JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République
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2765. — 19 lévrier 1952. — M. Francis Leenhardt <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M", leministre <strong>de</strong> l'intérieur: 1» si les services effectués en qualité d'agentauxiliaire <strong>de</strong> police municipale, après avoir été validés, peuvent êtreconsidérés comme ancienneté effective dans <strong>la</strong> fonction, à l'occasion<strong>de</strong> l'établissement d'un tableau d'avancement « à l'ancienneté »pour le gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> sous-brigadier; 2° si un fonctionnaire <strong>de</strong> policed'Etat ou <strong>de</strong> sûreté nationale après avoir bénéficié d'un report <strong>de</strong>nomination en application <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'ordonnance du15 juin 1945, peut prétendre à ce que l'ancienneté fictive ainsiobtenue soit considérée comme une ancienneté effective do policeen matière d'avancement, par exemple; 3° dans l'affirmative, quellessont les instructions ou circu<strong>la</strong>ires ministérielles qui ont étéadressées aux différents C. A. T. I. pour que les droits <strong>de</strong>s fonctionnairesintéressés puissent être appliqués.2706. — 19 février 1952. — M. <strong>de</strong> Léotard expose a M. le ministret!e l'intérieur que <strong>de</strong>puis quelques semaines <strong>de</strong>s officines <strong>de</strong> chantage,ou présumées telles, camouflées sous le vocable trompeur <strong>de</strong>«< Comités <strong>de</strong>. <strong>la</strong> l'aix », ne cessent <strong>de</strong> mener une action subversiveet multiplient d'intolérables pressions à rencontre <strong>de</strong>s représentants<strong>de</strong> ia nation. U <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° s'il est admissible qu'au sein <strong>de</strong>sministères, <strong>de</strong>s mairies, <strong>de</strong>s administrations, <strong>de</strong> semb<strong>la</strong>bles cinouièmescolonnes puissent avoir une activité quelconque; 2° sileurs responsables et affiliés sont connus <strong>de</strong>s services chargés <strong>de</strong><strong>la</strong> sécurité du territoire ; 3° si les agents <strong>de</strong> ces officines visiblementchargés <strong>de</strong> porter atteinte au moral <strong>de</strong> <strong>la</strong> nation, ne sont pas l'objetd'une surveil<strong>la</strong>nce spéciale; 4» si le Gouvernement ne dispose pas<strong>de</strong> textes lui permettant d'agir efficacement, auquel cas, il seraitinconcevable qu'un projet <strong>de</strong> loi ne soit pas rapi<strong>de</strong>ment présentéà l'agrément <strong>de</strong> l'Assemblée nationale.2767, — 19 février 1952. — M. Malbrant expose 6 M. le ministre <strong>de</strong>l'intérieur que, d'après une information parue le 15 janvier 1953dans un quotidien du soir, sur 1350 commissaires <strong>de</strong> police <strong>de</strong> sûreténationale, 546 seraient titu<strong>la</strong>ires d'une licence ou d'un diplômed'enseignement supérieur, soit 40,6 p. 100, alors que celte proportionne serait que <strong>de</strong> 27,3 p. 100 à <strong>la</strong> préfecture <strong>de</strong> police. U lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>:u) 'combien, parmi les 556 commissaires <strong>de</strong> police <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté titu<strong>la</strong>ires<strong>de</strong> diplômes supérieurs, ont été intégrés sur titres <strong>de</strong> 19i0 à1946; b) pour quelles raisons les fonctionnaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté nationaleactuellement titu<strong>la</strong>ires d'une licence, dont certains comptentsix ans <strong>de</strong> présence dans <strong>la</strong> fonction, ne sont plus incorporés dansle cadre <strong>de</strong>s commissaires; c) pourquoi les bacheliers en droit, titu<strong>la</strong>ires<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux certificats <strong>de</strong> licence, ne sont pas nommés, au moins,officiers <strong>de</strong> police judiciaire et officiers <strong>de</strong> police, <strong>de</strong> nombreux fonctionnairesayant pu prétendre, avec seulement huit inscriptions, àl'admission à l'école supérieure <strong>de</strong> police et être nommés commissaires<strong>de</strong> police pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 1940-1946; d) s'agissant <strong>de</strong> fonctionnairesbacheliers en droit, comment il se fait que ces agentsne bénéficient d'aucun avantage <strong>de</strong> carrière à <strong>la</strong> sûreté nationale,comme c'est 1e cas dans d'autres administrations, celle <strong>de</strong>s financespar exemple.2768. — 19 fevrier 1952. — M. Meck <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>l'intérieur: 1» s'il est exact, comme l'écrivait dans un quotidien dusoir (« Paris-Presse »), daté du 15 janvier 1952, le secrétaire généraldu syndicat <strong>de</strong>s commissaires <strong>de</strong> police <strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté nationale, qu'ily ait, en sûreté nationale, sur 1350 commissaires, 546 <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnierstitu<strong>la</strong>ires d'une licence ou d'un diplôme d'enseignement supérieur,soit 40,6 p. 100 et qu'en préfecture <strong>de</strong> police il n'y en ait que43, soit 27,3 p. 100; 2° combien, sur ces 546 commissaires <strong>de</strong> sûrelénationale ont été intégrés sur titres <strong>de</strong> 1910 à 1946; 3° pourquoi, dansces conditions, les statuts é<strong>la</strong>nt toujours les mêmes, les fonctionnaires<strong>de</strong> <strong>la</strong> sûreté nationale actuellement titu<strong>la</strong>ires d'une licence noseraient pas incorporés dans le cadre <strong>de</strong>s commaissaires, surtout que<strong>la</strong> plupart <strong>de</strong> ces fonctionnaires comptent, au -moins, six ans <strong>de</strong>présence dans <strong>la</strong> fonction ; 4° pourquoi les bacheliers en droit, titu<strong>la</strong>ires<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux certificats <strong>de</strong> licence, ne seraient pas, au moins,officiers <strong>de</strong> police judiciaire et officiers <strong>de</strong> police (<strong>de</strong> nombreuxfonctionnaires ayant pu prétendre, avec seulement huit inscriptionset non <strong>de</strong>ux certificats à l'administration, à l'école supérieure <strong>de</strong>police et sortir commissaires <strong>de</strong> police pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1940à I9ii). De <strong>la</strong> statistique ci-<strong>de</strong>ssus il ressortirait que les bacheliersen droit figureraient en bon rang parmi les fonctionnaires <strong>de</strong> <strong>la</strong>sûrelé nationale. Or, dans d'autres catégories <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique,les finances, par exemple, ces <strong>de</strong>rniers jouissent <strong>de</strong> privilègesspéciaux, leur donnant <strong>de</strong>s avantages.l'année 1950. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1» si ces chiffres comprennent lesa<strong>la</strong>ire du conducteur: 2® si, é