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Soins palliatifs

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abstraite des échelles. Une échelle d’évaluation numérique (NRS – Numerical Rating Scale)est une échelle allant de 0 (absence de douleur) à 10 (douleur maximale imaginable) est laplus couramment utilisée 1 . Cette évaluation s’avère souvent difficile chez les personnesatteintes de troubles cognitifs bien que des études montrent que la plupart de ces personnespeuvent comprendre l’une ou l’autre des échelles de la douleur. Il existe notamment deséchelles verbales, visuelles horizontales, verticales et des échelles « douleur sur le visage ».Il existe également des échelles d’évaluation observationnelle pour les personnes âgées noncommunicantes ou atteintes de troubles sévères de la compréhension. Ces échelles utilisentdes signaux non-verbaux comme l’expression du visage, le langage, les sons, la posture, larelation à l’autre, les changements dans la répartition des activités et l’état d’esprit 5 .1.1. Principes généraux du contrôle de la douleur en soins <strong>palliatifs</strong> 61. La réflexion éthique centrée sur les attentes du patient est préalable à toute décision. Lepatient est le meilleur juge de sa douleur; ses plaintes douloureuses doivent donc êtreprises au sérieux 7 . La signification de la douleur pour le patient peut également jouer unrôle.2. Le traitement médicamenteux de la douleur n’est qu’un aspect de la prise en charge dela douleur. Il faut également prendre en considération les éléments psychosociaux etspirituels.3. Une anamnèse précise de la douleur et l’observation du patient sont importantes pourobtenir un contrôle adéquat de la douleur. Une information claire du patient et de sonentourage et un encadrement du soignant sont indispensables.4. Dans la mesure du possible, il faut choisir les médicaments qui au vu de leur compositionet de leur mode d’administration respecteront l’autonomie du patient.5. Il faut traiter une douleur d’origine spécifique avec un (ou des) médicament(s) approprié(s).Il faut aussi penser aux causes ‘mécaniques’ de la douleur (p. ex. rétention urinaire,constipation).6. Une réévaluation continue doit être faite de préférence, et si possible, au moyen d’uneéchelle de douleur, adaptée aux capacités de communication du patient. En phase aiguë,cette évaluation doit pouvoir être faite plusieurs fois par jour, si nécessaire. Il est essentiel,en soins <strong>palliatifs</strong> (terminaux), chez les patients incapables d’utiliser une échelle de douleur,d’observer attentivement les signes suggestifs de douleur. Il importe de convenir de lapersonne qui effectuera cette évaluation.7. Ne pas oublier la possibilité d’associer un traitement adjuvant à un traitement de fond.8. Il faut préférer des médicaments qui permettent un passage rapide à d’autres médicamentsplus forts. Il faut éviter les substances pouvant antagoniser l’effet d’un médicament pluspuissant, p. ex. l’association fixe de tilidine et de naloxone, combinée à de la morphineou l’association de buprénorphine et de morphine.9. Il faut anticiper la douleur par une administration des analgésiques à des moments fixes(en fonction de la durée d’action de la préparation administrée). Il faut veiller à ce quele patient reçoive son traitement contre la douleur 24h sur 24h.10. Il faut informer des effets indésirables et les anticiper.116<strong>Soins</strong> <strong>palliatifs</strong>

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