nations à l'amen<strong>de</strong> elle a prononcées; 4° quelles ont élé les autorités,parmi celles prévues à l'article 10 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi, (jui ont effectivementmis <strong>la</strong> cour en mouvement. (Question du 5 janvier. 1952.)Réponse. — La cour <strong>de</strong> discipline budgétaire, instituée par <strong>la</strong>loi du 25 septembre 1948, a tenu <strong>de</strong>puis cette date <strong>de</strong> nombreusesTéunions d'information <strong>de</strong>stinées à fixer le détail <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédureJi suivre. Un certain temps a été d'autre part nécessaire pour <strong>la</strong>mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> l'institution nouvelle; le décret du 19 janvier(1949 en a nommé les membres et <strong>la</strong> loi du 8 août 1950, re<strong>la</strong>tive auxdépenses <strong>de</strong> fonctionnement pour les services civils pour l'exerciced.950, en même temps qu'elle a autorisé <strong>la</strong> cour à se taire assisterpar un greffier (art. 6), a ouvert les premiers crédits <strong>de</strong>stinés àcette juridiction. Du point <strong>de</strong> vue juridique et matériel, <strong>la</strong> cour <strong>de</strong>discipline est donc en état <strong>de</strong> fonctionner <strong>de</strong>puis le mois d'août 1950.Néanmoins, en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> lenteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure prévue par<strong>la</strong> ioi, aucun arrêté n'a encore été prononcé. La cour <strong>de</strong> disciplinea cependant été d'ores et déjà saisie <strong>de</strong> 13 affaires. Deux d'entreelles, en application <strong>de</strong> l'article 17 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi, ont fait l'objet d'unedécision <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement du parquet comportant non-lieu à poursuites.Une autre affaire a fait l'objet d'une décision <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement aprèsinstruction, en application <strong>de</strong> l'article 20. Parmi les autres affairesisoumiscs à <strong>la</strong> cour, 7 sont à l'instruction. Pour certaines d'entreelles, l'instruction est actuellement terminée ou en voie d'achèvement.Mais, aux termes <strong>de</strong> l'article 19 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi: « Lorsquel'inslruclion est terminée, le dossier est communiqué au ministredont c'épend ou dépendait le fonctionnaire ou l'agent mis en causeet au ministre <strong>de</strong>s finances, qui doivent donner leur avis dansle dé<strong>la</strong>i d'un mois. Le dossier est également communiqué, le caséchéant, à <strong>la</strong> commission administrative paritaire compétente quidoit donner son avis dans le même dé<strong>la</strong>i ». Or, le? affaires <strong>de</strong> celtenature, souvent très complexes, entraînent <strong>la</strong> constitution <strong>de</strong> dossiersqui comprennent parfois plusieurs centaines <strong>de</strong> documents; aussin'est-il pas toujours possible aux ministères intéressés <strong>de</strong> faireconnaître leur point <strong>de</strong> vue dans les dé<strong>la</strong>is prescrits. Les autoritésqui ont effectivement saisi <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> discipline budgétaire, conformémentà l'article 16 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi, sont lus suivantes: le prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l'Assemblée nationale, 5 affaires; le (ministère <strong>de</strong>s finances,2 affaires; <strong>la</strong> cour <strong>de</strong>s comptes, 3 affaires; <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> vérification<strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong>s entreprises nationalisées, 3 affaires.5177. — M. Deshors <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du budget dansquelles formes les agents <strong>de</strong>s contributions indirectes chargés <strong>de</strong><strong>la</strong> vérification du chiffre d'affaires <strong>de</strong>s commerçants doivent informerles re<strong>de</strong>vables du jour et <strong>de</strong> l'éeure <strong>de</strong> <strong>la</strong> vérification projetée; etquel dé<strong>la</strong>i ils doivent donner au contribuable en lui faisant connaîtreJa date <strong>de</strong> celte vérification. (Question du 9 janvier 1952.)Réponse. — Aucune disposition légale ou réglementaire ne prévoitl'obligation, pour tes agents chargés du contrôle <strong>de</strong>s taxes sur lechiffre d'affaires, d'informer les re<strong>de</strong>vables <strong>de</strong> <strong>la</strong> date à <strong>la</strong>quelle ilsenvisagent d'effectuer leur vérification.2218. — M. Jacquet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> S M. le ministre du budget si lesbénéficiaires <strong>de</strong> l'article 198 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 13 juillet 1925, instituantl'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> soins au profit <strong>de</strong>s réformés ayant cessé tout travail,peuvent prétendre au bénéfice du dégrèvement <strong>de</strong> l'impôt foncieret <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution mobilière lorsqu'ils remplissent, par ailleurs,-les autres conditions exigées par <strong>la</strong> loi, notamment celles <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 7 octobre 1946 (art. 179). {Question du 15 janvier 1952.)Réponse. — L'article 198 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 13 juillet 1925 subordonnantl'octroi <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> soins à <strong>la</strong> condition notamment que lesbénéficiaires cessent tout travail, il a été décidé que les intéressésseraient admis au bénéfice <strong>de</strong>s dégrèvements d'impôt foncier et <strong>de</strong>contribution mobilière prévus respectivement par les articles 1398et 1435 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts lorsque <strong>la</strong>dite in<strong>de</strong>mnité leurest effectivement servie et qu'ils remplissent par ailleurs les autresconditions exigées par <strong>la</strong> loi. Pour obtenir ces dégrèvements, lescontribuables dont il s'agit doivent sisnaler leur situation à l'inspecteur<strong>de</strong>s contributions directes du lieu <strong>de</strong> l'imposition en produisantles justifications <strong>de</strong> nature à établir qu'ils perçoivent l'in<strong>de</strong>mnitéen cause.2219. — M. Bernard Manceau expose à M. le ministre du budget<strong>la</strong> situation suivante: une voiture automobile a été prise par lesAllemands sans réquisition. Elle a fait l'objet d'un dossier <strong>de</strong>dommages <strong>de</strong> guerre. Son propriétaire décè<strong>de</strong> avant payement d'uneIn<strong>de</strong>mnité. Le receveur <strong>de</strong> l'enregistrement compétent estime que,du moment que <strong>la</strong> voiture n'existait plus à l'époque du décès, iln'y a pas là un bien sinistré à porter pour mémoire dans <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration<strong>de</strong> succession. Selon lui, il faut déc<strong>la</strong>rer une créance certainedans son principe mais incertaine dans sa quotité, donc à évaluerprovisoirement, sauf à compléter ultérieurement. Le re<strong>de</strong>vable jugeque l'on se trouve dans le cas du bien sinistré par faits <strong>de</strong> guerreà indiquer pour mémoire. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si le point <strong>de</strong> vue du receveur<strong>de</strong> l'enregistrement est fondé. (Question du 15 janvier 1952.)Réponse. — En vertu <strong>de</strong>s articles 658 et 764 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>sImpôts, les biens meubles corporels détruits par suite <strong>de</strong> faits <strong>de</strong>guerre ne sont pas soumis aux règles normales d'évaluation etdoivent pour le moment être portés seulement pour mémoire dans<strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> succession. Ces dispositions sont applicables enl'espèce2220. — M. Penoy expose à M. le ministre du budget que dansles différentes administrations relevant <strong>de</strong> son déparlement (directiongénérale <strong>de</strong>s impôts, direction générale <strong>de</strong>s douanes, services<strong>de</strong>s douanes, services du Trésor), il a été accordé à compter du1 er janvier 1949, par décret n° 50-482 du 2 mai 1950 (Journal officieldu 3 du même mois), <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnité forfaitaires, pour tenircompte <strong>de</strong>s sujétions spéciales et <strong>de</strong> l'exécution <strong>de</strong> travaux supplémentaires,au profit <strong>de</strong>s agents affectés dans les bureaux. Il<strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour quels motifs <strong>de</strong>s mesures analogues n'ont pas éléprises à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> même dale et dans les mêmes conditions, enfaveur <strong>de</strong>s agonis du contrôle économique <strong>de</strong> même gra<strong>de</strong>. IIs'étonne, qu'en toute hypothèse, une telle discrimination ait puêtre faite à l'intérieur d'un même département ministériel entre<strong>de</strong>s agents ayant souvent <strong>la</strong> même origine ou recrutés dans lesmêmes conditions (concours, diplômes) et soumis à <strong>de</strong>s statutsi<strong>de</strong>ntiques. (Question du 15 janvier 1952.)Réponse. — La diminution importante <strong>de</strong>s tAcbes dévolues à l'administraliondu contrôle économique <strong>de</strong>puis le i« janvier 1949n'avail pas permis <strong>de</strong> prévoir en faveur <strong>de</strong>s agents une in<strong>de</strong>mnité<strong>de</strong> sujétions spéciales et <strong>de</strong> travaux supplémentaires tant qu'iln'avait pas été procédé à une réorganisation complète <strong>de</strong> ce service.Ces mesures étant en cours <strong>de</strong> réalisation, un régime d'in<strong>de</strong>mnitésgénérales analogues à celui qui existe dans les autresadministrations financières sera incessamment mis en p<strong>la</strong>ce.2224. — M. Tail<strong>la</strong><strong>de</strong> expose à M. le ministre du budget que Jejournal La Vie Française a indiqué qu'une entreprise nationaliséeang<strong>la</strong>ise aurait dépassé <strong>de</strong> 41.000 livres les cré.iits qui lui étaientaccordés. L'information ajoute que le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> cette entreprisea élé aussitôt traduit <strong>de</strong>vant le tribunal du Lord chief justice, quilui a infligé six mois <strong>de</strong> prison sans sursis. It lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° sicette information est exacte; 2° dans <strong>la</strong> négative, s'il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>raau journal intéressé <strong>de</strong> publier une rectification; 3° quelles sonten France, les sanctions prévues pour <strong>de</strong>s fautes <strong>de</strong> même naturecommises dans <strong>de</strong>s entreprises nationalisées. (Question du 15 janvier11)52.)Réponse. — 1° 2® Les services du ministère <strong>de</strong>s finances et duministère <strong>de</strong>s affaires économiques ne paraissent pas qualifiés pourcontinuer ou infirmer l'information publiée par <strong>la</strong> Vie Franaise etre<strong>la</strong>tive aux sanctions infligées au prési<strong>de</strong>nt d'une entreprise nationaleang<strong>la</strong>ise; 3» si les dépenses <strong>de</strong>s entreprises nationalisées britanniquessont fixées <strong>de</strong> façon limitative, celles <strong>de</strong>s entreprisesnationalisées françaises font seulement l'objet <strong>de</strong> prévisions. Unetelle différence dans <strong>la</strong> portée do l'autorisation <strong>de</strong>s dépenses nepermet donc pas aux dirigeants <strong>de</strong> ces entreprises <strong>de</strong> commettre<strong>de</strong>s fautes <strong>de</strong> même nature. Il convient toutefois <strong>de</strong> noter que leslois du 8 avril 1916 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> nationalisation du Gaz et <strong>de</strong>l'Electricité et du 17 mai 1916 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> nationalisation <strong>de</strong>s Charbonnagesont respectivement prévu dans leurs articles 31 et 24 queles administrateurs <strong>de</strong> ces entreprises nationales étaient responsablesdans les mêmes conditions que les administrateurs <strong>de</strong>ssociétés anonymes. Par ailleurs, tout agent <strong>de</strong>s entreprises nationaliséespeut, en application <strong>de</strong> l'article 5 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 25 septembre1916, être justiciable <strong>de</strong> <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> discipline budgétaire.2263. — M. Jean-Paul David <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du budget,pour ies exercices 1930, 1931, 1932, 1933, 1931, 1935, 1936, 1937, 1938,1939, 1910, 1941, 1912, 1943, 1944, 1915, 1916, 1917, 1918, 1919 et 1950,le montant <strong>de</strong>s sommes inscrites au budget pour le payement <strong>de</strong> <strong>la</strong>retraite du combattant et io montant <strong>de</strong>s sommes effectivementpayées aux bénéficiaires. (Question du 17 janvier 1952.)Réponse. — Le montant <strong>de</strong>s sommes Inscrites au budget pourle payement <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite du combattant et le montant <strong>de</strong>s sommeseffectivement payées aux bénéficiaires sont indiqués, en millions <strong>de</strong>francs, dans le tableau suivant:EXERCICESCRÉDITSinscrits aubudget.PAIEMENTS660 205,8966,6 844,9811 815,81.235 1.182,2678 652,51935 500 500450 4501937 4.595.2 4.595,21.815 1.847,71.950 1.935,41910 1.876 1.841,92.156 2.179,72.252 2.161,32.319 2.251,52.388 2.218,32.472,4 2.436,92.172,4 2.638,92.589 2.805,42.659 2.8612.695,8 2.%^72.688,6 3.172,4EFFECTUÉS
V .M . , .• > — — — ,ASSEMBLEE—NATIONALE — 4° SEANCE DU 19 FEVBIER 1952 843Repohse. — 1» Les textes légis<strong>la</strong>tifs concernant les actes <strong>de</strong> l'état2328. — M. isorni <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h M. le ministre du budget si lineitemme, qui se marie avec un fonctionnaire au moment où celui-ci,ayant vingt-trois ans et six mois <strong>de</strong> service civil, ne ipeut être maintenuen activité que jusqu'à l'Age <strong>de</strong> soixante-cinq ans et a, enoutre, seize années d'activité dans l'armée, peut prétendre A <strong>la</strong>retraite en cas <strong>de</strong> décès <strong>de</strong> son mari. (Question du 24 janvier 1952.)Réponse. — Réponse négative en ce qui concerne <strong>la</strong> réversion <strong>de</strong><strong>la</strong> pension militaire proportionnelle éventuellement accordée autitre <strong>de</strong>s seize années d'activité dans l'armée. Réponse affirmativeien ce qui concerne <strong>la</strong> réversion <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension rémunérant les servicescivils, si les conditions d'antériorité Je mariage énoncées Al'article 55 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s pensions (décret n° 51-590 du 23 mai 1951)gont remplies.EDUCATIONNATIONALE1686. — M. <strong>de</strong> Léotard expose A M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationalequ'en date du 25 novembre 1951, le secrétaire général adjoint<strong>de</strong>s commissions paritaires, 14, rue d'Astorg. Paris (8 e ) (sectiondépartementale <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine du syndicat national <strong>de</strong>s instituteurspublics.) a adressé à un candidat au poste <strong>de</strong> délégué cantonal <strong>la</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> renseignements suivants: « pour permettre aux déléguéssyndicaux <strong>de</strong> se prononcer en toute lumière, je vous seraisobligé <strong>de</strong> nous faire connaître votre position quant aux lois nouvellesBarangé-Barrachin et André Marie et si, éventuellement, vousêtes décidé à participer A une action pour obtenir l'abrogation <strong>de</strong>ces lois ». 11 lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>la</strong> première condilion requise pour êtredélégué cantonal est <strong>de</strong> prononcer préa<strong>la</strong>blement, et contre l'actiondu ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale, en exercice, et contre les lois<strong>de</strong> <strong>la</strong> République. (Question du 6 décembre 1951.) ^Réponse. — Selon les dispositions <strong>de</strong> l'arlicle 52 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi dth30 octobre 1886, le conseil départemental procè<strong>de</strong> au renouvellement<strong>de</strong>s délégués cantonaux sans que l'administration intervienne, <strong>de</strong>quelque manière que ce soit dans les délibérations tenues par leconseil départemental à cette fin. Les services du ministère <strong>de</strong>l'éducation nationale n'ont donc pas à connaître, ni quant au fondni quant A son opportunité, <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> renseignements dontl'honorable député <strong>la</strong>it état.FRANCE D'OUTRE-MER2338. — M. Mé<strong>de</strong>cin expose à M. le ministre île <strong>la</strong> France d'outremerque les traitements <strong>de</strong>s fonctionnaires du cadre général <strong>de</strong>schemins <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> ,1a France d'outre-mer sont affectés d'un indice(tar assimi<strong>la</strong>tion ne figurant pas sur tes brevets <strong>de</strong> pension. Ils'ensuit chaque fois qu'intervient une modification <strong>de</strong>s sol<strong>de</strong>s qu'unnouveau décret doit être pris pour permettre le payement sur lesbases nouvelles. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'y aurait pas intérêt à adopterun indice réel permettant d'obtenir automatiquement, dans lesmoindres dé<strong>la</strong>is, l'application intégrale d'une mesure d'ordre général.[(Question du 21 janvier 1952.)Réponse. — Le personnel <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outremerayant été exclu du champ d'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 19 octobred.916, du. fait du caractère industriel et commercial <strong>de</strong>s servicesîerroviaires, n'a pu figurer dans les tableaux du c<strong>la</strong>ssement indiciaire<strong>de</strong>s gra<strong>de</strong>s et emplois <strong>de</strong> l'Etat annexés aux décrets n 0 48-1108du 10 juillet 1918 et n° 49-508 du li avril 1919. C'eît„<strong>la</strong> raison pour<strong>la</strong>quelle, les brevets <strong>de</strong> pension délivrés aux agents du cadre général<strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer ne portent pas d'indicationd'indice. Toutefois, A l'occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> question écrite poséepar l'honorable parlementaire, le département va saisir à nouveaule ministère <strong>de</strong>s finances auquel il avait déjà fait part en son temps«ies doléances syndicales sur le même objet.JUSTICE2165. — M. Henri-Louis Grimaud <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong>Justice s'il n'envisagerait pas <strong>de</strong> prendre une initiative pour celuiqui, ayant exercé successivement <strong>la</strong> profession d'avocat, puis celled'avoué, et qui enfin, en 1951, a repris sa première activité, prisse[bénéficier, lorsque les conditions d'âge seront remplies, d'une retraitenormale dans le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle figureraient les versements parlui effectués à <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s officiers ministériels, ou ,1e nombred'années pendant lesquelles les cotisations A cette caisse ont été(versées. (Question du 8 janvier 1952.)Réponse. — Les questions concernant l'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du17 janvier 1948, re<strong>la</strong>tive aux retraites allouées -aux personnesexerçant <strong>de</strong>s professions libérales, sont du ressort <strong>de</strong> M. le ministre • Sdu travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale, même pour les professions judiciaires.11 en est ainsi notamment pour <strong>la</strong> coordination éventuelle<strong>de</strong>s divers régimes <strong>de</strong> retraites dont bénéficient les auxiliaires <strong>de</strong>justices.2343. — M. Grenier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice:d° queis sont les textes <strong>de</strong> loi modifiant ïes actes <strong>de</strong> l'état civil oromuilgués<strong>de</strong>puis 1945; 2° si un homme non marié peut reconnaîtreun enfant sans le consentement <strong>de</strong> <strong>la</strong> mère, qui, elle l'a reconnuégalement A sa naissance; 3° isi, une telle reconnaissance avant euîieu sans le consentement <strong>de</strong> <strong>la</strong> mère, l'enfant peut porter le nom<strong>de</strong> cetle <strong>de</strong>rnière à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> celle-ci; 4° qu'elles sont les justificationsque doit fournir un homme pour reconnaître, l'enfantd'une femme non mariée. [Question du 24 janvier 1952.icivil, intervenus <strong>de</strong>puis ie 1 er janvier 1915, pour ia métropole, '.'Algérie,et les départements d'outre-mer, sont les suivants; ordonnancedu 3 mars 1945 re<strong>la</strong>tive aux actes <strong>de</strong> décès <strong>de</strong>s militaires décédés parsuite d'événements <strong>de</strong> guerre (Journal officiel du 4 mars 1915) ;ordonnance du 29 mars 1915 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> transcription <strong>de</strong> l'acte dadécè« en marge <strong>de</strong> l'acte <strong>de</strong> naissance du défunt (Journal officieldu 30 mars 19-15) ; ordonnance du 3 mai 1915 constatant <strong>la</strong> nullité dal'acte dit loi du 14 septembre 1911, qui a modifié l'aiinéa 3» <strong>de</strong>l'article 331 du co<strong>de</strong> civil (Journal officiel du 4 mai 1915; rectificatifau Journal officiel du 6 mai 1945) ; ordonnance du 9 mai 1915 sur lemariage <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong>s Etals-Unis (Journal officiel du10 juin 1915) : ordonnance du 23 juin 1955 portant extension auxAntilles et à <strong>la</strong> Réunion <strong>de</strong> l'ordonnance du 29 mars 1955 re<strong>la</strong>tive à<strong>la</strong> transcription <strong>de</strong> l'acte <strong>de</strong> décès en marge <strong>de</strong>, l'acte <strong>de</strong> mi-vam-adu dé'unt (Journal officiel <strong>de</strong>s 25-26 juin 1955) : ordonnance du30 octobre 1915 modifiant les dispositions du co<strong>de</strong> civil, re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong>présomption <strong>de</strong> décès et autorisant l'établissement <strong>de</strong> certains acte?<strong>de</strong> décès (Journal officiel du 31 octobre, 1955 ; rectificatif au Journalofficiel du 9 novembre 1915); ordonnance du 2 novembre 1955 re<strong>la</strong>tiveaux actes <strong>de</strong> décès <strong>de</strong>s militaires et civils « Morts pour <strong>la</strong>France » (Journal officiel du 5 novembre 1915; rectiUcatif an Journalofficiel du 7 novembre 1915) ; ordonnance du 2 novembre 1915 sur <strong>la</strong>protection maternelle et infantile, articles 5 et suivants (Journalofficiel du 5 novembre 1955); loi du 2 avril 1916 tendant à <strong>la</strong> fixation<strong>de</strong>s droits d'expédition <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> l'état civil et <strong>de</strong>- <strong>la</strong> légalisation<strong>de</strong>s pièces (Journal officiel du 3 avril 1916) ; loi du 30 avril"19SG tendantà réduire les dé<strong>la</strong>is <strong>de</strong> présomption <strong>de</strong> décès <strong>de</strong>s personnes disparuespendant <strong>la</strong> guerre (Journal officiel du !