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Soins palliatifs

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Il a été suggéré que les cannabinoïdes pouvaient être efficaces en cas de douleursneuropathiques 12 . Nous manquons cependant d’arguments pour leur attribuer une placedans le traitement de la douleur chez les patients atteints de cancer 12 .Douleurs par compressionLa douleur neuropathique causée par une compression tumorale et par un œdème répondaux corticostéroïdes. Il est recommandé d’instaurer le traitement avec une dose relativementélevée, d’en évaluer la réponse après une semaine et de diminuer la dose jusqu’à ce que lesplaintes réapparaissent. La dexaméthasone est sélectionnée dans cette indication et est àdoser en fonction de la réponse clinique. Le traitement doit être arrêté si aucune efficacitén’est constatée dans la semaine 6 .1.3.2. La douleur nociceptive somatique et viscérale 47L’efficacité des myorelaxants, comme les benzodiazépines, et celle des neuroleptiques en casde douleur nociceptive chronique n’ont pas été montrées. Ces deux classes de médicamentsne sont donc pas recommandées dans cette indication.Peu d’arguments convaincants attribuent aux antidépresseurs, et plus spécifiquement auxantidépresseurs tricycliques, un effet antalgique dans différents types de douleur chronique(la douleur neuropathique étant exclue). Ainsi, les guides de pratique n’attribuent pas deplace aux antidépresseurs en cas de douleur chronique maligne.Pour les douleurs osseuses d’origine métastatique, il existe des preuves limitées en faveur del’efficacité (modérée) des bisphosphonates (uniquement ceux administrés par voieintraveineuse). Ils pourraient temporairement soulager certains patients 48 . La complexité dela mesure de la douleur complique l’interprétation de la pertinence clinique de cette efficacité 49et leur rôle, comme traitement de première intention, n’est pas suffisamment prouvé. Cetraitement peut être envisagé en cas d’inefficacité des autres traitements. En outre, cetraitement n’est pas sans danger en termes d’effets indésirables, comme une éventuelleostéonécrose de la mâchoire 12 . La pertinence de cette remarque dans le cadre palliatif peutêtre remise en question. L’intervention d’un spécialiste est de toute façon requise.A ce jour, aucune étude de méthodologie correcte n’a apporté, tout comme pour les AINS,la preuve de l’utilité des corticostéroïdes dans les douleurs osseuses. Les corticostéroïdestrouvent toutefois une indication dans les douleurs provoquées par la pression de métastaseshépatiques au niveau de la capsule de Glisson et en cas de céphalées dues à une tumeurcérébrale primaire ou à des métastases cérébrales 6,50 .2. Contrôle des symptômes (autres que la douleur)Le traitement symptomatique doit se faire en concertation avec le patient. Si rien n’a étéconvenu préalablement, il est toujours possible de trouver un accord. Il est conseillé de faireappel aux équipes palliatives de seconde ligne en temps opportun. Leurs expertise et aidepratique semblent souvent d’une valeur inestimable (ceci est valable pour l’ensemble desaspects des soins <strong>palliatifs</strong>).122<strong>Soins</strong> <strong>palliatifs</strong>

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