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Soins palliatifs

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qui disposent de cette expertise (p.ex. médecins EOL (« End Of Life ») ou aux médecinsréférents des équipes palliatives de seconde ligne. Dans le cadre des MRS (mais égalementau domicile), le médecin peut se faire assister par un infirmier référent en soins <strong>palliatifs</strong> etil est recommandé, et aussi imposé par le législateur qu’une concertation étroite entre lesdifférentes disciplines concernées par les soins (moyennant le consentement du patient) aitlieu.Les procédures à suivre diffèrent et dépendent de la situation dans laquelle le patient setrouve. Nous référons aux instructions et aux données provenant des autorités belges 1203.2.2. Réalisation pratiqueL’euthanasie est pratiquée par induction d'un coma médicamenteux, suivie d’un arrêtcardio-respiratoire d’origine médicamenteuse. Cette approche doit être exposée au patient(et à ses proches si le patient le souhaite). Il faut discuter avec le patient (et avec ses proches)du choix des produits euthanasiques et de leurs modes d’administration.Tout traitement médicamenteux et tout autre matériel nécessaire doivent être prescrits aunom du patient avec la mention qu’il s’agit d’une prescription dans le cadre d’une euthanasie.En principe, il revient au médecin d’aller chercher personnellement ces produits à l’officine.Le pharmacien est en droit de ne pas vouloir collaborer et de refuser ainsi la délivrance deces produits. Il doit alors référer le médecin à un confrère pharmacien. Toutes les dispositionsnécessaires doivent être prises en temps opportun. Les produits non utilisés seront par lasuite rapportés à la pharmacie par le médecin (cette dernière démarche étant unerecommandation et pas une obligation légale).Il est important de s’assurer préalablement (p. ex 1 jour à l’avance) que la voie intraveineuseest aisément accessible (prévoir éventuellement un cathéter ou une aiguille papillon pourperfusion, p.ex. via une chambre implantable portacatch s’il y en a une).Commencez par le thiopenthal: 20 mg/kg (1 g dilué dans 10 ml de sérum physiologique) etadministré en bolus IV. Ce barbiturique peut parfois induire un coma profond en quelquessecondes et souvent provoquer un arrêt respiratoire et cardiaque entrainant le décès dansles 5 minutes.(Prescription: R/ Pentothal DT. un flacon IV d’1 g - toujours prévoir des réserves suffisantes)La seule spécialité disponible à base de thiopental a été retirée définitivement du marchébelge en 2011. Pour palier l’indisponibilité de thiopental injectable en Belgique, unedérogation permettant l’importation et la distribution sur le marché belge d’un médicamentéquivalent provenant de l’étranger a été accordée 121 . Le propofol (Diprivan®) constitue unealternative au thiopental et ne peut en principe être délivré que par une officine hospitalière.L’administration de ce produit doit toujours être établie en concertation avec un anesthésiste(en raison de l'utilisation de doses assez élevées). Le propofol est administré en bolusintraveineux à la dose de 10 mg/kg (ampoule-seringue d’1 g/50 ml). Le Diprivan est irritantpour les veines, ainsi on recommande d’injecter préalablement et lentement 2ml deXylocaïne®. Le paralysant neuromusculaire (voir plus loin) est administré immédiatementaprès la dose de propofol.Le vécuronium (0,3 mg/kg) ou l’atracurium (0,5 mg/kg) sont des paralysants neuromusculairesqui peuvent être ajoutés au thiopental (uniquement si le patient est plongé dans un comaprofond mais qu’il respire encore), mais qui doivent toujours être administrés lors de l’utilisation<strong>Soins</strong> <strong>palliatifs</strong>135

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