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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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nations à l'amen<strong>de</strong> elle a prononcées; 4° quelles ont élé les autorités,parmi celles prévues à l'article 10 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi, (jui ont effectivementmis <strong>la</strong> cour en mouvement. (Question du 5 janvier. 1952.)Réponse. — La cour <strong>de</strong> discipline budgétaire, instituée par <strong>la</strong>loi du 25 septembre 1948, a tenu <strong>de</strong>puis cette date <strong>de</strong> nombreusesTéunions d'information <strong>de</strong>stinées à fixer le détail <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédureJi suivre. Un certain temps a été d'autre part nécessaire pour <strong>la</strong>mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> l'institution nouvelle; le décret du 19 janvier(1949 en a nommé les membres et <strong>la</strong> loi du 8 août 1950, re<strong>la</strong>tive auxdépenses <strong>de</strong> fonctionnement pour les services civils pour l'exerciced.950, en même temps qu'elle a autorisé <strong>la</strong> cour à se taire assisterpar un greffier (art. 6), a ouvert les premiers crédits <strong>de</strong>stinés àcette juridiction. Du point <strong>de</strong> vue juridique et matériel, <strong>la</strong> cour <strong>de</strong>discipline est donc en état <strong>de</strong> fonctionner <strong>de</strong>puis le mois d'août 1950.Néanmoins, en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> lenteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> procédure prévue par<strong>la</strong> ioi, aucun arrêté n'a encore été prononcé. La cour <strong>de</strong> disciplinea cependant été d'ores et déjà saisie <strong>de</strong> 13 affaires. Deux d'entreelles, en application <strong>de</strong> l'article 17 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi, ont fait l'objet d'unedécision <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement du parquet comportant non-lieu à poursuites.Une autre affaire a fait l'objet d'une décision <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement aprèsinstruction, en application <strong>de</strong> l'article 20. Parmi les autres affairesisoumiscs à <strong>la</strong> cour, 7 sont à l'instruction. Pour certaines d'entreelles, l'instruction est actuellement terminée ou en voie d'achèvement.Mais, aux termes <strong>de</strong> l'article 19 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi: « Lorsquel'inslruclion est terminée, le dossier est communiqué au ministredont c'épend ou dépendait le fonctionnaire ou l'agent mis en causeet au ministre <strong>de</strong>s finances, qui doivent donner leur avis dansle dé<strong>la</strong>i d'un mois. Le dossier est également communiqué, le caséchéant, à <strong>la</strong> commission administrative paritaire compétente quidoit donner son avis dans le même dé<strong>la</strong>i ». Or, le? affaires <strong>de</strong> celtenature, souvent très complexes, entraînent <strong>la</strong> constitution <strong>de</strong> dossiersqui comprennent parfois plusieurs centaines <strong>de</strong> documents; aussin'est-il pas toujours possible aux ministères intéressés <strong>de</strong> faireconnaître leur point <strong>de</strong> vue dans les dé<strong>la</strong>is prescrits. Les autoritésqui ont effectivement saisi <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> discipline budgétaire, conformémentà l'article 16 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi, sont lus suivantes: le prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> l'Assemblée nationale, 5 affaires; le (ministère <strong>de</strong>s finances,2 affaires; <strong>la</strong> cour <strong>de</strong>s comptes, 3 affaires; <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> vérification<strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong>s entreprises nationalisées, 3 affaires.5177. — M. Deshors <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du budget dansquelles formes les agents <strong>de</strong>s contributions indirectes chargés <strong>de</strong><strong>la</strong> vérification du chiffre d'affaires <strong>de</strong>s commerçants doivent informerles re<strong>de</strong>vables du jour et <strong>de</strong> l'éeure <strong>de</strong> <strong>la</strong> vérification projetée; etquel dé<strong>la</strong>i ils doivent donner au contribuable en lui faisant connaîtreJa date <strong>de</strong> celte vérification. (Question du 9 janvier 1952.)Réponse. — Aucune disposition légale ou réglementaire ne prévoitl'obligation, pour tes agents chargés du contrôle <strong>de</strong>s taxes sur lechiffre d'affaires, d'informer les re<strong>de</strong>vables <strong>de</strong> <strong>la</strong> date à <strong>la</strong>quelle ilsenvisagent d'effectuer leur vérification.2218. — M. Jacquet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> S M. le ministre du budget si lesbénéficiaires <strong>de</strong> l'article 198 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 13 juillet 1925, instituantl'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> soins au profit <strong>de</strong>s réformés ayant cessé tout travail,peuvent prétendre au bénéfice du dégrèvement <strong>de</strong> l'impôt foncieret <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution mobilière lorsqu'ils remplissent, par ailleurs,-les autres conditions exigées par <strong>la</strong> loi, notamment celles <strong>de</strong> <strong>la</strong> loidu 7 octobre 1946 (art. 179). {Question du 15 janvier 1952.)Réponse. — L'article 198 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 13 juillet 1925 subordonnantl'octroi <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> soins à <strong>la</strong> condition notamment que lesbénéficiaires cessent tout travail, il a été décidé que les intéressésseraient admis au bénéfice <strong>de</strong>s dégrèvements d'impôt foncier et <strong>de</strong>contribution mobilière prévus respectivement par les articles 1398et 1435 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts lorsque <strong>la</strong>dite in<strong>de</strong>mnité leurest effectivement servie et qu'ils remplissent par ailleurs les autresconditions exigées par <strong>la</strong> loi. Pour obtenir ces dégrèvements, lescontribuables dont il s'agit doivent sisnaler leur situation à l'inspecteur<strong>de</strong>s contributions directes du lieu <strong>de</strong> l'imposition en produisantles justifications <strong>de</strong> nature à établir qu'ils perçoivent l'in<strong>de</strong>mnitéen cause.2219. — M. Bernard Manceau expose à M. le ministre du budget<strong>la</strong> situation suivante: une voiture automobile a été prise par lesAllemands sans réquisition. Elle a fait l'objet d'un dossier <strong>de</strong>dommages <strong>de</strong> guerre. Son propriétaire décè<strong>de</strong> avant payement d'uneIn<strong>de</strong>mnité. Le receveur <strong>de</strong> l'enregistrement compétent estime que,du moment que <strong>la</strong> voiture n'existait plus à l'époque du décès, iln'y a pas là un bien sinistré à porter pour mémoire dans <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration<strong>de</strong> succession. Selon lui, il faut déc<strong>la</strong>rer une créance certainedans son principe mais incertaine dans sa quotité, donc à évaluerprovisoirement, sauf à compléter ultérieurement. Le re<strong>de</strong>vable jugeque l'on se trouve dans le cas du bien sinistré par faits <strong>de</strong> guerreà indiquer pour mémoire. 11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si le point <strong>de</strong> vue du receveur<strong>de</strong> l'enregistrement est fondé. (Question du 15 janvier 1952.)Réponse. — En vertu <strong>de</strong>s articles 658 et 764 du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>sImpôts, les biens meubles corporels détruits par suite <strong>de</strong> faits <strong>de</strong>guerre ne sont pas soumis aux règles normales d'évaluation etdoivent pour le moment être portés seulement pour mémoire dans<strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> succession. Ces dispositions sont applicables enl'espèce2220. — M. Penoy expose à M. le ministre du budget que dansles différentes administrations relevant <strong>de</strong> son déparlement (directiongénérale <strong>de</strong>s impôts, direction générale <strong>de</strong>s douanes, services<strong>de</strong>s douanes, services du Trésor), il a été accordé à compter du1 er janvier 1949, par décret n° 50-482 du 2 mai 1950 (Journal officieldu 3 du même mois), <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnité forfaitaires, pour tenircompte <strong>de</strong>s sujétions spéciales et <strong>de</strong> l'exécution <strong>de</strong> travaux supplémentaires,au profit <strong>de</strong>s agents affectés dans les bureaux. Il<strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour quels motifs <strong>de</strong>s mesures analogues n'ont pas éléprises à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> même dale et dans les mêmes conditions, enfaveur <strong>de</strong>s agonis du contrôle économique <strong>de</strong> même gra<strong>de</strong>. IIs'étonne, qu'en toute hypothèse, une telle discrimination ait puêtre faite à l'intérieur d'un même département ministériel entre<strong>de</strong>s agents ayant souvent <strong>la</strong> même origine ou recrutés dans lesmêmes conditions (concours, diplômes) et soumis à <strong>de</strong>s statutsi<strong>de</strong>ntiques. (Question du 15 janvier 1952.)Réponse. — La diminution importante <strong>de</strong>s tAcbes dévolues à l'administraliondu contrôle économique <strong>de</strong>puis le i« janvier 1949n'avail pas permis <strong>de</strong> prévoir en faveur <strong>de</strong>s agents une in<strong>de</strong>mnité<strong>de</strong> sujétions spéciales et <strong>de</strong> travaux supplémentaires tant qu'iln'avait pas été procédé à une réorganisation complète <strong>de</strong> ce service.Ces mesures étant en cours <strong>de</strong> réalisation, un régime d'in<strong>de</strong>mnitésgénérales analogues à celui qui existe dans les autresadministrations financières sera incessamment mis en p<strong>la</strong>ce.2224. — M. Tail<strong>la</strong><strong>de</strong> expose à M. le ministre du budget que Jejournal La Vie Française a indiqué qu'une entreprise nationaliséeang<strong>la</strong>ise aurait dépassé <strong>de</strong> 41.000 livres les cré.iits qui lui étaientaccordés. L'information ajoute que le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> cette entreprisea élé aussitôt traduit <strong>de</strong>vant le tribunal du Lord chief justice, quilui a infligé six mois <strong>de</strong> prison sans sursis. It lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° sicette information est exacte; 2° dans <strong>la</strong> négative, s'il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>raau journal intéressé <strong>de</strong> publier une rectification; 3° quelles sonten France, les sanctions prévues pour <strong>de</strong>s fautes <strong>de</strong> même naturecommises dans <strong>de</strong>s entreprises nationalisées. (Question du 15 janvier11)52.)Réponse. — 1° 2® Les services du ministère <strong>de</strong>s finances et duministère <strong>de</strong>s affaires économiques ne paraissent pas qualifiés pourcontinuer ou infirmer l'information publiée par <strong>la</strong> Vie Franaise etre<strong>la</strong>tive aux sanctions infligées au prési<strong>de</strong>nt d'une entreprise nationaleang<strong>la</strong>ise; 3» si les dépenses <strong>de</strong>s entreprises nationalisées britanniquessont fixées <strong>de</strong> façon limitative, celles <strong>de</strong>s entreprisesnationalisées françaises font seulement l'objet <strong>de</strong> prévisions. Unetelle différence dans <strong>la</strong> portée do l'autorisation <strong>de</strong>s dépenses nepermet donc pas aux dirigeants <strong>de</strong> ces entreprises <strong>de</strong> commettre<strong>de</strong>s fautes <strong>de</strong> même nature. Il convient toutefois <strong>de</strong> noter que leslois du 8 avril 1916 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> nationalisation du Gaz et <strong>de</strong>l'Electricité et du 17 mai 1916 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> nationalisation <strong>de</strong>s Charbonnagesont respectivement prévu dans leurs articles 31 et 24 queles administrateurs <strong>de</strong> ces entreprises nationales étaient responsablesdans les mêmes conditions que les administrateurs <strong>de</strong>ssociétés anonymes. Par ailleurs, tout agent <strong>de</strong>s entreprises nationaliséespeut, en application <strong>de</strong> l'article 5 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 25 septembre1916, être justiciable <strong>de</strong> <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> discipline budgétaire.2263. — M. Jean-Paul David <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du budget,pour ies exercices 1930, 1931, 1932, 1933, 1931, 1935, 1936, 1937, 1938,1939, 1910, 1941, 1912, 1943, 1944, 1915, 1916, 1917, 1918, 1919 et 1950,le montant <strong>de</strong>s sommes inscrites au budget pour le payement <strong>de</strong> <strong>la</strong>retraite du combattant et io montant <strong>de</strong>s sommes effectivementpayées aux bénéficiaires. (Question du 17 janvier 1952.)Réponse. — Le montant <strong>de</strong>s sommes Inscrites au budget pourle payement <strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite du combattant et le montant <strong>de</strong>s sommeseffectivement payées aux bénéficiaires sont indiqués, en millions <strong>de</strong>francs, dans le tableau suivant:EXERCICESCRÉDITSinscrits aubudget.PAIEMENTS660 205,8966,6 844,9811 815,81.235 1.182,2678 652,51935 500 500450 4501937 4.595.2 4.595,21.815 1.847,71.950 1.935,41910 1.876 1.841,92.156 2.179,72.252 2.161,32.319 2.251,52.388 2.218,32.472,4 2.436,92.172,4 2.638,92.589 2.805,42.659 2.8612.695,8 2.%^72.688,6 3.172,4EFFECTUÉS

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