Les accidentsnous parlentÉjecté d’unchariot élévateurUn cariste<strong>qui</strong> ne portepas de ceinturede sécuritéest éjectéde son siège.Que s’est-il passé ?Le 16 février 2009, des travailleurss’activent dans une cour extérieure d’uncentre de transfert spécialisé dans letraitement des matières dangereuses etnon dangereuses, li<strong>qui</strong>des ou solides. Lacour extérieure comprend une zoned’entreposage de barils et autres contenantsvides, une autre différents produitsde traitement de barils et unedernière des conteneurs de déchets etde récupération du métal. Afin de contenirun éventuel renversement de li<strong>qui</strong>de,<strong>la</strong> cour est constituée de plusieurs pentesorientées de manière à dirigerl’écoulement vers un puisard central etdes murets de rétention sont situés àdifférents endroits. Un panneau indiqueque <strong>la</strong> vitesse maximale permise est de5 km/h. Ce soir-là, un des travailleursdoit, entre autres tâches, jeter une partiedes contenants cubiques vides empilésau fond de <strong>la</strong> cour dans l’un des conteneursà déchets. Le travailleur réduit levolume des contenants en les écrasantà l’aide de <strong>la</strong> chargeuse et les transporteensuite jusqu’au conteneur à déchetsavec un chariot élévateur à fourches. Ildépose le contenant dans le conteneuret retourne en prendre un autre. Il faitainsi plusieurs allers-retours entre leconteneur à déchets et le fond de <strong>la</strong>cour, à une vitesse moyenne de 14 km/h.Soudain, le pneu avant gauche du chariotélévateur entre en contact avec unep<strong>la</strong>que de g<strong>la</strong>ce située devant le muretde rétention, derrière le conteneur à déchets.Cette p<strong>la</strong>que sert en quelque sortede <strong>rampe</strong> d’accès au chariot et permetà <strong>la</strong> roue avant gauche du chariot demonter sur le muret. Le chariot se renversesur le côté droit et le travailleur,<strong>qui</strong> ne porte pas de ceinture de sécurité,est éjecté de son siège. Le toit du chariotlui sectionne le cou…Qu’aurait-il fallu faire ?La vitesse de dép<strong>la</strong>cement du chariot,jumelée à <strong>la</strong> présence de g<strong>la</strong>ce devant lemuret, ont permis au chariot de montersur le muret, provoquant son renversement.Le travailleur ne respectait pas <strong>la</strong>limite de vitesse fixée à 5 km/h. Un p<strong>la</strong>ndétaillé de <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion des chariotsélévateurs dans <strong>la</strong> cour extérieure, ycompris une détermination des risques,doit être établi. L’employeur doit égalementé<strong>la</strong>borer et appliquer un p<strong>la</strong>n desupervision lié à <strong>la</strong> conduite sécuritairedes chariots élévateurs.Le danger de renversement lors de <strong>la</strong>conduite d’un chariot est connu. Il estd’ailleurs mentionné au Règlement sur<strong>la</strong> santé et <strong>la</strong> sécurité du travail que lechariot élévateur doit être muni d’undispositif de retenue afin d’éviter que lecariste ne soit écrasé par sa structure encas de renversement. La ceinture desécurité est le moyen le plus souventutilisé sur les chariots élévateurs. Évidemment,pour être efficace, ce dispositifdoit être maintenu en bon état et êtreutilisé.Un programme d’accueil et de formationassure aux nouveaux travailleursqu’ils ont toute l’information nécessairepour comprendre et accomplir leurs tâchesefficacement et en toute sécurité.En ce sens, le Règlement sur <strong>la</strong> santé et<strong>la</strong> sécurité du travail exige <strong>la</strong> formationdes caristes. De plus, <strong>la</strong> supervision doitêtre attentive pour s’assurer que lesbonnes règles de conduite sont mises enpratique. PTJulie Mé<strong>la</strong>nçonNotre personne-ressource : André Turcot, ingénieuret chef d’é<strong>qui</strong>pe à <strong>la</strong> Direction générale de<strong>la</strong> prévention-inspection et du partenariat de <strong>la</strong><strong>CSST</strong>.Illustration : Ronald DuRepos32 Prévention au travail Été 2010
Santéet sécurité en imagesl Les risques psychosociaux au travailCote DV-000354 – Durée 22 minutesUn directeur assaille son employée de demandes incessantes.<strong>Des</strong> travailleurs isolent un collègue. Les opinionsexprimées par une chef d’é<strong>qui</strong>pe sont systématiquement discréditéesen réunion par son supérieur. Ces comportementsconstituent tous des cas de harcèlement moral. C’est ce quenous indique ce film <strong>qui</strong> prend <strong>la</strong> forme d’un reportagetélévisé dans lequel un animateur interroge deux avocatsspécialisés dans les cas de harcèlement psychologique autravail.Plusieurs thèmes sont abordés : définition des risquespsychosociaux et conséquences sur <strong>la</strong> santé du travailleur,définition du harcèlement moral au travail (agissementrépétitif ayant des conséquences sur l’état de santé mentaledu travailleur), harcèlement vertical et horizontal, conséquencespsychologiques et pathologiques pour <strong>la</strong> victime,harcèlement inconscient, différence entre <strong>la</strong> notion de harcèlementet d’ambiance de travail dégradée, causes de l’augmentationde <strong>la</strong> souffrance au travail, moyens de prévention.<strong>Des</strong> reconstitutions de scènes de harcèlement en entrepriseet deux entrevues de victimes illustrent les propos des spécialistes.Une production de A.G.E.s n La chaîneCote DV-000356 – Durée 19 minutesQu’a-t-il bien pu se passer pour que Sophie, responsable destravaux ménagers sur un chantier de construction, soit grièvementblessée après avoir été heurtée par une palette soulevéepar une grue ? Le responsable du chantier tente dereconstituer l’enchaînement de faits anodins ayant mené à l’accidentavec des travailleurs : un livreur <strong>la</strong>isse une chaîne desécurité ouverte, le maître compagnon délègue le déchargementà un jeune ouvrier, une palette est déchargée légèrementen dehors de <strong>la</strong> zone de prélèvement de <strong>la</strong> grue, etc.Tous ces éléments, additionnés à bien d’autres, auront degraves conséquences. C’est ce que révèle l’arbre des causes decet accident du travail. Ce film se veut avant tout un outild’analyse des causes d’un accident du travail par l’emploide l’arbre des causes. Il est accompagné d’un dessin de cetarbre <strong>qui</strong> renvoie à plusieurs séquences du film.Une production de OPPBTBs n Never assume: electrical safety seriesCote DV-000371 – Durée 60 minutesÉnergique et enthousiaste, Jimmy nous accompagne dans lescinq sections de ce DVD sur <strong>la</strong> sécurité électrique. Il nous expliqued’abord les complémentarités des normes OSHA, NEC,IEEE et NEC en sécurité électrique. Notre guide parvient àrendre compréhensible cet enchevêtrement réglementaire etnormatif. Les deuxième et troisième sections donnent unaperçu des principales mesures de sécurité électrique à observersur un chantier de construction ou dans un bâtiment industriel.Notre guide nous indique les principaux risquesassociés au travail sur les instal<strong>la</strong>tions électriques (choc et arcélectrique), et comment les prévenir (mise hors tension desé<strong>qui</strong>pements, qualification du personnel, évaluation et gestiondes risques, é<strong>qui</strong>pement de protection personnelle, consignesgénérales de sécurité).Dans <strong>la</strong> quatrième partie, Jimmy et son collègue Karl expliquentl’importance de mettre hors tension tout matériel électriqueavant le début des travaux. Le choix du voltmètre, lesconséquences des erreurs de prise de mesures et les étapes de<strong>la</strong> vérification de <strong>la</strong> mise hors tension sont les aspects abordés.Finalement, <strong>la</strong> cin<strong>qui</strong>ème section souligne <strong>la</strong> nécessité de bienp<strong>la</strong>nifier les travaux électriques.À noter, ce DVD n’est offert qu’en version ang<strong>la</strong>ise. Uneproduction de Electrical Safey Foundation International. PTAnne-Marie PicardModalités d’emprunt à l’audiovidéothèque de <strong>la</strong> <strong>CSST</strong>Les documents annoncés peuvent être empruntés gratuitementà l’audiovidéothèque de <strong>la</strong> <strong>CSST</strong>. La durée du prêt estd’un mois. L’emprunteur peut passer prendre les documentsou les recevoir par courrier. La <strong>CSST</strong> paie les frais d’expédition,mais les frais de retour sont à <strong>la</strong> charge de l’emprunteur. Levisionnement peut aussi se faire sur p<strong>la</strong>ce.Vous pouvez communiquer avec nous du lundi au vendredi,de 8 h 30 à 16 h 30.1199, rue De Bleury, 4 e étage, Montréal (Québec) H3B 3J1Tél. 514 906-3760 ou 1 888 873-3160 • Téléc. 514 906-3820@ documentation@csst.qc.cawww.centredoc.csst.qc.cal Information grand publics Information spécialiséen Avec document ou guide d’accompagnementÉté 2010 Prévention au travail 33