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Rassembler, proposer, agir - Le Snuep

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ACTIONS24 janvieret après ?La grève du 24janvier lancée par5 organisationsFSU, UNSA,SGEN, CGT,FAEN faisaitsuite àl'initiativeengagée par laseule FSUle 10 décembre.Elle a été marquéepar uneréelle mobilisation,certesinégale, mais globalementsupérieureau 10,qui lui mêmeétait déjà uneréussite.Dans notre secteur, le ministèreannonçait 21,41 % de grévistes (31%à Besançon, 25% à Montpellier, 24%en Guyane, 20% à Créteil, 15% àStrasbourg, …). La réalité est que dans denombreux établissements les enseignantsde LP étaient en grève à plus de 50%, signeque la profession est bien en attente de laprise en compte de ses revendications.Autour des mots d'ordre, pour la réussite detous les élèves, pour des recrutements ennombre significatif, pour des plans de titularisationsde précaires, pour des avancéessur le temps de travail, pour la créationd'emplois, l'ouverture de négociations avecle gouvernement reste bien l'élément fort.En effet, la position de refus de toute concertationqu'ont choisie les Ministres, laisseentendre qu'ils n'ont pas encore pris ausérieux les revendications des personnels etrefusent toujours d'apporter des réponses.Cette attitude suscite l'incompréhension descollègues. Elle est d'autant plus difficile àadmettre que la montée des mécontentementss'est exprimée fortement. Après cesdeux grèves suivies, on ne peut laisser legouvernement quitte.D'autant plus que son inquiétude face à lamobilisation était réelle, la preuve en est quela presse a été destinataire d'un véritableargumentaire anti-syndical de la DPD (directionde la programmation et du développement)tentant de démontrer que sur les 3points : encadrement des élèves, temps detravail des enseignants, salaires, la comparaisonavec les pays de l'OCDE était toujoursà l'avantage de la France.En dehors des revendications fédéralescommunes, les PLP ont des revendicationsparticulières que le SNUep se doit de porter:S'impliquer dans une action fédérale quenous souhaitons la plus large et la plus unitairepossible sur l'ensemble des questionsde service public (retraites, emploi, réductiondu temps de travail, défense des servicespublics, réforme de l'état) c'est aussidéfendre nos propres dossiersNous savons bien pour ce qui nous concerneque beaucoup d'entre nous sont encoreloin des moyennes avancées par la DPD de16,7 élèves par division et de plus de 51%de leur temps passé en groupes réduits.<strong>Le</strong>s nouvelles réformes (PPCP, ECJS…) onttransformé et alourdi nos conditions de travail(tout comme elles ont en commun deréduire les plages d'enseignement disciplinairepour des élèves qui en ont pourtantbien besoin), les difficultés croissantes liéesà l'évolution du public scolaire, la multiplicationdes incivilités et de la violence, leur fréquentebanalisation de la part de l'administrationnous conduisent à réclamer desemplois et du temps pour travailler mieux.Sur la question de l'emploi notre secteur abesoin de professionnels. Une réflexion doitêtre menée en concertation avec les organisationssyndicales pour que soient définiesde nouvelles conditions attractives pour leurrecrutement et leur formation.Aujourd'hui les annonces de transformationdes LP en lycées des métiers, sans concertationdes personnels (les labellisations sefont dans le flou le plus total), sont uneinquiétude supplémentaire. Il est anormalqu'un ministre se réclamant de la gaucheplurielle décide de passer en force et d'ignorerles critiques des représentants des personnels.Maintenir la pression, développeret fédérer les luttes:<strong>Le</strong> mécontentement est perceptible, desdémarches revendicatives sectorielles existentdéjà (SEGPA, CPE…) avec l'ensemblede nos partenaires nous devons élaborerune plate forme cohérente et lisible par tous.Alors que les élections prochaines vont êtrel'occasion de débats de fond, nous devonstout faire pour que les questions de l'écolene soient pas occultées et nous devonsnous faire entendre.Pour cela nous avons aussi besoin derechercher l'adhésion de l'opinion publique,rappeler que les dépenses nécessaires pourl'école sont un investissement pour l'avenirdu pays, convaincre de la réalité de nosconditions de travail de nos métiers et denos salaires, affirmer l'importance d'un servicepublic d'éducation .Cela ne peut se faire qu'au travers d'unemobilisation la plus large possible danslaquelle le SNUep doit prendre toute saplace.Guy Trésallet20 - SNUEP - N°4 - février 2002

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