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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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Ji<strong>de</strong>, ce <strong>de</strong>rnier ne pourrait obtenir l'immatricu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> son conjointau régime général <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale. En pareil cas, en effet,— sous réserve <strong>de</strong> l'appréciation souveraine <strong>de</strong>s tribunaux — il yaurait lieu <strong>de</strong> considérer le rôle du conjoint non pas comme l'exerciced'un emploi sa<strong>la</strong>rié ou assimilé, mais comme <strong>la</strong> conséquencenormale <strong>de</strong> l'obligation légale d'assistance mutuelle entre époux.Tel est le sens dans lequel s'est prononcée <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> cassation(chambre civile, section sociale), notamment dans un arrêt du28 avril 1919.2242. — M. Isorni <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong>sécurité sociale si une personne qui dispose pour unique revenu <strong>de</strong><strong>la</strong> « retraite <strong>de</strong>s vieux » peut également bénéficier <strong>de</strong> l'allocationprévue pour .les économiquement faibles. (Question du 15 janvier1952.)Réponse. — Il .résulte <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'article I er , 3", dudécret n° 47-451 du 13 mars 1947 pris pour l'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loin» 40-1990 du 13 septembre 1916 instituant l'allocation temporaireque le fait d'être bénéficiaire <strong>de</strong> l'allocation aux vieux travailleur»sa<strong>la</strong>riés fait obstacle au droit a l'allocation temporaire.2274. — M. Mutier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail et<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale quel est le régime <strong>de</strong> travail, au point <strong>de</strong>vue durée hebdomadaire, applicable au personnel occupé chezun expert-comptable agréé, s'agissant d'une profession dite libérale.{Question du 17 janvier 1952.) "Réponse. — La loi du 21 juin 1930 instituant <strong>la</strong> semaine <strong>de</strong>40 heures a élé étendue par <strong>la</strong> loi du 21 mars 1941 aux sa<strong>la</strong>riés<strong>de</strong>s offices publics et ministériels, <strong>de</strong>s professions libérales, <strong>de</strong>ssociétés civiles, «les svndicals professionnels et associations. Toutelois.conformément à" l'article 7 du livre It du co<strong>de</strong> du travail,l'assujettissement pratique <strong>de</strong>s professions et activités visées par<strong>la</strong> loi' du 21 mars 1941 aux dispositions légales sur <strong>la</strong> durée duIravail est subordonnée à l'intervention d'un décret déterminantles modalités d'application <strong>de</strong> ces dispositions auxdilcs professionset activités. Aucun décret <strong>de</strong> cette nature n'étant intervenu euce qui concerne les travailleurs occupés dans les cabinets <strong>de</strong>sexperts-comptables agréés, il s'ensuit que les dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong>loi précitée du 21 juin 1930 ne leur sont pas actuellement applicables.D'autre part, il convient <strong>de</strong> préciser que <strong>la</strong> loi susviséedu 21 mars 1941 a élendu aux intéressés le bénéfice <strong>de</strong>s dispositionsdu livre II du co<strong>de</strong> du travail re<strong>la</strong>tives au repos hendomadaire,lesquelles leur sont applicables <strong>de</strong> plein droit.2275. — M. Pra<strong>de</strong>au expose à M. le ministre du travail et<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale le cas suivant: un mé<strong>de</strong>cin praticien, aprèsavoir exercé exclusivement .son activité en clientèle privée, <strong>de</strong>juillet 1914 à fin 1933, s'est mis, par <strong>la</strong> suite, au service d'uneentreprise privée, en l'espèce, un dispensaire <strong>de</strong> soins. Dans ces<strong>de</strong>rnières Jonctions, après avoir été employé à temps complet,<strong>de</strong> janvier 1934 à décembre 1939, il n'a été, <strong>de</strong> janvier 1940jusqu'en 1940, soit pendant six années, occupé que partiellementpar ce dispensaire. Pendant celle <strong>de</strong>rnière pério<strong>de</strong>, il a ouvertun cabinet et consacré une partie <strong>de</strong> son activité à <strong>la</strong> clientèleprivée. Il fut inscrit, <strong>de</strong> ce fait, au rôle <strong>de</strong>s patentes, en qualité<strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cin praticien <strong>de</strong> 1910 à 1946 inclus. Ce mé<strong>de</strong>cin estdécédé, acci<strong>de</strong>ntellement, en juillet 1946, alors qu'il exerçait dansles conditions-ci-<strong>de</strong>ssus décrites. 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>la</strong> veuve <strong>de</strong>ce mé<strong>de</strong>cin (Agée <strong>de</strong> plus rie soixante-cinq ans) peut prétendreau régime <strong>de</strong>s" retraites prévu par l'arrêté du 29 octobre 19tà,créant" <strong>la</strong> caisse autonome <strong>de</strong> retraite <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins, arrêté prisen exécution <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 17 juin 1918. {Question du 17 janvier1952.)Réponse. — Sous réserve <strong>de</strong> n'exercer ou <strong>de</strong> n'avoir exercéaucune activité professionnelle lui donnant droit, <strong>de</strong> son chef, àun avantage équivalent au titre d'une légis<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> sécurité socialeet d'avoir été mariée pendant cinq ans au moins lors du décès<strong>de</strong> son conjoint, <strong>la</strong> veuve <strong>de</strong> l'intéressé peut, si elle n'est pasremariée, obtenir l'allocation <strong>de</strong> vieillesse du régime minimumprévue par le décret n° 49-156 du 30 mars 1949. Elle peut en outre,toujours sous réserve <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée du mariage et <strong>de</strong> <strong>la</strong> condition<strong>de</strong> non remariage prévues ci-<strong>de</strong>ssus, obtenir l'allocation du régimecomplémentaire <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins, si elle rachète les points nécessairespour porter à soixante-dix ceux qui lui seraient attribués du chef<strong>de</strong> l'activité <strong>de</strong> son mari. La valeur <strong>de</strong> rachat du point est fixéeà 3.500 F pour unj personne âgée <strong>de</strong> soixante-cinq ans; cettevaleur décroit avec l'âge <strong>de</strong>s postu<strong>la</strong>nts. 11 est précisé, qu'encas d'infortune dûment constatée, les postu<strong>la</strong>nts peuvent être dispensésdu rachat <strong>de</strong>s points, par une commission spéciale priseau sein du conseil d'adminislralion <strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> retraite <strong>de</strong>smé<strong>de</strong>cins. Les décisions <strong>de</strong> cette commission sont sans appel.2347, — M. Raingeard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail et <strong>de</strong><strong>la</strong> sécurité sociale si les modiques travaux exécutés par l'étudiant,bénéficiaire <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 23 seplernbre. 1948, doiventdonner lieu à versement <strong>de</strong>s cotisations patronales et ouvrières, etsi, dans l'affirmative, les intéressés ne risquent pas <strong>de</strong> perdre ipsofacto le bénéfice <strong>de</strong> leur affiliation en vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi précitée. (Questiondu 24 janvier 1952.)Réponse. — Aux termes <strong>de</strong> l'article 3, paragraphe 5, du décretn° 48-2006 du 31 décembre 1948 portant règlement d'administrationpublique pour l'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 23 septembre 1948, l'étudiant« qui acquiert, en cours d'année, <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> travailleur sa<strong>la</strong>rié ouassimilé est astreint, <strong>de</strong> ce fait, au précompte <strong>de</strong> sa contributionouvrière aux assurances sociales, en celte qualité, sans pouvoirprétendre au remboursement <strong>de</strong> tout ou partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> cotisation for-ii<strong>la</strong>i Lai :e prévue par <strong>la</strong>dite loi ». 11 en résulte qu'un étudiant qui,au titre <strong>de</strong> son activité sa<strong>la</strong>riée, ne peut justifier <strong>de</strong>s conditionsminiina exigées pour ouvrir droit aux près <strong>la</strong> lions en espèces et ennature du régime général, est néanmoins en droit <strong>de</strong> bénéficier, encas <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die, <strong>de</strong>s prestations en nature du régime spécial d'assurancessociales institué par <strong>la</strong> loi du 23 septembre 1948.LISTE DE RAPPEL DES QUESTIONS ECRITESauxquelles il n'a pas été répondudans le mois qui suit leur publication.(Application <strong>de</strong> l'article 97 du règlement.)PRESIDENCE DU CONSEIL(Finances.)21. — 11 juillet 1951. — M. Joseph Wasmer expose h M. le min'stre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques nue l'ensemble <strong>de</strong>s actionsd'une société anonyme, avec siège en Moselle, qui a été mis? sousséquestre en 1910 par les autorités d'occupation, ont élé cédées parle séquestre allemand a <strong>de</strong>s spoliateurs, personnes physiques alleman<strong>de</strong>s,qui ont transformé <strong>la</strong> société en société en nom collectifalleman<strong>de</strong>; que, <strong>de</strong> ce fait, les bénéfices réalisés par cette société,considérés, <strong>de</strong> même qu'en droit français, comme acquis au jourle jour, ont été assujettis à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> chaque exercice au titre <strong>de</strong>chaque associé en nom pour <strong>la</strong> part lui revenant dans les bénéfices,à un impôt unique sur le revenu <strong>de</strong>s personnes physiques (Einkommensteuer,englobant à <strong>la</strong> fois l'impôt sur tes bénéfl.-es industrielset commerciaux et l'imp/it général français) ; qu'après <strong>la</strong> Libération,<strong>la</strong> restitution <strong>de</strong>s bénéfices réalisés par <strong>la</strong> société spoliatrice a étéprononcée, sous déduction <strong>de</strong>s impôts allemands payés, par jugementau profit <strong>de</strong> <strong>la</strong> société anonyme qui a repris son exploitation.Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quels sont les impôts français exigibles actuellementsur les distributions aux actionnaires <strong>de</strong> divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s prélevés sur cesbénéfices reslitués; si par analogie avec <strong>la</strong> société en nom collectiffrançaise, eu égard à <strong>la</strong> taxation supportée sous l'occupation équivalentaux B. I, C. et à <strong>la</strong> surtaxe progressive, il ne serait pas possibled'effectuer ces distributions en franchise <strong>de</strong> tout nouvel impôtau profit du Trésor français, c'est-à-dire en franchise <strong>de</strong> l'impôtsur les sociétés, <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe proportionnelle et <strong>de</strong> <strong>la</strong> eupertaxe.(3 e rappel.)22. — 11 juillet 1951. — M. Christiaens <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le secrétaired'Etat aux affaires économiques: 1° pour quelles raisons <strong>de</strong>s dédouanements<strong>de</strong> ba<strong>la</strong>ncelies d'oranges d'Espagne, en qualité « sanguines», ont été autorisés, le 11 mai, à Port-Vendres et à Sète, alorsque ces importations étaient interdites par application <strong>de</strong> l'avis auximportateurs du 21 avril, qui prescrivait que seules étaient autoriséesà l'importation les «ranges « Vernis », à importer par frontières terrestres:2° si <strong>de</strong>s sanctions ont été prises contre les responsables<strong>de</strong> ces importations frauduleuses, qui portent gravement préjudiceà l'ensemble <strong>de</strong>s importateurs français. (3 e rappiï..95. — 19 juillet 1951 — M. <strong>de</strong> Baudry d'Asson <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. leministre <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques pour quelles raisonsies avertissements <strong>de</strong>s impôts fonciers, patentes et autres «ontdélivrés, en Vendée, aux contribuables, sans enveloppe, ce quipermet à chacun d'en prendre connaissance et est contraire àl'article 1061 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts. {3 e rappel.)99. — 19 juillet 1951 — M. Penoy <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>sfinances et <strong>de</strong>s affaires économiques: 1° les conditions dans lesquellesles sociétés <strong>de</strong> musique popu<strong>la</strong>ire sont autorisées à contracter<strong>de</strong>s emprunts H précise qu'il serait souhaitable pour ledéveloppement <strong>de</strong> cet art que lesdites sociétés puissent, dans le3mêmes conditions que les sociétés sportives, bénéficier <strong>de</strong>s prêts<strong>de</strong>s caisses d'épargne; 2» quelles sont, éventuellement, tes intentions<strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong>s finances à ce sujet. ;3 e rappel.)216. — 26 juillet 1951. — M. <strong>de</strong> Léotard rappelle à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques les p<strong>la</strong>intes ptU3 ou moinsjustifiées <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés en général au sujet <strong>de</strong> l'inégalité <strong>de</strong> traitementspouvant exister entre le personnel du secteur privé et celui <strong>de</strong> certainesgran<strong>de</strong>s entreprises p<strong>la</strong>cées sous le contrôle <strong>de</strong> l'E<strong>la</strong>t. 11 lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° quel est le nombre <strong>de</strong> postes rémunérés à plus <strong>de</strong>1 million, 1.500.000 et 2 millions: a) à <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>s entreprises<strong>de</strong> presse; b) à <strong>la</strong> régie Renault; c) dans les assurances;d) dans les gran<strong>de</strong>s banques; 2° à titre comparatif, quel était lele nombre <strong>de</strong> ces mêmes postes en 1939 et 1951, sauf bien entendupour <strong>la</strong> S. N. E. P. qui n'existait pas avant <strong>la</strong> guerre. (3 e rappel.)217. — 26 juillet 1951. — M. <strong>de</strong> Léotard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong>s affaires économiques quels sont tes ministèreset les organismes administratifs et financiers qui accor<strong>de</strong>nt à leurpersonnel, soit: 1° un treizième mois <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire en décembre; 2® untreizième ou un quatorzième mois <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire en décembre ou enjuillet; 3° une allocation <strong>de</strong> vacances ou <strong>de</strong> fin d'année fixe «uvariable selon le nombre d'enfants à charge. (3 e rappel.)

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