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Soins palliatifs

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IntroductionIl importe de distinguer soins <strong>palliatifs</strong> et soins en fin de vie. Les soins <strong>palliatifs</strong> concernentles patients atteints d’une maladie potentiellement mortelle. En 2002, l’OMS a revu sadéfinition des soins <strong>palliatifs</strong>: « Les soins <strong>palliatifs</strong> cherchent à améliorer la qualité de vie despatients et de leur famille, face aux conséquences d’une maladie potentiellement mortelle,par la prévention et le soulagement de la souffrance, grâce à une identification précoce età une évaluation soigneuse de la douleur et d’autres problèmes physiques, psychologiqueset spirituels. » 1 . En Belgique, les « décisions en fin de vie » (comme l’arrêt ou la noninstauration de traitements jusqu’au décès du patient à un moment précis préalablementconvenu) font partie intégrante des soins <strong>palliatifs</strong> 2 (FPZV).Dans ce Formulaire MRS, nous ne traitons que d’une partie des soins <strong>palliatifs</strong> : l’aspectsomatique des soins <strong>palliatifs</strong>, particulièrement le traitement médicamenteux.La sélection des médicaments dans les traitements en soins <strong>palliatifs</strong> est, certainement enphase terminale, rarement basée sur des preuves irréfutables. Le contexte particulier dessoins <strong>palliatifs</strong> rend souvent plus difficile la réalisation d’études contrôlées pour chaquetraitement spécifique en raison de considérations éthiques et pratiques. Ainsi, un grandnombre d’options thérapeutiques, présentées dans la littérature et utilisées durant la dernièrephase de la vie, s’appuient sur des expériences pratiques, des opinions d’experts ou desconsensus. L’extrapolation de résultats issus de la recherche en dehors du cadre palliatif strictest courante.1. Contrôle de la douleur en soins <strong>palliatifs</strong>Environ la moitié de l’ensemble des personnes souffre de douleur dans le mois précédent ledécès 3 .En principe, l’échelle de la douleur mise au point par l’OMS est utilisée pour le contrôlemédicamenteux de la douleur:● Palier 1: non opioïdes avec ou sans adjuvants (c.-à-d. des substances n’ayant pas l’analgésiecomme indication première, mais pouvant exercer un effet antalgique)● Palier 2: opioïdes faibles (avec ou sans analgésiques du palier 1 - avec ou sans adjuvants)● Palier 3: opioïdes forts (avec ou sans analgésiques du palier 1 mais jamais avec le palier2 - avec ou sans adjuvants)Une espérance de vie prolongée et la complexité croissante du processus de maladie révèlentles limites de ces principes simples 4 . Il existe de bons arguments pour omettre le deuxièmepalier de cette échelle dans le cadre palliatif: les opioïdes faibles à des doses adéquates ontles mêmes effets indésirables que les opioïdes forts.L’intensité de la douleur peut être évaluée en écoutant le patient, en l’interrogeant directementet/ou en l’observant. Au mieux, la douleur doit être décrite selon sa nature (aiguë, rongeante,brûlante, …), selon sa localisation et ses irradiations en raison des répercussions de cescaractéristiques sur le type de traitement.Quand la communication devient plus difficile à propos de la douleur, il est indiqué d’utiliserune échelle d’évaluation de la douleur, mais il n’y a pas d’objection à l’utiliser plusprécocement. Une échelle visuelle analogique (EVA) est souvent utilisée, mais c’est la plus<strong>Soins</strong> <strong>palliatifs</strong>115

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