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Soins palliatifs

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11. Il faut oser aborder les résistances du patient et celles du prescripteur quant à l’utilisationet la posologie des opioïdes forts (notamment la peur de la dépendance ou de précipiterla fin de vie).12. Garantir la continuité des soins en remplissant correctement le dossier médical du patient.1.2. Analgésiques en soins <strong>palliatifs</strong>Si un traitement étiologique est possible, il reste une priorité. Ceci nécessite souventl’intervention d’un spécialiste.Il faut éviter d’utiliser des analgésiques qui ont le même mécanisme d’action ou un mécanismed’action similaire: il est préférable d’administrer une seule substance à une dose plus élevéeplutôt que 2 substances similaires à dose réduite.Tous les patients en soins <strong>palliatifs</strong> qui présentent une douleur modérée à sévère, de quelqueorigine que ce soit, devraient bénéficier d’un essai thérapeutique avec de la morphine 8 .1.2.1. Palier 1: non-opioïdesParacétamolLe paracétamol reste la base de tout traitement visant à calmer la douleur chez les personnesâgées (voir aussi chapitre «Douleur et fièvre»). La potentielle toxicité hépatique constitueune objection relative. Il faut surtout surveiller les patients de très faible poids, chez qui ladose recommandée de 3 g/jour peut déjà causer des troubles hépatiques sévères 9 .Anti-inflammatoires non stéroïdiensLes anti-inflammatoires non stéroïdiens sont souvent utilisés en cas de douleur cancéreuse.S’il existe un risque élevé d’effets gastro-intestinaux indésirables, il convient d’associer unIPP 8 . Le Formulaire MRS opte pour l’ibuprofène 10 en raison de son bon profil efficacité/sécurité. Les doses recommandées chez les personnes âgées sont inférieures à la dosemaximale recommandée.1.2.2. Palier 2: opioïdes faiblesParacétamol + codéineLa codéine, une prodrogue ayant la morphine comme principal métabolite, potentialisel’effet du paracétamol et sera utilisée en association avec celui-ci. L’utilisation de codéineseule n’a pas de place ici 11 . L’équivalence analgésique de cette substance par rapport à lamorphine est estimée à un dixième (soit 10 mg de codéine = 1 mg de morphine). La codéineatteint son plafond analgésique à la dose de 360 mg. Cela signifie que des doses plusimportantes n’apportent pas d’effet antalgique supplémentaire tout en augmentant les effetsindésirables.AutresLe tramadol est approximativement cinq fois moins efficace que la morphine 12 (5 mg detramadol = 1 mg de morphine) et n’est pas plus actif que l’association de codéine etparacétamol 13 . Il peut néanmoins provoquer des interactions médicamenteuses 13 et des effets<strong>Soins</strong> <strong>palliatifs</strong>117

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