcher d'en constituer et pour mettre obstacle à toutes manœuvresspéculatives. Ces perspectives sont absolument étrangères aux entreprisesdu bâtiment et des travaux publics qui ne constituent pasde stocks et ne vendent pas des produits mais des services. Il luidemande s'il ne serait pas possible de prévoir, par des instructionsspéciales aux banques, une atténuation des restrictions de créditsen faveur des entreprises du bâtiment cl des travaux publics dafaçon à leur permettre de faire face à leurs échéances et à nepas compromettre la politique du logement décidée par le Gouvernement.(2 e rappel.)1126. — 8 novembre 1951. — M. Guy Petit demande à M. leministre des finances et des affaires économiques à quel momentit pense contresigner le projet d'arrêté qui lui a été transmis parle ministère de l'intérieur, depuis plusieurs mois déjà, accordantaux agents communaux remplaçant exceptionnellement un agentde grade supérieur, au delà d'une durée d'un mois, une indemnitéde suppléance ? (2® rappel.)

654. — 13 septembre 1951. — M. Jean-Moreau <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et cies affaires économiques si les droits <strong>de</strong>mutation par décès sur les biens sinistrés par acte <strong>de</strong> guerre doiventêtre taxés sur l'évaluation <strong>la</strong>ite par le ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstructione: <strong>de</strong> l'urbanisme à <strong>la</strong> date du décès ou seion le montant <strong>de</strong> l'attributionallouée par ie ministère <strong>de</strong> ia reconstruction et <strong>de</strong> l'urbanismepostérieurement à cette date. (2 e rappel.)685. — 13 septembre 1951 — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. !eministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il n'y a paserreur <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong>s contributions directes d'imposercomme recettes <strong>de</strong> l'exercice les in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> dommages<strong>de</strong> guerre pavées par remise <strong>de</strong> titres <strong>de</strong> rente nominatifs, inaliénableset remboursables, aux termes <strong>de</strong> l'arrêté du 6 avril 1950, partiers,.à trois, six et neuf ans <strong>de</strong> Ja date <strong>de</strong> leur création. (2« rappel.)692. — 18 septembre 1951. — ril. Guy Petit expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques qu'une publication parl'office <strong>de</strong>s changes, au Journal officiel du 2 septembre (p. 9302),codifie les règlements re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>risation <strong>de</strong>s avoirs en <strong>de</strong>viseset- en or détenus à l'étranger, non déposés ou non déc<strong>la</strong>rés. Ces<strong>de</strong>rniers sont admis, sous réserve du payement d'une taxe spéciale,à obtenir l'autorisation <strong>de</strong> les importer en France et d'en disposerlibrement. Et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle est alors <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s détenteursd'or déposé el déc<strong>la</strong>ré, ruais non livré à ia réquisition, pratiquementsuspendue <strong>de</strong>puis 1916. (2 e rappel.)693. — 18 septembre 1951 — M. Vil<strong>la</strong>rd expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'arlicle 81 (n° 2) duco<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts spécifie que sont affranchies <strong>de</strong> l'impôt« les majorations <strong>de</strong> retraite ou <strong>de</strong> pension pour charges <strong>de</strong> famille »c-t lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° les raisons pour lesquelles les pensions verséespar l'fc<strong>la</strong>t, les collectivités, <strong>la</strong>* sécurité sociale, etc., ne comportentpas <strong>la</strong> discrimination entre le montant <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite ou pension etles majorations pour charges <strong>de</strong> famille y afférent; 2° les mesuresqu'il compte prendre pour permettre aux intéressés <strong>de</strong> bénéficier<strong>de</strong> <strong>la</strong> disposition ci-<strong>de</strong>ssus visée en ne payant pas l'impôt afférantà <strong>la</strong> partie <strong>de</strong>" <strong>la</strong> pension retraite qui concerne les charges <strong>de</strong> iamille.(2= rappel.)765 — 21 septembre 1951. — M. Ya'entino, constatant que lesservices <strong>de</strong> statistiques auraient dû pouvoir fournir facilement leséléments <strong>de</strong> ta réponse à faire à sa question écrite n" 71 du 17 juillet1951 et qu'il n'y a point élé répondu dans les dé<strong>la</strong>is réglementaires,.<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiquessi le <strong>la</strong>it d'avoir qualifié <strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>loupe, <strong>la</strong> Martinique, <strong>la</strong>Guyane et <strong>la</strong> Réunion, « territoires d'exportation » n'implique pasque ces départements constituent, au regard du Gouvernement, <strong>de</strong>sentités économiques distinctes <strong>de</strong> <strong>la</strong> métropole et les unes <strong>de</strong>sautres. (2 e rappel.)766.-24 septembre 1951. — M. Valentino <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ii M. le secrétaired'Etat aux finances et aux affaires économiques si tes importationsd'huiles comestibles en France par vo.e <strong>de</strong> mer ont eu lieu exclusivementsous pavillon français, entre le l* r juillet 1950 et le 31 mars1951 et, dans <strong>la</strong> négative, le tonnage importé sous pavillon françaiset celui importé sous pavillon étranger (2 e rappel).812. — 25 septembre 1951. — M. Durroux expose â M, le ministre<strong>de</strong>s finanues et <strong>de</strong>s affaires économiques qu'aux termes <strong>de</strong> l'arlicle7 <strong>de</strong> l'ordonnance n° 45-993 du 17 mai 1915 les collectivitéslocales ne peuvent attribuer d'in<strong>de</strong>mnités ou d'avantages quelconquesaux fonctionnaires et agents <strong>de</strong> l'Etat sauf dérogations faisantl'objet d'arrêtés portant <strong>la</strong> signature du ministre <strong>de</strong> l'intérieur, duministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s ministres intéressés; que par lettrecommune n c 79 G. L/C 2320-2110 du 8 janvier 1951 insérée au bulletin1. Ii du 11 janvier 1951, M. le directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> comptabilité publiquea précise que ce texte interdit, en l'absence d'arrêtés <strong>de</strong> dérogation,le payement a <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> l'Etat, par <strong>de</strong>s collectivitéslocales, <strong>de</strong> toutes in<strong>de</strong>mnités, y compris les in<strong>de</strong>mnités pour remboursement<strong>de</strong> frais -et notamment <strong>de</strong> frais <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement. 11 luisignale qu'une telle interprétation, repose essentiellement sur lesens à donner au mot « in<strong>de</strong>mnité », semble abusive. En effet, l'ordonancedu 7 mai 1945, comme l'exposé <strong>de</strong>s motifs qui l'accompagne,traite <strong>de</strong>s rémunérations <strong>de</strong> tous ordres que les collectivitéspubliques locales peuvent allouer, qu'il s'agisse <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ires, d'in<strong>de</strong>mnitésou d'avantages quelconques. Mais elle n'a jamais eu pourobjet les remboursements <strong>de</strong> fiais engagés par leurs propres agentsou ceux <strong>de</strong> filial, pour le compte et à ia <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>sdites collectivités;une telle extension, mofivée par ie fait que ces remboursementsdo frais sont improprement appelés « in<strong>de</strong>mnités pour frais »n'apparaît pas sérieusement fondée. Il lui. <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il compteprocé<strong>de</strong>r à un nouvel examen <strong>de</strong> <strong>la</strong> question, <strong>la</strong> position prise parses services ayant pour résultat <strong>de</strong> gêner dans teur'aclion <strong>de</strong>s collectivités,telles que le département <strong>de</strong> l'Ariège, qui font appel, avecl'accord <strong>de</strong>s ministres compétents, au concours <strong>de</strong> fonctionnaires<strong>de</strong> l'Etat. (2° rappel.).945. — 6 novembre 1951. — M. Cogniot expose à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'article 5, paragraphe 2, dudécret n° 55-190 du 23 mai 1951 portant codification <strong>de</strong>s textes légis<strong>la</strong>tifsre<strong>la</strong>tifs aux pensions civiles ej, militaire^ semble bien êtreapplicable à un fonclionnaire en exercice en 1940 qui s'est Irouvédans l'obligation <strong>de</strong> se replier avec son administration <strong>de</strong> l'Aisnedans <strong>la</strong> Loire-inférieure, puis a élé, lors <strong>de</strong> l'occupation, réaffectédans un service i<strong>de</strong>ntique à Rennes, et, un an plus tard, rappelédans sa région d'origine et nommé h Compiègne (Oise), en sorteque l'intéressé parait avoir droit à l'annuité supplémentaire viséepar le texte cité puisqu'il a continué par ordre à servir sous l'occupationennemie en pays envahi et cofi sans interruption. 11 lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> pourquoi <strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong> retraite ne tient pas compte <strong>de</strong>celle situation. (2 e rappel.)950. — C novembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques <strong>de</strong> préciser lemontant <strong>de</strong> <strong>la</strong> déduction A <strong>la</strong>quelle ont droit sur leurs recettes totalesles maisons <strong>de</strong> santé exploitées par <strong>de</strong>s particuliers ou mé<strong>de</strong>cins onpar <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong> capitaux, ainsi que le conseil d'Etat, par arrêtédu 28 mars 1928, en a décidé pour les maisons <strong>de</strong> santé exploitéespar <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins ou <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong> personnes constituées entremé<strong>de</strong>cins. (2 e rappel.;953. — 6 novembre 195t. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il ne juge pas.opportun <strong>de</strong> mettre au point 1-e décret du 8 mars 1951 sur l'estimalion<strong>de</strong> <strong>la</strong> décote en disposant, pour les calculs <strong>de</strong> <strong>la</strong> décote, qu'ilssoient établis, pour chaque matière première, sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong>moyenne <strong>de</strong>s quantités unitaires <strong>de</strong> stock d'ouverture et <strong>de</strong> stock,<strong>de</strong> ciùtuie. (2 e i appel.)954. — (5 novembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> lt M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques s'il ne juge pasopportun, en rais,m <strong>de</strong> l'effervescence boursière <strong>de</strong> l'emprunt Haïti5 p. 100 or <strong>de</strong> 1910 et <strong>de</strong> script Haïti provenant <strong>de</strong> litres remboursés,<strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s précisions sur les résultats obtenus par <strong>la</strong> missioncommerciale envoyée en Haïti pour le règlement <strong>de</strong>s créances fnntaisesen fonction d'importations <strong>de</strong> café. (2 e rappel.)955. — 6 novembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. <strong>la</strong>ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques dans quelles conditionsune entreprise industrielle peut faire <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> bénéficerequise pour <strong>la</strong> fixation <strong>de</strong> l'impôt sur les sociétés, étant donné:1° que le décret sur les décotes se rapportant aux augmentationsspécu<strong>la</strong>tives <strong>de</strong>s stocks n'a pas été renouvelé pour les exercices,clos en 19-51; 2° qu'en l'absence <strong>de</strong> ce renouvellement, l'entreprise<strong>de</strong>vrait déc<strong>la</strong>rer un bénéfice net supérieur <strong>de</strong> 100 p. 100 et plus à <strong>la</strong>réalité, [2? rappel.)958. — 6 novembre 1951. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. 10ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques quand sera prisle décret qui doit intervenir pour déterminer les conditions danslesquelles les immeubles sinistrés sont astreints h acquitter iesdroits <strong>de</strong> succession, tout retard nuisant, tout ensemble, aux intérêts<strong>de</strong>s héritiers et à ceux du Trésor. (2 e rappel.)962. — 6 novembre 1951 — M. Jean-Michel F<strong>la</strong>ndin expose à M. <strong>la</strong>ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques qu'en vertu <strong>de</strong>l'arlicle 3S <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n» 51-1050 du 29 août 1951: « Les dispositions<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n» 50-1-127 du 18 novembre 1950 re<strong>la</strong>tives a l'application dudécret-loi du 29 octobre 1930 sont applicables au personnel <strong>de</strong>s industriesélectriques et gazières entré en fonclion avant le l Br janvier1951 ». Or, ses services semblent hésiter dans l'interprétation <strong>de</strong> cetarticle qui concerne <strong>de</strong> nombreux retraités entrés dans ces industries.Ceux-ci ont subi <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s trésoriers-payeurs générauxsoit un 'blocage <strong>de</strong> leur retraite ou ont été mis en <strong>de</strong>meure <strong>de</strong>reverser au Trésor les arrérages <strong>de</strong> leur pension 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dansquelles conditions s'effectuera celte régu<strong>la</strong>risation et en particulier<strong>la</strong> récupération <strong>de</strong>s sommes reversées if l'administration <strong>de</strong>s financesou retenues par «Ile-ci (2 e rappel.)965. — 6 novembre 1951. — M. Hénault expose à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques que l'arrêté du 10 août1950, modifiant l'arrêté du G avril 1950 fixant les caractéristiques <strong>de</strong>stitres émis par <strong>la</strong> caisse autonome <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction, a déterminé,dans un article unique, <strong>la</strong> position du créancier gagiste, lorsque lestitres ont été remis en nantissement. 11 précise également en faveur<strong>de</strong> ceux-ci les formes <strong>de</strong> <strong>la</strong> mobilisation au crédit national au lieuel p<strong>la</strong>ce du titu<strong>la</strong>ire. 11 semble donc que l'amen<strong>de</strong>ment déposé parplusieurs <strong>parlementaires</strong>, tendant à permettre aux sinistrés euxmêmes<strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong>s avances sur leurs titres, ne soit pas envisagédans cet article. Cependant, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> troisième séance du 12 avril1951 à l'Assemblée nationale, M. le ministre <strong>de</strong>s finances s'était prononcéd'une façon très nette et avait accepté cet amen<strong>de</strong>ment.-En outre, il avait été convenu que le bénéfice du nantissement <strong>de</strong>ces titres serait étendu à ceux émis antérieurement. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>de</strong>s précisions sur ce point, puisque, par ailleurs, <strong>de</strong>s instructionsdoivent être données prochainement aux banques pour permettre <strong>la</strong>,matérialisation <strong>de</strong> ce financement. (2° rappel.).956. — 6 novembre 1951. — M. Hutin-Desgrées <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. 14ministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques si les instructionsnécessaires vont être données prochainement aux établissements <strong>de</strong>crédit en vue <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n» 51-650 du 21 mai 1951re<strong>la</strong>tive aux dépenses d'investissement pour l'exercice 1951 (réparalions<strong>de</strong>s. dommages <strong>de</strong> guerre et constructions) el tout particulière*

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