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La GAZETTE du Réseau

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RESEAU SOUFFRANCE PSYCHOSOCIALE ET SANTE-PRECARITE<strong>La</strong> <strong>GAZETTE</strong> <strong>du</strong> RéseauOctobre - Novembre - Décembre 2006 - Numéro 2EDITOe réseau souffrance psychosociale et santé précaritéest né de la préoccupation des acteurs locauxLsur la limite de leurs interventions. En effet, face àcertaines situations très complexes et souvent douloureusespour tous, agir seul ou « au coup par coup » estdésormais impossible.Echanger, travailler, agir mais avec quel partenaire ?Comment ? Se déplacer vers qui ? Que dire ou ne pasdire ? Qu’allons-nous faire ensemble ? Quelle est lapertinence de nos actions ? Qu’allons-nous découvrirensemble ? Que recouvre la notion de souffrance psychiqueet sociale ?Ce second numéro tente de répondre à certaines deces questions. En première de couverture « la boîte àoutils <strong>du</strong> réseau » propose le répertoire des acteurslocaux. Ce document, constitué grâce à la collaborationdes acteurs locaux et mensuellement réactualisé, estdisponible par téléchargement ou sur support papier.Faire ensemble, travailler en réseau, reste essentielmais « il y a <strong>du</strong> boulot » nous explique en page 2 AlainDubos pédiatre, humanitaire et écrivain, dans lecontexte particulier des troubles orthophoniques del’enfant.Etre acteur c’est également se poser la question de lapertinence de ses actions : une enquête originale présentel’importance de la communication avec les personnesprises en charge (patients, usagers, etc.).Etre acteur c’est savoir trouver des ressourcesdans son environnement proche, notamment lesservices de la CPAM (p. 3).Etre acteur d’un réseau c’est s’engager ! Voustrouverez en page 4 les résultats des travaux encours.L’hiver qui approche demande aux institutions dese préparer notamment au travers <strong>du</strong> plan« grands froids ». En page 3, vous trouverez lesprincipales mesures nationales et locales prévues.Pour le lecteur souhaitant approfondir certainsaspects des problématiques soulevées dans leréseau, la rubrique « le coup de cœur <strong>du</strong> mois »présentera dans chaque numéro un article ou unouvrage intéressant notre réseau.Enfin, l’actualité locale des formations et colloquesnous rappelle que notre travail n’est pasencore achevé …Bonne fin d’année à toutes et tous !Dominique MORINCOME,coordonnateur <strong>du</strong> réseau• Sommaire :EDITO p. 1<strong>La</strong> boite à outils p. 1Enfant et troubles orthophoniques :des réseaux , SVP ! p. 2Plan hiver 2006-2007 p. 3Le bon médecin : enquête auprès despatients p. 3Actualités p. 3Compte ren<strong>du</strong> <strong>du</strong> jeu de l’été... p. 4...et cet automne p. 4Le coup de cœur <strong>du</strong> trimestre p. 4LA BOITE À OUTILS DU RÉSEAU« Un répertoire » recensant les acteurs locaux <strong>du</strong> secteur sanitaire, social et associatif vient de paraître.Vous pouvez vous le procurer en le téléchargeant sur le site des CRAES-CODES :http://www.e<strong>du</strong>cationsante-aquitaine.fr/pub/adr_util/13_repertoire_rsp_codes_2006-10.pdfPour les personnes n’ayant pas accès à internet, vous pouvez formuler une demande écrite,par fax (05.58.75.05.52.) ou courrier adressé au CODES.« Peu importe si le débutparaît petit. »Henry-David THOREAUPour nous signaler des changements, des erreurs ou des omissions, merci de nous renvoyer le fax deréactualisation en dernière page <strong>du</strong> répertoire.


Octobre - Novembre - Décembre 2006 - Numéro 2ENFANTET TROUBLES ORTHOPHONIQUES : DES RÉSEAUX, SVP’il est un domaine où le travail en réseauS s’avère essentiel, c’est bien celui des troublesorthophoniques de l’enfant. Vaste sujetdont les paramètres sont multiples, intriqués, dedépistage plus ou moins aisé.Lorsque l’on dit orthophonie, il convient de penserpsychologie, image de soi-même, motricitéet latéralité, terrain familial, école, parents, fratrie,suivi médical… en fait un inventaire à laPrévert au bout <strong>du</strong>quel, le diagnostic étant fait,la prise en charge peut être envisagée.A priori, les structures grâce à quoi l’enfant-àproblème-orthophoniquepeut être dépisté précocementexistent. Les parents, assistés de leurmédecin, sont dans le meilleur des cas les premiersà noter chez leur tout-petit un retard d’acquisitionmoteur, une maladresse gestuelle, unlangage-bouillie au-delà de la deuxième outroisième année. Première constatation : beaucoupd’enfants échappent à ce dépistage familialet c’est d’ordinaire à la maternelle que lespremières alertes sont données. Parlons clinique,en passant : il est encore trop fréquent dediagnostiquer des surdités partielles voire totales,causes banales de bien des handicaps, audelàde la première année. <strong>La</strong> responsabilitédes médecins est engagée sur ce point précis.Si l’on avance dans le temps, l’on constate quebon nombre de difficultés scolaires, notammentlors <strong>du</strong> passage en primaire, sont directementliées à des troubles orthophoniques dont le pointculminant s’appelle dyslexie. Cette infirmité« psycho-ortho-motrice » prend volontiers desmasques trompeurs qualifiés à tort de béninsjusqu’au constat de la gravité de la situation.Certes, il sera alors encore temps d’agir, aveccependant le regret d’avoir laissé passer lehandicap dans les toutes premières années.C’est ici que la notion de réseau prend tout sonsens. C’est ici également que les carencessocio-familiales apparaissent avec pour corollairela nécessité d’une prise en charge aussiurgente qu’intensive.Nous voyons fréquemment des parents soudaindésorientés, cherchant des solutions tous azimuts,avec des résultats aléatoires voire décourageants.Nous voyons aussi des thérapeutesdésolés de ne pouvoir intervenir, y compris dansdes situations d’urgence, pour raison pécuniaire.L’inadéquation entre la demande, les structuresexistantes et l‘engagement de l’Etat permettantd’y répondre est flagrante, au point qu’un certainnombre de familles en viennent à se fédérerpour mettre en place elles-mêmes un réseauassociatif de proximité capable de leur apporterl’aide suffisante.Comment en arrive-t-on là ?Les CMP et CMPP font un travail remarquable.Le regroupement de la thérapeutiquesous toutes ses formes et dans un lieuunique est bien sûr la solution idéalemais attendre six mois voire plus avantd’y trouver une place pour un enfant en difficulté,est frustrant. Beaucoup de parents y sontpourtant contraints pour des raisons strictementmatérielles. D’autres, plus fortunés, pourront sedisperser <strong>du</strong> pédiatre au psychologue, de l’orthophonisteà la psychomotricienne. Il y a là uneinjustice sociale évidente et franchement, unesorte de scandale, quand d’un côté on rembourseà des cadres surmenés leur cure dethalassothérapie et que de l’autre, on laisse desfamilles errer de cette manière, d’un cabinet àl’autre, avec l’angoisse <strong>du</strong> temps per<strong>du</strong> et l’épéede Damoclès financière au-dessus de la tête.« Si l’on affirme que le travail enréseau est vital dans tous lescas de figure, on enfonce uneporte ouverte. Et un clou,néanmoins, sur lequel il convient detaper avec constance et vigueur. »Si l’on affirme que le travail en réseau est vitaldans tous les cas de figure, on enfonce uneporte ouverte. Et un clou, néanmoins, sur lequelil convient de taper avec constance et vigueur.En principe, le rôle de l’Etat est d’enseignerdans ses écoles des futurs citoyens capablesd’assimiler les connaissances et de les restituerpar l’écriture essentiellement. Or, la catastrophescolaire dont on commence à voir les résultatspeut par maints aspects être qualifiée de« tragédie orthophonique ». Certes, ce type dehandicap n’est pas seul en cause dans l’affairemais sa prise en compte et en charge d’unemanière cohérente permettrait d’amender lasouffrance (il s’agit bien de cela) d’un grandnombre (croissant qui plus est) d’écoliers et decollégiens.<strong>La</strong> solution est une question de volonté, demoyens et de coordination efficace.Les structures existantes sont saturées.Il convient d’en créer d’autres,avec les emplois y-attenant, notammentdans les endroits de peuplementrapide (villes nouvelles, quartiers ditsdifficiles), où arrivent des familles assez désorientéesdont les priorités sont souvent ailleursqu’au chevet de leurs enfants en difficulté. Cechoix n’excluant en aucune façon un travail enzone rurale, où il peut être tout aussi difficile dedébusquer les troubles.Parallèlement à cela, il serait bon de recenser, SVP !parmi ces populations les bonnes volontés susceptiblesd’aider au dépistage des troublesorthophoniques infantiles et cela dès le petitâge. Des campagnes d’information analogues àcelles de la Prévention Routière ou des IST*,par exemple, motiveraient sans aucun doutesuffisamment de bénévoles. L’accès de cesrelais à des réseaux déjà constitués, leur participationà la création de nouvelles passerellesentre les familles et les soignants en seraientstimulés et bonifiés.Les soignants donc. Il y en a, nous le savons.Inaccessibles pour trop de gens. <strong>La</strong> phrase :« Docteur, on ne peut pas, c’est cher et nonremboursé » me remplit personnellement degêne, voire de honte. Il est donc urgent deconsidérer un certain nombre d’actes d’orthophonie,de psychologie et de psychomotricitécomme parfaitement paramédicaux, donc prescriptibleset remboursables en fonction d’unbarème, au même titre que des soins infirmiers,de kiné ou de cure. Le médecin devenant à sontour un véritable relais entre les familles, lesenseignants et les soignants.Au passage là encore : la formation des médecinsscolaires (et des autres aussi d’ailleurs) audépistage des troubles orthophoniques majeursserait assurément une bonne mesure. Considérerces désordres comme mineurs ou se déchargersur les autres acteurs de la pièce est inacceptable.Décrypter une cellule à l’électron prèsgrâce à la médecine nucléaire est une choseadmirable. Commencer à comprendre le malaised’un enfant en le faisant simplement dessinerou écrire sur une feuille de papier n’est pasmoins digne d’intérêt.Vous avez dit réseaux ?« Y’a <strong>du</strong> boulot ! »Vous avez dit réseaux? Dans le casqui nous intéresse ici, je r é p o n d r a ifamilièrement « y’a <strong>du</strong> boulot ! ». Dans notrepays, cette pathologie est sous-estimée, insuffisammentprise en charge et pour tout dire relativementnégligée. Prendre conscience <strong>du</strong> problèmeet de ses conséquences, c’est déjà commencerà le résoudre.Dr Alain DUBOS,Pédiatre*IST : Infection Sexuellement TransmissiblePage 2


Octobre - Novembre - Décembre 2006 - Numéro 22006-20072007PLANHIVER 2006Page 3Niveau National - sources Flash-email sfsp n°40-2006 <strong>du</strong> 3 novembre 2006<strong>La</strong> trêve hivernale est effective depuis mardi soir. Le gouvernement a lancé le Plan Hiver 2006-2007 avec l'ouverture jusqu'au 31 mars de plus de100 000 places d'hébergement pour les sans domicile fixe (SDF) dans toute la France (soit 6000 places supplémentaires).Ce plan prévoit trois niveaux :-Le niveau 1 ou "mobilisation hivernale" est activé. Il permet l'ouverture des centres d'hébergement pour les sans-abri.-Le niveau 2 ou "Grand froid" est déclenché en cas de situation météorologique aggravée. Il comporte des places d'hébergements supplémentaires et instaurele renforcement des équipes <strong>du</strong> 115 et des équipes mobiles, ainsi que l'ouverture, la nuit, de lieux d'accueil, pour les personnes qui refuseraient un hébergement.-Le niveau 3 correspond, quant à lui, au "Froid extrême". Il est déclenché en cas de températures exceptionnellement basses. Il prévoit l'identification de sitespotentiels pouvant accueillir un grand nombre de personnes.Toute expulsion locative est interdite jusqu'au 16 mars, mais ne concerne pas les squats.Niveau local-Réouverture <strong>du</strong> gîte pour les sans abris à compter <strong>du</strong> 1 er décembre et jusqu’au 31 mars. Ouverture de 19h à 8h à l’ancien bar MdM, avenue <strong>du</strong> Maréchal Juin(en face de la caserne Bosquet). Un repas chaud est servi le soir. Les bons d’hébergement sont délivrés par l’association LISA.-« L’espace petits déjeuners », ouvert à tous, propose, tous les matins, des petits déjeuners au siège <strong>du</strong> Secours Catholique, Place Pancaut, <strong>du</strong> 1 er décembreau 31 mars. Cet espace, géré par le collectif, accueille sur le même temps, le Point Santé, LISA, <strong>La</strong> Source, le ANPAA.-« <strong>La</strong> maraude », équipe mobile, reprend également <strong>du</strong> service pendant la période « grand froid » fixée par arrêté préfectoral (lire ci-dessus). Elle fonctionne 6jours sur 7. Contacter le « 115 », géré par LISA la journée et le CHRS de Dax la nuit.-Les restos <strong>du</strong> cœur reprennent leur campagne d’hiver à partir <strong>du</strong> 4 décembre.Les inscriptions se font au centre de distribution de Mont-de-Marsan àpartir <strong>du</strong> lundi 20 novembre. Ces distributions, qui ont lieu 2 fois par semaine,permettent de couvrir 7 repas hebdomadaires.-Les autres associations caritatives poursuivent leur fonctionnement habituel.-Dernière nouvelle : A partir <strong>du</strong> 1er décembre, lors <strong>du</strong> déclenchement <strong>du</strong>niveau 2 « Grand froid » le point santé assurera une permanence sur semainechaque soir de 17h à 20h ; et les samedis, dimanches et jours fériésde 12h à 20h.Nous vous rappelons que ces différentes associations fonctionnent grâce àl’engagement des bénévoles et qu’il n’y en a jamais assez.Si vous souhaitez donner de votre temps, les équipes seront ravies de vousaccueillir.LE BON MEDECIN :ENQUÊTE AUPRÈS DES PATIENTS(enquête menée en service dermatologie parJean-Marie BONNET BLANC, Agnès SPARSA, Serge BOULINGUEZ,paru dans la Revue Internationale Francophone d’E<strong>du</strong>cation MédicalePÉDAGOGIE MÉDICALE, août 2006, vol. 7, n° 3, pages 174 à 179)Une démarche encore trop rare en France : une étude vient d’être menéeauprès des patients par une équipe <strong>du</strong> Centre Hospitalier Universitaire deLimoges sur leurs perceptions <strong>du</strong> bon médecin.<strong>La</strong> majorité des 103 répondants, âgés de 10 à 91 ans « font une grandedifférence entre le médecin et le bon médecin, portant sur des habiletés decommunication et les qualités humaines et professionnelles. »« Un médecin est une personne qui essayede soigner les gens, un bonmédecin est une personne qui fait son possiblepour soigner la personne »Cette étude menée dans le secteur médical pourrait être transposée ausecteur sanitaire et social.Elle nous permet de nous rappeler que le public accorde autant d’importanceà la façon dont nous lui transmettons l’information qu’à l’information ellemême.Elle nous permet également de nous questionner.Interrogeons-nous suffisamment nos pratiques professionnelles ?<strong>La</strong> place donnée aujourd’hui à ces notions dans la formation initiale est-elleen adéquation avec les attentes formulées dans cette étude ?ACTUALITÉSAtelier santé- villeLe jeudi 9 novembre a eu lieu une réunion de sensibilisation sur les projetsterritoriaux de santé animée par Pays et Quartiers d’Aquitaine (PQA)et le Comité Régional Aquitain d’E<strong>du</strong>cation pour la Santé (CRAES-CRIPS). Nous développerons plus précisément ce sujet dans le prochainnuméro de la gazette <strong>du</strong> réseau.l’Association de la Cause Freudienne-Aquitania propose :« Le maniement <strong>du</strong> transfert dans les psychoses »Soirée d’études cliniques, le 23 novembre à 21h, salle R. Lucbernet, àMont-de-Marsan. Intervention de Hervé BASSELERIE, psychiatre.Aux marges de l’Autre - précarité, dérive, exclusionJournée de travail, le 25 novembre, de 9h30 à 18h, Hôtel Ibis, centreMériadeck, Bordeaux.Pour tout renseignement, téléphonez au 05.58.74.43.11.Journée formation « Mère et toxicomanie », le mardi 28 novembre 2006Organisée par <strong>La</strong> Source à St-Paul-lès-Dax.Renseignements et inscriptions auprès de Mme BUSQUET.CSST <strong>La</strong> Source Tél. : 05.58.56.38.00.14, avenue <strong>du</strong> Sablar Courriel : lasource.dax@wanadoo.fr40100 DAXUn coup de chapeau à Pascale MOCQUERY nominée pour le prix « lesfemmes version Femina » qui pratique l’art de la réinsertion au sein de<strong>La</strong>ndes RMI (Sud Ouest Dimanche, supplément <strong>du</strong> 12 novembre 2006).Le Rhizome nouveau est arrivé ! Il a pour titre « Elus des villes et santémentale ». Vous pouvez le télécharger sur www.ch-le-vinatier.fr/orspereInfo CPAMDans le cadre des groupes de travail <strong>du</strong> réseau, le sous-groupe « accèsaux soins » communique… Pour toutes demandes particulières de couverturesociale, remboursements en cours, carte vitale à jour, dossierCMU Complémentaire, prestations supplémentaires, etc… contactez la plate forme au 0 820 904 215 pour les professionnels - secteur Mont-de-Marsan au 05.58.06.52.21.Si vous rencontrez des difficultés ou des situations complexes n’ayantpas abouti en premier niveau, contactez les professionnels suivants :Mme Martine DUCOURNEAU ou Mme Charlène SAINT GUIRONSaux postes 05.58.05.52.70. ou 05.58.05.52.71.


COMPTERENDU DU JEU DE L’ÉTÉDeux propositions de nom <strong>du</strong> réseau nous ont été retournées :Re.So.P.S.Cf. <strong>La</strong> gazette n° 1 p. 2ReSPect… RSP comme réseau souffrance psychosociale… RSP comme réseau santé précaritéNous avons retenu la 2ème proposition issue des réflexions des deux réseauxinitiaux aujourd’hui réunis.ÉTÉ...… ETET POUR CET AUTOMNENous vous proposons de personnaliser le réseau par un deslogos ci-dessous.Toutes vos remarques et propositions seront les bienvenues.Nous espérons les ramasser à la pelle !Merci de nous les adresser au CODES avec pour référence« logo réseau RSP ».Les propositions <strong>du</strong> nom et <strong>du</strong> logo <strong>du</strong> réseau seront présentéesle 15 décembre 2006 aux institutionnels et aux représentantsdes sous-groupes de travail… les décisions vousseront communiquées dans le prochain numéro.« LE COUP DE CŒUR DU TRIMESTRE»Ma psychose, ma bicyclette et moi… <strong>La</strong> raison de la folie,F.B. SIMON, éditions <strong>du</strong> Seuil, 2003, ISBN 2.02.054014.2Cet ouvrage intéressant, tra<strong>du</strong>it de l'allemand et de l'anglais parÉmilie Colombani, pose un autre regard sur la maladie mentale.Nous vous livrons en quelques lignes la présentation de l’éditeur: « Pour devenir fou il faut d'abord penser logiquement. Qui cherche à dépasserl'ambiguïté risque de sombrer dans le délire. Mais qu'est-ce que penserlogiquement ? Qui donne les critères de la communication recevable, sinon leconsensus social ? Le fou non seulement se sépare de ce consensus, maisaussi montre que la poursuite obstinée d'une communication dépourvue d'ambiguïtéest ce qui en fait sortir. Les symptômes dits psychotiques ne sont pas desdéficits ; ce sont des tentatives, certes déroutantes mais pleines d'enseignements,pour donner vie à certain type de communication et de relations humaines.Intégrant la systémique, la théorie de la communication et des réflexionsactuelles sur l'auto-organisation, l'approche de Fritz Simon montre que la penséefolle est systémique et systématique. <strong>La</strong> suivre dans sa cohérence en essayantde la comprendre sans la rejeter implique de donner congé à certainesfausses alternatives qui organisent la pensée dite normale : famille ou patient,biologique ou psychologique, psychotique ou normal. Mais une telle description,pour être adéquate, doit elle-même se déployer dans la fantaisie et l'humour ...tant il est vrai qu'à trop suivre la logique on risque de mettre en péril sa santémentale ! ».En bref, une description rigoureuse (mais faite aussi avec humour) de la foliecomme un système de pensée cohérent, plus logique parfois que la pensée ditenormale.Toute l’équipe de la gazette vous souhaite debonnes fêtes de fin d’année.RESEAU SOUFFRANCE PSYCHOSOCIALE ET SANTE-PRECARITECODES 40Cité GallianeBP 32940011 Mont-de-Marsan CedexTéléphone : 05.58.46.63.99.Télécopie : 05.58.75.05.52.Messagerie : codes40@wanadoo.frONT COLLABORES À CE NUMÉRO :- Séverine BARSACQ (étudiante CESF)- <strong>La</strong>etitia CASTANDET- Christèle CHATELAIN- Dominique MORINCOME- Magali PORTET- Kader SAHARI- Cathy TARISNous remercions spécialement Bernard SOUBIROU pour l’élaborationdes logos.IMPRESSION :Reprographie Centre Hospitalier de Mont-de-MarsanMAQUETTE :CODES des <strong>La</strong>ndesDATE :Novembre 2006« Quand on apprend à travailler ensemble,on travaille beaucoup mieux »Jean FURTOS, psychiatre ORSPERENous recherchons tout article, info… même succinct, pour illustrer notre prochain numéro.Merci de nous les communiquer avant le 10 janvier 2007 par courrier, fax ou courriel (coordonnées <strong>du</strong> CODES).

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