<strong>de</strong> l'exploitation, <strong>de</strong>s stériles <strong>de</strong> carrière, en sorte que <strong>la</strong> surfacecultivée ou cultivable va en s'amenuisant <strong>de</strong> récolte en récolte;3» un champ recouvert <strong>de</strong> stériles provenant d'un dépôt à perpétuelle<strong>de</strong>meura <strong>de</strong> stériles <strong>de</strong> carrières et, comme tel, impropre à <strong>la</strong>culture, étant précisé qu'en l'état actuel du niveau du remb<strong>la</strong>i, cecharnu n'est plus utilisable en aucune yartie <strong>de</strong> sa surface, pourdépôt'<strong>de</strong> stériles. 11 n'y pousse que <strong>de</strong>s ajoncs et <strong>de</strong>s ronces. (Questiondu 23 novembre 1951.)Réponse. — La question posée par l'honorable député sembleviser une difficulté née <strong>de</strong> l'examen d'un cas • d'espèce. La solution<strong>de</strong> celte difficulté ne pourrait être fournie que si, par l'indicationdu lieu <strong>de</strong> l'imposition et du nom du contribuable intéressé,l'admnistration était mise à même <strong>de</strong> faire procé<strong>de</strong>r à une étu<strong>de</strong>particulière <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation signalée.1547. — M. Paquet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du budget si <strong>la</strong> décisiondu 20 avril 1951 qui <strong>de</strong>vait mettre fin, à partir du 1 er janvier1952, aux exonérations <strong>de</strong> taxes précé<strong>de</strong>mment accordées aux personneslouant en meublé une parfe <strong>de</strong> leur habitation, est rapportéeen faveur <strong>de</strong>s personnes louant à <strong>de</strong>s étudiants. (Question du29 novembre 1951.)Réponse — Afin <strong>de</strong> faciliter le logement <strong>de</strong>s étudiants, il a étédécidé <strong>de</strong> ne pas faire jusqu'à nouvel ordre application <strong>de</strong> <strong>la</strong> décisiondu 20 avril 1951 susvisée dans les localités où est perçue <strong>la</strong> taxe<strong>de</strong> compensation sur les locaux insuffisamment occupés, en ce quiconcerne les personnes louant en meublé à <strong>de</strong>s étudiants une partie<strong>de</strong> leur habitation personnelle, sous réserve, d'une part, que le localloué constitue pour l'étudiant sa rési<strong>de</strong>n'-e principale et, d'autre part,que le prix <strong>de</strong> location <strong>de</strong>meure fixé dans <strong>de</strong>s limites raisonnables.Les personnes dont il s'agit continuent donc à bénéficier <strong>de</strong>s exonérationsfiscales précé<strong>de</strong>mment prévues en leur faveur.1643. — M. Soustelle expose à M. le ministre du budget le cas d'ungendarme qui, avant <strong>de</strong> s'engager dans cette arme, avait été, pendantsix ans, ouvrier mineur et inscrit, <strong>de</strong> ce fait, à <strong>la</strong> caisse autonome<strong>de</strong> retraites <strong>de</strong>s ouvriers mineurs; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>la</strong> pério<strong>de</strong>passée dans les mines peut enlrer en compte pour le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong>retraite <strong>de</strong> l'intéressé. (Question du 4 décembre 1951.)Réponse. — Réponse négative. Les services susceptibles d'être prisen compte dans une pension militaire sont limitativement énuméréspar les articles 13 et 11 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s pensions civiles et militaires<strong>de</strong> retraites annexé au décet du 23 mai 1951 et ne concernent queceux accomplis dans <strong>la</strong> fonction publique.1669. — M. Cagne expose à M. <strong>la</strong> ministre du budget que ledécret n 3 49-1410 du 5 octobre 1919 a unifié ies régimes <strong>de</strong> retraites<strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s collectivités locales. C'est ainsi que le personnel<strong>de</strong> l'hôpital psychiatrique départemental du Yinatier, à Bron (Rhône)a été afflué au nouveau régime institué par ce décret du 5 octobre19
à supporter <strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> transport assez importants. Or, toute extension<strong>de</strong> cette allocation aboutirait à remettre en cause les décisionsprises à l'époque par le Gouvernement et ne saurait dès lors êtreenvisagée éventuellement qu'à l'occasion d'une nouvelle revisiongénérale <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires.1908. — M. Bergasse expose à M. le ministre du budget le cas d'unesociété à responsabilité limitée qui a fourni, le 30 novembre 1951,«u titre <strong>de</strong> l'article 8 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 24 mai 1951, une déc<strong>la</strong>ration rectificative<strong>de</strong> bénéfices. Celte société comprend <strong>de</strong>ux membres, tousles <strong>de</strong>ux gérants. L'un possè<strong>de</strong> 160 paris et l'autre 140. A <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>rationci-<strong>de</strong>ssus visée était annexée une lettre dans <strong>la</strong>quelle il est<strong>de</strong>mandé que le montant <strong>de</strong>s majorations <strong>de</strong> chiffre d'affaires soitaffecté comme appointements (