chroniquesdu contrô<strong>le</strong>et de la répressionBigBig BrotherQuand la Croix Rouge mène au tribunalpour refus de prélèvement ADNDans différents pays du monde,la Croix Rouge participe au tri, àl’enfermement et à l’expulsiondes personnes décrétées indésirab<strong>le</strong>spar <strong>le</strong>s Etats. Que ce soit enre<strong>le</strong>vant <strong>le</strong>s empreintes desRroms pour <strong>le</strong>s fichiers en Italie,en gérant des centres de rétentiondans différents pays dumonde, en participant à descharters qui déportent des dizainesde sans-papiers, <strong>le</strong>sexemp<strong>le</strong>s de cette collaborationaux politiques de contrô<strong>le</strong> despersonnes sont nombreux.Cette collaboration, la CroixRouge n’aime pas qu’el<strong>le</strong> soit dévoiléeau grand jour, et, dès queson image est quelque peu bousculée,el<strong>le</strong> porte plainte contrecel<strong>le</strong>s et ceux qui osent égratignerson vernis humanitaire.Du journal militant CQFD à l’association«Survivre au Sida», dela journaliste qui a écrit «Bienvenueen France», un livre où estévoqué <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> de la Croix Rougedans la zone d’attente de Roissy,à un usager mécontent distribuantun tract contre un centrede santé géré par la Croix Rouge,beaucoup de gens ont été la cib<strong>le</strong>des velléités justiciaires de l’organismehumanitaire.En juin dernier, plusieurs personnesqui, pendant la semainede quête nationa<strong>le</strong>, diffusaienttracts et affiches informant <strong>le</strong>spassants et passantes des activitésmoins connues de la CroixRouge ont ainsi été pourchasséeset filmées par des membres del’antenne de la rue Albert Thomasdans <strong>le</strong> X e arrondissementde Paris.Après une véritab<strong>le</strong> traque aucours de laquel<strong>le</strong> une voiture dela Croix Rouge aidera la police àpister <strong>le</strong>s quelques grains desab<strong>le</strong> qui s’étaient invités dans sacampagne de dons, 4 personnessont interpellées. El<strong>le</strong>s passent24h en garde à vue et héritentd’un rappel à la loi sur plainte dela Croix Rouge et de la mairie socialistedu X e arrondissement etd’une convocation au tribunalpour refus de prélèvement ADNet de signalétique. Au-delà de cesquelques péripéties et de la nécessitéde s’opposer au fichageADN, et autres, en refusant de s’ysoumettre, il s’agit bel et bien decontinuer à lutter contre la machineà trier, enfermer et expulser<strong>le</strong>s êtres humains et dedénoncer cel<strong>le</strong>s et ceux qui y participenten lui servant de cautionhumanitaire. Un repas de solidaritéa été organisé <strong>le</strong> 11 janvier àParis pour contribuer aux fraisengagés pour ce procès.Fichage généralisé en IndeL’Etat indien est en train de mettre en place un registre national dela population (NPR). A terme chaque indien aura un <strong>numéro</strong> d’identificationunique à douze chiffres.Ce <strong>numéro</strong> donnera accès aux empreintes digita<strong>le</strong>s ainsi qu’à unscanner de l’iris de la personne identifiée. Pour <strong>le</strong> gouvernement, ceprogramme plus qu’ambitieux doit ainsi permettre aux plus pauvresun meil<strong>le</strong>ur accès aux aides socia<strong>le</strong>s et au système bancaire. En effet,comme au Brésil aux Philippines et au Mexique, <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s nécessiteusesauront obligatoirement un compte bancaire <strong>le</strong>ur permettant derecevoir <strong>le</strong>ur petite allocation mensuel<strong>le</strong>, supprimant ainsi <strong>le</strong> systèmepublic de distribution des denrées de base à des prix subventionnés.L’Etat indien, affirme comme tout autre Etat que <strong>le</strong>s données serontconfidentiel<strong>le</strong>s… même si <strong>le</strong>s services de renseignements et n’importequel autre ministère y auront accès.Le processus d’inscription à cet énorme fichier biométrique a commence<strong>le</strong> 29 septembre 2010 et l’Autorité indienne chargée de l’identificationunique (UIDAI) espère inscrire 100 millions d’indiens d’ici mars2011 et 600 millions d’ici 4 ans, soit environ la moitié de la populationindienne. Le tout devrait être bouclé en 10 ans; quant à la fiabilité,el<strong>le</strong> est loin d’être garantie si l’on se réfère au nombre incroyab<strong>le</strong> d’erreursdans <strong>le</strong> recensement de la population qui a eu lieu début 2010.L’UIDAI assure que l’inscription à ce fichier biométrique n’est pasobligatoire alors que toute aide alimentaire en dépendra et quechaque citoyen devra fournir son <strong>numéro</strong> pour obtenir un emploi!Ce fichier sera un outil de surveillance et de contrô<strong>le</strong> des indienspar l’Etat, c’est, à n’en pas douter, sa fonction essentiel<strong>le</strong>.Nouveau fichier social « SIAO »Nous avions déjà évoqué cenouveau fichier social danscette rubrique en novembre2010.Les Services Intégrés de l’Accueil etde l’Orientation (SIAO) sont actuel<strong>le</strong>mentmis en place danstous <strong>le</strong>s départements français.L’objectif est de regrouper dansune «plate-forme unique»toutes <strong>le</strong>s demandes d’hébergementen établissement d’accueild’urgence ou d’insertion. Ils’agit de répartir au mieux <strong>le</strong>spersonnes sans logement enfonction des places disponib<strong>le</strong>s.A noter qu’il n’est pas prévud’augmenter <strong>le</strong> nombre de cesplaces disponib<strong>le</strong>s bien insuffisantes,situation dénoncée pardes travail<strong>le</strong>urs sociaux du 115,du Samu social, des Comitéscommunaux d’action socia<strong>le</strong>, …Mais si <strong>le</strong> secrétaire d’Etat aulogement a monté ce projet enlien avec <strong>le</strong>s Préfets, c’est toutsimp<strong>le</strong>ment parce que l’Etattient à connaître précisément<strong>le</strong>s personnes qu’il aide. Eneffet, si l’aide socia<strong>le</strong> est engrande partie gérée par <strong>le</strong>sConseils généraux des départements,en revanche lorsqu’ils’agit de sans domici<strong>le</strong> fixe,c’est l’Etat qui prend <strong>le</strong> relais.C’est donc, tout naturel<strong>le</strong>mentque <strong>le</strong> ministère a créé pour cenouveau service un «outil informatiquesimplifié» géré par <strong>le</strong>spréfets et la Direction Généra<strong>le</strong>de la Cohésion Socia<strong>le</strong>.Dans <strong>le</strong>s items à cocher par <strong>le</strong>stravail<strong>le</strong>urs sociaux, il y a celuide la nationalité où 3 choix sontpossib<strong>le</strong>s: Français/ Union européenne/Hors U. E. Dans cedernier cas, <strong>le</strong> pays d’originedoit être donné. Ensuite, <strong>le</strong> migrantHors U. E. doit donner ladurée de validité et la nature deson titre de séjour. Comme <strong>le</strong>rappel<strong>le</strong> la Fédération Nationa<strong>le</strong>des associations d’accueil et deréinsertion socia<strong>le</strong> (FNARS), aucunecondition quant à la régularitédu séjour des personnesn’est exigée par <strong>le</strong>s textes. Lesétrangers sans domici<strong>le</strong>, quel<strong>le</strong>que soit <strong>le</strong>ur situation administrativedoivent ainsi être accueillis.L’exclusion desétrangers en situation irrégulièred’un accueil et d’uneorientation via <strong>le</strong>s SIAO estcontraire au code de l’action socia<strong>le</strong>et des famil<strong>le</strong>s. Jusqu’àquand? De toute façon, un sanspapier s’adressant à cette plateformesera vite repéré dans unfichier contrôlé par <strong>le</strong>s petitssoldats de la guerre aux sanspapiers que sont <strong>le</strong>s Préfets.Dans la circulaire de créationdu SIAO, il était précisé que «<strong>le</strong>sporteurs de SIAO qui disposentde <strong>le</strong>urs propres outils, peuventcontinuer à <strong>le</strong>s utiliser», mêmesi «<strong>le</strong>s outils de ces porteurs devrontprésenter des fonctionnalitéssimilaires…». C’est ainsique la FNARS a créé son proprefichier dépourvu des champs litigieux.El<strong>le</strong> a déposé une demanded’autorisation auprès dela Commission Nationa<strong>le</strong> del’Informatique et des Libertésqui a émis un avis favorab<strong>le</strong>.Quant au fichier de l’Etat, il n’apas à demander une quelconqueautorisation, il doit seu<strong>le</strong>mentêtre déclaré et la CNILpeut émettre des réservesqu’el<strong>le</strong> ne fait pas en général. LaCNIL serait débordée par <strong>le</strong>nombre de déclarations de fichiersde l’Etat, à moins qu’el<strong>le</strong>n’ait intégré son rô<strong>le</strong> négligeab<strong>le</strong>pour l’Etat. Par expérience,nous pouvons nous apercevoirque lorsque la CNIL ose apporterdes critiques vis-à-vis d’unfichier de l’Etat c’est à caused’interventions tapageuses destructures militantes.Il y a donc un conflit car certainesassociations de terrainrefusent <strong>le</strong> logiciel de l’Etat imposépar <strong>le</strong>s Préfets. C’est ce quise passe en Haute Garonne(Toulouse). Quant au départementdu Nord (Lil<strong>le</strong>), la Préfecturea demandé auxassociations de décliner <strong>le</strong>sidentités, <strong>le</strong>s origines et <strong>le</strong>sdates d’entrée sur <strong>le</strong> territoiredes famil<strong>le</strong>s Roms demandantun hébergement d’urgence <strong>le</strong>snuits de grand froid… Ce logicielSIAO de l’Etat a pour conséquencede faire fuir <strong>le</strong>sétrangers sans papiers… ce quisemb<strong>le</strong> être aussi <strong>le</strong> but!16courant alternatif - n°<strong>207</strong> - février 2011
BrotherVers la marchandisation des embryonsUne recherche publiée <strong>le</strong> 18 novembre2010 doit attirer toutenotre attention. Des chercheurscatalans ont réussi à implanterdes codes-barres à l’intérieurdes cellu<strong>le</strong>s d’embryons de souriset s’attaquent maintenant àfaire la même chose sur des embryonshumains. Ils en ont d’ail<strong>le</strong>ursreçu l’autorisation (cartout ce qui touche aux embryonsest extrêmement rég<strong>le</strong>menté)du ministère de la santéde la Catalogne. Il s’agit d’unerecherche commune de biologisteset d’é<strong>le</strong>ctroniciens spécialisésdans la micro- é<strong>le</strong>ctronique.Ils ont donc réussi à implanterdans chaque cellu<strong>le</strong>d’un embryon un dispositif siliciumpouvant faire office de«code-barres» selon <strong>le</strong>s termesemployés par ces chercheurs. Cecode est lisib<strong>le</strong> sous microscopeet disparaît avec une forte probabilitéune fois l’embryon implanté.C’est pour tous <strong>le</strong>sscientistes un exploit!Cette recherche a paraît-il pourbut d’obtenir un meil<strong>le</strong>ur taux deDepuis juil<strong>le</strong>t 2010,<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>veurs sontdans l’obligation d’identifier<strong>le</strong>urs brebis et <strong>le</strong>urs chèvresé<strong>le</strong>ctroniquement, la bouc<strong>le</strong> mise àl’oreil<strong>le</strong> contient maintenant une puce RFID.On avait déjà abordé ce sujet (voir CA n°177)et divers col<strong>le</strong>ctifs de refus de ce puçage duvivant s’étaient constitués en 2007 où desé<strong>le</strong>veurs avait lancé un appel.Cette nouvel<strong>le</strong> obligation qui frappe <strong>le</strong>monde de l’é<strong>le</strong>vage a poussé quelques personnesà se questionner au sujet de sa pertinence,de sa raison d’être et bien sûr de lamanière d’y échapper.Pour essayer d’échapper à cette obligation,des é<strong>le</strong>veurs du Cantal ont demandé unedérogation qui <strong>le</strong>ur permette de continuer àidentifier <strong>le</strong>urs animaux avec des bouc<strong>le</strong>snon pucées. Le col<strong>le</strong>ctif de paysans et denon paysans «faut pas pucer» qui s’estconstitué dans <strong>le</strong> Tarn pour dénoncer cettenouvel<strong>le</strong> obligation n’est pas du tout d’accordavec cette demande. Il <strong>le</strong> fait savoirdans un communiqué dont nous publionsci-dessous de larges extraits:(…) Malgré notre ferme opposition au puçage,nous ne nous reconnaissons pas danscette initiative et nous souhaitons nous enexpliquer. Si dans la situation actuel<strong>le</strong> unedérogation peut apparaître comme un moindremal, el<strong>le</strong> implique pourtant de lourdesconséquences à l’avenir. El<strong>le</strong> suppose en effetl’établissement de critères permettantsuccès des fécondations in vitro.Ne soyons pas dupes, mettre un«code-barres» sur un embryoninduit une autre approche quel’aide aux coup<strong>le</strong>s inferti<strong>le</strong>s.C’est effectivement ce qui devraitpermettre à terme la marchandisationdes embryons. Eneffet, ce «code-barres», sorted’identifiant génétique sur certainsaspects, appliqué à desembryons congelés va permettretout simp<strong>le</strong>ment à ces embryonsde devenir une matière premièrepouvant se vendre suivant l’offreet la demande dans certainescliniques pour des demandeursfortunés. Cette découvertescientifique va nécessairemental<strong>le</strong>r dans <strong>le</strong> sens d’une fécondationin vitro (FIV) «choisie»destinée à éviter <strong>le</strong> hasard inhérentà la reproduction de l’humain.L’eugénisme ferait doncun grand pas en avant dans laFIV grâce à cette découverte.Comme <strong>le</strong> dit l’universitaireHervé Le Crosnier: «Nous entronsdans une période où <strong>le</strong>splus riches sur la planète vontavoir recours aux cliniques pourchoisir <strong>le</strong>s caractéristiques de<strong>le</strong>ur descendance. On commenceà par<strong>le</strong>r de «bébé-design».C’est ainsi que dèsaujourd’hui des cliniques auxEtats-Unis proposent <strong>le</strong> choix dusexe dans <strong>le</strong>s FIV! Avec <strong>le</strong>s récentesdécouvertes sur <strong>le</strong>s liensentre certaines zones de l’ADNet <strong>le</strong>s traits physiques (cou<strong>le</strong>ursdes yeux, des cheveux, tail<strong>le</strong>,etc.), on devine ce que vont proposercertaines cliniques! Alors,on s’achemine vers une banquede données indiquant <strong>le</strong>s traitsrepérés derrière cet identifiantsous forme de «code barres».La résistance au puçage é<strong>le</strong>ctronique,des brebis et des chèvres en débatd’identifier <strong>le</strong>s troupeaux qui en seront bénéficiaires.Dans <strong>le</strong> souci, sans doute, de restermaîtres de <strong>le</strong>urs activités, <strong>le</strong>s initiateursde la campagne pro-dérogation définissenteux-mêmes <strong>le</strong>s conditions permettant d’êtredispensés de l’obligation de puçage: pratiquede méthodes traditionnel<strong>le</strong>s d’é<strong>le</strong>vage, bonneautonomie du renouvel<strong>le</strong>ment du cheptel,faib<strong>le</strong> taux de réforme du cheptel, faib<strong>le</strong>mouvement d’animaux. Or, la vérification deces critères vient entériner l’ensemb<strong>le</strong> desobligations déjà imposées aux é<strong>le</strong>veurs (registresd’é<strong>le</strong>vage, déclaration des naissances,des ventes et morts d’animaux sous septjours à l’administration, prophylaxie obligatoire,enregistrement des soins vétérinaires,localisation des terres sur photos aériennes,etc…). El<strong>le</strong> implique en outre la création parl’administration d’une nouvel<strong>le</strong> définition,cel<strong>le</strong> des méthodes traditionnel<strong>le</strong>s d’é<strong>le</strong>vage,qui ne tardera pas à s’accompagner de nouvel<strong>le</strong>srèg<strong>le</strong>s et contraintes. Il s’agit donc ànotre sens d’un pas de plus vers la dépossessionde nos savoir-faire, remplacés <strong>le</strong> plussouvent par <strong>le</strong>s schémas raisonnés par unebureaucratie qui, grâce à ses experts, définit<strong>le</strong>s «bonnes pratiques».Si aujourd’hui nous nous opposons au puçage,c’est que ce dernier nous fait sentirencore une fois <strong>le</strong> poids d’une administrationqui se veut toujours plus englobante ettota<strong>le</strong>...Jadis l’identification des animaux n’étaitrien d’autre que <strong>le</strong> moyen choisi par l’é<strong>le</strong>veurde reconnaître ses bêtes (…). Ce quiComme <strong>le</strong> dit Hervé Le Crosnier:«Pourtant, tous ces chercheursaffirmeront avoir fait cela “pourla science”, en toute “indépendancescientifique”. Ils aurontreçu des financements et desautorisations. On peut mêmeprévoir que <strong>le</strong>s informaticiensqui écriront <strong>le</strong>s algorithmesd’exploitation des banques dedonnées à venir permettant defaire coïncider <strong>le</strong>s désirs des parents,<strong>le</strong>ur propre morphologieet <strong>le</strong>s caractéristiques des embryonsdisponib<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> marchéne seront intéressés que par<strong>le</strong> chal<strong>le</strong>nge technique que celareprésente».était un geste propre à un métier devient un<strong>numéro</strong>, puis un code barre, puis une puce,qui vont être assimilés à d’autres <strong>numéro</strong>spour créer des statistiques, gérer et labelliserde la marchandise, et en retour pour définirdes nouvel<strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s de conduites, desnouvel<strong>le</strong>s normes, des nouvel<strong>le</strong>s attitudesqui servent à gouverner des millions de brebiset <strong>le</strong>urs bergers.Comme il est dit dans la demande de dérogation«nous ne voulons pas devenir dessous-traitants de l’industrie et des nanotechnologies».Nous ajoutons pour notrepart: nous ne voulons pas nous résigner àdevenir <strong>le</strong>s simp<strong>le</strong>s exécutants de l’administration(...). Or, n’y a-t-il pas un peu decette résignation dans la dérogation? (…)Nous nous méfions de solutions qui prétendentcontourner <strong>le</strong>s problèmes et qui fina<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s aggravent. Ce que nousrecherchons par ce communiqué, c’est lapossibilité d’ouvrir une vraie discussion politiqueau terme de laquel<strong>le</strong> nous pourronspeut-être envisager des stratégies communesavec cel<strong>le</strong>s et ceux qui <strong>le</strong> souhaitent.La demande de dérogation fait l’économiede cette discussion, qui nous paraît incontournab<strong>le</strong>sous la pluie de rég<strong>le</strong>mentationsqui semb<strong>le</strong> ne pas cesser».CONTACTFaut pas pucer, Le Batz, 81140 Saint MichelDe Vax- fautpaspucer@laposte.netBig Brothercourant alternatif - n°<strong>207</strong> - février 201117